[PDF] Des bactéries marines pour la conservation des aliments





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2 juin 2010 conservation des aliments. Monique Zagorec Équipe Flore Lactique et Écosystème. Carné



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La conservation des aliments par le procédé à haute pression

la durée de conservation des aliments par le traitement à HPH est due à : 1 La modification importante des structures secondaires tertiaires et quaternaires des protéines et des enzymes microbiennes Ces modifications induisent une perte des activités biologiques entraînant la mort des microor? ganismes [37] ; 2 La formation de



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LA CONSERVATION DES ALIMENTS voir aussi : Pages 129 à 141 du manuel scolaire L’histoire de l’alimentation est étroitement liée à l’évolution des procédés de conservation Déjà l’homme préhistorique a dû s’ingénier à trouver des moyens de conserver sa nourriture



Conservation des aliments - economiegouvfr

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Les premières opérations liées à la conservation des aliments et qui se rencontrent dans presque toutes les usines alimentaires sont le chauffage et le refroidissement Il est rare que dans une usine alimentaire le produit ne soit pas chauffé ou refroidi à un moment ou à un autre



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Page 1 sur 3 LES ALIMENTS : origine transformation et conservation (1) Range les aliments de ce document dans le tableau suivant : Aliments d’origine animale Aliments d’origine végétale

Quels sont les moyens de conservation des aliments ?

    Quels sont les moyens de conservation des aliments ? La conservation par le froid: Les mauvais microbes responsables de la dégradation rapide des aliments sont ralentis lorsque l’environnement est froid.

Comment conserver les aliments ?

    La conservation par le chaud (en conserve) : Les aliments sont placés dans des bocaux hermétiquement fermés puis chauffés afin de détruire tous les microbes. La conservation par le vide ( sous vide ) : En chassant l’ air qui se trouve en contact des aliments, on chasse aussi les microbes qui s’y trouvent

Qu'est-ce que la conservation des aliments?

    EX : jus de fruit, lait, aliments infantiles, légumes frais coupés – fruit frais, smoothies, viande, produits de mer, soupes, sauces fraiches . -La conservation par des additifs : les additifs ayant pour but de maintenir la fraicheur et de prévenir la dégradation des aliments en limitant ou ralentissent la croissance des microorganismes.

Comment augmenter la durée de conservation des aliments ?

    Une étude préliminaire réalisée au CDBQ indique qu’une utilisation plus importante de la technologie à HPH pour augmenter la durée de conser?vation des aliments permettrait de diminuer le gaspillage alimentaire, notamment pour les aliments dont les pertes sont les plus importantes, comme les viandes crues et trans?formées [31].

Biofutur

Achimer

Des bactéries marines pour la conservation des aliments /HURL)UDQFRLVH

Résumé :

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10 à 20 % des épidémies alimentaires sont liées à la consommation de produits de la mer et on

estime à plus de 20 % les pertes de produits liées à la dégradation microbienne.

La qualité et la sécurité microbiologique des aliments en général est basée sur l'application de

différents traitements pour éliminer les micro-organismes et/ou empêcher leur développement

dans le produit au cours de la conservation. Les traitements classiques de décontamination comme la chaleur provoquent des dénaturations sensorielles inacceptables pour ces produits

délicats et les technologies douces plus modernes (lumière pulsée, hautes pressions...) ne sont

pas efficaces. Par ailleurs, les additifs chimiques autorisés sont souvent mal perçus par le consommateur.

La biopréservation

La biopréservation, ou bioconservation, est une méthode de conservation des aliments faisant appel à des micro-organismes - que l'on appelle alors des cultures protectrices - ou à leurs métabolites naturels (1). Cette technologie qui consiste à ensemencer un aliment avec un micro-organisme non pathogène pour empêcher le développement d'autres microbes

indésirables s'apparente à la lutte biologique utilisée en agronomie pour éliminer des nuisibles

au moyens de leurs prédateurs naturels. L'utilisation de bactéries pour la conservation des aliments est ancestrale dans les produits fermentés où l'acidification est souvent responsable de la conservation. Son recours pour les produits délicats - peu ou pas stabilisés par des traitements technologiques classiques mais dans lesquels aucune modification sensorielle et nutritionnelle n'est souhaitée - ne date que d'une dizaine d'années.

