Lundi 3 septembre 2018
???/???/???? Guyane Nicole Belloubet et Annick Girardin
Lundi 24 septembre 2018
???/???/???? C'est pour ça qu'avec ma collègue Annick Girardin notre ... d'Aurélien Centon
Guide de prévention et de traitement des situations de violences et
Les actes de violence peuvent en effet s'exercer à l'égard des agents ou entre agents avec une origine professionnelle mais aussi extra-professionnelle
PGE PGO
13 Grandes Écoles de Management un concours commun. Passerelle 1. Niveau Bac + 2. Admission en 1re année d'ESC. Passerelle 2. Niveaux Bac + 3 et + 4.
Mardi 4 septembre 2018
???/???/???? Guyane troisième jour de visite pour Annick Girardin ... a indemnisé pour 1
Passionnément
“2016 a été ma première année à la tête de l'école nationale d' LES RESSOURCES HUMAINES ... troisième partie de ce rapport porte sur la transition.
Violences conjugales Garantir la protection des femmes victimes et
???/???/???? juge d'instruction que deux fois et la police trois fois. (…) la victime n'est pas informée on ne sait pas ce qui se passe
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entre le champ d'actions des services de police et de gendarmerie et celui des polices municipales et des acteurs de la sécurité privée .
Violences conjugales Garantir la protection des femmes victimes et
???/???/???? juge d'instruction que deux fois et la police trois fois. (…) la victime n'est pas informée on ne sait pas ce qui se passe
INJEP
???/???/???? Par circulaire du 24 juillet dernier j'ai demandé aux préfets de région leurs propositions d'évolution de l'administration territoriale de ...
Service de presse
REVUE DE PRESSE
ET DES RESEAUX SOCIAUX
ޒޒ Outre-mer ޓޓ
Lundi 3 septembre 2018
2A LA UNE
VISITE MINISTERIELLE;
Pages, 3 à 5, 11 à 13, 31 à 37.
Guyane, Nicole Belloubet et Annick Girardin, deux ministres sur le terrain.EDUCATION RENTREE;
Pages, 14 à 17.
Saint-Martin, sune rentrée pas tout à fait normale.REFORME DES RETRAITES;
Pages, 62 à 64.
Polynésie, la réforme des retraites est en marche, dernière escale avant ladoption. 3 Vu sur les réseaux sociaux Lundi 6 août 2018 4 5 6 7 8 9 10 -MERDANS LA PRESSE
MÉTROPOLITAINE
11 Guyane: la garde des Sceaux confirme la construction d'une prison à Saint-Laurent du Maroni Cayenne, France | AFP | samedi 02/09/2018 - 01:09 UTC+3 | 425 motsEn déplacement en Guyane, la garde des Sceaux, Nicole Belloubet a confirmé la construction d'une prison à
Saint-Laurent du Maroni et le "maintien" des "efforts" en terme d'effectifs et d'aménagement dans l'actuelle
prison de Guyane."Ce qui frappe" à la prison de Guyane "c'est la surpopulation carcérale et les conditions de détention" a déclaré
samedi, devant la presse, Nicole Belloubet à l'issue d'une visite de la prison de Rémire-Montjoly.
