[PDF] THESE DE DOCTORAT DE LUNIVERSITE AUBE NOUVELLE ET





Previous PDF Next PDF



THESE DE DOCTORAT DE LUNIVERSITE AUBE NOUVELLE ET

l'encadrement de mon mémoire de Master Recherche et trois années sur cette Professeur en management stratégique à l'Université de Moncton (Canada) et ...



passerelle-2007.pdf

BAC +3/4 admission en 2e année d'ESC. Le concours qui vous ouvre le monde des. Grandes Écoles. Diplômés. • 1ercycle universitaire. • 2ecycle universitaire.



BUDGET

30 avr. 2017 qu'un guide d'action avec un condensé des principales politiques et ... Au cours des deux dernières années



RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX

Brunswick lors de sa première année universitaire. Parmi toutes mes options l'Université de Moncton est celle qui me permet le mieux de réaliser mes 



BUDGET 2018-2019

30 avr. 2018 Au cours des trois dernières années l'Université de Sherbrooke a ... de l'Université du Québec à Chicoutimi et de l'Université de Moncton.



Bibliothèque Champlain_Chantiers et orientations

ENSEIGNEMENT DE QUALITÉ ET EXPÉRIENCE ÉTUDIANTE. ORIENTATION 1.1 : L'Université de Moncton relève des défis importants de recrutement dans son bassin 



passerelle-2005.pdf

u rs. Présentation des concours. ADMISSION EN 1RE ET 2E ANNÉE Paiement des frais d'inscription uniquement par carte bancaire d'un montant de.



BUDGET 2019-2020

qu'un guide d'action avec un condensé des principales politiques et Au cours des quatre dernières années



Mémoire rédigé à la demande des associations étudiantes en

médicale étudiante du Québec au courriel suivant : politique@fmeq.ca Joanie Faubert étudiante en médecine



ORGANISATION DES SYSTÈMES ÉDUCATIFS

(UQAM); Isabelle Lacroix (Université de Sherbrooke) ; Benoît Lévesque (UQAM) ; Bachir Mazouz (ENAP);. Roger J. Ouellette (Université de Moncton); Luc Rouban 



UNIVERSITÉ DE MONCTON Politique concernant les paiements des

Page 2 de 4 Politique concernant les paiements des frais étudiants Année universitaire 2014-2015 1 Chaque candidate ou candidat qui fera une demande d’admission à un programme d’études à temps complet et qui sera admis à l’Université devra payer 55 $ pour l’ouverture et l’étude de son dossier



Politique concernant les paiements des frais étudiants

les frais consultez le site Web de l’Université de Moncton (MANIWeb) Les étudiantes et les étudiants inscrits à temps partiel (8 crédits ou moins sauf pour les blocs de thèse) devront payer la totalité des frais lors de l’inscription (voir la section



UNIVERSITÉ DE MONCTON Politique concernant les paiements des

Page 1 de 3 Politique concernant les paiements des frais étudiants Année universitaire 2018-2019 1 Frais d’étude de dossier Pour les candidates et les candidats qui sont citoyenne canadienne citoyen canadien résidente permanente ou résident permanent du Canada les frais d’étude de dossier de 60 $



Politique concernant les paiements des frais étudiants - Mai 2011

les frais veuillez consulter le site Web de l’Université de Moncton (MANIWeb) Les étudiantes et les étudiants inscrits à temps partiel (8 crédits ou moins sauf pour les blocs de thèse) devront payer la totalité des frais lors de l’inscription (voir la section

THESE DE DOCTORAT DE LUNIVERSITE AUBE NOUVELLE ET

NNT : 2017SACLE023

Ecoles doctorales :

Saclay)

Spécialité : Sciences de Gestion

des télécommunications du Burkina Faso Université Aube Nouvelle par Monsieur TRAORE Zakaria Soutenue publiquement le 07 juillet 2017 devant un jury ainsi composé : Président : Monsieur Bertrand SOGBOSSI BOCCO, Professeur titulaire des Universités CAMES en Sciences de Gestion/Université de Parakou (Bénin)

