Livre de Marche 57 V11 WEB
D'abord les activités internes aux ESCC dont la transmission de l'histoire de l'Ecole Militaire Interarmes à nos cadets de la 58 à travers les nuits bleues.
Sujets de culture générale rencontrés aux épreuves orales d
EMIA 54. Page 1. La 54ème promotion de l'EMIA vous propose la liste des sujets rencontrés lors des épreuves orales d'admission au concours EMIA 2014. Bonne
MORALES
14 juil. 2023 au rythme de l'Histoire et des besoins en formation de l'armée de Terre. ... L'École militaire interarmes (EMIA) est l'héritière des écoles d' ...
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ner culture historique et militaire)
20150319 rapport concours 2015 EMIA épreuves
La culture d'Arme (origine grands noms
Le chant militaire et sa pratique actuelle dans les Troupes de marine
29 avr. 2015 ... traditions et identité dans l'Armée de Terre op. cit.
Le chant militaire français: un patrimoine vivant
4 nov. 2008 Recueil de chants et traditions militaires promotion EMIA lieutenant-colonel Broche
livre de marche - promotion general le boudec
7 avr. 2019 Ainsi l'exercice des traditions à l'EMIA doit intégrer des moments partagés avec ... Le troisième tableau
du commandement
Les élèves o ciers de l'École Militaire InterArmes (EMIA) sont formés sur le camp de Coëtquidan Tradition bien française
Avis sur léthique dans la formation des militaires
13 avr. 2022 L'esprit de corps de la gendarmerie est fondé sur le partage d'une histoire de valeurs et de traditions communes. Membre d'une communauté ...
Le chant militaire et sa pratique actuelle dans les Troupes de Marine
EMIA : École Militaire Interarmes chanson francophone de tradition orale et à en retracer l'histoire sociale. Marlène Belly.
Sujets de culture générale rencontrés aux épreuves orales d
d'admission au concours EMIA 2014. EMIA 54 La féminisation des armées est-elle une réussite? ... Le progrès existe-t-il dans l'histoire de l'humanité?
Livre de Marche 57 V11 WEB
Ensuite les activités de tradition et de cohésion de notre promotion. formations militaires et académiques reçues aux écoles. - De faire rayonner l'EMIA ...
20150319 rapport concours 2015 EMIA épreuves
17-Jun-2013 Les concours EMIA sur épreuves de l'année 2015 ont permis de ... devises traditions
VADAT MISSION 2022
01-Jul-2017 S'engager comme volontaire aspirant de l'armée de Terre (VADAT) c'est: ... Consolider la diffusion des traditions et de l'histoire ;.
du commandement
appartenir en fonction de la programmation de l'armée de. Terre pour les deux années qui vont suivre leur sortie. Histoire. L'EMIA est l'héritière des.
Untitled
Article 4/ Le militaire est dans une situation statutaire. Les statuts particuliers des officiers et du personnel non-officier sont fixés par décret. Les
Le chant militaire et sa pratique actuelle dans les Troupes de Marine
EMIA : École Militaire Interarmes chanson francophone de tradition orale et à en retracer l'histoire sociale. Marlène Belly.
Direction des ressources humaines de larmée de Terre
ses responsabilités et in fine à l'armée de Terre de remplir Dans le cadre des traditions de l'armée de ... Cursus EMIA. 165 stagiaires. Cursus OSC.
ECOLE DE SANTE DES ARMÉES
Historique p8. Métiers - Médecins et Pharmaciens militaires p10. Formation académique et militaire p14. Cycle des études p17. Traditions et vie associative.