Le "manque d'activité" des détenus et l'état de la prison "fortement dégradé en raison du climat tropical" ont
aussi "frappé" la ministre de la justice, attendue sur un certain nombre d'annonces, dans le cadre des accords de
Guyane qui ont mis fin au mouvement social de mars-avril 2017."Je suis venue dire que nous avons fait des efforts en terme d'effectifs au centre pénitentiaire et que nous allons
maintenir cet effort. Le taux de couverture est assez satisfaisant et il y aura la création de neuf personnels
supplémentaires".Pour le syndicat UFAP Guyane, le compte n'y est cependant pas. "Il manque toujours du personnel" a estimé
l'UFAP auprès de l'AFP. Le syndicat attend 20 à 30 gardiens supplémentaires. Le syndicat réclame aussi que
l'administration "limite la forte féminisation" des gardiens.La ministre de la justice doit aussi préciser lundi la date de la construction de la prison de Saint-Laurent du
Maroni, censée "diminuer la surpopulation carcérale" dans la prison de Rémire-Montjoly.Selon l'entourage de la ministre, la surpopulation carcérale en Guyane est de 123%. La surpopulation est plus
importante dans le quartier des femmes de la maison d'arrêt (128%).Mme Belloubet et Annick Girardin, la ministre des Outre-mer, sont en déplacement en Guyane du 1er au 4
septembre.Mme Girardin, interrogée sur la non-
de Cayenne pour lutter contre le trafic de cocaïne in corpore, a estimé que "l'ensemble de la structuration,
comme la présence de médecins et de gendarmes, n'avait pas été pensé suffisamment en amont".
procureur de la République et le directeur régional des douanes."Pour moi c'est l'exemple type de la manière dont on travaille parfois à l'envers" a expliqué Annick Girardin.
Mardi, les ministres participeront au Comité local de suivi du Plan d'urgence pour la Guyane afin de faire un
point sur "l'état d'avancement des mesures" et outre-mer et du Livre Bleu"présenté au Président de la République le 28 juin dernier ont indiqué les ministères par communiqué.
mb/bw© Agence France-Presse
1231/08/2018
Nicole Belloubet au chevet de la justice guyanaisePar Paule Gonzalès
La garde des Sceaux se rend sur place lundi pour confirmer la création d'un nouveau tribunal et d'une deuxième prison. Le président du tribunal de grande instance de Cayenne est plein d'espoir. Lundi prochain, en présence de Nicole Belloubet, la garde des Sceaux, Patrick Chevrier installera ses treize nouveaux magistrats. "Nous compterons six jeunes magistrats juste sortis d'école. Tous sontpleins d'enthousiasme et d'énergie. Cela donnera un nouveau souffle à la juridiction et à un
magistrat près, nous serons au complet», s'enthousiasme-t-il, bien conscient de l'effort dont il bénéficie.
point de ne penser qu'à partir au bout de cinq»Patrick Chevrier, président du TGI de Cayenne
À Cayenne, la dureté du métier a raison des meilleures volontés en moins de cinq ans, même si tous témoignent d'une expérience
de ne penser qu'à partir aubout de cinq», soupire le président du TGI qui, dans son discours d'audience solennelle de janvier 2018, rappelait le triste record
d'absentéisme de la juridiction. Les fonctionnaires de justice totalisent "2400 jours d'absence pour divers congés maladie». De quoi
priver la juridiction d'une dizaine de greffiers nécessaires au quotidien. Au parquet, les magistrats sont au nombre de dix. Un effectif
qui entraîne de telles cadences qu'au cours de ces deux dernières années, les parquetiers se sont fendus de deux motions pour dénoncer
leurs conditions de travail. Même s'ils sont en baisse, les homicides explosent toutes statistiques nationales: 16 morts depuis
janvier 2018 pour une population de 280.000 habitants. Éric Vaillant, le procureur de la République, rappelle "la spécificité de la
Guyane, gangrenée par une violence extrême et des contentieux très lourds». Malgré cela, les deux chefs de juridiction tentent de
panacher les peines pour contenir les incarcérations. "70 % de l'activité de la juridiction relève du pénal et 30 % du civil. Un taux
inversé par rapport à la métropole», soulignent-ils. Le TGI de Cayenne doit assurer "sept audiences correctionnelles hebdomadaires,
dont cinq collégiales», rappelait dans son discours de rentrée 2018 Patrick Chevrier. "Il nous est arrivé de gérer jusqu'à 30 gardes à
vue par jour», souligne aussi Emmanuel Ferrand, substitut et délégué local de l'Union syndicale des magistrats, qui évoque "la
priorisation inévitable des contentieux les plus graves. Autant vous dire que le contentieux routier n'est pas forcément notre priorité»,
sourit-il, évoquant les requalifications inévitables des vols à main armée en délit, pour ne pas engorger les audiences.