Rapporteurs : Monsieur Yvon PESQUEUX, Professeur des Universités en Sciences de Gestion, Conservatoire National des Arts et des Métiers (France)

Monsieur Bertrand SOGBOSSI BOCCO, Professeur titulaire des Universités CAMES en Sciences de Gestion/Université de Parakou (Bénin) Membres : Monsieur Gilles ROUET, Professeur des Universités en Sciences de Gestion

Université Paris-Saclay (France) Monsieur Serge Balibié BAYALA, Maître de conférences agrégé CAMES en

Sciences de Gestion, Université Ouaga II (Burkina Faso)

Directeur de

thèse : Monsieur Alidou OUEDRAOGO, Professeur Titulaire en Sciences de Gestion, Université de Moncton (Canada) et Université Aube Nouvelle (Burkina Faso) Co-Directrice de thèse : Madame Marie CARPENTER, Maître de conférences HDR en Sciences de Gestion, Télécom Ecole de Management (France) ii -Saclay (U-

Nouvelle (U-AUBEN)

quant au contenu et aux opinions exprimées dans cette iii

REMERCIEMENTS

contribution inestimable de Pour plus de quatre ans à cheminer ensemble dont une année consacrée à s sur cette présente thèse, mes premiers

Mes remer

Maître de conférences HDR, à Télécom Ecole de Management (France) pour la codirection de

cette thèse et partant toute la patience dont elle a fait montre, et les soutiens et

encouragements durant mes séjours doctoraux à Evry, en France.

Pour leur disponibilité à , m

des membres du juryau Burkina Faso et en France, mais réunis en temps réel par le canal de la vidéo-conférence : Pr Bertrand SOGBOSSI BOCCO, Pr Serge B. BAYALA et Pr Alidou OUEDRAOGO ; Pr Yvon PESQUEUX, Pr Gilles ROUET et Pr Marie CARPENTER. Les précieuses et pertinentes observations formulées par Pr Bertrand SOGBOSSI BOCCO et Pr Yvon PESQUEUX dans le

cadre de leurs pré-rapports ont ajouté une plus-value indéniable à ce travail de recherche.

(U- le Président Directeur Fondateur M. Isidore KINI, le Recteur Pr

Maxime SOME, la Secrétaire Générale

Mme Chantal BOUDA, le Directeur de la Scolarité M. Eugène TAMINI et Mme Prisca BONKIAN à la Direction de la Scolarité, pour leur soutien et appui moral. AMMI, ex-directrice du Laboratoire Innovation Technologie Economie et Management (LITEM), Pr Madeleine BESSON, directrice du LITEM, Jean-Luc Moriceau, Professeur HDR, Responsable des formations doctorales à TEM, Sylvie PREHU, assistante de direction à la Direction de la Recherche et des Formations Doctorales de TEM. iv du SYNATEL, de entretiens. et du Burkina dont Mme Ida Rachelle OUEDRAOGO/OUOBA, pour son appui au niveau de Je remercie également Mlle Sandrine BOUDA et M.

Modeste MILLOGO pour la relecture du document.

Pour terminer, je remercie tous les membres de ma famille aussi bien élargie que restreinte pour leur appui moral, leur patience et leur compréhension. Mes enfants Rachida, et le prolonger. v

DEDICACE

Ce travail est dédié à mes deux parents : - Mon père Ali TRAORE disparu, il - M

Que vos âmes reposent en paix !

vi

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

2G : Deuxième génération

3G : Troisième génération

4G : Quatrième génération

ABCE : Association burkinabè des consommateurs de services électroniques

ADSL : Asymetric Digital Suscriber Line

AGCS : Accord général sur le commerce des services AIMS : Association Internationale de Management Stratégique AMRTP : Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications/TIC et Postes

ANPTIC

communication ANSSI : Agence nationale de sécurité des systèmes d'information ARCE : Autorité de régulation des communications électroniques ARCEP : Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes ARTAO : Association des Régulateurs de Télécommunications de l ARTEL : Autorité de régulation des télécommunications

