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COURTIERS EN DÉVELOPPEMENT

Collection t( Hommes et Sociétés ))

Conseil scientifique : Jean-Franqois BAYART (CERI-CNRS)

Jean-Pierre CHRÉTIEN (CRA-CNRS)

Jean COPANS (Université de Picardie)

Georges

COURADE (IRD)

Alain DUBRISSON (Université Paris-X)

Henry TOURNEUX (CNRS)

Directeur

: Jean COPANS

KARTHALA sur internet : http://www.karthala.com

0 Éditions KARTHALA et APAD, 2000

ISBN 2-84586-013-7

SOUS LA DIRECTION DE

Thomas Bierschenk, Jean-Pierre Chauveau

et Jean-Pierre Olivier de Sardan

Courtiers

en développement

Les villages africains en quête de projets

APAD, Institut fiir Ethnologie

Éditions

KARTHALA 22-24, boulevard Arago 75013 PARIS

Cet ouvrage est issu d'une recherche financée dans un premier temps par l'action scientifique programmée MRE/ CNRSORSTOM (( Problématiques de développement D. I1 a ensuite bénéficié d'aides de la Deutsche Forschungsge- meinschuji (DFG), du ministère allemand de la Coopération économique (BMZ), de la Deutsche Gesellschaj fir Technische Zusammenarbeit (GTZ) et du programme PROCOPE (du

Deutscher Akademìscher AustauschdienstlDAAD et

ME). BMZ et GTZ ont aussi subventionné l'impression de cet ouvrage. Nous remercions Pierre-Yves Le Meur pour son aide et Evelyn Bott pour son assistance à la mise en forme du texte et de la bibliographie.

INTRODUCTION

Les courtiers entre développement et État

Thomas BIERSCHENK

Jean-Pierre CHAUVEAU

et Jean-Pierre OLIVIER de SARDAN Les fonctions et activités d'intermédiation ou de (( courtage )) sont présentes dans toute société. Elles peuvent être plus ou moins généralisées, plus ou moins spécialisées et plus ou moins institutionnalisées. En Afrique, ce phénomène est particulièrement étendu, et se retrouve dans les domaines les plus divers, comme la parenté, la religion, l'organisation politique et l'économie' . Durant la colonisation, notamment, la régulation des rapports entre les pouvoirs coloniaux et les populations s'est largement appuyée sur des groupes d'intermédiaires qui, de l'interprète au représentant ou au chef de canton ou de village, étaient censés assurer la liaison entre les autorités coloniales et les sociétés locales. Pourtant, dans une situation de domination extrême, avec des barrières manifestes entre des groupes culturels, socio- économiques et politiques hétérogènes, et un véritable fossé entre les sociétés locales et les centres de décision territoriaux et métropolitains, ces

1. Par exemple, concemant l'Afrique, on constate la prééminence de certaines positions de

parenté, d'alliance ou de genre dans la mise en relation des différentes classes des systèmes de parenté, ou encore la désignation d'intermédiaires patentés entre la commu- nauté, la terre et les ancitres ou entre un marabout et les groupes localisés de ses disciples. La (( fonction )) d'intermédiaire est évidemment d'autant plus explicite que la distance socjale ou symbolique s'accompagne d'une distance dans l'espace, comme dans le cas des Etats précoloniaux, qui pouvaient impliquer un double niveau de (( repré- sentation )) : des communautés politiques locales auprès des aristocraties dirigeantes et de ces aristocraties auprès des communautés locales.

Dans le domaine économique, une

abondante littérature décrit explicitement le courtage et ses variantes dans les activités d'échanges.

6 COURTIERS EN DÉVELOPPEMENT

intermédiaires n'ont pas simplement joué un rôle de courroie de transmission. Ils ont largement détourné et amplifié la fonction prescrite par le dispositif colonial et contribué à orienter les politiques et les pratiques coloniales dans le sens de leurs intérêts ou en fonction de leurs propres systèmes de représentation du politique (le roman àbase documentaire

L 'étrmge destin de

Wangrin d'Amadou Hampaté Bây est une excellente description de la réalité et des ambiguïtés de ce courtage). Au point que l'on a pu parler,

à propos du

système politique colonial et de son héritage par les États africains indé- pendants, de (( despotisme décentralisé D (Mamdani, 1996). La transition, après la seconde guerre mondiale, des politiques coloniales de (( mise en valeur )) vers des politiques de (( développement économique et social puis la mise en oeuvre par les anciennes métropoles coloniales et par les institutions internationales, à partir des indépendances, des politiques d'aide au développement, ont progressivement donné

à ces activités de

courtage une dimension économique sans précédent. L'aide au dévelop- pement sous ses différentes formes (publique et, de plus en plus, décen- tralisée, non gouvernementale ou privée ; don, prêt bonifié ou emprunt sur le marché privé international ; aide bilatérale ou multilatérale, etc.) est maintenant une réalité massive dans beaucoup de pays africains. La figure de (( I'État rentier africain )) et le comportement de rent seeking des élites bureaucratiques et entrepreneuriales des pays africains indépendants sont devenus des lieux communs pour décrire une situation dans laquelle l'accès au pouvoir et aux ressources économiques dépend étroitement de l'accès aux circuits de l'aide internationale et du contrôle de sa répartition. Les stratégies de mobilisation ou de captation de certaines composantes de cette (( rente )) de l'aide au développement sont devenues des enjeux essentiels. En effet, toute perspective normative ou morale mise