Cité judicaire numérisée
Le juge de l'application des peines, seul depuis novembre dernier, a accumulé, en 2017, 503 mesures de milieu ouvert et a rendu près
de 2000 ordonnances pour le milieu fermé. Quant au juge de la liberté et de la détention, il a rendu en moyenne, depuis le début de
l'année, 134 décisions par mois. L'activité criminelle tourne à plein régime, avec 156 jours d'assises par an. L'arrivée d'un nouvel
escadron de gendarmerie l'année dernière a démultiplié le nombre d'affaires mais "si l'on donne plus de moyens aux enquêteurs, il faut
que cela suive aussi pour la justice», rappelle Patrick Chevrier. À cela s'ajoute l'activité de la chambre détachée de Saint-Laurent-du-
Maroni, à 250 km de mauvaise route de Cayenne, mitée par des intermittences de réseau peu rassurantes pour les magistrats qui s'y
rendent."Si l'on donne plus de moyens aux enquêteurs, il faut que cela suive aussi pour la justice» Patrick Chevrier
C'est ici que la ministre confirmera la création d'un deuxième TGI et d'une nouvelle prison de 300 places, promis lors du mouvement
populaire sans précédent de mars et avril 2017, pour demander plus de sécurité. Cette zone sensible est celle de l'orpaillage illégal. Un
contentieux qui a totalisé en 2017 plus de 6000 réquisitions signées du parquet, qui ne désarme pas, une barge d'orpailleur pouvant
représenter une valeur de 800.000 euros.Nicole Belloubet devrait également dévoiler le site d'une nouvelle cité judiciaire à Cayenne, moderne et numérisée. Une nécessité
absolue compte tenu de la géographie extrême de ce département français. Cela suffira-t-il pour faire patienter les locataires du palais
de justice actuel qui vivent "en site occupé» (en travaux, NDLR) depuis trois ans? Des travaux déjà caducs puisque l'administration a
oublié à l'époque de prendre en compte l'évolution démographique et, par conséquent, l'activité judiciaire de la juridiction. En
attendant, Emmanuel Ferrand rappelle "les outils qui traînent alors que les lieux accueillent un public souvent violent, les
déménagements récurrents et les dégâts inévitables causés au gré des travaux». Ainsi ces robes de magistrats grignotées une nuit par
1331/08/2018
Drogue : les "mules» engorgent la justice en GuyanePar Paule Gonzalès
"Nous avons trouvé jusqu'à 9 kg de cocaïne dans les bagages d'une mule», explique Éric Vaillant, procureur de la République de Cayenne. - Crédits photo : Johan BENAZZOUZ/PHOTOPQR/VOIX DU NORD
Chaque année, environ 4000 personnes, souvent
étrangères et démunies, transportent de la cocaïne depuis Cayenne vers Paris, quitte à risquer leur vie.La Guyane est l'un des plus gros pourvoyeurs de cocaïne en Europe. Et avec elle le fléau des esclaves de la drogue: les
"mules». Un mot traumatique que prononcent comme une malédiction tout magistrat ou personnel pénitentiaire de
Cayenne. Selon le discours d'Éric Vaillant, procureur de la République de Cayenne, lors de la dernière rentrée solennelle,
"4000 font le voyage chaque année» vers la métropole avec de la cocaïne dans leurs bagages ou, pire, "incorporée», c'est-
à-dire ingérée sous forme de boulettes. "Environ 400 (mules) ont été arrêtées, soit 10%», en 2017: 365 selon les chiffres
très précis du parquet, dont 79 mineurs. À raison de deux vols quotidiens vers la métropole, cela représente une moyenne
d'un peu plus de cinq mules par voyage. Autant dire que douaniers et policiers de la Police de l'air et des frontières ne
chôment pas. "Nous avons trouvé jusqu'à 9 kg de cocaïne dans les bagages d'une mule», souligne ce magistrat, et "jusqu'à
2 kg ingérés sur une autre», souligne ce fonctionnaire de la Pénitentiaire. Ces personnes démunies à l'extrême, souvent
étrangères, tentent le passage pour 4000 à 5000 euros, quitte à risquer leur vie.Pour le parquet et les formations de jugement de Cayenne, le phénomène des mules est devenu un contentieux de masse
