[PDF] « Porter assistance » aux pauvres du monde





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Compléter le puzzle de la pauvreté

revenus des 40 % les plus pauvres de la population dans tous les pays. inférieure à 3 % d'ici à 2030 les pays les plus pauvres du monde devront.



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les plus pauvres. Ce ne sera pas facile. Les pays riches sont très loin d'avoir remplis leurs promesses de soutenir les efforts des pays pauvres pour 



RAPPORT 2019 SUR LES PAYS LES MOINS AVANCÉS APERÇU - UNCTAD

Les pays les moins avancés font face à un obstacle redoutable : leur dépendance à l’égard du financement extérieur du développement En raison de leur vulnérabilité ils ont besoin d’investissements particulièrement massifs pour atteindre les objectifs de développement durable d’ici à 2030 mais la faiblesse

Quels sont les pays les plus pauvres de la planète ?

Ces pays, les plus pauvres de la planète, affichent un PIB par habitant moyen de 633 dollars. A titre de comparaison, le PIB par habitant de la France s'élève à 44 770 dollars en 2021. Sur les 25 pays, 21 sont africains et 4 hors Afrique (Afghanistan, Yemen, Haïti et Tadjikistan).

Quels sont les 21 pays les plus pauvres du monde en 2022 ?

Ce diagramme montre le classement des pays ayant le plus faible produit intérieur brut (PIB) par habitant dans le monde en 2022, soit la liste des 21 pays les plus pauvres dans le monde. Ainsi, le Burundi arrivait en tête des pays les plus démunis, avec un PIB par habitant de 269 dollars américains. Il était suivi du Sud Soudan et de la Somalie.

Quels sont les pays les plus pauvres d'Amérique en 2019 ?

Voici les 10 pays les plus pauvres d'Amérique en 2019 (selon le PIB par habitant en dollars) : La Moldavie, pays européen appartenant à l'ex Union soviétique situé entre l'Ukraine et la Roumanie est considérée comme le pays le plus pauvre d'Europe, avec un PIB par habitant de 2 000 dollars. Dans ce pays, la population active est sous-évaluée.

Quel est le pays le plus pauvre d'Europe ?

La Moldavie, pays européen appartenant à l'ex Union soviétique situé entre l'Ukraine et la Roumanie est considérée comme le pays le plus pauvre d'Europe, avec un PIB par habitant de 2 000 dollars. Dans ce pays, la population active est sous-évaluée. Le métier d'ouvrier est très répandu en Moldavie.

© Raison Publique, n° 1, octobre 2003, Paris, Bayard, pp. 104-148, trad. fr. par Patrick Savidan.

" Porter assistance » aux pauvres du monde

Thomas W. Pogge

Nous, citoyens des pays prospères, avons tendance à discuter de nos obligations à l'égard de ceux qui, au loin, sont dans le besoin en termes de dons et de transferts, d'assistance et de redistribution : Quelle part de notre richesse devrions-nous, le cas échéant, donner à ceux qui, à l'étranger, meurent de faim ? En m'appuyant sur la façon dont un théoricien de premier plan conçoit le problème, je montrerai que cela constitue en fait une erreur sérieuse - et qui plus est une erreur que les pauvres dans le monde paient très cher. Dans son ouvrage, Le Droit des gens, John Rawls ajoute, par rapport à la façon dont il avait traité antérieurement de la question, une huitième loi : " Les peuples ont le devoir d'assister les autres peuples vivant dans des conditions défavorables qui les empêchent de disposer d'un régime social et politique juste ou convenable ». 1 Par cet ajout, il entend montrer qu'il est possible, à partir de sa théorie de la justice, de justifier une représentation - qui demeure moins égalitaire que celle que ses critiques cosmopolites l'enjoignaient d'adopter - de la justice économique globale. 2 Ce devoir nouvellement ajouté est cependant d'une portée qui est à la fois trop grande pour que Rawls soit en mesure de le justifier et d'une portée trop faible pour qu'il puisse résoudre à lui seul le problème de la pauvreté dans le monde. Thomas Pogge est Professeur de philosophie à l'Université de Columbia aux États-Unis. Parmi ses publications, signalons : Realizing Rawls (Cornell University Press, 1989) et World Poverty and Human rights (Polity Press, 2002). 1 Rawls (1999, p. 37). Pour une présentation de sa position antérieure, voir Rawls, 1993b, p. 55.
2 Cf. Rawls, 1999, p. 115-119, discutant les positions de Beitz (1979) et de Pogge (1994). Il est douteux que ce nouvel amendement sera adopté à la faveur de la position originelle, telle que Rawls la conçoit, puisque n'y participeront que les peuples libéraux et convenables (decent). Chaque représentant est rationnel 3 et cherche à établir un ordre international qui permette à son peuple de s'organiser de manière stable en fonction de sa propre conception de la justice et de ce qui est convenable. 4 De tels représentants pourraient s'entendre sur le fait de se porter assistance les uns les autres, lorsqu'il arrive que l'un d'entre eux est dans le besoin. Mais pourquoi serait-il rationnel pour eux de s'engager à assister les peuples qui, vivant dans la pauvreté, n'ont jamais disposé d'un ordre institutionnel libéral ou convenable ? Cette question attire notre attention sur le fait que la position originelle internationale de Rawls insiste par trop sur la préservation du caractère bien ordonné des sociétés libérales ou convenables et qu'elle se révèle, par conséquent, triplement contestable : en premier lieu, les peuples qui ne sont ni libéraux, ni convenables ne sont pas représentés au niveau de la position originelle internationale. Il en résulte que les intérêts de leurs membres sont complètement laissés pour compte. 5 Ensuite, parce que les peuples (libéraux et convenables) comptent également, les intérêts de leurs membres individuels (selon la viabilité et la

