[PDF] `` Le Journal de bord de Christophe Colomb





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Christophe Colomb décrit dans une lettre à Luis de Santangel qui l

Christophe Colomb décrit dans une lettre à Luis de Santangel qui l'a aidé à réaliser son projet



Le récit daventures en 5e

Séance 2 : Etude d'un extrait d'une lettre de Christophe Colomb adressée à son protecteur Luis de Santangel «L'Hispaniola est une merveille» + « La 



Les terres de ces îles sont élevées et on y rencontre beaucoup de

Christophe Colomb décrit dans une lettre à Luis de Santangel qui l'a aidé à partir



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LECTURE : C. Colomb lettre à Luis de Santangel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98 Christophe Colomb



Séquence pédagogique – Christophe Colomb – BnF

Sur le chemin du retour Christophe Colomb écrit une lettre à Luis de Santangel



Présentation PowerPoint

Tu as vu que Christophe Colomb a débarqué aux Bahamas en 1492. Document 1 C. Colomb Lettre à Luis de Santangel



Christophe Colomb écrit à son protecteur Luis de Santangel

Christophe Colomb La découverte de l'Amérique



`` Le Journal de bord de Christophe Colomb

09-Jan-2021 Sa Lettre à Luis de Santangel fait l'objet d'une première édition à Barcelone au début du mois d'avril 1493



Le roman daventure

Séance 2 : Etude d'un extrait d'une lettre de Christophe Colomb adressée à son protecteur Luis de Santangel «L'Hispaniola est une merveille» + « La 



Diapositive 1

21-Jan-2009 L'Histoire n° 270 art. d'André Zysberg

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?BbiQB`2 /m KQM/2 Hm soJc bBJc9H2" TTX83k@83d" kyyNX ?HHb?b@yjRy98yy Jérôme Baschet, " Le Journal de bord de Christophe Colomb », paru dans Patrick Boucheron (dir.), Une histoire du monde au XVè siècle,

Paris, Fayard, 2009, p. 582-587.

