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qu'un guide d'action avec un condensé des principales politiques et Au cours des quatre dernières années
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les frais consultez le site Web de l’Université de Moncton (MANIWeb) Les étudiantes et les étudiants inscrits à temps partiel (8 crédits ou moins sauf pour les blocs de thèse) devront payer la totalité des frais lors de l’inscription (voir la section
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NNT : 2017SACLE023
Ecoles doctorales :
Saclay)
Spécialité : Sciences de Gestion
des télécommunications du Burkina Faso Université Aube Nouvelle par Monsieur TRAORE Zakaria Soutenue publiquement le 07 juillet 2017 devant un jury ainsi composé : Président : Monsieur Bertrand SOGBOSSI BOCCO, Professeur titulaire des Universités CAMES en Sciences de Gestion/Université de Parakou (Bénin)Rapporteurs : Monsieur Yvon PESQUEUX, Professeur des Universités en Sciences de Gestion, Conservatoire National des Arts et des Métiers (France)
Monsieur Bertrand SOGBOSSI BOCCO, Professeur titulaire des Universités CAMES en Sciences de Gestion/Université de Parakou (Bénin) Membres : Monsieur Gilles ROUET, Professeur des Universités en Sciences de GestionUniversité Paris-Saclay (France) Monsieur Serge Balibié BAYALA, Maître de conférences agrégé CAMES en
Sciences de Gestion, Université Ouaga II (Burkina Faso)Directeur de
thèse : Monsieur Alidou OUEDRAOGO, Professeur Titulaire en Sciences de Gestion, Université de Moncton (Canada) et Université Aube Nouvelle (Burkina Faso) Co-Directrice de thèse : Madame Marie CARPENTER, Maître de conférences HDR en Sciences de Gestion, Télécom Ecole de Management (France) ii -Saclay (U-Nouvelle (U-AUBEN)
quant au contenu et aux opinions exprimées dans cette iiiREMERCIEMENTS
contribution inestimable de Pour plus de quatre ans à cheminer ensemble dont une année consacrée à s sur cette présente thèse, mes premiersMes remer
Maître de conférences HDR, à Télécom Ecole de Management (France) pour la codirection de
cette thèse et partant toute la patience dont elle a fait montre, et les soutiens et
encouragements durant mes séjours doctoraux à Evry, en France.Pour leur disponibilité à , m
des membres du juryau Burkina Faso et en France, mais réunis en temps réel par le canal de la vidéo-conférence : Pr Bertrand SOGBOSSI BOCCO, Pr Serge B. BAYALA et Pr Alidou OUEDRAOGO ; Pr Yvon PESQUEUX, Pr Gilles ROUET et Pr Marie CARPENTER. Les précieuses et pertinentes observations formulées par Pr Bertrand SOGBOSSI BOCCO et Pr Yvon PESQUEUX dans lecadre de leurs pré-rapports ont ajouté une plus-value indéniable à ce travail de recherche.
(U- le Président Directeur Fondateur M. Isidore KINI, le Recteur PrMaxime SOME, la Secrétaire Générale
Mme Chantal BOUDA, le Directeur de la Scolarité M. Eugène TAMINI et Mme Prisca BONKIAN à la Direction de la Scolarité, pour leur soutien et appui moral. AMMI, ex-directrice du Laboratoire Innovation Technologie Economie et Management (LITEM), Pr Madeleine BESSON, directrice du LITEM, Jean-Luc Moriceau, Professeur HDR, Responsable des formations doctorales à TEM, Sylvie PREHU, assistante de direction à la Direction de la Recherche et des Formations Doctorales de TEM. iv du SYNATEL, de entretiens. et du Burkina dont Mme Ida Rachelle OUEDRAOGO/OUOBA, pour son appui au niveau de Je remercie également Mlle Sandrine BOUDA et M.Modeste MILLOGO pour la relecture du document.
