[PDF] Israël : un vote massif pour la paix





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Aviation daffaires business models innovants et conséquences sur

22 de jan. de 2018 45 M€ il disposera d'un parc de 15 Cessna Citation Mustang



ULTIMATE JET

premières visites de jets à l'image du G500 de Gulfstream du Citation. Longitude de Cessna et du Cirrus SF50 Vision Jet



Les témoignages autour de laéroclub de Cholet

un Président d'envergure : M. LAURENT EYNAC ancien Ministre de l'Air



Corsairs to Panthers-U.S. Marine Aviation in Korea PCN

1st Marine Aircraft Wing (September 1950 — July 1953) sense it was a reunion between ... Mustang are examples of such modification. Usually



Rapport dactivité 2018 du Département de la mobilité et des

14 de mai. de 2019 Gouvernement actuel touchant à sa fin une réunion clôturant le plan ... Les travaux de dépose des anciennes installations hors service ...



•Z) y

5 de abr. de 2002 L'ancien directeur général aviation civile à ... Cessna Citation série 500 dont les ... Dès la première réunion



PORTRAIT DUN TRANSPORTEUR COMPTE-RENDU DU 27r

RÉUNION. AQTA/HYDRO QUÉBEC. Suite à une résolution votée lors du Congrès Beaver et d'un Cessna 185 ce transporteur ... Anciens et nouveaux mem-.



T H E V O I C E O F B U S I N E S S A V I A T I O N S I N C E 2 0 0 8

de perfectionnement des affaires et ancien auditeur de l'Institut According to the aircraft manufacturer the Citation Latitude has.



Israël : un vote massif pour la paix

18 de mai. de 2021 Réunion de famille houleuse chez les Jefferson ... l'ancien président en Virginie n'a donc guère ... citations à Ehoud Barak



Rapport dactivité 2017

Lors de plusieurs réunions le groupe de travail du Conseil a Dégâts structuraux occasionnés à l'aéronef de type Cessna Model 510 Citation Mustang.

LeMondeJob: WMQ1905--0001-0 WAS LMQ1905-1 Op.: XX Rev.: 18-05-99 T.: 11:09 S.: 111,06-Cmp.:18,11, Base : LMQPAG 44Fap: 100 N

o : 0465 Lcp: 700 CMYK aRéforme du collège

La synthèse sans concessions remise,

mardi, à Ségolène Royal, sur l'ensei- gnement dans les collèges montre un accroissement des inégalités, " l'utopie du collège unique »et le manque de motivation des élèves.p. 34 aPeur sur la Croisette

De l'angoisse diffuse que provoque le

nouveau ®lm d'Atom Egoyan,

Le Voyage de Felicia, à l'úuvre de ter-

reur insidieuse du Charismade Kyochi

Kurosawa, une journée de projection à

Cannes. p. 28 et 29

aBruno Mégret copie conforme

Tout en af®rmant son refus des " pra-

tiques caractéristiques de l'extrême droite », le rival de M. Le Pen refuse d'abandonner " un iota du programme du FN ». p.10 et le " Non ! » de sa famille à Charles de Gaulle p.16 aLa nouvelle SNCF

Changer de logo, faire disparaître le

mot " banlieue », tenter d'améliorer la sécurité : la SNCF veut séduire les pas- sagers franciliens. p.14 aL'OMS antitabac

La directrice de l'Organisation mon-

diale de la santé détaille, dans un en- tretien au Monde, son projet de convention internationale de lutte anti- tabac. p.18 55
e

ANNÉE - N

o

16892 - 7,50 F - 1,14 EURO FRANCE MÉTROPOLITAINEFONDATEUR : HUBERT BEUVE-MÉRY ± DIRECTEUR : JEAN-MARIE COLOMBANIMERCREDI 19 MAI 1999Allemagne, 3 DM ; Antilles-Guyane, 9 F ; Autriche,25 ATS ; Belgique, 45 FB ; Canada, 2,25 $ CAN ;Côte-d'Ivoire, 850 F CFA ; Danemark, 15 KRD ;Espagne, 225 PTA ; Grande-Bretagne, 1 £ ; Grèce,500 DR ; Irlande, 1,40 £ ; Italie, 2900 L ; Luxembourg,46 FL ; Maroc, 10 DH ; Norvège, 14 KRN ; Pays-Bas,3 FL ; Portugal CON., 250 PTE ; Réunion, 9 F ;Sénégal, 850 F CFA ; Suède, 16 KRS ; Suisse, 2,10 FS ;Tunisie, 1,2 Din ; USA (NY), 2 $ ; USA (others), 2,50 $.

