[PDF] Proposition de corrigé Dissertation sappuyant sur un dossier





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Quel est le rôle des banques centrales ?

Comprendre le rôle des banques centrales et en particulier la Banque centrale européenne (BCE) par rapport au système bancaire. Une banque centrale est chargée d’administrer la politique monétaire d’un pays ou d’un groupe de pays, et de procurer les moyens financiers nécessaires aux banques commerciales ou d'investissement.

Qu'est-ce que la Banque centrale ?

On dit que la banque centrale, c'est la « banque des banque » dans un État ou une zone monétaire. Elle refinance les agents économiques en créant de la monnaie fiduciaire, assure la liquidité bancaire, défend la valeur de la monnaie en luttant contre l'inflation. Elle a le monopole de l'émission de billets et pilote la politique monétaire.

Comment réguler la création monétaire ?

Un dernier outil est utilisé par la banque centrale pour réguler la création monétaire : il s’agit du taux de réserves obligatoires : la BCE impose à chaque banque de second rang de la zone euro de conserver sur son compte à la banque centrale une somme en monnaie centrale proportionnelle aux crédits qu’elle a accordés à ses clients ANF.

Pourquoi les banques centrales ont-elles le monopole de la création monétaire ?

Mais depuis la création de l’Union Européenne, les banques centrales des différentes pays européens dépendent de la Banque centrale européenne (BCE). Les banques centrales ont généralement le monopole de la création monétaire, c’est-à-dire qu’elles peuvent créer des billets ou des pièces.

1 Proposition de corrigé Dissertation s'appuyant sur un dossier documentaire Par quels moyens les politiques conjoncturelles permettent-elles de lutter contre les déséquilibres macroéconomiques ? Introduction Accroche Les élections européennes, qui se sont tenues en France le 25 mai dernier, ont été l'occasion de débattre une nouvelle fois du bien fondé des politiques de rigueur menées depuis 2010 - 2011 dans tous les pays européens, qui visent à réduire les déficits publics dans les états-membres mais risquent également d'y aggraver le chômage. Définition des notions présentes dans le sujet En effet, il s'agit de politiques économiques conjoncturelles, c'est à dire visant à réguler à court terme le niveau de la demande globale afin de lutter contre les déséquilibres macroéconomiques. Si le niveau de la demande globale de biens et services est trop faible, la production nationale est trop faible, donc toute la main-d'oeuvre disponible n'est pas embauchée, une partie étant au chômage. S'il est trop élevé, la demande de biens et de services excède les capacités de production du pays, entraînant une hausse des prix, c'est-à-dire une accélération de l'inflation. Les politiques conjoncturelles sont dites de rigueur lorsqu'elles visent à réduire la demande globale et de relance quand elles ont pour but de l'accroître. On distingue également la politique monétaire de la politiq ue budgétaire [définies plus tard, sinon, la définition devrait être dans l'intro]. Problématique Ainsi, se s'interroger sur les politiques conjoncturelles que doivent mettre en place les pays européens amène à se demander par quels moyens celles-ci luttent contre les déséquilibres macroéconomiques. Annonce du plan Après avoir examiné les moyens relevant de la politique monétaire (I), on présentera les outils dont dispose la politique budgétaire (II). (Ajouts possibles en intro : J.M. Keynes, le déséquilibre extérieur comme 3e déséquilibre, le carré magique de N. Kaldor) I. La politique monétaire dans la lutte contre les déséquilibres macroéconomiques Rappel du thème de la partie I. L'une des deux politiques conjonctur elles permettant de lutter cont re les déséquilibres macroéconomiques est la politique monétaire. Annonce des sous-parties Après avoir présenté son fonctionnement (A), on illustrera son rôle dans la lutte contre la crise de 2008-2009 (B), avant d'en examiner les limites (C). A. Le fonctionnement de la politique monétaire dans la lutte contre les déséquilibres macroéconomiques Rappel du thème de la sous-partie A. La politique monétaire, mise en place par la banque centrale, vise à réguler à court terme la demande globale en jouant su r la quantité de monnai e en circulation. 1. Impact de l'évolution de la masse monétaire sur la demande globale En effe t, pl us la quantité de monnaie en circulation, c'est-à-dire la masse monétaire, composée des pièces et billets ainsi que des sommes détenues par les agents économiques sur leurs comptes bancaires, est importante , plus la demande de biens et de services de c es agents es t élevée. Ainsi, tou t accroissement de la masse monétaire accroît la demande globale, tandis que toute diminution de la monnaie en circulation fait baisser la demande globale. 2. Création de monnaie Or, ce sont les banques commerciales qui mettent en circulation la monnaie en octroyant des prêts à leurs clients. Ce sont ainsi les crédits qui font les dépôts.