à part, il s'agit bien là d'une (( rente D,

même si cette rente est fondée sur des ressources externes et même si elle se réalise dans un contexte de pauvreté et, bien souvent, de misère. Certes, les modalités et l'importance relative de cette rente du développement varient d'un pays à l'autre selon les ressources disponibles et l'existence ou non d'autres a rentes )) nationales (minière, pétrolière, voire agricole - cultures d'exportation). Cependant, les États africains les plus favorisés (Côte d'Ivoire, Nigeria, par exemple), demeurent dépendants de financements inter- nationaux du fait de leur endettement extérieur ; et la mobilisation de l'aide au développement reste une fonction importante de leurs hommes politiques qui, à cet égard, jouent bien le rôle de (( courtiers en développement )) à I'échelle nationale et internationale. Même les fameux (( prêts d'ajustement structurels D, considérés comme des contraintes imposées aux pays africains par les bailleurs de fonds intemationaux, sont aussi des ressources injectées massivement dans les économies et les sociétés nationales et donnent lieu

INTRODUCTION 7

des conflits de répartition tant entre les pays soumis à l'ajustement et les bailleurs de fonds qu'entre les groupes d'intérêt nationaux. Ces données économiques et politiques sont bien connues. Elles sont surtout décrites et analysées par les économistes et les politologues. Mais elles ont des implications proprement sociologiques et anthropologiques moins visibles qui vont au-delà des considérations générales et courantes sur I'État rentier en Afrique. Ces implications sont liées aux modes contem- porains de circulation et de redistribution de cette (( rente de développement )) et, en particulier, à sa mobilisation au profit des relations clientélistes qui constituent l'ossature tant des relations sociales internes

à la classe bureau-

cratique que des rapports entre la bureaucratie et les populations. Dans l'acquisition de la rente de développement (en Afrique, mais aussi ailleurs), un groupe d'acteurs sociaux joue en effet un rôle particulier qui, jusqu'à récemment, a été l'objet de très peu d'études spécifiques.

II s'agit ici des

intermédiaires entre des (( donateurs )) et des (( bénéficiaires )) potentiels de l'aide au développement. Nous les appellerons << courtiers locaux en dévelop- pement D. Les (( courtiers locaux en développement )) sont ces acteurs sociaux implantés dans une arène locale (dans laquelle ils jouent un rôle politique plus ou moins direct) qui servent d'intermédiaires pour drainer (vers l'espace social correspondant à cette arène) des ressources extérieures relevant de l'aide au développement. Si l'on prend le (( projet de développement )) comme la forme quasi idéal-typique de l'opération de développement*, quel qu'en soit l'opérateur, les courtiers représentent les porteurs sociaux locaux de projets; ils assurent l'interface entre les destinataires du projet et les institutions de développement ; ils sont censés représenter la population locale, ou en exprimer les (( besoins D vis-à-vis des structures d'appui et de financement extérieures. En définitive, loin d'être les opérateurs passifs d'une logique d'assistanat, les courtiers en développement sont les personnages clés de

1 ' irrésistible

quête de projets menée dans les villages africains et autour d'eux. Une approche empirique du phénomène de courtage apparaissait donc comme nécessaire, et c'est ainsi qu'est né le programme de recherche collectif dont les contributions au présent ouvrage sont des produits3. Nous nous sommes

2. Malgré le principe affiché de réorienter l'aide vers des politiques d'ajustement macro-

économiques au détriment du financement de projets sectoriels ou régionaux, la (( forme projet )) de l'aide se retrouve dans la plupart des domaines (santé, lutte contre la pauvreté, insertion des jeunes diplômés, crédit, promotion des femmes, gestion participative des ressources naturelles, etc.). Par ailleurs, en dépit des pétitions de principe, les projets des ONC ne se distinguent guère, à quelques exceptions près, des projets classiques (cf inpu). I1 s'agissait d'un programme de recherche sur (( Les courtiers locaux en développement )) qui a été financé dans le cadre de l'action concertee MRE-CNRS-ORSTOM 3.

8 COURTIERS EN DÉVELOPPEMENT

efforcés de nous départir de tout présupposé normatif, tant positif (les courtiers comme émanation d'une (( société civile)) se dressant face à l'adversité) que négatif (les courtiers comme (( profiteurs )) d'une aide mal maîtrisée). Nous nous réclamons en effet d'un style de recherche caractérisé entre autres par la méfiance envers les dérives idéologiques de toutes natures, par l'importance accordée aux études empiriques sous forme de travail de terrain intensif, et par la combinaison permanente d'approches ethno- graphiques et historiques. La première partie de cette introduction se propose de montrer en quoi le phénomène de courtage constitue un fait social et historique particulièrement important dans la structuration des sociétés africaines contemporaines. Dans une deuxième partie, nous rappellerons la tradition d'anthropologie politique dont le présent ouvrage est l'héritier. Nous développerons ensuite dans une troisième partie une synth2se comparative des acquis de cet ouvrage, àtravers les diverses études de cas qui le constituent, et des pistes qui s'en dégagent. Nous soulignerons, en conclusion, les apports et le fort potentiel théorique desquotesdbs_dbs12.pdfusesText_18
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