stabilité de leur ordre domestique) sont représentés de manière inégale au détriment

de ceux qui appartiennent à des peuples plus nombreux. 6

Enfin, d'autres intérêts

importants des membres de peuples libéraux et convenables ne sont pas 3

Rawls, 1999, pp. 32, 63 et 69.

4 Ibid., pp. 29, 33, 34-35, 40, 63-67, 69, 115, 120. Une société est bien ordonnée si elle s'appuie sur un ordre institutionnel stable dont on peut dire qu'il est soit libéral soit convenable. 5 Cette caractéristique rend problématique non seulement le devoir affirmé par Rawls de porter assistance aux sociétés connaissant de profondes difficultés, mais également son appel à des " interventions d'ingérence » dans les affaires des sociétés qui ne sont nullement bien ordonnées et qui commettent des atteintes flagrantes contre les droits de la personne (ibid., p. 94 n. 6). Même si de telles interventions ne correspondent pas à des actes de guerre (qui ne doivent pas être engagés pour des raisons autres que l'auto-défense - ibid., p. 37), elles peuvent impliquer des risques considérables pour ceux qui les entreprennent et dont les représentants n'accepteraient pas, d'un point de vue rationnel, le principe d'une intervention qui irait au-delà de l'autorisation ainsi accordée. 6

Rawls perçoit ce problème, du moins en termes généraux, et se préoccupe de défendre son

utilisation d'une position originelle qui " soit équitable pour les peuples et non pour des personnes individuelles » (ibid., 17, n. 9)

représentés - par exemple, l'intérêt qu'ils portent à leur position socio-économique

par rapport à celle d'autres sociétés. 7 Bien qu'il manifeste une exigence supérieure à ce que peut justifier sa position originelle internationale, Le devoir rawlsien d'assistance demeure insuffisant. Ce devoir ne stipule qu'une visée absolue : aucun peuple ne devrait être empêché, du fait de sa pauvreté, de former une société libérale et convenable. Rawls s'oppose à toute visée relative : passé le seuil absolu, les inégalités internationales ne sont pas limitées et deviennent par là même une question moralement indifférente. Rawls justifie ainsi son refus de faire place à la moindre visée relative : dès lors qu'un peuple dispose des modestes capacités économiques nécessaires pour soutenir un ordre institutionnel libéral ou convenable, il est moralement libre de décider s'il souhaite ou non accroître son épargne net. S'il ne le souhaite pas, son revenu per capita diminuera toujours plus par rapport à celui des peuples qui choisissent d'épargner et d'investir davantage. Il a bien sûr le droit de prendre une telle décision, mais il doit aussi assumer la responsabilité des conséquences qui en procèdent. Il ne peut évidemment pas se plaindre ensuite des différences de prospérité qui se font jour - et encore moins demander une part du revenu plus important que les autres sociétés ont réussi à générer. 8 On pourrait objecter à cet argument que les effets de décisions cruciales pour une société pèsent souvent sur des personnes qui ne jouèrent aucun rôle dans sa détermination - les générations futures ou les individus qui se situent au bas de l'échelle dans une " société hiérarchique décente ». 9