BCEAO :

BF : Burkina Faso

BLR : Boucle Locale Radio

BRVM : Bourse Régionale des Valeurs Mobilières

BSS : Base Station Subsystem

BTS : Base Tranceiver Station

CD : Capacité dynamique

CDMA : Code Division Multiple Access

CEDEAO

CIL

CIRT : Computer Incident Response Team

CNCC : Commission Nationale de la Concurrence et de la Consommation COFTEL : Conférence des opérateurs et des Fournisseurs de Services de UEMOA CPCE : Code des postes et des communications électroniques

CREM : Centre de Re

vii CRT : Comité de Régulation des Télécommunications

CRTEL UEMOA

CSDPPT : Coopération Solidarité Développement des Postes Télex et Télécommunications

CSLP : Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté EPIC : Établissement Public à caractère Industriel et Commercial

DAJ : Direction des affaires juridiques

DC : Dynamic capacity

DCV : Dynamic capacity view

DG : Directeur (ion) Général (e)

DGDIN : Directeur (ion) Général (e) de Développement des Infrastructures Numériques DOQ DRAJ : Département de la règlementation et des affaires juridiques DRMFM : Direction de la Régulation des Marchés du Fixe et du Mobile

DTH : Direct To Home

ENT : Ecole Nationale des Télécommunications ESMT : Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications FAI FCFA : Franc de la Communauté Financière Africaine FRATEL : Réseau Francophone de la régulation des télécommunications

GATT : General Agreement on Tariffs and Trade

GPRS/EDGE : General Packet Radio Service/Enhanced Data Rates for GSM

GSM : Global System for Mobile communications

GSMA : Global System for Mobile communications Association

ICT : Information and Communication Technology

IDH : Indice de développement humain

IDI : Indice de développement des TIC

IHPC : Indices harmonisé des prix à la consommation INSD : Institut de la Statistique et de la Démographie

IPTV : Internet Protocol Television

ISO : International Standard Organization

IUT : International Union Télécommunications LITEM : Laboratoire Innovation Technologie Economie et Management MCIA viii MDENP

MDS : Milliards

MEBF MERCI

MMSC : Multimedia Message Service Center

MPTIC : Ministère

MSI : Mobile System Investment

MTC : Mobile Telecommunications Company

MVNO : Mobile Virtual Network Operator

N/A : Non applicable

N/D : Non disponible

NG-WDM : Next Generation-Wavelength Division Multiplexing

OH : Opérateur historique

OHIR OHT : Opérateur historique de télécommunications ONATEL : Office National des Télécommunications

OMC : Organisation mondiale du commerce

ONEA

ONU : Organisation des nations unies

OPT : Office des Postes et Télécommunications

OPV : Offre publique de vente

OTT : Other The Top

p. : Page PAS PCA

PE : Positionnement épistémologique

PECGL : Paradigme épistémologique constructiviste au sens de Guba et Lincoln PECP : Paradigme épistémologique constructiviste pragmatique PERC : Paradigme épistémologique réaliste critique PERS : Paradigme épistémologique réaliste scientifique

PIB : Produit intérieur brut

PNDES : Plan National de développement économique et social PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement ix

PPTE : Pays pauvres très endettés

RBV : Ressources Based View

RI : Rapport Institué

RTC : Réseau de téléphonie commutée

S. A : Société Anonyme

SAT : Satellite

SCADD : Stratégie de croissance accélérée pour le développement durable

SE : Société

SFI : Société Financière Internationale

SHS

SIM : Subscriber Identity Module

SMS : Short Message Service

SMSC : Short Message Service Center

SONABEL : Société Nationale

SONABHY

SONITEL : Société nigérienne de télécommunications SOTELMA : Société de télécommunications du Mali SYNATEL : Syndicat national des travailleurs des télécommunications TELMOB : Téléphonie mobile (projet, marque commerciale, société)

TEM : Télécom Ecole de Management

TIC

TNT : Télévision numérique terrestre

UA : Union africaine

UE : Union européenne

UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africaine UAT : Union Africaine des Télécommunications UIT : Union Internationale des Télécommunications