BILAN DES CONCOURS
E.M.IA. sur épreuves
2015I. BILAN DES CONCOURS EMIA SUR ÉPREUVES
II. BILAN DES ÉPREUVES D"ADMISSIBILITÉ
III. BILAN DES ÉPREUVES D"ADMISSION
Textes de référence :
- Arrêté du 13 janvier 2011, modifié ; - circulaire n° 500922/DEF/RH-AT/CONCOURS/RSD du 28 août 2014. 2I. BILAN DES CONCOURS EMIA sur épreuves
Bilan du Président du jury EMIA : enseignements générauxLes concours EMIA sur épreuves de l"année 2015 ont permis de sélectionner le nombre fixé et la qualité
requise pour des candidats à l"épaulette.La relative faiblesse des candidats de la filière SES, constatée à l"issue des épreuves écrites, n"a pas été
confirmée lors des épreuves orales, au cours desquelles une certaine homogénéité des candidats a été
observée, quelle que soit leur filière.S"agissant des motifs de satisfaction, il convient de souligner l"excellent niveau de certains candidats,
qu"ils soient EVAT ou sous-officiers.Ceci étant, le niveau global des postulants pourrait être sensiblement amélioré par un minimum de
préparation de l"ensemble des épreuves, notamment orales, sport compris. En effet, comme l"an dernier,
plusieurs candidats qui avaient bien réussi leurs entretiens ont été éliminés aux épreuves sportives.
La préparation doit se concentrer sur la forme de l"exposé, en dépassant la caricature du " certes
cependant mais surtout » sans aucun lien avec le sujet posé.S"agissant du fond, les candidats s"orientent quasi systématiquement sur les sujets dits " de société », au
détriment des sujets plus classiques, mais leurs connaissances dépassent rarement celles du journal
télévisé. Les points de repère historiques élémentaires font souvent défaut et la culture littéraire est
généralement déficiente.Comme l"an passé, l"âge moyen des candidats est relativement élevé. Il paraît de l"intérêt de tous -
postulants et institution - que les candidats soient incités à se présenter au plus tôt et qu"ils soient mieux
accompagnés dans leur préparation. 3 Bilan chiffré des concours : SYNTHÈSE DE L"ADMISSIBILITÉSYNTH MATHS PHYS ANGLAIS GÉNÉRALE
SI 93 38 41%
8,09 7,67 8,70 9,59 8,32
2014 94 28 30% 10,29 8,24 9,95 9,70 9,40
SYNTH ECO MATHS ANGLAIS GÉNÉRALESES 98 55 56%9,74 5,77 5,34 5,98 6,68
2014 130 62 48% 8,80 7,46 6,30 8,16 7,61
SYNTH HRI-GEOP ANGLAIS LV 2 GÉNÉRALEL 89 19 21%8,65 9,10 9,10 8,05 8,83
2014 80 10 13% 9,06 9,51 9,44 8,87 9,28
Synt. Coef 10 Epr Coef 14 Epr Coef 10 LV Coef 6
GÉNÉRALE
BILAN280 112 40%
8,85 7,45 7,65 7,84 7,91
2014304
100
33%
9,33 8,24 8,25 8,82 8,60
Ayant composéMOYENNESCandidats
éliminés%
d"éliminés 4II. BILAN DES ÉPREUVES D"ADMISSIBILITÉ
1. ÉPREUVE COMMUNES
1.1 ÉPREUVE DE SYNTHÈSE
- CONCOURS SCIENCESLe corpus de textes proposés à la synthèse était composé d"une vingtaine de pages traitant essentiellement
de la prise en compte du développement durable dans nos armées.Afin de comprendre l"esprit de la documentation proposée, le candidat devait avoir identifié la genèse
du développement durable (dans le monde, en Europe et en France), les enjeux du développementdurable pour notre société en général et au sein du ministère de la Défense en particulier, enfin, il
devait mettre en évidence les moyens du ministère pour atteindre les objectifs de la politique de
développement durable sans nuire à la capacité opérationnelle de nos armées.Comme pour les années précédentes, d"une manière générale le niveau des candidats est très moyen. Pour
certains d"entre eux on peut même s"interroger sur la qualité de leur préparation et nous nous demandons
si les rapports émis annuellement par les correcteurs sont lus et exploités par les instructeurs. Bon nombre
de candidats semblent totalement ignorer la méthode de composition ce qui ne devrait pas être le cas, s"ils
étaient correctement préparés. Ainsi, la nature même de la synthèse est-elle ignorée par la majorité des
candidats qui produit une succession d"idées résumées et paraphrasées des textes proposés.