2 par les banques, rôle de la monnaie BC et du marché interbancaire Chaque banque comme rciale détient un co mpte à la banque centrale, une administration publique qui peut être considérée comme la banque des banques. La capacité de chaque banque à créer de la monnaie en faisant des prêts à ses clients dépend de la quantité de monnaie qu'elle détient sur ce compte, appelée "monnaie centrale" ou "monnaie banque centrale". En effet, la monnaie centrale permet aux banques d'obtenir des billets auprès de la b anque cent rale afin d'alimenter leurs caisses et leurs distributeurs automatiques de bil lets, de compenser les transferts entre les comptes de leurs clients respectifs et d'acquérir des devises étrangères auprès de la banque centrale. Une banque qui manque de monnaie banque centra le doit donc soit limi ter ses prêts, soit obteni r de la monnaie banque centrale, qu'elle peut notamment emprunter aux autres banques commerciales sur le marché interbancaire. 3. Régulation de la m asse monétaire par la banque centrale, Or, c'est ce besoin de monnaie centrale qu'ont les banques commerciales qui permet à la banque centrale de contrôler leur création monétaire. En effe t, la banque centrale leur prête également de la monnaie centrale, à un taux d'intérêt qu'elle fixe, appelé taux de refinancement ou taux directeur, en se faisant prêter en garantie des titres possédés par les banques commerciales. De ce fait, si elle veut accroîtr e la quantité de monnaie en c irculation, la banque centrale peut abaisser son taux d'intérêt directeur. A l'inverse, elle peut la fai re baisser en accroissant son taux directeur. Conclusion - bilan du A. Ainsi, da ns le cadre de la politi que monétaire, la b anque centrale régule la quantité de monnaie mise en ci rculation par les banques commerciales, principalement en faisant varier son taux directeur. (Ajouts possibles au I.A. : rôle de prêteur en dernier ressort, ratios de réserves obligatoires) B. Une illustration du fonctionnement de la politique monétaire dans la lutte contre les déséquilibres macroéconomiques : la crise de 2008 - 2009 Rappel du thème de la sous-partie B. C'est notamment par ce moyen [reprise d'un terme du sujet] que les banques centrales ont cherché à relancer l'économie après la crise économique de 2008 - 2009. 1. Crise de 2008 - 2009 et sortie de crise : évolution du PIB. (doc. 1) En effet, la crise financière de 2007 - 2008 a entraîné un arrêt de la croissance du produi t intérieur brut (PIB) à partir de 2008 dans la plupart des pays. Par exemple, le PIB français a augmenté de 2,3 % en 2007 et a baissé de 0,1 % en 2008 (doc. 1). Son taux de croissance a même diminué de trois points en 2009 par rapport à 2008. Le PIB a à nouveau augmenté de 1,7 % en 2010 et de 2 % en 2011, grâce aux politiques de relance mises en place, notamment g râce à la politique monétaire. 2. Politiques de la Fed de la BC contre la crise. (doc. 3) En effet, la Banque Centrale Européenne (BCE), qui est en charge de la politique monétaire pour les 18 Etats de la zone eur o, a forteme nt fait b aisser son taux directeur au cours des années 2008 et 2009, de plus de 3 points, d'environ 4,2 % à 1 % (doc. 3). La Réserve fédérale des Etats-Unis (Fed) a également mis en place une politique de relance à partir de 2007, en faisant baisser de 5 points son taux directeur, de 5,2 % mi-2007 à seulement 0,2 % fin 2008. 3. Contre-exemple : lutte contre l'inflation en 2004 - 2007 (doc. 3) A l'inverse, ces deux banques centrales avaient relevé leurs taux directeurs sur la période 2004 - 2007, respectivement de plus de 4 points pour la Fed de 2004 à 2007 et de 2 points pour la BCE de fin 2005 à mi-2007. En effet, la croissance du PIB avait été import ante sur cette période, faisant craindre une acc élération de l'inflation. Conclusion - bilan du B. Ainsi, les banques centrales luttent contre les déséquilibres macroéconomiques principalement en faisant varier leur taux d'intérêt directeur.