U-AUBEN : Université Aube Nouvelle

UEVE

UP-SACLAY : Université Paris-Saclay

VRIN : Valuable Rare Inimitable and Non-substituable

VSAT : Very Small Aperture Terminal

WARA : West Africa Rating Agency

x

SOMMAIRE

REMERCIEMENTS ............................................................................................................. iii

DEDICACE ......................................................................................................................... v

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ................................................................................... vi

SOMMAIRE ........................................................................................................................x

RESUME ........................................................................................................................... xii

ABSTRACT ....................................................................................................................... xiii

Introduction Générale ....................................................................................................... 1

PARTIE 1/ ....................................................................................................................... 15

ANCIEN MONOPOLE PUBLIC DANS UN ENVIRONNEMENT LIBERALISE .............................. 15

Introduction ........................................................................................................................... 16

Chapitre 2/ Les dynamiques économiques et institutionnelles dans les industries de réseau : du

Conclusion de la première partie ............................................................................................ 76

PARTIE 2/ ....................................................................................................................... 77

MISE EN CONTEXTE DE LA RECHERCHE ............................................................................ 77

Introduction ........................................................................................................................... 78

Chapitre 3/ Aperçu du cadre institutionnel international et sous régional des

télécommunications ............................................................................................................... 79

Chapitre 4/ Contexte national et mise en perspective historique des politiques économiques et

Conclusion de la deuxième partie .......................................................................................... 132

PARTIE 3/ ...................................................................................................................... 133

xi ' .......................................................................... 133

Introduction .......................................................................................................................... 134

Conclusion de la troisième partie ........................................................................................... 180

PARTIE 4/ ...................................................................................................................... 181

'TATION ET DE PILOTAGE DU SECTEUR DES TELECOMMUNICATIONS ' ........................................................ 181

Introduction .......................................................................................................................... 182

Chapitre 8/ Discussion des résultats ....................................................................................... 235

Conclusion de la quatrième partie.......................................................................................... 259

CONCLUSION GENERALE ................................................................................................ 260

2/ Synthèse des résultats ....................................................................................................... 264

3/ Contributions théoriques, empiriques et managériales ...................................................... 266

5/ Voies de recherche futures ................................................................................................ 268

Bibliographie ................................................................................................................. 269

Liste des tableaux .......................................................................................................... 289

Liste des figures ............................................................................................................. 292

Liste des encadrés .......................................................................................................... 294

Annexes ......................................................................................................................... 295

Table des matières ......................................................................................................... 329

xii he basée sur les

RESUME

Le secteur des télécommunications a connu une évolution fulgurante cette dernière décennie avec la diffusion de nouvelles technologies et occupe une place importante dans mie des pays en développement. Il constitue de ce fait un enjeu important pour les

autorités politiques, les régulateurs, les opérateurs de télécommunications, les fournisseurs

titutions financières et les acteurs sociaux. Brisant le monopole détenu par un opérateur historique, les réformes intervenues dans ce secteur à partir des années 1998 e. Pour analyser cette évolution marquée par des relations instituées entre les différents acteurs de cette industrie ONATEL, ce travail prioritairement dans le champ disciplinaire du management stratégique et mobilise des capacités dynamiques selon Teece (2007). Cette perspective est complétée par de la dynamique institutionnelle qui combine les sciences politiques et selon Jullien et Smith (2008). A travers une étude exploratoire et une étude qualitative basées principalement sur des recherches documentaires et des entretiens semi-directs, ce r

Faso dans son

et de sa position concurrentielle. Ces capacités ont été mobilisées dans le cadre de trois types

de relations entre les acteurs, à savoir la relation conflit-coordination, la relation compromis- convention et la relation coopération-coercition.

Mots clés : avantage concurrentiel, capacité dynamique, monopole, libéralisation, ouverture à

la concurrence, opérateur historique, privatisation, relations instituées, ressources et compétences, industrie de réseau. xiii The dynamics of evolution in an oligopolistic sector and the adaptive capacities of firms in network industries. A dynamic capabilities-based approach to the analysis of the performance of the incumbent telecommunications operator in Burkina Faso.