En revanche, quelques copies de très bon niveau remontent un peu la moyenne générale.Sur la forme
Effectivement, la méthode de composition n"est qu"une lointaine abstraction. L"introduction est présente
dans la majorité des copies, mais certains candidats n"hésitent pas à s"en affranchir ou en produisent sans
grand intérêt. Bon nombre de candidats essayent de dégager une problématique et de proposer un plan, la
plupart en deux parties, le pourquoi et le comment du développement durable dans les armées et s"y
tiennent. Certes ce plan pouvait être sous-entendu par la nature même des documents proposés, mais on
note que ce sujet n"a pas vraiment inspiré les candidats, dont certains ne savent pas ce qu"est une
synthèse, puisqu"ils écrivent dans leur copie, que les textes sont soumis à leur analyse !Généralement le développement se tient et rattrape la déficience de l"introduction (on a le sentiment que
le candidat a compris l"esprit des textes mais il ne parvient pas à structurer sa réponse).La conclusion est toujours présente mais ne reprend pas souvent la problématique du fait qu"elle soit dès
le départ absente et très peu de candidats tentent une ouverture du débat, qui en soit réellement une.
En ce qui concerne l"orthographe, la situation est toujours aussi préoccupante, car les officiers de
recrutement semi-direct ont encore vocation à devenir, après leur temps de lieutenant et de
capitaine, des officiers rédacteurs en État-major. Or, très peu de copies sont du niveau requis en la
matière, certaines affichent un nombre de fautes, de " mal-dit », voire de contre-sens indignes de
bacheliers prétendant à l"épaulette. De très nombreux candidats sont fâchés avec le pluriel et ne savent
plus accorder le participe passé des verbes en genre et en nombre avec les verbes être et avoir.
Quelques-uns même, heureusement peu nombreux, s"expriment par écrit comme ils parlent, la qualité de
la copie au style télégraphique, s"en ressent et bien évidemment il en est de même pour le niveau de la
note.La qualité de la propreté de quelques copies laisse elle aussi à désirer, certaines sont même indignes du
niveau de concours auquel certains candidats osent prétendre. 5 Sur la forme donc, notre binôme recommande de faire effort sur la rédaction du sujet afin deguider la réflexion des candidats, dont le niveau de préparation ne semble pas s"améliorer, en leur
proposant une question qui les oriente un peu, afin d"exploiter au mieux la documentation proposée
et de leur permette de se situer (pour qui exécutent-ils ce travail ?).Sur le fond
Trop de candidats ne maîtrisent pas la technique de la synthèse. L"épreuve au total ne dure que 4 heures,
Il est donc quasiment impossible de lire plusieurs fois l"intégralité de la documentation, sans risque de
manquer de temps pour composer. Pourtant certains le font visiblement et réalisent en général d"assez
bonne synthèse, mais bâclent voire occultent la question ouverte et c"est dommage (20 candidats n"ont
pas répondu ou terminé leur réponse à cette question). La technique de lecture rapide semble être
totalement ignorée par la quasi-majorité des candidats, ce qui en pénalise une forte proportion.
La synthèse n"est pas un résumé des textes proposés. La faute la plus répandue étant de commettre un
résumé de texte, là où une problématique doit être dégagée et soutenue. Certains n"ont pas hésité à se
livrer à cet exercice commettant de ce fait un hors sujet ou produisant un magma d"idées dans lequel le
correcteur est invité à faire le tri. D"autres (plus d"une vingtaine pour une dizaine l"an dernier) s"étonnent
de ne pas avoir été soumis à une question, or la synthèse de texte n"impose pas une question mais en
suggère une, soumise à la sagacité des candidats. On peut donc regretter que ce ne soit pas le cas cette année.Force est de constater que certains ne sont pas du tout coutumiers de l"exercice. Pourtant la plupart ont
bien identifié les axes majeurs de la réflexion (pourquoi, comment, avec qui, avec quoi...) et ont essayé
de les mettre en valeur tant bien que mal. Malheureusement le manque d"entraînement est patent et bon nombre de copies sont bâclées.Ainsi, on note une baisse importante de très bonnes copies cette année, qui ne sont qu"au nombre de 8
contre 17, l"an dernier.QUESTION OUVERTE
Là encore le niveau est médiocre. La question ouverte proposée était une citation du général de la Motte
tirée de son livre, " De l"autre côté de l"eau », étudié par les candidats.Il leur était demandé de commenter et de prendre position vis-à-vis de cette citation en s"appuyant sur
l"ouvrage, des exemples d"autres lectures personnelles ou de l"actualité française de ces derniers mois.