ACTIVE:LMQPAG:W

busy

LE MONDE INTERACTIF

aReconnaissance vocale : ça marche aEmploi : 5 pages d'annonces classées

International............. 2

France.......................... 8

R•gions........................14

Horizons......................15

Entreprises .................18

Communication........ 20

Emploi/annonces...... 20

Tableau de bord........ 21Aujourd'hui................ 24

M•t•orologie............. 27

Jeux............................... 27

Culture......................... 28

Guide culturel............ 30

Carnet........................... 31

Kiosque........................ 32

Abonnements............ 32

Radio-T•l•vision....... 33

David le conquérant

DAVID GINOLA

MAL aimé en France, adulé en An-

gleterre, David Ginola, trente-deux ans, vient d'être désigné comme le meilleur joueur du championnat an- glais par la presse insulaire puis par ses pairs. Une double reconnaissance qui a valeur de revanche pour le

¯amboyant attaquant du club londo-

nien de Tottenham Hotspurs FC mis

à l'écart par les Bleus.

Lire page 24

La dissuasion du " fort au fou »

mise en échec au Kosovo

QUELLE que soit l'issue de la

crise du Kosovo, l'OTAN n'échap- pera pas à un sérieux retour cri- tique sur la manière dont a été conçue, puis conduite, l'opération " Force alliée », la première guerre menée à l'initiative des dix-neuf pays rassemblés dans une Alliance dont l'objet originel était d'assurer la sécurité de ses membres, rien de moins, rien de plus. Pendant cin- quante ans, la culture de l'OTAN en matière de sécurité collective a

été celle de la dissuasion, qui

consiste à montrer sa force pour ne pas avoir à s'en servir.

Cette doctrine était tout d'abord

celle de la dissuasion du " fort au fort », fondement de l'équilibre de la terreur, où l'existence aux Etats-

Unis et en URSS d'arsenaux nu-

cléaires capables de détruire plu- sieurs fois la planète empêchait un affrontement direct des deux su- per-puissances. Elle s'est complé- tée d'une dissuasion du " faible au fort », théorisée par la France gaullienne puis mitterrandienne.

Celle-ci postulait que l'arsenal nu-

cléaire d'une puissance moyenne pouvait être en mesure de garantir une certaine indépendance en ma- tière de sécurité, dans la mesure où les dégâts causés à un agres- seur potentiel, même incompara-blement mieux équipé en missiles et têtes nucléaires, pouvaient être suf®samment importants pour empêcher le " fort » de dicter sa loi au " faible ». Cette doctrine supposait bien évidemment que l'adversaire fort soit laissé dans l'incertitude sur les critères d'en- gagement de l'arme nucléaire par le faible, qu'il s'agisse de l'arsenal stratégique (missiles interconti- nentaux) ou tactique (fusées à moyenne portée, artillerie nu- cléaire sur le champ de bataille).

Avec l'effondrement du commu-

nisme, une nouvelle forme de dis- suasion a été au centre des ré-

¯exions des stratèges, celle dite du

" fort au fou ». Il ne s'agit plus d'assurer la sécurité d'un pays, ou d'une alliance dans le cadre d'un affrontement idéologique plané- taire, mais d'éviter la déstabilisa- tion d'un nouvel ordre mondial, fondé sur la coopération des grandes puissances, par une puis- sance mineure dont les dirigeants se seraient dotés, clandestinement ou non, d'armes de destruction massive, nucléaires, chimiques ou biologiques.

Luc Rosenzweig

Lire la suite page17

Réunion de famille houleuse chez les Jefferson

NEW YORK

de notre correspondante Il n'est jamais facile d'intégrer dans le rituel d'une réunion de famille annuelle de nou- veaux venus qui se proclament héritiers par le biais d'une maîtresse de l'aïeul. Sans doute les choses se corsent-elles lorsque les dits nouveaux venus ont eu recours à des tests

ADN pour prouver leur ®liation, longtemps

soupçonnée par les héritiers légitimes. Mais lorsque l'aïeul en question est l'un des Pères fondateurs des Etats-Unis d'Amérique, que sa maîtresse était l'une de ses esclaves, que les héritiers légitimes sont blancs et qu'une bonne partie des nouveaux venus sont noirs, le rassemblement relève du tour de force di- plomatique.