Le Journal de bord de Christophe Colomb

Rendant compte jour après jour du premier voyage transatlantique de Christophe Colomb, le Journal de bord pourrait aisément passer pour le texte emblématique de la " Découverte de l'Amérique ». Ne livre-t-il pas le témoignage direct d'une aventure héroïque ? Ne fait-il pas revivre les épreuves et les joies d'un voyage radicalement inédit qui a fait basculer l'histoire dans la modernité d'un monde entièrement interconnecté ? Pourtant, plus qu'à la célébration de la rupture accomplie par le navigateur génois, le Journal de bord invite à s'interroger sur le sens même de son voyage et sur la figure de celui qui accapare dans les manuels le titre de premier héros des temps modernes. Il convient d'abord de préciser que le Journal de bord n'a bénéficié d'aucune diffusion, du moins de manière directe. Colomb avait entrepris son voyage au nom des rois catholiques, Isabelle de Castille et Ferdinand d'Aragon, qui en avaient fixé les conditions dans les Capitulations de Santa Fé, en avril 1492 ; et c'est à eux qu'il se devait de rendre compte, aussi scrupuleusement que possible, de son entreprise. De fait, c'est à eux qu'il remit, à Barcelone, le manuscrit autographe de son Journal - lequel a ensuite été perdu. Mais les rois en avaient tout de suite fait réaliser deux copies, dont l'une fut remise à Colomb ; c'est elle, sans doute, qui a été utilisée par son fils Hernando, puis par Bartolomé de Las Casas, qui en a intégré de très larges extraits dans son Histoire générale des Indes. C'est grâce à ce dernier, aussi ardent défenseur des Indiens que fervent apologiste de la geste colombine, que le Journal a pu être reconstitué. Bien entendu, on n'a pas manqué de se demander si les extraits ainsi restitués ne devaient pas autant à Las Casas qu'à son héros. Toutefois, la précision des informations transmises, comme l'habitude du dominicain de recopier fidèlement de nombreux témoignages dans ses propres oeuvres, ont su rassurer. Ou plutôt, que le texte actuellement connu soit véritablement dû à la plume de Colomb ne suffit en rien à écarter toute inquiétude, car a-t-il été lui même fidèle au déroulement quotidien des faits ? N'aurait-il pas été tenté de recomposer son récit durant le voyage de retour, afin de donner plus de cohérence à ses actes et à ses choix ? Gardons-nous de l'ingénuité comme de l'hypercriticisme sans fondement. Ce qui est clair c'est que Colomb écrit pour les rois catholiques : tout en rapportant en détail les événements survenus durant son voyage, il met en scène son entreprise et se met en scène lui-même, pour convaincre ses commanditaires du bien-fondé de ses actions et de l'extraordinaire portée de ses découvertes. Autant qu'un récit ou une description, le Journal tient du plaidoyer mobilisateur et engage sans cesse une interprétation des événements et des lieux. Au reste, le Journal de bord n'a nullement contribué à la gloire du Génois et c'est par les lettres qu'il expédie dès son retour en Andalousie que son voyage est connu. Sa Lettre à Luis de Santangel fait l'objet d'une première édition à Barcelone, au début du mois d'avril 1493, quelques jours à peine après être parvenue à son destinataire ; elle est rapidement diffusée dans toute l'Europe et les éditions se multiplient, notamment en latin et en italien. Cette lettre est maintenant tenue pour un faux commandé par les rois catholiques, destinataires d'une autre lettre récemment retrouvée et, cette fois, authentique... Commençons notre brève lecture par le prologue du Journal. S'adressant directement aux souverains, Colomb rappelle que c'est sur leur ordre (ou plus exactement après les avoir finalement convaincus d'un projet qu'il avait porté, envers et contre tous, durant huit années) qu'il a entrepris de se rendre aux Indes par une route inédite, cap vers l'ouest, au beau milieu de l'océan. Surtout, il met explicitement en rapport la mission qui lui est confiée avec la victoire des rois catholiques sur Grenade, ainsi qu'avec leur décision d'expulser les juifs de leur royaume : victorieux des Maures et débarrassés des Juifs, Ferdinand d'Aragon et Isabelle de Castille sont les champions de l'unité de la chrétienté et de son expansion ; et il ne leur reste plus, pour parachever leur oeuvre, qu'à obtenir la conversion des princes de l'extrême Orient. De fait, l'objectif qui est explicitement mentionné dans le prologue (un trait assez méritoire, puisqu'au moment de remettre son Journal aux souverains, Colomb sait que ce but n'a pas - encore - été atteint) consiste à rencontrer le grand Khan, l'empereur de Chine, et à l'amener à se convertir au christianisme, conformément aux espérances laissées à cet égard par le témoignage de Marco Polo, deux siècles auparavant. De fait, le voyage de Colomb est d'abord une ambassade auprès du grand Khan et d'autres souverains d'Asie, pour lesquels l'Amiral est porteur de lettres signées des souverains de Castille et d'Aragon. Le Livre des merveilles de Marco Polo aura donc guidé chacun des pas de Christophe Colomb, lui insufflant son énergie initiale, avant de lui fournir l'indépassable géographie qu'il s'efforce de retrouver au fil de ses explorations. Le récit de la traversée ne révèle nulle peur d'espaces incommensurables, nulle terreur de confins cataclysmiques. Le navigateur ne défie pas une immensité océanique incalculable ; il ne fait que confirmer les calculs qui justifient son entreprise : le monde est moins grand qu'on ne l'a cru (30.000 km de circonférence, là où Aristote et Eratosthène en calculaient 40.000) et, surtout, l'étendue du continent eurasiatique est si considérable que le finistère occidental et le Japon, avancée ultime de l'Orient, ne sont séparées que par une mer étroite. Colomb l'a noté en marge de l'Imago mundi, synthèse théologico-géographique que le cardinal Pierre d'Ailly, maître en théologie à l'Université de Paris, avait rédigé en 1410, et qui est, avec l'ouvrage de Marco Polo, celui qui l'inspire le plus : " le point où terminent les terres habitables, vers l'Orient, et le commencement des terres habitables, vers l'Occident, se trouvent relativement proches ; entre eux, il y a une mer de petites dimensions ». De fait, dix jours seulement après avoir quitté les Canaries et mis cap plein ouest, le Journal de bord témoigne du sentiment quasi permanent de la proximité de terres ou d'îles : les vols d'oiseaux, les algues abondantes de la mer des Sargasses ou de curieux nuages en sont les indices réitérés. L'attente d'une découverte toujours