Sur la forme
Les remarques sont pratiquement les mêmes que pour la synthèse. La méthode de composition est
ignorée et la construction de l"idée maîtresse reste problématique pour trop de candidats qui n"arrivent
pas à exprimer clairement ce qu"ils veulent démontrer.Sur le fond
Une question posée implique une réponse. Il s"agissait pour les candidats de commenter et de donner leur
avis sur le rôle de la combinaison de l"éducation (du milieu familial) et de la formation ( ici militaire)
pour construire un homme en général et un chef en particulier.Ainsi, l"IM aurait pu être la suivante : " L"éducation (parentale) forge ce que nous sommes, la formation
(ici militaire) ce que nous serons, la combinaison des deux déterminant de notre qualité d"homme et de
chef »On attendait des candidats l"expression d"un " oui, je partage » ou " non, je ne partage pas » ce point de
vue parce que... Malheureusement très peu ont souscrit à cette démarche faute d"avoir compris l"essence
de la question.Trop nombreux sont ceux qui ont étalé une fois de plus leur " cours » sur les guerres symétriques ou
asymétriques ce qui n"était pas le sujet.Un seul candidat à réellement construit sa réponse en ce sens, et c"est dommage. Toutefois, on notera
aussi qu"il a produit une très bonne synthèse et obtenu la meilleure note attribuée par notre binôme.
6CONCLUSION GENERALE
Cette année encore, on peut s"interroger sur la qualité de la préparation des candidats qui dans une trop
forte proportion ne répondent pas à ce que l"on attend d"eux ne sachant pas bien gérer le temps imparti.
Compte tenu de leur niveau initial (baccalauréat) qui semble se dégrader, on peut une fois de plus
s"interroger sur cette épreuve peut-être un peu trop ambitieuse dans sa forme. Pour la synthèse, 20 pages à
lire, en tirer une problématique et la défendre sans question " guide », puis répondre à une question
ouverte en argumentant c"est peut-être trop pour des candidats qui ne maîtrisent même pas les règles du
pluriel !Quelques perles
- D"un historien perdu dans les dates : " Le général de la Motte a fait le Vietnam ». - D"un fanatique de science-fiction : " L"opinion publique est une chose ». - D"un candidat peu sûr de lui : " La conception de la conception... ». - D"un candidat soucieux de l"ordre des choses : " une organisation bien organisée ».- D"un candidat inquiet de la réduction des effectifs de la Défense : " la Défense compte 3000
personnes... ». - CONCOURS SCIENCES ÉCONOMIQUE ET SOCIALLA SYNTHESE
Les documents du dossier évoquaient différentes facettes du développement durable dans les Armées.
La synthèse devait mettre l"accent sur :
- Introduction : le contexte international et la définition du développement durable appliqué aux Armées.