La réunion des descendants de Thomas Jef-

ferson à Monticello, la demeure historique de l'ancien président en Virginie, n'a donc guère surpris : commencée samedi 15 mai dans une chaleureuse atmosphère de fraternisation, elle s'est conclue dimanche dans la contro- verse, sans que la question de savoir si les nouveaux venus devaient être of®ciellement accueillis ou non dans la grande famille Jef- ferson fût réglée." Qui a dit que l'Histoire était ennuyeuse ? », commente Dan Jordan, président de la Fon- dation Thomas-Jefferson, qui gère le do- maine de Monticello. C'était la première réu- nion des membres de l'association regroupant quelque 700 descendants légi- times des deux ®lles de Thomas et Martha

Jefferson depuis la con®rmation, en no-

vembre dernier, que Thomas Jefferson avait aussi engendré au moins l'un des ®ls de sa ®- dèle esclave Sally Hemings ± ce que la communauté noire tenait pour acquis depuis le XIXe siècle. Enoncé à la suite de tests géné- tiques pratiqués sur le chromosome Y d'un descendant de ce ®ls de Sally Hemings, Eston, et d'un descendant d'un oncle de l'ancien président, ce verdict sema le trouble bien au- delà du cercle des 700 héritiers du père de la déclaration d'indépendance ; il éclairait d'un jour différent l'esprit d'un grand homme poli- tique qui déclara les hommes égaux, mais écrivait, en 1785, que les Noirs se caractéri- saient par " une odeur forte et désagréable », leur incapacité à s'exprimer autrement que par la " narration de base »et que le mélange des races " entraînait une dégradation à la- quelle on ne pouvait consentir innocemment ».Des générations d'historiens blancs avaient systématiquement réfuté la thèse d'une longue liaison entre Sally Hemings et Thomas Jefferson, malgré tous les indices et témoi- gnages en ce sens. En 1974, l'historienne (blanche) Fawn Brodie fut traînée dans la boue par ses collègues pour avoir osé accrédi- ter la thèse des enfants naturels Jefferson-He- mings, dans un livre qui se vendit très bien.

Aujourd'hui, estime Dan Jordan, " l'ADN,

ajouté à tout ce que l'on sait, fait vraiment pen- cher la balance » en faveur de cette thèse.

Mais aux yeux des héritiers légitimes, un

test ADN ne suf®t pas pour assurer la ®liation et son corollaire, le droit à être enterré dans le cimetière familial à Monticello. " Nous ne sommes pas racistes, nous sommes snobs », a assuré Theresa Shackelford, descendante de

Mary, l'une des deux ®lles de Jefferson, pour

expliquer la création d'une commission char- gée d'examiner le problème. Elle doit rendre ses conclusions dans un an. D'ici là, la science génétique aura peut-être permis d'établir la

®liation des six autres enfants de Sally

Hemings...

Sylvie Kauffmann

DEREK HUDSON

LE TRAVAILLISTE Ehoud Barak

a remporté, lundi 17 mai, une ma- gistrale victoire sur son adversaire de droite, le premier ministre sor- tant Benyamin Nétanyahou, à l'élection au poste de premier mi- nistre d'Israël. Le chef de l'Auto- rité palestinienne, Yasser Arafat, a immédiatement " adressé ses meil- leurs vúux »à M. Barak. L'arrivée au pouvoir du dirigeant travailliste est interprétée, dans la région, à

Washington et en Europe, comme

une chance pour la relance d'un processus de paix bloqué depuis trois ans. M. Barak, qui se situe au centre droit du Parti travailliste, a promis de reprendre les négocia- tions au plus vite avec les Palesti- niens.

Avec 56 % des suffrages, M. Ba-

rak, ancien chef d'état-major de l'armée israélienne, devance de

12 points M. Nétanyahou, qui gou-

vernait depuis trois ans. Le chef du

Likoud, la droite, essuie une cui-

sante défaite personnelle et poli- tique. Lâché par la plupart des res-ponsables du Likoud, il a décidé de quitter la direction d'un parti qui perd treize sièges (plus du tiers de sa représentation) au Parlement, la

Knesset. L'autre grande formation,

le Parti travailliste, voit aussi son in¯uence diminuer ± il cède sept sièges sur trente-quatre ± dans une Knesset qui compte pas moins de quinze partis. Cette Assemblée

émiettée est le re¯et d'un électorat

divisé selon des lignes de fracture de plus en plus marquées, notam- ment entre laïcs et religieux. Les partis qui enregistrent les plus grands progrès sont ainsi la forma- tion ultra-orthodoxe séfarade

Shass, d'un côté, et, à l'opposé, le

Shinouï, dont l'objet af®ché est de

combattre l'intolérance religieuse.