ABSTRACT

The telecommunications sector has evolved dramatically over the past decades with the diffusion of new technologies and it has become a key activity in the economy of developing countries. As a result, the dynamics of this sector are of interest not only to the telecom operators and their suppliers of equipment and related services but also to political authorities, regulators as well as financial institutions and other social actors. From a position of monopoly on the part of a historical operator, major reforms were undertaken in this sector in most African states from 1998 onwards to introduce controlled competition. The evolution of the relationships between the various actors of this industry and the performance of the historical operator, ONATEL, are analyzed primarily from a strategic management perspective using the model of dynamic capacities of Teece (2007). This perspective is further enhanced by the use of a framework that focuses on institutional dynamics and combines political science and industrial economics approaches (Julien and

Smith, 2008).

A qualitative, exploratory study was conducted by combining secondary data analysis and interviews with industry executives and experts in order to analyze how the historical operator of telecommunications in Burkina Faso repositioned itself during this period. Despite economic and regulatory constraints, ONATEL was found to have developed dynamic capacities that contributed to the improvement of its performance and helped it establish a sustainable competitive position in the new market and network configuration. These capacities were mobilized within four forms of relationships that were evolving in parallel between the different types of actors in the sector, compromise-convention relationships, conflict-coordination relationships and co-operation-coercion relationships. Keys words: competitive advantage, dynamic capacity, monopoly, liberalization, opening to competition, historical operator, privatization, instituted relationships, resources and competences, industry of network. 1

INTRODUCTION GENERALE

2

1/ Contexte

e par les pouvoirs publics, à un contexte de libéralisation la un opérateur, et à son processus positionnement dans ce secteur, il transparaît une trajectoire dynamique

intéressante à appréhender. Cette dynamique caractérise les opérateurs historiques

: monopole, démantèlemen . La forme juridique prédominante que.

par des besoins de sécurité, de défense ou de stratégie. Cependant, avec le vent de la

libéralisation impulsée par les institutions de Bretton Woods à partir des années 1990, à la

suite du processus de libéralisation géné, les Etats africains ont retiré les entreprises publiques entre autres Ainsi, dans un contexte de libéralisation des industries de réseau historique de par sa position dominante ironnement en mettant en place des stratégies organisationnelles nécessaires, pour conserver sa suprématie dans le secteur libéralisé. eau (OHIR) a, de façon naturelle, de nombreux atouts. En effet, si le ateur , dans la mesure où celui-ci conserve, dans la majeure partie des cas, une partie du capital de au premier rang et second plan, qui a sur de service qui itue également un atout pour cet opérateur dans sa 3

stratégie de domination du secteur libéralisé, et aussi, constitue un atout favorable à la

(TIC) sont perçues comme le nouvel outil de développement, de croissance et de compétitivité. Composante essentielle des TIC, le secteur des communications électroniques a connu un développement remarquable ces dernières décennies, grâce chnologique intégrant et combinant communication. r. , des entreprises publiques ont dû une transformation juridique pour se voir ériger en société u concurrentielpar exemple en Europe avec la directive européenne de mise en concurrence dans le secteur des télécommunications, pour France Télécom, opératrice historique française des télécommunications, devenue ORANGE depuis juillet 2013 et Belgacom en Belgique,

également premier opérateur national.

Cette évolution se justifie par le développement technologique, surtout la téléphonie mobile, dont la percée est fulgurante. En effet, la figure 1 illustre les souscriptions mondiales nés et la proportion pour 100 habitants, sur la période de 2001 à 2015 (ICT Indicateurs IUT, 2015) : 4 Figure 1: Evolution des souscriptions au mobile et du taux de pénétration de 2001 à 2015

Source : (Rapport 2015)

(http://www.itu.int/[consulté le 19janvier 2017]) 216
millions pour 2015. Ceci représente un taux de pénétration de 15,5% en 2001 à 98,6% en

2015. Cela traduit la tendance à la croissance du secteur de la téléphonie mobile, vecteur

essentiel des télécommunications/TIC. Dans cette perspective, la croissance des TIC dans les pays en développement est en

deçà de celle observée dans les pays développés. En effet, la pénétration du mobile a été très

forte dans les pays développés dès les premières années de cette révolution technologique.