- Développements : la volonté politique, les objectifs, la gouvernance, la responsabilité, les engagements
et les moyens affectés financiers, techniques et de recherche dégagés par les Armées. - Le tout en recourant à des exemples (éolienne, armée de l"air, AED, marine nationale...)La plupart des candidats ont bien cerné le sujet. La problématique est posée et le plan est clairement
annoncé. Par contre, ce plan reste souvent formel sans qu"une approche personnelle soit recherchée. Les
sous-parties ont tendance à manquer. S"agissant de la rédaction, les correcteurs ont été indulgents sur le
style, sur la grammaire et l"orthographe. Seules les copies inachevées, cumulant les erreurs ou
paraphrasant les éléments du dossier, ont été pénalisées. Les devoirs dénotant une synthèse fidèle,
équilibrée et concise du dossier et dotés d"une introduction, d"un plan plus personnel, de développements
équilibrés et reliés par des transitions ont été primés.LA QUESTION OUVERTE
La question issue de la lecture de l"ouvrage sur une expérience particulière de guerre en Indochine était
axée sur la façon dont le commandement concilie l"éducation du chef, les traditions qu"il transmet, la
formation militaire qu"il a reçue et les règles éthiques de l"institution. L"éducation est un fondement
nécessaire mais insuffisant. Les traditions doivent être conciliées avec d"autres. La formation militaire a
ses limites pratiques. Et l"éthique est confrontée aux impératifs humains quotidiens...L"auteur, chef sur le terrain, essaie de concilier ces impératifs qu"il résume à servir les hommes dont il a
la responsabilité plutôt que se servir lui-même. L"analyse pouvait porter sur l"efficacité mais aussi sur les
limites de la réflexion de ce chef singulier allant au-delà de l"exercice traditionnel d"un commandement
pour s"adapter au terrain, à la culture locale et à la vie de ses soldats. La discussion pouvait également
évoquer les qualités requises pour le commandement. Certaines s"apprennent, d"autres sont le fruit d"une
conception personnelle voire d"un don...La réponse devait être argumentée avec des exemples d"actions menées par la France ou une coalition.
L"Histoire pouvait également être mise à contribution (exemples d"initiatives de chefs locaux, officiers
7subalternes ou sous-officiers, lors d"opérations extérieures, pendant la Résistance, lors de la guerre
d"Algérie ou en intervention en Bosnie, en Afghanistan ou en Afrique...)S"agissant des candidats, une mauvaise gestion du temps a empêché quelques-uns de rédiger
complètement la synthèse et donc d"entamer la réponse à la question. D"une manière générale et
contrairement à la synthèse, la réponse à la question est rarement structurée. Les affirmations sont peu
argumentées et insuffisamment nourries par l"actualité. Enfin, la plupart des candidats se sont cantonnés
dans une attitude prudente alors que la question est justement faite pour inciter à formuler un point de vue
personnel contrairement à la synthèse qui ne le permet pas.CONCLUSION
Les correcteurs estiment que le niveau moyen des candidats est convenable. La formation suivie a fait ses
preuves. Les mauvaises notes (moins de 8) sont peu nombreuses. Ceci étant, les bonnes notes (12 et au-
delà) auraient pu être plus nombreuses si les candidats avaient soigné la réponse à la question. Pour
mémoire et sans qu"aucun barème ne soit imparti aux correcteurs, il a été décidé de noter la synthèse sur
14 et la question sur 6 tout en se réservant la possibilité de transférer des points lorsque ceci pouvait jouer
en faveur d"une bonne copie.A l"issue de la correction, les correcteurs estiment que le niveau des candidats devra, même pour les
meilleurs admissibles, être vérifié à l"oral, notamment dans le domaine de l"expression d"idées
personnelles sur des sujets d"actualité où le ministère de la défense est impliqué. Il y va du bagage
nécessaire pour un officier et, pour certains, de futurs officiers supérieurs. - CONCOURS LETTRESRemarques générales
Le sujet ne présentait aucune difficulté particulière (ni prérequis, ni compétence technique) et le dossier
était d"une ampleur et d"une difficulté habituelles à ce concours. Dans l"ensemble, les candidats ont su tirer parti des documents, mais, comme souvent en question desynthèse, la maîtrise du temps imparti a été difficile. La question ouverte a dès lors été moins bien traitée,