M. Barak devrait chercher à for-

mer une coalition parlementaire la plus large possible. Il a quarante- cinq jours pour y parvenir.

Lire pages 2 et 3,

le portrait d'Ehoud Barak page 4 et notre éditorial page 17

Elf : révélations

helvétiques a

CINQ ANS après l'ouverture

de l'enquête sur les détour- nements commis au préjudice d'Elf-

Aquitaine sous la présidence de

Loïk Le Floch-Prigent, les investiga-

tions du juge suisse Paul Perraudin accroissent les soupçons contre l'ex-PDG. L'examen des comptes de son ancien bras droit, Alfred Sirven, atteste le versement de fonds desti- nés à d'ex-dirigeants du groupe, considérés comme plus proches col- laborateurs de M. Le Floch-Prigent.

Un versement de 5 millions de

francs en faveur de la mère de son

épouse, en 1994, intrigue les enquê-

teurs. Le député européen (UDF-

DL) Yves Verwaerde apparaît parmi

les béné®ciaires. Il admet avoir été rémunéré par Elf pour des missions en Angola, mais se dit " abasourdi » par les découvertes suisses.

Lire page 12

35 heures :

les entreprises les plus riches paieront pour les bas salaires

MARTINE AUBRY et Domi-

nique Strauss-Kahn ont présenté à

Lionel Jospin, lundi 17 mai, un plan

visant à alléger les charges pour les entreprises et à compenser l'im- pact de la réforme des 35 heures sur le SMIC. Au total, 65 milliards de francs seront mobilisés, dont

25 milliards consacrés à un nouvel

allègement de charges. Celui-ci se- ra ®nancé par l'écotaxe et par une cotisation des entreprises les plus riches (au-dessus de 50 millions de francs de chiffre d'affaires). Les entreprises de main d'úuvre béné-

®cieront donc d'une réduction de

leurs cotisations jusqu'à 1,8 fois le

SMIC, le passage aux 35 heures

s'accompagnant, en outre, d'une aide dite " structurelle ». Ces pro- jets ont provoqué, jeudi matin, une violente réaction du Medef.

Lire page 8

La guerredu Kosovo

aLa presse serbe annonce la mort de trois Français dans des combats entre l'armée et l'UCK aUn entretien avec l'opposant serbe

Zoran Djindjic

aLes Britanniques en désaccord sur la stratégie militaire de l'OTAN aLes Quinze soulignent le rôle décisif de l'ONU

Lire pages 6 et 7

Israël : un vote massif pour la paix

bLe travailliste Ehoud Barak, avec 56 % des voix, remporte une écrasante victoire sur

M. Nétanyahou

bLes Palestiniens attendent une relance des négociations bLes pays occidentaux se félicitent du changement bLe premier ministre sortant quitte la direction du Likoud

LeMondeJob: WMQ1905--0002-0 WAS LMQ1905-2 Op.: XX Rev.: 18-05-99 T.: 11:12 S.: 111,06-Cmp.:18,11, Base : LMQPAG 44Fap: 100 N

o : 0466 Lcp: 700 CMYK

TEL-AVIV

de notre envoy• sp•cial " L'arm•e » du g•n•ral Ehoud

Barak est en train de livrer sa der-

ni˜re bataille sur le pav• de la place Itzhak-Rabin, “ Tel-Aviv. Le petit jour n'est plus tr˜s loin et elle attend sans d•semparer depuis plus de quatre heures l'arriv•e du vainqueur des •lections g•n•rales.

Elle danse, chante et boit “ la sant•

du chef travailliste. A cet instant de la nuit, en mai 1996, le sort des urnes avait bascul•. Donn• ga- gnant dans les sondages r•alis•s “ la sortie des urnes, le premier mi- nistre sortant, Shimon P•r˜s, avait vu son avance sur le candidat du

Likoud, Benyamin N•tanyahou,

s'effriter au cours de la nuit, jus- qu'“ la d•faite.

Trois ans plus tard, place Itzhak-

Rabin, les " soldats » du g•n•ral

Ehoud Barak ne craignent plus ni

les derniers tours de la droite ni les fausses certitudes des sondages.