Les deux parties du second

principe de justice domestique interdisent les institutions sociales qui font peser (au- delà de quelque seuil absolu) sur les seuls membres de cette famille, le poids de décisions coûteuses prises pour une famille. Les sociétés décentes, dans la définition qu'en donne Rawls, pourraient bien être engagées dans une démarche similaire de partage des charges domestiques. Il est donc difficile de voir pourquoi 7

Pogge, 1994, p. 208-209.

8 Pour cet appel au juste principe de l'épargne, cf. Rawls, 1999, p. 106-107 et pour les deux

histoires inventées illustrant de telles plaintes injustifiées en ce qui concerne l'inégalité

internationale, cf. ibid., p. 117-118. 9 Rawls examine de manière extensive de telles sociétés, illustrée par un imaginaire Kazanistan, estimant que les peuples libéraux devraient accueillir celles-ci comme " des membres se tenant en bonne place au sein de la société des peuples ».

les sociétés libérales et décentes devraient être catégoriquement opposées à tout

dispositif analogue de partage international des charges, alors même que ce

dispositif pourrait être peu exigeant à l'égard des sociétés plus riches et être ajusté

en fonction de l'impact effectif de la désincitation et des risques moraux. 10 Il me semble que le nouveau " devoir d'assistance » rawlsien échoue également parce qu'il suggère que les causes de l'extrême pauvreté dépendent des pays pauvres eux-mêmes. Rawls souligne à plusieurs reprises que " Les causes de la richesse d'un peuple et les formes que prend celle-ci réside dans sa culture politique et dans les traditions religieuses, philosophiques et morales qui soutiennent la structure de base de ses institutions politiques et sociales, ainsi que dans l'industrie et les aptitudes à la coopération de ses membres, soutenus par leurs vertus politiques. (...) La culture politique d'une société oppressée est tout à fait importante. (...) Cruciale est également la politique démographique du pays. » 11 Quand des sociétés ne parviennent pas à s'épanouir, " le problème est le plus souvent lié à la nature de la culture politique publique et des traditions religieuses et philosophiques qui sous-tendent ces institutions. Les grands maux sociaux dans les

sociétés plus pauvres sont généralement liés à la présence d'un gouvernement qui

les oppriment et d'élites corrompues ». 12 Ces passages suggèrent que la pauvreté s'explique par des facteurs domestiques et non en raison d'influences étrangères. Cette représentation de la pauvreté induit directement une importante erreur morale qui doit être dénoncée, à savoir : l'idée fausse selon laquelle le problème de la pauvreté dans le monde ne nous concerne principalement, nous, citoyens des pays riches, que pour l'aide que nous pourrions ponctuellement apporter. J'examinerai par conséquent en détail cette thèse de la pauvreté par les causes domestiques, afin de montrer en quoi cette 10 De même que l'on doit ajuster les institutions domestiques par rapport au principe de différence (Pogge, 1989, p. 252-253). 11

Rawls, 1999, p. 108.

12 Rawls, 1996, p. 103 - il fait écho à Michael Walzer : " La production d'un régime autoritaire n'est pas, pour une communauté politique, le signe de quelque dérangement collectif ou de quelque incapacité radicale. De fait, l'histoire, la culture et la religion de la communauté peuvent être telles que les régimes autoritaires apparaissent en quelque sorte naturellement, reflétant une vision du monde ou un mode de vie largement partagés » (Walzer, 1980, p. 224-225). représentation est fausse et pourquoi, en dépit de cela, elle se révèle si répandue dans le monde développé.