que les magistrats n'ont eu d'autres choix que de rationaliser, pour ne pas dire industrialiser. "Lorsque je suis arrivé dans
cette juridiction en 2015, le phénomène avait doublé par rapport à l'année précédente, affirme Éric Vaillant. Aujourd'hui,
cela représente 40% de mes procédures d'urgence et une garde à vue sur dix.»"Sous réserve des circonstances de l'espèce et de la personnalité du prévenu, les peines prononcées tournent autour d'un
an par kilo de cocaïne.» Éric Vaillant, procureur de la République de CayennePour désengorger la prison, dont le phénomène "déborde les murs», le parquet de Cayenne recourt à la comparution sur
reconnaissance préalable de culpabilité avec défèrement. Une procédure qui permet, dans le continuum de l'interpellation,
de négocier sans procès une peine avec les personnes qui ont reconnu les faits. "Nous proposons systématiquement cette
procédure pour les saisies de moins de 1 kg», souligne Éric Vaillant, qui, par ailleurs, a décidé de limiter la détention
provisoire des mules du moment qu'elles présentent des garanties de représentation, c'est-à-dire des domiciliations.
Autrement dit, seuls les étrangers sont incarcérés. "Cela a dû entraîner une course aux faux papiers d'identité afin d'éviter
la prison», note ce bon connaisseur du dossier.Quant aux peines, affirme Éric Vaillant, "sous réserve des circonstances de l'espèce et de la personnalité du prévenu,
celles prononcées tournent autour d'un an par kilo de cocaïne. Les aménagements de peines sont fréquents s'agissant des
mules, mais il faut répondre aux conditions prévues par la loi», affirme le magistrat, qui a aussi mis en place une peine
d'interdiction de séjour à l'aéroport Félix Éboué de cinq ans, afin de décourager les vocations. Enfin, en coopération avec
les parquets de Créteil et de Bobigny, un bureau de liaison "mules» a été mis en place sous l'égide de la Chancellerie en
mai 2017. 5 % des mules seraient arrêtées à Orly. 14 Après Irma, une rentrée scolaire encore difficile à Saint-Martin Papier d'angle Marigot, France | AFP | dimanche 02/09/2018 - 08:45 UTC+3 | 641 mots par Karim ROSAZ avec Cécile AZZARO à PARIS rentrée à Saint-Martin nesera pas encore tout à fait "normale", avec moins d'élèves que l'année dernière, et des réparations qui ont pris du
retard. -Fsu, inquiet desIl y a un an, le jour de la rentrée des classes avait été reporté, puisqu'il coïncidait avec le passage de l'ouragan
de force 5 sur l'île. Après son passage, la rentrée s'était révélée impossible, compte tenu des dévastations. Les
établissements scolaires, tous sinistrés, ne pouvaient plus accueillir les élèves. Malgré des ouvertures
progressives en octobre, la rentrée officielle avait eu lieu, avec les élèves restés à Saint-Martin, deux mois plus
tard, le 6 novembre 2017, lors de la venue du Premier ministre Edouard Philippe.Un an après Irma, les effectifs ont fondu et 1.329 élèves de moins sont attendus pour la rentrée par rapport aux
prévisions de la rentrée 2017. De nombreuses familles ont quitté l'île après Irma, et scolarisé leurs enfants soit
en Guadeloupe ou Martinique, soit dans l'Hexagone. Six mois après l'ouragan, les chiffres officiels donnaient
une perte de 20% d'élèves dans les établissements publics. Un an après, la perte s'établit à près de 15%. Pour
Daniel Gibbs, président de la collectivité de Saint-Martin, ces chiffres "ne sont pas si mauvais que ça", et
malgré les départs, de nouvelles familles sont arrivées, accompagnant les professionnels venus reconstruire le
territoire. "Notre objectif était que les élèves puissent reprendre les cours en toute sécurité", insiste M. Gibbs,
mais "toutes les structures ont souffert, et il est clair que des sections n'ouvriront pas à la rentrée", explique-t-il
à l'AFP.