imminente mais sans cesse déçue rythme ainsi la traversée de l'océan. La distance psychologique à surmonter s'en trouve sensiblement réduite ; mais la nervosité des équipages frôle la mutinerie, et les pilotes, notamment Martín Pinzón, réclament un changement de cap : plutôt que de continuer à viser les Indes lointaines, il est urgent de se mettre en quête de ces îles de l'Océan que l'on sent si proches. Voilà donc le vrai mérite de Colomb (fondé sur l'inébranlable certitude qu'il retirait des erreurs de calcul sans lesquelles son voyage n'aurait pu être entrepris) : avoir maintenu fermement une route plein ouest, contre l'avis de tous, en dédaignant toute curiosité pour les îles que l'imaginaire géographique situait au milieu de l'océan (Antilia, l'île aux Sept Cités...), sans quoi il aurait perdu un temps précieux et serait rentré bredouille, sans avoir atteint, dans la nuit du 11 au 12 octobre, la petite île de Guanahaní, aussitôt rebaptisée San Salvador. Dès cet instant et tout au long des pages du Journal, Colomb se montre convaincu d'avoir atteint les Indes. Tout ce qu'il observe est interprété en fonction de la géographie orientale léguée par Marco Polo. Dès le 21 octobre, la grande île qui s'annonce - Colba ou Cuba - ne peut qu'être Cipango (le Japon) : je veux " partir pour une autre île très grande, que je crois être Cipango... Mais je suis surtout déterminé - écrit-il - à aller à la terre ferme et à la ville de Quinsay [la capitale de Chine] et donner les lettres de Vos Altesses au Grand Khan ». Chaque jour ou presque, Cipango est mentionné, jusqu'au moment où Colomb entend parler d'un roi dénommé Cami, qu'il suppose être le grand Khan et vers lequel il s'empresse d'envoyer une ambassade. En décembre, il entreprend l'exploration de l'île Espagnole (Haïti), qui concentre désormais toutes les attentes. Les indigènes y portent des bijoux d'or et nomment Cibao le lieu d'où le métal est extrait. Pour Colomb, il ne peut s'agir que de Cipango, désormais situé à l'intérieur de l'île Espagnole. C'est là aussi qu'il entend parler des indiens Canibas (ou Caribas), guerriers redoutables qui terrorisent les autres peuples des îles. L'Amiral n'a aucun doute : " Caniba n'est rien d'autre que le peuple du grand Khan qui doit être très près d'ici » (11 décembre). Mais il pense que les indigènes se trompent en les qualifiant d'anthropophages, car Marco Polo ne fait pas mention de telles pratiques dans les terres du grand Khan. En revanche, les informations relatives à la présence de peuples tels que les cynocéphales ou d'hommes à queue de chien sont bien reçues, puisqu'elles confirment le savoir traditionnel sur les peuples des confins orientaux et confortent la conviction que les terres explorées en font bien partie. Autre exemple de ce savoir, pour nous fabuleux, qui prédéfinit le regard de Colomb : le 8 janvier, il affirme avoir vu des sirènes (mais laides, au visage d'homme). A chaque page du Journal transparaît l'obsession de l'or, objet des questions insistantes de Colomb à tous les indigènes avec lesquels il entre en contact. Alors qu'une lecture contemporaine serait portée à n'y voir qu'un simple appât du gain, l'or a, pour Colomb, une tout autre signification. Pour lui, se présence serait avant tout la confirmation de la pleine réalisation de son entreprise, la preuve qu'il a bien atteint Cipango, où le métal précieux abonde tant que les palais en sont, aux dires de Marco Polo, littéralement couverts. Mais l'or est aussi une substance spirituelle, mystique, chargée de lumière céleste : sa présence serait le signe de la grâce divine, le sceau définitif de la portée providentielle de ses découvertes. La conception de l'or que Colomb partage sans doute avec beaucoup de ses contemporains entrelace valeur matérielle et valeur spirituelle : il est un gage de richesse et de prestige pour l'Amiral et pour ses commanditaires royaux, mais, comme il le rappelle dans le Journal, il avait surtout espéré convaincre Ferdinand et Isabelle que l'or des Indes serait mis au service du grand rêve de la croisade : " je priai Vos Altesses que tous les gains de mon entreprise soient dépensés pour la conquête de Jérusalem et Vos Altesses se mirent à rire et dirent que cela leur plaisait et que, même sans cela, elles avaient ce désir ». Ce sont donc surtout des effets spirituels qui sont attendus de l'or, moyen en même temps que signe de la dilatation glorieuse de la chrétienté qu'il incombe aux souverains hispaniques de mener à bien. Les certitudes d'un savoir fondé sur les autorités n'empêchent pas l'émerveillement. A chaque nouvelle baie, à chaque nouveau cap, que Colomb marque de son pouvoir de nomination, le Journal chante les louanges d'une nature extraordinairement généreuse et d'une inconcevable beauté : climat tempéré, diversité des arbres et des plantes cultivées, couleurs inouïes des oiseaux et des poissons. Et si Cuba est portée par une rhétorique de la différence, l'île Espagnole doit son nom - accumule (d'où son nom) les similitudes avec ce que les terres d'Espagne ont de meilleur, comme autant de promesse d'un établissement futur, heureux et prospère. Tout évoque l'harmonie inviolée d'un nouvel Eden, de ce paradis terrestre dont Colomb ne se prive pas de rappeler qu'il se situe à l'extrémité orientale des terres, c'est-à-dire là où il vient de parvenir. Du reste, les indigènes avec lesquels il établit sans difficulté une communication pacifique, fondée sur des dons et contre-dons d'objets divers, de nourriture et d'eau, sont présentés comme une population adamique, qui semble préservée du péché. " Ce sont les meilleurs gens du monde et les plus doux » affirme- t-il. Même leur nudité, loin d'apparaître comme une marque d'ignorance et d'incivilité, exalte la beauté des corps et témoigne d'une innocence édénique (un peu plus tard, Colomb observe des formes d'organisation plus structurées, mais l'autorité des " caciques » qu'il rencontre est tenue pour mesurée et bienveillante). Cette description enthousiaste de terres où tout est " merveille » est inséparable des promesses qu'il s'agit de faire miroiter aux royaux lecteurs du Journal : promesse d'une soumission presque spontanée à l'autorité des souverains hispaniques ; promesse d'infinies richesses (outre l'or, le coton, les épices, le mastic, la cannelle...) ; promesse enfin d'une conversion aisée de populations que Colomb dit " sans religion » (sans doute parce qu'il n'observe aucun rite public) et qui paraissent si enclines à accueillir tout ce qui vient des