car elle semble être perçue comme variable d"ajustement. Sur 93 copies, 11 n"ont pas du tout traité la
question (soit 11,82 %), 3 autres ne l"ont pas terminée (3,22 %) ; plus de 15 % des candidats n"ont donc
pas pu traiter correctement la question.Dans l"ensemble, cette session a présenté peu de très bonnes copies ; aucune n"est réellement très
satisfaisante, la question étant souvent négligée au bénéfice de la synthèse ; lorsque c"est l"inverse, si la
question est bien traitée, la synthèse se trouve réduite à la portion congrue.Sur la forme
Le développement de la synthèse a été réalisé sur quatre pages en général, et rarement plus d"une page et
demi pour la question ouverte. Le plan peut figurer sur la copie en toutes lettres ; c"est même parfois une
aide pour le correcteur, lorsque l"expression du candidat laisse à désirer.Il serait appréciable que les copies fussent rédigées au stylographe à plume, et non à bille... Les ratures
sont inacceptables, de même que les grosses corrections au blanc ; il convient de rappeler aux candidats
que seules des corrections minimes sont acceptables sur une copie de concours, car celle-ci doit refléter,
plus que partout ailleurs, la clarté de la pensée et la rigueur du raisonnement.Sur le fond
Le développement durable était une question peu technique. Le problème essentiel du dossier résidait
dans le grand écart présenté par l"ensemble des documents entre les décisions et orientations prises au
niveau international (monde, Europe) et leur application au champ de la Défense nationale (niveau
national, interministériel et ministériel). De nombreux candidats se sont perdus dans un long étalage de
8remarques générales de peu d"intérêt, sans traiter ce qui regardait de près la Défense nationale, alors qu"il
s"agissait de l"enjeu majeur de ce dossier : la question de synthèse n"est ainsi plus l"outil d"aide à la
décision qu"elle doit être et perd de son sens.Le binôme de correction a accepté les plans en deux ou trois parties, du moment qu"elles permettaient
d"avoir la vision la plus complète et la plus fine possible du dossier, et a également apprécié que le
candidat souligne le frein ultime au développement durable que constituait la limite opérationnelle. Cette
réserve, de taille, et sur laquelle le candidat était évidemment attendu, n"a pas été vue dans de nombreuses
copies, ce qui les a pénalisées.L"analyse de la citation du général de la Motte a rarement donné lieu à de bonnes remarques. De
nombreux candidats se sont égarés sur la théorie du " Chef » ou dans un raisonnement circulaire, ou ont
cru suffisant de résumer le livre ou de faire l"hagiographie du général de la Motte ; d"autres ont donné
libre cours à leurs sentiments sur l"armée, la nation, etc., sans prendre en compte le réel problème posé :
l"inadéquation de la formation par rapport au terrain, et la difficulté du supérieur, confronté lui-même à
cette inadéquation, à prendre en compte ce décalage, avec les défis qui s"imposent à lui sur un théâtre
d"opérations.1.2. ÉPREUVE D"ANGLAIS
- CONCOURS SCIENCESCette année à l"occasion du concours CTA (SD), option Sciences, 13 candidats ont composé en langue
anglaise. La moyenne de l"épreuve est de 8,46 et les notes vont de 4,5 à 15. 4 candidats seulement sur 13
ont obtenu la note de 10 ou plus. 5 candidats sur 13 ont obtenu la note de 6 ou moins. Le correcteur a
constaté que les résultats obtenus en 2015 à l"épreuve d"anglais sont nettement moins bons que l"année
passée. Cela s"explique principalement par le changement de format d"épreuve (identique aujourd"hui à ce
qui est proposé à l"EMIA). En effet, les épreuves proposées à partir de 2015 sont beaucoup plus
discriminantes car elles laissent peu de place au doute sur le niveau réel des candidats en langue anglaise.
Exercice I.a. (QCM) : Il demandait une connaissance minimale des règles de grammaire, de la syntaxe
en anglais. Le lexique proposé dans les supports ne posait normalement aucun problème de
compréhension. Pour réussir cet exercice, il faut impérativement connaître les formes verbales (en
particulier les temps), l"usage des articles, l"emploi des prépositions, quelques " modal verbs », les
pronoms et adjectifs possessifs, les modaux... Ces éléments sont vus dans le secondaire.Exercices I.b. (repérage d"erreurs), I.c. (texte à trous) : Les compétences requises sont les mêmes que
pour le QCM. Il faut en plus faire preuve de logique et bien lire à plusieurs reprises les supports proposés.