La collectivité rappelle que les 20 établissements scol primaire et un collège à Cul-de- la collectivitéafin de procéder aux réparations et reconstructions qui s'imposent dans les 18 établissements scolaires toujours
debout". Sur les 32 millions de travaux, l'Etat a versé 15 millions à Saint-Martin. "On essaie de dépenser ce qui
nous a été donné", assure M. Gibbs, dont la collectivité fait face à un manque d'ingénierie, mais "les besoins
sont considérables". - Serrer les dents -La situation est particulièrement difficile à la Cité scolaire, où huit constructions modulables devaient être
implirrémédiablement détruit. -2018 avait été marquée par un système de rotation et de
partage des locaux (Weinum les matinées et Soualiga les après-midis). Pour la rentrée, pas question de rotation,
a promis la collectivité.Mais les préfabriqués sont en retard, leurs fixations en acier se seraient perdues dans les méandres de
blissement ont donc annoncé l'aménagement des emploisdu temps, avec notament l'élargissement de plages horaires, en instaurant notamment des cours les mercredis.
une rentrée différente", explique un professeur, sous couvert d'anonymat.son inquiétude, résumée par l'un d'eux : "L'année passée, mes enfants avaient permanence dans la cour, faute de
salles, avec obligation d'attendre en silence (...). Ils ont dû arrêter la musique et le sport programmés les
mercredis après-midis et les samedis matins. Et ça va recommencer ?". krz-caz/ib/sma 1503/09/2018
-Martin, une rentrée pas tout à fait normale Pascal Charrier, envoyé spécial à Saint-Martin.Grand Case en novembre 2017. / Helene
Valenzuela/AFP
Assise sur une volée de marches devant la cité scolaire Robert-Weinum, Jeyca attend son tour pour
lycée de Saint-" rmale, confie cette adolescente de 13 comment ils vont faire pour les cours. »Les préfabriqués se font attendre
Situés dans le quartier de la Savane, les locaux ne figuraient pas parmi les plus touchés par le
ouragan Irma dans la nuit du 5 au 6 septembre 2017. Ils ont même servi 1603/09/2018
degré et 5 du secondai-mer ayant été affectés, à des degrés nécessaires. la communauté enseignante craint de revivre une année difficile. "pas satisfaisant, ni pour les enfants, ni pour nous », témoigne Delphine, à la fois institutrice et
. " Les choses avancent très lentement, la situation est catastrophique », estime de son côté Valérie Boucaud, délégué à Saint-Martin du Snuipp-FSU. des fonctionnaires venus majoritairement de métropole, de Guadeloupe et de Martinique. Unpréavis de grève a déjà été déposé pour cette semaine et une assemblée générale est programmée
mercredi 5 septembre pour faire le point. Des parents sont également prêts à se mobiliser. " Ils en
ont ras le bol » sport.La collectivité demande de la patience
Propriétaire des bâtiments, la collectivité de Saint-Martin ne nie pas les retards. Mais elle demande
de la patience face à des circonstances exceptionnelles et renvoie la balle vers des entreprises du
BTP débordées. " Je comprends
à petit. »
Le rectorat de Guadeloupe, dont dépend Saint-Martin, espère également que la situation vadélicate dans le primaire. Le système de rotation deux classes se partageant la même salle , qui
endommagées.Des effectifs en baisse