Peu avant 3 heures, mardi 18 mai,

lorsqu'une voix annonce en®n que " le premier ministre est en route », le rugissement qui lui r•pond t•- moigne plus de la joie du travail bien fait que d'un irr•pressible soulagement. Ses premiers mots,

Ehoud Barak les d•die justement “

cette " arm•e » de volontaires qui s'est battue jusqu'au bout pour triompher. La mobilisation g•n•- rale qu'il avait d•cr•t•e pour " te- nir » les routes, pour contrþler les bureaux de vote et pour " ratis- ser » les abstentionnistes, a pay•. Il en est convaincu : la mauvaise pa- renth˜se ouverte ici m-me avec l'assassinat d'Itzhak Rabin, en no- 2

INTERNATIONAL

LE MONDE / MERCREDI 19 MAI 1999

Forte poussée du Shass et des laïques à la Knesset

LA LARGE VICTOIRE d'Ehoud Barak s'ac-

compagne d'un •tonnant paradoxe. En soi, ce succ˜s est symbolique d'un puissant renforcement du centre de l'•chiquier politique. Pourtant les tendances centri- fuges qui craquellent la soci•t• isra•lienne se ren- forcent elles aussi. Cela est particuli˜rement vrai des formations qui se situent le long de la ligne de frac- ture entre religieux et la'ques. Le poids des listes eth- niques (" russes » ou arabes d'Isra—l) grandit, lui aus- si. Le ph•nom˜ne le plus marquant est l'exceptionnel r•sultat du Shass. Ce parti " khomeiniste », comme l'appellent ses adversaires les plus farouches, forma- tion ultraorthodoxe qui ®d•lise les " d•sh•rit•s » du sionisme ±les couches s•farades (juifs d'origine orientale) les plus pauvres±passe de10 “ 17 d•put•s. Ce, malgr• le fait que son principal dirigeant poli- tique, le rabbin Arieh D•ri, a •t• condamn• quelques semaines avant le scrutin “ la prison pour diverses pr•varications. Les deux partis repr•sentants le cou- rant ultra-orthodoxe (le Shass et le Juda'sme uni®• de la Torah) disposent d•sormais de 22 si˜ges “ la Knes- set, un r•sultat sans pr•c•dent, qui marginalise le courant historique du sionisme religieux, le Parti na- tional religieux (5 si˜ges). Les partis se revendiquant ouvertement de la la'cit•

se renforcent, eux aussi. Le Meretz, qui allie la d•non-ciation de l'intol•rance religieuse au soutien au pro-

cessus de paix, maintient son score . Et le nouveau parti du journaliste Tommy Lapid, le Shinou' (Chan- gement), qui a men• une campagne extr-mement agressive contre l'intol•rence des rabbins, fait une en- tr•e remarquable (6 si˜ges). Son succ˜s symbolise l'exasp•ration croissante d'une partie de la popula- tion “ l'•gard de l'intol•rance des " hommes en noir ». Au total, on assiste au plus formidable •miettement parlementaire de l'histoire isra•lienne. Quinze forma- tions sont d•sormais pr•sentes “ la Knesset, et m-me plus si l'on prend en compte les coalitions. La cons•- quence en est •videmment le second paradoxe de ces r•sultats. Si M. Barak l'emporte haut la main pour le poste de premier ministre, sa formation ± les travail- listes ±, qu'il avait fondue dans une coalition avec les s•farades de David L•vy et les religieux progressistes une v•ritable d•b"cle, perdant treize si˜ges. L'exercice d'•quilibrisme qui attend Ehoud Barak pour former une majorit• stable constituera, en soi, un premier test de sa capacit• “ gouverner. Sa pre- mi˜re •preuve politique la r•ponse qu'il apportera aux constructions de la colonie de Har Homa, lanc•es par son adversaire la veille m-me du scrutin. S. C.

Des dizaines de milliers de partisans en liesse

REPORTAGE

L'" armée » est venue

en famille ou avec ses amis fêter la victoire place Rabin vembre 1995, vient de se refermer.

Plus de cinq heures auparavant,

les savantes estimations effectu•es publiques ont con®rm• que les •lections isra•liennes se suivent sans se ressembler. Il est 22 heures et les chiffres tombent comme des couperets : 57 % pour M. Barak sur premi˜re. C'est bien plus que ce que pr•voyaient les derniers son- dages, r•alis•s au milieu de la vague de retraits de trois candi- dats, deux jours auparavant, qui ont laiss• M. Barak et M. N•tanya- hou en d•coudre seul “ seul. C'est surtout bien plus qu'en 1996. Les projections en si˜ges des r•sultats des partis en lice pour la Knesset con®rment le d•sarroi de l'•lecto- rat du Likoud. Avec 19 si˜ges seule- ment, contre 33 annonc•s “ ce mo- ment aux travaillistes, le parti du premier ministre sortant est en pleine d•con®ture. Les chiffres, plus tard, seront l•g˜rement moins favorables pour la liste de M. Ba-quotesdbs_dbs24.pdfusesText_30
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