Les deux exercices ne comportaient que peu de pièges et le vocabulaire des supports proposés ne posait
normalement pas de difficulté à un candidat préparé.Exercice I.d. (thème grammatical) : Cet exercice met rapidement en lumière les compétences (élevées
ou limitées) des candidats. Il est difficile de faire illusion avec une telle épreuve et il faut s"y préparer avec
sérieux. L"exercice est systématiquement une conversation entre deux personnes, ici des militaires
français et britanniques. En plus d"une certaine maîtrise de la grammaire et de la syntaxe anglaise, il fallait
également connaître un vocabulaire militaire de base (exemples : unité, blindé, capitaine, commandant,
zone, faire un compte rendu...). Ce vocabulaire était dans le cours de préparation. Il faut également
maîtriser le vocabulaire de la conversation de tous les jours (formules de politesse et courtoisie
notamment). Beaucoup de candidats ont trop de lacunes en ce domaine et inventent des mots. On n"attend
pas du mot à mot mais une conversation dans un anglais simple, et idiomatique. Ne pas hésiter à recourir
aux périphrases si l"on ignore un terme ou une expression.Exercice II (Essai) : Cet exercice, qui est une expression écrite semi-guidée, permet normalement au
candidat d"utiliser des expressions et tournures idiomatiques qu"il maîtrise. Là encore, il faut à tout prix
éviter d"inventer des mots. Contrairement au thème qui impose un cadre rigide que l"on doit respecter à la
9lettre, l"essai permet d"utiliser en priorité des expressions que l"on maîtrise. Bien sûr, il y tout de même un
cadre et des consignes qu"il faut respecter. Il faut absolument écrire un texte de la longueur demandée,
sous peine d"être pénalisé par le correcteur. Il faut également respecter les consignes en répondant au sujet
donné. Ici, par exemple, il fallait à la fois parler d"une invitation en France cet été (concernant un
camarade australien) et traiter de l"action des forces françaises au Mali. Il faut faire preuve d"un peu
d"imagination pour répondre à la première partie des consignes, et le correcteur n"attend pas une réponse
toute faite. Pour la deuxième partie, il fallait en des termes simples parler de l"opération Serval et/ou
Barkhane, sans nécessairement utiliser des termes très spécialisés ni rentrer dans tous les détails des
opérations. Le correcteur est sensible aux efforts du candidat qui respecte les consignes en rédigeant dans
un anglais intelligible un texte qui fait preuve d"imagination. - CONCOURS SCIENCES ÉCONOMIQUE ET SOCIALDans l"ensemble, il est constaté cette année des résultats très nettement inférieurs à ceux du même
concours l"année dernière. Le niveau des candidats me semble préoccupant en ce qu"il indique à la fois
des carences fondamentales en compétence linguistique, et probablement un réel problème de préparation
au concours.Détail des résultats par exercice :
Exercices I.a (QCM), I.b (repérage d"erreur), I.c (texte à trous) : exercices très cadrés, la correction
ne comportant aucun élément d"appréciation. L"exercice de QCM a dans l"ensemble été mieux réussi que
les deux autres. Les exercices de repérage d"erreurs et le texte à trous ont montré une ignorance profonde
de la nature des mots (nom, verbe, etc) ainsi qu"une incapacité à percevoir le sens précis, ou global, de
termes ou phrases, entre positif et négatif par exemple. Beaucoup de réponses n"avaient absolument
aucun sens, tous termes étant souvent pour nombre de candidats interchangeables, dans l"exercice de texte
à trous en particulier.
Exercice I.d. (thème grammatical) : a montré une méconnaissance des formes grammaticales
fondamentales (articles, présent 3 ème personne singulier, utilisation de for/since/during, emploisystématique du present perfect au lieu du preterit, fautes dans les verbes irréguliers les plus courants,
emploi interchangeable des modaux) ainsi que les formules d"usage et éléments de politesse de base
employés lors d"une conversation téléphonique. L"orthographe était globalement acceptable, mais surtout
parce que les candidats utilisaient systématiquement des mots transparents, souvent à mauvais escient.