nnes à quitter Saint-Martin, les effectifs moins 10 % dans le secondaire et moins 20 % dans le premier degré. Au total, 7200 filles et garçons devraient retrouver le chemin des salles de classe à Saint- pas. Pascal Charrier, envoyé spécial à Saint-Martin. 17 La rentrée des classes en Outre-mer: en pirogue, en décalé et en uniforme Repères Paris, France | AFP | samedi 01/09/2018 - 08:31 UTC+3 | 675 motsIls se rendent à l'école en pirogue, ne rentrent chez eux que deux fois par an à cause de l'éloignement, font leur
rentrée en février, portent des uniformes ou des pagnes: la rentrée des classes des élèves ultramarins ne
ressemble pas toujours à celle de l'Hexagone.GUYANE: Les élèves, qui reprennent le 3 septembre, doivent parfois faire plusieurs heures de navigation pour
se rendre à l'école ou au collège, et certains, en internat, ne rentrent chez eux que deux fois par an. Dans
quelques communes enclavées au bord des fleuves, la tenue traditionnelle pour se rendre à l'école est le pagne.
Des intervenants en langues maternelles (amérindiennes ou créoles) commencent à être mis en place dans les
écoles.
Faute de classes, "la scolarisation à partir de 3 ans, notamment à Saint-Laurent-du-Maroni, n'est pas effective",
selon la Fédération autonome des parents d'élèves et étudiants de Guyane.NOUVELLE- CALÉDONIE: Le calendrier est décalé à cause de l'été austral, trop chaud pour faire travailler
les élèves. La rentrée scolaire est prévue le 18 février 2019, après les vacances d'été, qui s'étalent de mi-
décembre à mi-février généralement. Le bac se passe en décembre. Depuis 2017, une tenue commune ou
réglementaire est obligatoire dans toutes les écoles maternelles et primaires de la province Sud. La majorité des
collèges a aussi une tenue réglementaire, qui consiste souvent en un polo floqué au nom de l'établissement. Les
élèves doivent porter un pantalon ou une jupe bleus. Au lycée, l'habillement est libre.POLYNÉSIE: les élèves ont repris l'école le 16 août, mais restent sur un calendrier proche de celui de la
métropole, au contraire du calendrier "climatique" de la Calédonie. Cela facilite les choses pour les bacheliers
qui poursuivent leurs études en métropole, mais pas pour ceux qui vont étudier en Nouvelle-Zélande ou ailleurs
dans le Pacifique, et qui perdent 6 mois. Dans la plupart des collèges, les élèves doivent porter un uniforme, un
simple t-shirt, avec une couleur différente pour chaque établissement. La population est éclatée sur plus de 75
îles, dans un archipel grand comme l'Europe. Si chaque île a une école primaire, les collégiens doivent ensuite
partir en internat, dans les îles disposant d'un collège et certains ne retournent que rarement en famille.
LA RÉUNION: La rentrée a eu lieu le 17 août, avec un calendrier en général organisé sur la base de huit
semaines de cours pour deux semaines de vacances. Les vacances de Noël s'étalent sur quatre semaines. Les
élèves réunionnais disposent d'un jour férié supplémentaire, le 20 décembre, date marquant la fin de l'esclavage
dans l'île.MAYOTTE: La rentrée a eu lieu le 23 août, et pour la première fois, le dispositif de 12 élèves en classe de CP a
été mis en place dans une école de Kaweni (est). Avec plus de 100.000 élèves recensés, le manque de classes
est criant, et dans beaucoup d'écoles, les élèves vont en cours par rotation, soit le matin, soit l'après-midi. On
une salle de classe par jour pour accueillir dans de bonnes conditions la populationscolaire actuelle et à venir. Là encore, faute de place, la scolarisation dès trois ans n'est quasiment pas assurée.