Les bactéries lactiques - regroupant 14 genres bactériens à Gram positif capables de produire

de l'acide lactique - sont de bonnes candidates pour la biopréservation car (i) elles possèdent

de nombreuses propriétés antibactériennes naturelles; (ii) elles font partie de la flore

commune de nombreux aliments ; (iii) elles sont reconnues comme non dangereuses pour la santé humaine ; (iv) elles bénéficient d 'une image de santé véhiculée par les produits laitiers auprès des consommateurs. Les travaux sur la biopréservation des produits de la mer sont récents puisque ce n'est que

dans les années 1990, avec l'essor des produits marins transformés, que la présence naturelle

de bactéries lactiques a été mise en évidence dans ces aliments. Si quelques études avaient

démontré les potentialités de certaines bactéries en milieu modèle, c'est à l'Ifremer qu'eurent

lieu les premiers travaux d'application de la biopréservation en produits (2). Le challenge

consistait à sélectionner des bactéries peu acidifiantes, bien adaptées à la chair de poisson -

pauvre en sucre - et capables de se développer aux températures de conservation des produits

de la mer (soit entre 0 et 4°C) ; trois caractéristiques peu classiques chez les bactéries

lactiques. Alors que la plupart des études utilisaient des bactéries isolées de produits laitiers

ou carnés, la stratégie a consisté à cribler des bactéries d'origine marine, bien adaptées à la

matrice à biopréserver (Figure 1).

Maîtrise des risques sanitaires

La majeure partie des études publiées portent sur l'inhibition de Listeria monocytogenes, un

pathogène majeur dans les produits de la mer légèrement préservés et mortel dans 30 % des

cas. Les bactéries du genre Carnobacterium semblent indiscutablement être les bactéries les plus efficaces (3). Ainsi deux souches de Carnobacterium maltaromaticum et Carnobacterium divergens (propriété Ifremer/Oniris* 1 ) ont été sélectionnées pour leur activité contre L. monocytogenes. Elles empêchent totalement la croissance de ce pathogène dans les produits de la mer qui ne dépasse ainsi jamais les seuils réglementaires (100 L. monocytogenes/g) au cours de la conservation du produit (4). Elles ne modifient pas les qualités organoleptiques* 2 des produits traités (5). Des critères de sécurité sanitaire, comme l'absence de composés toxiques (telle que histamine par exemple), de résistance aux

antibiotiques ou d'invasion cellulaire ont été apportés. Ces souches sont valorisées par un

producteur de ferments pour une application sur des poissons frais et transformés. D'autres espèces comme Lactobacillus casei, Lactobacillus plantarum, Lactobacillus curvatus, Enterococcus faecium ou Pediococcus acidilactici sont également intéressantes mais leur activité n'a été montrée que sur Listeria innocua (6).

L'histamine est la première cause de toxi-infections liées à la consommation de poisson. Elle

se forme à la mort du poisson par la décarboxylation de l'histidine sous l'action d'une enzyme d

'origine bactérienne, l'histidine décarboxylase. Les poissons incriminés sont des espèces

riches en histidine comme le thon, le maquereau, la sardine, le hareng ou l'anchois. Les

bactéries responsables sont en général des bactéries Gram négatif à croissance très rapide et

faiblement sensibles aux bactéries lactiques. Aussi, on trouve très peu d'études concluantes

sur le traitement du problème histaminique par la biopréservation. Seuls quelques travaux citent l'effet de Staphylococcus carnosus, Staphylococcus. xylosus et de bactéries lactiques ou

d'archées dans des sauces fermentées, des saucisses de carpe ou des anchois salés (7).

Cependant, la réduction de l'histamine reste en général insuffisante pour une application

industrielle. Récemment, une souche de Lactobaillus sakei a été sélectionnée pour ses

capacités à empêcher la formation du dérivé toxique dans du thon cuit ou fumé. L'utilisation

de ce ferment permet de maintenir la concentration en histamine inférieure aux seuils

réglementaires en Europe et aux États-Unis. Un brevet a été déposé en 2013 par Ifremer et

Oniris pour assurer la valorisation de cette découverte (8).