3 C. Les limites de la politique monétaire dans la lutte contre les déséquilibres macroéconomiques Rappel du thème de la sous-partie C. Cependant, leur efficacité est limitée, notamment dans le cas de la BCE. 1. Quelle réaction des agents à la variation du taux directeur ? Avant tout, le s banques ce ntrales n'agissent que su r les taux directeurs. L'impact de leur action dépend donc de la réaction des agents à la variation de ces taux. Par exempl e, un e baisse du taux directeur en péri ode de r écession doi t pousser les banques commerciales à faire plus de crédits aux agents économiques, donc à baisser les taux d'intérêts auxquels elles prêtent. Cependant, si les agents ne veulent absolument pas s'endetter, la baisse des taux d'intérêt n'a aucun impact sur leur demande. 2. Problème de la BCE : 1 politique, 18 économies (doc. 3) Plus spécifiq uement, la politique menée par la BCE s'appliq ue à 18 états-membres, qui ne connaissent pas toujours tous la même conjoncture économique en même temps. Par exempl e, en ce moment, certains états comme l'Espagne connaissent un chômage important, qui touche un quart de la population active, tandis que d'autres comme l'All emagne ont un taux de chô mage très faible et craignent plutôt une accélération de l'inflation. C'est à cause de cette hétérogénéité des situations nationales que la BCE répond toujours plus tard et moins fortement que la Fed aux retournements de la conjoncture économique. Par exemple, la Fed a réagi à la crise dès 2007 et sa réaction a été forte, puisqu'elle abaissé son taux directeur de 5 points en un peu plus d'un an, alors que la BCE n'a commencer à diminuer le sien qu'à partir de fin 2008 et seulement d'un peu plus de 3 points. Conclusion - bilan du I et transition rapide avec le II. Ainsi, il apparaît que la politique monétaire est mise en place par la banque centrale, qui cherche à influer sur la demande globale en faisant varier son taux directeur. Cependant, dans le cas de l'Europe, si la BCE réagit effectivement aux changements de la conjoncture en modifiant son taux directeur, son efficacité est limitée par l'hétérogénéité des 18 Etats-membres. La politique monétaire commune doit donc être c omplétée par des politiques budgétaires nationales, chacune adaptée au contexte de l'état-membre qui la met en place. II. La politique budgétaire dans la lutte contre les déséquilibres macroéconomiques Rappel du thème de la partie II. La sec onde politique conjoncturelle qui permet de lutter contr e les déséqui libres macroéconomiques est la politique budgétaire. Annonce des sous-parties Après avoir présenté son fonctionnement (A), on illustrera son rôle dans la lutte contre la crise de 2008-2009 (B), avant d'en examiner les limites (C). A. Le fonctionnement de la politique budgétaire dans la lutte contre les déséquilibres macroéconomiques Rappel du thème de la sous-partie A. La poli tique bugétaire vise à réguler à court terme l a demande globale en jouant sur le budge t des admin istration s publiques, c'est-à-dire sur les dépenses et les recettes de ces dernières. 1. Définition du budget des administrations publiques (APU) Elle est mise en place p ar l'ensemble d es admini strations publiqu es, notamment l'Etat central , qui réalisent des dépenses en f aveur des agents économiques et prélèvent des recettes auprès ces derniers. Les dépenses des administrations publiques sont principalement composées de la fourniture de services publics, de r evenus de transferts, de la rému nération des agents publics et du paiem ent des intérêts de la dette publ ique. Leurs recettes se composent en grande partie de prélèvements obligatoires, à savoir d'impôts, de taxes et de cotisations sociales. 2. Impact du budget des La hausse des dépenses des administrations publiques accroît la demande globale, directement l orsqu'elle concerne des achats réalis és par les