Cette année, en raison des séismes qui frappent l'archipel depuis mai, certaines classes ont été déplacées dans
des préfabriqués.ANTILLES: La rentrée des élèves est prévue le 4 septembre, et l'uniforme est courant. En Martinique
notamment il s'est généralisé. En fonction des établissements, cela va du simple tee-shirt avec le logo de
l'établissement à un uniforme plus élaboré qui doit bien souvent être confectionné par une couturière. Avant la
rentrée, on constate une ruée chez ces dernières. A Saint-Martin, dévasté par l'ouragan Irma en 2017, la rentrée
se fera avec environ 15% d'élèves en moins par rapport à 2017. Des travaux ont été engagés dans tous les
établissements endommagés par l'ouragan, mais certains sont en retard. Des préfabriqués ont été installés dans
certains cas pour accueillir les élèves. cor-caz/jmt/cca/sma 18 Un an après l'ouragan Irma, Saint-Martin poursuit sa lente reconstruction Présentation Paris, France | AFP | lundi 03/09/2018 - 10:10 UTC+3 | 682 motsUn an après le passage dévastateur de l'ouragan Irma à Saint-Martin et Saint-Barthelémy, la reconstruction se
poursuit dans les deux îles, mais elle reste lente à Saint-Martin, plus touchée, et confrontée à des problèmes
d'assurances et d'acheminement de matériaux. Les 5 et 6 septembre 2017, Irma, d'une intensité sans précédent
sur l'Atlantique, a dévasté les Caraïbes, faisant notamment 11 morts à Saint-Martin, et endommageant à divers
degrés 95% du bâti dans les deux îles. Le coût total des dommages est estimé à trois milliards, dont près de
deux pour les biens assurés.A Saint-Barthelémy, où l'ouragan a causé moins de ravages, les stigmates sont aujourd'hui peu visibles. "L'île a
remonté la pente très vite, la reconstruction est quasiment réglée, et la saison touristique va pouvoir se dérouler
dans des conditions excellentes", assure Philippe Gustin, délégué interministériel à la reconstruction et préfet de
Guadeloupe. "Pour Saint-Martin, les choses sont plus compliquées", en raison de l'ampleur des dégâts, la
division du territoire entre les parties française et néerlandaise, la taille de l'île (qui comptait 35.000 habitants en
partie française avant l'ouragan contre 9.500 à Saint-Barth), et la situation fragile en termes socio-économiques
et d'urbanisme. "On part de loin. Irma a été le révélateur de dysfonctionnements préexistants", dit-il.
Un peu partout, des toitures recouvertes de bâches et des maisons non réparées témoignent encore de la
puissance du cyclone. A d'autres endroits, des toits sont en chantier. Des familles y vivent encore, mais plus
personne n'est logé dans les centres d'hébergement d'urgence. "Petit à petit on revient, c'est dur, c'est un travail
de longue haleine", admet le président de la collectivité de Saint-Martin, Daniel Gibbs.Dans ce territoire qui
concentre une population aux ressources financières limitées - avec seulement 40% de propriétaires assurés- et
une immigration massive, la reconstruction a été en partie freinée par le retard des assureurs. Notamment lié
aux difficultés pour les experts à se rendre dans l'île après Irma, et aux nombreuses contre-expertises déposées
par les particuliers.quotesdbs_dbs43.pdfusesText_43[PDF] Inscription en établissements et services pour personnes adultes handicapées
[PDF] La Carte d Achat, Les grands principes. Sandrine Bailly SBi Conseil
[PDF] !"!#!$% & $' # ("#! ) (' $ '*$ & $'+,
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[PDF] L annulation partielle d une autorisation d urbanisme (note sur CE, 23 février 2011, SNC Hôtel de la Bretonnerie, req. n. 325179)
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[PDF] Compétences en production d'écrits Palier 1