Des contre-sens et non-sens, ainsi que des termes français non traduits et placés entre guillemets :
" présence rebelle », " compte rendu ».Exercice II (essai) : Très peu de candidats ont eu la moyenne à cet exercice, alors qu"une grande
indulgence avait été réellement accordée. Le résultat est assez médiocre, pour un sujet qui est loin d"être
inattendu. A nouveau, beaucoup de candidats ont fait du " Google translation » saturé de mots
transparents ou faux-amis mal utilisés. Un point assez alarmant : deux candidats ont mal compris la
consigne, et ont rédigé deux messages (celui de l"Australien et la réponse du Français qui seule était
requise), avec parfois des non-sens et contre-sens.Il ne fait à mon sens pas de doute qu"une telle chute des notes doit être attribuée au changement de la
nature de l"épreuve. Il est en effet bien plus facile de " faire illusion » dans des questions ouvertes de
compréhension, un exercice de traduction, ainsi que dans un essai (faible ou passable), que dans des
exercices calibrés comme ceux qui constituent maintenant les épreuves écrites de CTA. - CONCOURS LETTRES5 candidats ont obtenu une note supérieure ou égale à la moyenne. Les notes vont de 2,00 à 14,00. La
moyenne du groupe est de 9,5 / 20.Les épreuves ont permis de sélectionner des candidats de très bon niveau et d"éliminer les candidats qui
n"avaient pas les connaissances nécessaires. 10Les principales difficultés rencontrées portent sur la grammaire (solécismes, pluriel des noms irréguliers,
emploi des modaux, conjugaison et concordance des temps, etc.), ainsi que sur le vocabulaire
(barbarismes, faux amis, méconnaissance de termes idiomatiques, etc.).En ce qui concerne l"expression écrite, à cause de la pauvreté de leur vocabulaire et d"un manque
d"imagination, un certain nombre de candidats n"a pas pu atteindre le nombre de mots exigé. Ils ont
compensé ce manque par des phrases hors sujets et des banalités. On constate une méconnaissance
généralisée des règles de ponctuation, ainsi que des fautes grossières d"orthographe : absence de
majuscule au début de la phrase, nom de pays et nationalité.Pour le thème grammatical, plusieurs candidats ont eu des difficultés lors de la traduction ; une fois
encore, le problème est lié à la pauvreté du vocabulaire, surtout usuel.Etant donné que les candidats ont dans l"ensemble traité toutes les épreuves, il semble qu"elles étaient
adaptées à leur niveau.2. ÉPREUVES SPECIFIQUES DU CONCOURS SCIENCES
2.1. ÉPREUVE DE MATHÉMATIQUES ET ANALYSE DE PRECESSUS
Le sujet, certes assez long, comportait des exercices de difficultés variées afin de vérifier les
connaissances des candidats, dans un large champ de connaissances au programme du concours.Les exercices 1, 2, 3 et 4 avaient pour but de vérifier, chez les candidats, la maitrise des compétences
fondamentales en matière de calcul numérique et des propriétés de la fonction lnx x®. Il s"avère que : · les calculs avec les puissances ne sont pas maitrisés, et les notations sur les racines nème restent
confuses dans l"esprit des candidats ;· les propriétés de la fonction
lnx x® ne sont pas acquises ;· le domaine de compatibilité des inéquations de l"exercice 3 n"est pratiquement jamais étudié.
L"exercice 5 était un exercice élémentaire sur les suites numériques. Malgré cela, la démonstration par
récurrence, quand elle est connue du candidat, est très souvent mal rédigée : autant la condition initiale est
bien établie, autant la propriété d"hérédité n"est pas correctement justifiée, les candidats confondent
hypothèse et conclusion.L"exercice 6, dans le registre des fonctions et de leur représentation graphique, permettait de vérifier
l"aptitude du candidat à circonscrire une étude et généraliser le résultat de cette étude. Les candidats qui
ont traité cet exercice ne connaissent pas tous la fonction partie entière.Les exercices 7 et 8 exigeaient la maitrise des concepts fondamentaux en probabilité : événement,
probabilités conditionnelles, variable aléatoire binomiale. Dans les faits :quotesdbs_dbs14.pdfusesText_20[PDF] histoire et verite - Institut d`histoire du temps présent - Histoire
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