4 APU sur la demande globale administrations publiques et indirectement quand elle se fait par une hausse de la masse des rémunérations versées aux agents de l'Etat et des revenus de transfert, en accroissant les revenus disponibles et donc la consommation. A l'inverse, un e hausse des recettes des adminis trations publiques réduit les revenus disponibles, donc la consommation des ménages et l'investissement des entreprises, économiques et réduit la demande. 3. Les objectifs de la politique budgétaire La politique budgétaire concerne consiste donc à faire varier la demande globale en modifiant les dépenses et les recettes des administrations publiques. Une hausse des dépenses et une baisse des recettes accroissent la demande globale et constituent une politique de relance (ou expansive), tandis qu'une baisse des dépenses et une hausse des recettes diminuent la demande globale et caractérisent une politique de rigueur. Conclusion - bilan du A. Ainsi, la politique budgétaire permet d'agir sur la demande globale en modifiant le budget des administrations publiques. (Ajouts possibles au II.A : multiplicateur keynésien, stabilisateurs automatiques) B. Une illustration du fonctionnement de la politique budgétaire dans la lutte contre les déséquilibres macroéconomiques : la crise de 2008 - 2009 Rappel du thème de la sous-partie B. Par exemple, des politiques budgétaires de relance se sont ajoutées aux politiques monétaires pour lutter contre la crise de 2008 - 2009. 1. Exemple de la France (docs 1 et 2) (+ déf° du déficit budgétaire) En France, la chute de plus de 5 points du taux de croissance annuel du PIB, de 2,3 % en 2007 à - 3,1 % en 2009 (doc. 1) a été combatue par une forte hausse du déficit des administrations publiques, en particulier par un triplement du déficit budgétaire de l'Etat exprimé relativement au PIB [OU : en points de PIB - OU : en % du PIB] sur la même période, de 2,7 % à 7,5 % (doc. 2). Le déficit budgétaire étant la différence entre les dépenses et les recettes, cette évolution signifie que les premières ont augmenté et les s econdes dim inué. Ce tte politique b udgétaire de relance a permis à l'économie française, en complément de la politique monétaire, de ret rouver un taux de croissance pr oche de celui de 2007 en 2010 et 2011, respectivement à 1,7 % et 2 %. 2. Exemple : relance encore plus réussie aux Etats-Unis La relance budgétaire a été encore plus forte aux Etats-Unis qu'en France, le déficit budgétaire augmentant dans des proportions bien plus importantes. Le taux de croissance du PIB des Etats Unis a ainsi connu des évolutions similaires à celui de la France entre 2007 et 2011. Conclusion - bilan du B. Ainsi, il apparaît que la crise de 2008 - 2009 a également été combattue par des politiques de relance. C. Les limites de la politique budgétaire dans la luttre contre les déséquilibres macroéconomiques Rappel du thème de la sous-partie C. Cependant, la politique budgétaire, comme la politique budgétaire, est limitée dans sa cap acité a lutter cont re les déséquilibres macroéconom iques, en particulier dans les pays de la zone euro. 1. Déficit => financement => hausse dette (doc. 2) En effet, le déficit budgétaire fait des administrations publiques des agents à besoin de financement, qui doivent par conséquent emprunter à des agents à capacité de financement les sommes nécessaires pour couvrir ce déficit. La dette publique est ainsi passée en France de 64,2 % à 90,2 % du PIB de 2007 à 2012, soit une hausse de 26 points (doc. 2). Cet endettement se fait par la vente de titres de dette, qui donnent droit à un remboursement avec intérêts. Tout déficit public accroît donc la dette publique [OU : souveraine]. Celle-ci donc a fortement augmenté en France de 64,2 % à 90,2 % du PIB de 2007 à 2012, soit une hausse de 26 points (doc. 2). Ce besoin d'endettement pose plusieurs problèmes. 2. Problème 1 : trouver des Premièrement, les administrations publiques ne sont pas assurées de trouver des agents désirant leur prêter les sommes nécessaires au financement de leur déficit. Plusieurs pays européens, en particulier la Grèce, ont ainsi été incapables