Injustice initiale et avantages acquis

Il importe tout d'abord de rappeler que les peuples actuels sont parvenus à leurs niveaux présents de développement social, économique et culturel par le biais d'un processus historique marqué par l'esclavage, le colonialisme, voire le génocide. Bien que ces crimes appartiennent désormais au passé, ils ont laissé en héritage de grandes inégalités qui seraient inacceptables quand bien même les peuples seraient aujourd'hui maîtres de leur propre développement. Même si les peuples d'Afrique, au cours des dernières décennies, avaient réellement eu la possibilité d'atteindre des taux de croissance économique similaires à ceux des pays développés, le fait d'accéder à un tel niveau de croissance ne leur aurait pas permis de surmonter leur désavantage initial qui, en ce qui concerne le revenu per capita, était de 30 pour 1. Même si, à partir des années 1960, la croissance annuelle de l'Afrique, au niveau du revenu per capita, s'était située un point au-dessus de la nôtre, le ratio serait encore aujourd'hui de 20 pour 1 et l'équilibre ne serait pas atteint avant le début du XXIV e siècle. 13 Il ne va donc pas de soi que nous puissions simplement prendre pour acquise l'inégalité présente, comme si celle-ci était la résultante de choix faits librement par chaque peuple. En considérant le problème de la pauvreté dans les seuls termes de l'assistance, nous ne tenons pas compte du fait que notre énorme avantage économique est profondément marqué par la façon dont s'est produite l'accumulation dans le contexte d'un processus historique qui a dévasté les sociétés et les cultures de quatre continents. Mais laissons de côté la question de l'héritage des injustices historiques et concentrons-nous sur l'idée selon laquelle - du moins durant la période post- coloniale, qui entraîna une impressionnante croissante du revenu global per capita - les causes de la persistance de l'extrême pauvreté et, par suite, la clef de son éradication, se situent au niveau des pays pauvres eux-mêmes. Nombreux sont ceux 13 En fait, ce ratio a augmenté pour atteindre 40 pour 1, montrant que la croissance annuelle moyenne du revenu per capita était, en Afrique, de 0,7% inférieur que celle du monde développé. qui jugent cette idée convaincante en raison des grandes différences observables dans la façon dont les anciennes colonies ont évolué depuis plus de quarante ans. Certaines d'entre elles ont connu une assez belle réussite en termes de croissance et dans la réduction de la pauvreté, tandis que d'autres ont connu une aggravation de la pauvreté et une chute du revenu per capita. Ne faut-il pas en conclure alors que des trajectoires nationales aussi fortement divergentes doivent être liées à des facteurs causaux domestiques différents dans les pays concernés ? N'est-il pas évident que la persistance de l'extrême pauvreté s'explique par des causes locales ? Ce raisonnement s'appuie sur trois propositions: il y a de grandes variations internationales dans l'évolution de l'extrême pauvreté ; ces variations doivent être déterminées par des facteurs locaux (propres au pays) ; ces facteurs, dans leur ensemble, expliquent pleinement l'évolution générale de l'extrême pauvreté dans le monde. Pour identifier le paralogisme, considérons ce parallèle : il y a de grandes variations dans les performances de mes étudiants. Ces variations doivent être causées par des facteurs locaux (spécifiques aux étudiants). Ces facteurs, dans leur ensemble, expliquent pleinement la performance générale de ma classe. Le raisonnement parallèle se fonde clairement sur une prémisse fausse : la performance générale de ma classe dépend aussi, de manière cruciale, de la qualité de mon enseignement, ainsi que de divers autres facteurs " globaux ». La deuxième étape du raisonnement est donc manifestement invalide. Pour le voir avec plus de précision, nous devons remarquer que l'évolution de l'extrême pauvreté suscite deux questions distinctes. L'une d'entre elles porte sur les variations observées des trajectoires nationales. La réponse à cette question doit conduire à l'affirmation du rôle central de facteurs locaux. Mais quoi qu'il en soit de la légitimité de cette réponse, celle-ci peut ne pas être suffisante pour répondre à la seconde question qui porte, pour sa part, sur l'évolution générale de la pauvreté dans le monde. Même si des facteurs spécifiques aux étudiants jouent en effet sur les variations que l'on observe dans les performances qui sont les leurs, il n'en demeure pas moins que la qualité de mon enseignement peut demeure un facteur expliquant que mes étudiants n'aient pas, globalement, beaucoup mieux réussi ou plus mal que cela ne fut le cas. De même, si des facteurs spécifiques aux pays influent sur les variations observées dans la performance économique des pays pauvres, des facteurs globaux peuvent toujours jouer un rôle majeur quant à l'identification des raisons pour lesquelles cesquotesdbs_dbs26.pdfusesText_32
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