Enfin, des flores protectrices ont donné des résultats prometteurs sur Staphylococcus aureus et

Escherichia coli

, des bactéries pathogènes provenant généralement de contaminations d 'origine humaine lors de la transformation des aliments (3).

Maîtrise des bactéries d'altération

La réduction des pertes alimentaires liées au développement de micro-organismes altérants est

un challenge important. La dégradation organoleptique est liée à la présence d'un mélange

complexe d'espèces bactériennes à Gram positif et négatif. Les cultures protectrices doivent

alors présenter un large spectre d'inhibition et leur efficacité ne peut être testée que par une

analyse sensorielle, une procédure beaucoup plus lourde à mettre en place qu'un simple

dénombrement bactérien. Les premiers travaux datent des années 2000. Des souches de

Leuconostoc mesenteroides, L. plantarum, Streptococcus phocae et E. faecium ont donné des

résultats intéressants sur de la pulpe et de la chair hachée de poisson, des sardines et des

crevettes (1). Des souches de Lactococcus piscium et Leuconostoc gelidum ont fait l'objet d'études approfondies à l'Ifremer. Des tests organoleptiques ont montré une augmentation

remarquable des durées de conservation de crevettes cuites décortiquées et de saumon fumé

(9). Ces souches sont exceptionnellement adaptées au froid et ne poussent pas à des

températures supérieures à 30 °C, ce qui est un atout pour permettre le contrôle de l'hygiène

des procédés. En effet, le dénombrement de la flore totale d'un aliment, reflet de sa qualité, est

effectué à 30 °C. À cette température, les cultures protectrices sélectionnées ne sont pas

dénombrables et ne masquent ainsi pas les résultats du contrôle. Par ailleurs, ce caractère

garantit l'absence de développement dans le tractus gastro-intestinal humain et apporte un

élément supplémentaire de sécurité sanitaire. Outre l'altération, elles retardent la croissance

de L. monocytogenes et de Staphylococcus aureus (9,10).

Mode d'action des cultures protectrices

L'effet protecteur des bactéries lactiques est souvent attribué à la production d'acides

organiques, de peroxyde d'hydrogène ou de peptides antimicrobiens comme les bactériocines. Dans le cas de l'inhibition de L. monocytogenes, les bactériocines* 3 de classe IIa sont

fréquemment responsables de cette effet. Ce sont de petits peptides thermostables à activité

très ciblée qui forment des pores dans la membrane bactérienne. C. divergens et C.

maltaromaticum produisent la divercine et deux piscicolines clairement responsables de l'effet

protecteur. Des études ont comparé l'utilisation de la bactérie vivante ou de la bactériocine

partiellement purifiée, avec des résultats variables selon les souches (11,12). Une compétition,

au sein des communautés bactériennes, pour certains nutriments est également évoquée pour

expliquer l'effet protecteur mais souvent elle est difficile à démontrer en matrice alimentaire.

Le mécanisme d'inhibition de L. monocytogenes par L. piscium est quant à lui totalement

différent et encore en cours d'étude. Il ferait intervenir le contact cellulaire entre la culture

protectrice et la cible, ce qui n'a encore jamais été décrit chez les bactéries lactiques (13).

Dans ce cas, il est nécessaire que L. piscium ait atteint un niveau suffisant (10 7-8 cfu/g) pour observer une inhibition.

La limitation de l'histamine peut être liée à l'inhibition de la croissance des souches

histaminogènes ou parfois à la consommation de l'histamine formée par des espèces comme S.

xylosus.

Concernant l'effet sur l'altération, il n'est pas toujours certain que l'amélioration soit en

relation directe avec la prévention du développement des bactéries altérantes. Des

améliorations sensorielles sont en effet parfois obtenues sans pour autant observer d'inhibition

de flores spécifiques d'altération. D'autres mécanismes portant sur le métabolisme des souches

pourraient rentrer en jeu.