5 prêteurs de se financer sur les marchés financiers e t ont donc dû fai re appel à l'aide internationale pour pouvoir financer leur s dépenses publiq ues et ne pas se retrouver en faillite. 3. Problème 2 : Le coût de la dette Deuxièmement, même lorsqu'elle n'elle pas remboursée, la dette accroît les dépenses publiques, puisqu'elle donne lieu au ver sement d'intérêts. Ce s versements représentent une part importante du budget de l'Etat, environ un huitième en France. Le coût de la dette accroît donc les déficits et, par conséquent, la dette elle-même. 4. Problème 3 : Les limites imposées par le PSC dans la zone euro (doc. 4) Troisièmement, dans le cas particulier de la zone euro, les états-membres ont signé en 1997 le Pacte de Stabilité et de Croissance (PSC), en vertu duquel ils s'engagent à maintenir leurs déficit en dessous de 3 % du PIB et l eurs dettes publiques à moi ns de 60 % du PIB. Ces critères ont é té dépassés à de nombreuses reprises par les plusieurs états-membres et le sont aujourd'hui par la plupart des pays de la zone euro. Cependant, ils poussent les états à limiter leur déficit public et donc l'ampleur et la durée de leurs politiques de relance, ce qui explique que la dette publique n'ait augmenté que de 16 points de PIB entre 2008 et 2010 dans les pays de la zone euro et en France, tandis qu'elle s'accroissait dans le même temps de 22 points aux Etats-Unis et au Japon et de 28 points au Royaume-Uni (doc. 4). 5. (2 + 3 + 4) => le retour d'une politique de rigeur (docs. 4 et 1) Ces problè mes expliquent le retournement de la politique budgétaire, dans "les pays d éveloppés, notam ment européens", qui "ont mis en place, pour la plupart dès 2010, des politiques de rigueur de grande ampleur de façon à réduire rapidement leurs déficits public s", ce qui a eu "partout comme effet de limiter l'activité économique", en particulier dans les pays de la zone euro (doc.4),. Par exemple, en France, le déficit public est passé de 7,5 % du PIB en 2009 à 4,8 % en 2012 (doc. 2) et le taux de croissance du PIB est retombé à 0 % en 2012 (doc. 1). Conclusion Rappel du plan (les 2 parties, pas les sous-parties), formulations répondant au sujet : "par quels moyens" Ainsi, il est appar u que la politiq ue monétaire et la polit ique budgétaire permettent de lutter conter l es dés équlibres macroéconomiques. La première consiste principalement, pour la banque centrale, à faire varier le taux d'intérêt directeur. La seconde est mise en place par le s administrations publiques lorsqu'elles font usage de leur budget pour agir sur la demande globale. Ouverture : pour un gouvernement européen La pers istance de la crise qui a démarré en 2008 m ontre cependant que l'efficacité des politiques conjo ncturelles dan s la lutte contre les défic its reste limitée, en particulier en Europe. En effet, la politique monétaire s'applique aux 18 pays de la zone euro, qui peuvent connaître des conjonctures différentes. Cette hétérogénéité ne peut être compens ée ni par une polit ique budgétaire communautaire ciblée, puisqu'il n'existe pas de gouvernement européen et le budget de l'Union Européenne (UE) représente seulement 1 % du PIB de l'UE, ni par des politiques budgétaires nationales trop importantes, puisque celles-ci sont encadrées par le PSC. Seul un gouvernement commun, doté d'un budget conséquent, serait à même de compléter efficacement la politique monétaire de la BCE par une politique budgétaire commune.

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