Espagnols.

Au total, le Journal parvient à combiner deux rhétoriques et deux stratégies : d'une part, la mobilisation d'un savoir préétabli dont le voyage ne saurait être que la confirmation ; de l'autre, l'émerveillement que procure la révélation d'une nature et d'une humanité insoupçonnées. Sur le premier versant, le Journal met en scène une attente sans cesse déçue et pourtant sans cesse relancée (Cipango, la rencontre avec le grand Khan) et qui, au terme du récit, demeure malgré tout ouverte (l'Espagnole est dans une position très avantageuse pour rejoindre l'empire chinois). Mais il faut aussi convaincre les rois de la valeur intrinsèque des îles, les assurer des richesses et du prestige qu'il est possible d'en retirer (ce qui conduira, quelques mois plus tard, à l'organisation fort ambitieuse d'un second voyage, orienté vers la colonisation et l'évangélisation). Dans l'euphorie qui accompagne le retour triomphal de l'" Amiral des mers océanes », les deux discours se fondent aisément en un seul (sans que les conséquences de la méprise de Colomb et les contradictions qui ne manqueront pas d'en découler ne se fassent encore sentir). Le voyage est " un miracle » et le Génois ne se prive pas de souligner qu'il a eu raison contre tous (notamment contre ceux qui jugeaient son voyage impossible et contre son équipage prompt au doute ou enclin à de trop matériels appétits). Guidé par Dieu seul, il est devenu l'instrument d'une véritable révélation divine. Tout ce que son entreprise a d'extraordinaire (à commencer par la conversion imminente d'un grand nombre de peuples, mais sans oublier " les biens temporels qui non seulement à l'Espagne mais à tous les chrétiens donneront ici soulagement et bénéfice ») doit contribuer à convaincre Ferdinand d'Aragon qu'il est le nouveau David, le nouveau Salomon, celui qui reconstruira le Temple de Jérusalem avec l'or ramené des Indes, tout comme Salomon l'avait édifié avec ce même or. Le Journal se clôt, le 15 mars 1493, en qualifiant l'entreprise des Indes de " plus grand honneur de la chrétienté qui soit jamais apparu ». L'âge du Progrès a fait du Journal le témoignage d'une aventure hors du commun et d'un destin singulier, capable d'entraîner l'humanité sur la voie de connaissances sans cesse renouvelées. Mais Christophe Colomb, lui, avait inscrit son récit dans le plan de la Providence divine, dont il n'était que l'instrument. Il ouvrait non ce temps nouveau de l'histoire humaine que l'on dit moderne, mais un temps sacré, eschatologique sans doute, où la chrétienté s'étendrait jusqu'aux limites de la terre et où tous les peuples se convertiraient à la foi du Christ - de celui que le prénom même de l'Amiral, le Christophore, vouait à porter par-delà les mers.

Bibliographie minimale :

Cristóbal Colón, Textos y documentos completos, éd. Consuelo

Varela, Madrid, Alianza, 1989

Marianne Mahn-Lot, La découverte de l'Amérique, rééd. Paris,

Champs-Flammarion, 1991.

Jacques Heers, Christophe Colomb, les chemins de l'aventure,

Paris, Hachette, 1981.

Bernard Vincent, 1492, " L'année admirable », rééd. Paris,

Champs-Flammarion, 1996.

Denis Crouzet, Christophe Colomb. Héraut de l'Apocalypse, Paris,

Payot, 2006.

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