Progressivement, cette les pays en développement comme illustré dans le tableau 1. 0 10 20 30
40
50
60
70
80
90
100
1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000

20012345678910111213142015

Souscriptions (en millions)Taux de pénétration 5

Tableau 1: Evolution des abonnés au mobile entre pays développés et pays en développement de 2000 à

2015

Abonnés (en

millions) Proportion

Abonnés (en

millions) Proportion

Abonnés (en

millions) Proportion

2000 2005 2015

Pays développés 469 65,2% 992 44,98% 1 517 21,41%

Pays en

développement

250 34,8%

1 213 55,02% 5 568 78,59%

Total 719 100,00% 2 205 100,00% 7 085 100,00%

Source : (Rapport 2015)

(http://www.itu.int/[consulté le 19 janvier 2017]) Le nombre total de souscriptions dans le monde en 2000 était de 719 millions dont 469

millions pour les pays développés, soit 65,2%. En 2005, le nombre total était de 2 205

millions dont 992 millions pour les pays développés, soit 45%. Enfin en 2015, sur un nombre

total de souscriptions de 7 085 millions, 1 517 millions concernaient les pays développés, soit

21%. On co

développement. , considérée comme le " nouvel eldorado » des télécommunications ou " réservoir de croissance » pour le monde des télécommunications (Servant, 2009), st pas

en reste où le marché des télécommunications constitue un véritable pôle de création

En effet, le taux de pénétration du mobile en Afrique est estimé (2015) à 17,4%, contre 78,2% en Europe, 77,6% en Amérique et 47,2% pour le monde entier. A partir des années 1995, les pays africains ont entamé le processus de libéralisation

de leurs secteurs des télécommunications à divers degrés : ouverture partielle ou totale à la

concurrence du secteur, privatisation partielle ou

entre autres du géant sud-africain Telkom South Africa, de Nitel du Nigéria qui représente le

premier marché africain des télécommunications, de Maroc Télécom, de SOTELMA au Mali, de SONITEL au Niger, de SONATEL

Télécommunications (ONATEL) lancé en 2009 peinait à se réaliser encore en 2013, et que

Togotélécom au Togo jouissait toujours du statut de monopole à cette même date, la plupart

des opérateurs privatisés affichent des résultats successifs en évolution régulière.

du Burkina Faso, opérateur historique des télécommunications de ce pays, affiche en 2015 6 de 144,8 milliards de FCFA1, en progression de 10,6% par rapport à 2014 ; de 38,4 milliards de FCFA, en progression de 44% par

rapport à 2014 ; un résultat net en hausse de 28,7% à 25,3 milliards de FCFA. La base clients

mobile 6,7 millions de clients, soit une croissance de 23,6%en 2015 des investissements de 29,2 milliards de FCFA, soit une augmentation de 30% par rapport à 2014, afin de moderniser et de densifier son réseau. NATEL août 2015, parmi les trois critères justifiant la note BBB- ur le Le Groupe SONATEL2, opérateur historique des télécommunications au Sénégal, avec enregistre quant à lui, au 31 décembre 2015, un chiffre s de 863 milliards de FCFA, en hausse de 47,3 milliards de FCFA par rapport à un résultat net de 221 milliards de FCFA, en hausse de 2,9 milliards FCFA, soit

1,3% par rapport à 2014. La base clients est de 26, 6 millions soit une légère hausse de 0,8%

relativement à 2014. On peut constater que ces entreprises intervenant dans le domaine des télécommunications sont autant de success-stories publiques, anciens monopoles

transformés en société privées, et qui ont pu se maintenir dans leur environnement

concurrentiel.