Une technologie prometteuse

La recherche de technologies de conservation des aliments moins coûteuses en énergie que les

méthodes traditionnelles (le froid par exemple) et alternatives à l'utilisation d'antibiotiques et

autres additifs chimiques est une préoccupation mondiale. Les bactéries, et certainement les

bactéries marines, constituent un réservoir énorme et largement sous exploré pour apporter

des réponses à ces questions sociétales. La biopréservation des aliments suscite un intérêt

grandissant, avec une intensification des prises de brevet et des publications depuis les années

2000, ainsi qu'une augmentation des ventes de bactéries protectrices ces quatre dernières

années. Une réglementation claire sur le statut des cultures protectrices (ferment ou additif) -

actuellement en débat au niveaueuropéen - et sur les critères de sécurité sanitaire requis pour

la mise sur le marché de nouvelles souches microbiennes contribuera à l'intensification de ce secteur encore jeune. En France, les membres du réseau mixte technologique " Florepro », soutenu par l'Association de coordination technique pour l'industrie agroalimentaire,

travaillent activement à l'évaluation et à la promotion de cette technologie, en relation avec

les producteurs et utilisateurs de ferments, les consommateurs, les chercheurs et les pouvoirs publics (14). 1 L'École nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l'alimentation, Nantes-Atlantique 2 relatif aux qualités sensorielles d 'un produit. 3 peptides ou protéines synthétisés naturellement par des bactéries

Références bibliographiques

(1) Zagorec M, Christieans S (2013) Flores protectrices pour la conservation des aliments

Editions Quae

(2) Leroi, F et al. (1996) Int J Food Sci Tech 31, 497-504 (3) Lacroix C (2011) Protective cultures, antimicrobial metabolites and bacteriophages for food and beverage biopreservation

Whoodhead Publishing Limited, pages 324-47

(4) Brillet A et al. (2004) J App Bacteriol 97, 1029-37 (5) Brillet A et al. (2005) Int J Food Microbiol 104, 309-24 (6) Leroi F (2010) Food Microbiol 27, 698-709 (7) Podeur G (2014) Maîtrise de la formation de l'histamine dans les produits de la mer par le procédé de biopréservation

Thèse de doctorat, Université Nantes

(8) Leroi F et al. (2013) Brevet FR 1353586. Déposants Ifremer et Oniris (9) Matamoros S et al. (2009) J Food Protect 72, 365-74 (10) Fall PA et al. (2010) J Aquat Food Prod Tech 19, 84-92 (11) Duffes FC et al. (1999) J Food Protect 62, 1394-403 (12) Katla T et al. (2001) Food Microbiol 18, 431-9 (13) Fall PA (2011) Impact et modélisation des paramètres physico-chimiques et des interactions bactériennes sur la croissance des micro-organismes pathogènes et altérants

dans les produits de la mer, application à la crevette tropicale. Thèse de doctorat, Université

de Nantes (14) tinyurl.com/FLOREPRO Figure 1 : Stratégie de sélection de cultures protectrices

La première étape consiste à identifier les bactéries cibles à éliminer (Quel pathogène ?

Quelle bactérie d

'altération ?). Les cultures protectrices à tester peuvent être des micro-

organismes déjà commercialisés pour certaines applications alimentaires ou isolés de

différents aliments par les chercheurs ou les industriels eux-mêmes. Ils sont ensuite testés

pour leurs potentialités inhibitrices selon les différentes étapes décrites.

Applications industrielles et réglementation

Les applications industrielles de la biopréservation dans les aliments, et en particulier dans les

produits de la mer, sont encore assez peu nombreuses mais suscitent de plus en plus l'intérêt des industriels. Citons la société nantaise Biocéane qui commercialise le ferment LLO pour

conserver les crevettes et le producteur de ferment Sacco qui a récemment développé le

ferment Lyoflora pour des applications antilisteria dans le saumon et d 'autres produits de la mer. L'absence de texte règlementaire concernant l'usage des cultures bactériennes à des fins de

biopréservation des aliments est sans doute un frein. Cependant, une réflexion est engagée au

niveau français et européen sur le statut des cultures protectrices, à laquelle participe

activement les membres du Réseau mixte technologique " Florepro »(14). La crainte d'une perception négative par le consommateur ou les producteurs, ou de l'obligation d'étiquetage

sous certaines rubriques, alimente aussi le débat. Néanmoins, quelques travaux récents

montrent que le consommateur verrait plutôt favorablement l'utilisation de flores protectrices.

Les études sur cette technologie de conservation sont relativement récentes au regard de celles

qui concernent les aliments fermentés mais ce marché encore jeune est en expansion.quotesdbs_dbs12.pdfusesText_18
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