2/ Problématique générale

Sur le plan empirique, des thématiques diversifiées ont été traitées en rapport le

En effet,

Gasmi et al. 2009), à

es réseaux (Pénard et Thirion, 2007), à la problématique des droits exclusifs détenus par la plupart des opérateurs historiques et à la justification de la régulation (Boylaud et Nicoletti, 2001), aux changements structurels et

réglementaires, à la déréglementation, à la libéralisation et à la privatisation (Leroy-Therville,

2000 ; Plané, 2002 ; Kane, 2008 ; Cheneau-Loquay, 2001), à la structure organisationnelle

1 1 euro équivaut à 655,957 Fcfa à la date du 03 novembre 2016

2Rapport annuel 2015 de la Sonatel disponible sur le site www.sonatel.sn consulté le 24 janvier 2017

7 notamment la séparation verticale entre le transporteur et le g (Van de Velde et al., 2012). La plupart de ces études sont inscrites dans le champ disciplinaire de droit, avec les instruments des sciences économiques et des sciences politiques. Ainsi, les

approches stratégistes et concurrentielles des opérateurs dans les industries de réseau sous

du management stratégique dans un contexte de libéralisation sont peu abordées (Bonardi, 2008 ; Cateura, 2009). Aussi, les changements intervenus aux niveaux concurrentiel, réglementaire et aussi durant toute la dynamique de positionnement concurrentiel. concurrence et la privatisation, la question du positionnement des opérateurs historiques se pose avec acuité et détermine et même les mécanismes de domination de ces opérateursleaders. En effet, il

est admis que les organisations ont tout intérêt à construire des capacités dynamiques, sous

mutation et une diversité des sources de changement (Altintas, 2009). Aussi, pour Helfat et at. (2007), les capacités dynamiques sont toujours orientées vers un objectif ou une intention particulière, dont concurrentiel et . Cependant, Altintas (2009)

ajoute que la difficulté réside dans le fait que les capacités dynamiques soient souvent définies

par leurs conséquences (la reconfiguration des ressources et compétences), mais aussi

études empiriques les identifiant clairement

un environnement concurrentiel.

3/ Questions et objectifs de recherche

Au regard de tout ce qui précède, nous pouvons nous interroger sur les véritablesquotesdbs_dbs32.pdfusesText_38
[PDF] LE PROGRAMME DE GESTION DU RENDEMENT

[PDF] «...Se déplacer en vélo? Non, là-bas ça ne peut pas marcher!»

[PDF] Les candidats en attente de résultats, de pièces justificatives ou candidats à la 2ème session déposeront le dossier, à titre conditionnel.

[PDF] Première partie CADRE POUR L IMPLÉMENTATION

[PDF] LICENCE MANAGEMENT DE PROJET DANS LE TERTIAIRE UE 4 LA GESTION DE PROJET

[PDF] ITIL V3 Comprendre la démarche et adopter les bonnes pratiques

[PDF] Somme annuelle 740 $ 850 $ 980 $ 1110 $ 1240 $ 1370 $

[PDF] L implication des universités dans la formation tout au long de la vie

[PDF] FACSIMILE DU QUESTIONNAIRE DESTINE AUX ETUDIANTS DE L2/L3

[PDF] Direction de l hospitalisation Et de l organisation des soins Sous-Direction des Ressources Humaines du Système de Santé Cellule des Statistiques

[PDF] INSCRIPTION AU VIDE GRENIER D ARGENTRE MODE D EMPLOI

[PDF] Concours CIBC pour étudiants Vous voulez courir la chance de gagner 5 000? (le «Concours»)

[PDF] Année Universitaire 2012-2013 Département d Etudes portugaises et brésiliennes. Sites d Aix-Schuman et de Marseille Saint Charles

[PDF] RÈGLEMENT RELATIF AUX DROITS DE SCOLARITÉ, AUX DROITS POUR SERVICES AUX ÉTUDIANTS ET AUX FRAIS ADMINISTRATIFS (R

[PDF] Le point sur la réglementation accessibilité pour les personnes handicapées ou à mobilité réduite