Pour terminer, je remercie tous les membres de ma famille aussi bien élargie que restreinte pour leur appui moral, leur patience et leur compréhension. Mes enfants Rachida, et le prolonger. vDEDICACE
Ce travail est dédié à mes deux parents : - Mon père Ali TRAORE disparu, il - MQue vos âmes reposent en paix !
viLISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
2G : Deuxième génération
3G : Troisième génération
4G : Quatrième génération
ABCE : Association burkinabè des consommateurs de services électroniquesADSL : Asymetric Digital Suscriber Line
AGCS : Accord général sur le commerce des services AIMS : Association Internationale de Management Stratégique AMRTP : Autorité Malienne de Régulation des Télécommunications/TIC et PostesANPTIC
communication ANSSI : Agence nationale de sécurité des systèmes d'information ARCE : Autorité de régulation des communications électroniques ARCEP : Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes ARTAO : Association des Régulateurs de Télécommunications de l ARTEL : Autorité de régulation des télécommunicationsBCEAO :
BF : Burkina Faso
BLR : Boucle Locale Radio
BRVM : Bourse Régionale des Valeurs MobilièresBSS : Base Station Subsystem
BTS : Base Tranceiver Station
CD : Capacité dynamique
CDMA : Code Division Multiple Access
CEDEAO
CILCIRT : Computer Incident Response Team
CNCC : Commission Nationale de la Concurrence et de la Consommation COFTEL : Conférence des opérateurs et des Fournisseurs de Services de UEMOA CPCE : Code des postes et des communications électroniquesCREM : Centre de Re
vii CRT : Comité de Régulation des TélécommunicationsCRTEL UEMOA
CSDPPT : Coopération Solidarité Développement des Postes Télex et Télécommunications
CSLP : Cadre stratégique de lutte contre la pauvreté EPIC : Établissement Public à caractère Industriel et CommercialDAJ : Direction des affaires juridiques
DC : Dynamic capacity
DCV : Dynamic capacity view
DG : Directeur (ion) Général (e)
DGDIN : Directeur (ion) Général (e) de Développement des Infrastructures Numériques DOQ DRAJ : Département de la règlementation et des affaires juridiques DRMFM : Direction de la Régulation des Marchés du Fixe et du MobileDTH : Direct To Home
ENT : Ecole Nationale des Télécommunications ESMT : Ecole Supérieure Multinationale des Télécommunications FAI FCFA : Franc de la Communauté Financière Africaine FRATEL : Réseau Francophone de la régulation des télécommunicationsGATT : General Agreement on Tariffs and Trade
GPRS/EDGE : General Packet Radio Service/Enhanced Data Rates for GSMGSM : Global System for Mobile communications
GSMA : Global System for Mobile communications AssociationICT : Information and Communication Technology
IDH : Indice de développement humain
IDI : Indice de développement des TIC
IHPC : Indices harmonisé des prix à la consommation INSD : Institut de la Statistique et de la DémographieIPTV : Internet Protocol Television
ISO : International Standard Organization
IUT : International Union Télécommunications LITEM : Laboratoire Innovation Technologie Economie et Management MCIA viii MDENPMDS : Milliards
MEBF MERCIMMSC : Multimedia Message Service Center
MPTIC : Ministère
MSI : Mobile System Investment
MTC : Mobile Telecommunications Company
MVNO : Mobile Virtual Network Operator
N/A : Non applicable
N/D : Non disponible
NG-WDM : Next Generation-Wavelength Division MultiplexingOH : Opérateur historique
OHIR OHT : Opérateur historique de télécommunications ONATEL : Office National des TélécommunicationsOMC : Organisation mondiale du commerce
ONEAONU : Organisation des nations unies
OPT : Office des Postes et TélécommunicationsOPV : Offre publique de vente
OTT : Other The Top
p. : Page PAS PCAPE : Positionnement épistémologique
PECGL : Paradigme épistémologique constructiviste au sens de Guba et Lincoln PECP : Paradigme épistémologique constructiviste pragmatique PERC : Paradigme épistémologique réaliste critique PERS : Paradigme épistémologique réaliste scientifiquePIB : Produit intérieur brut
PNDES : Plan National de développement économique et social PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement ixPPTE : Pays pauvres très endettés
RBV : Ressources Based View
RI : Rapport Institué
RTC : Réseau de téléphonie commutée
S. A : Société Anonyme
SAT : Satellite
SCADD : Stratégie de croissance accélérée pour le développement durableSE : Société
SFI : Société Financière Internationale
SHSSIM : Subscriber Identity Module
SMS : Short Message Service
SMSC : Short Message Service Center
SONABEL : Société Nationale
SONABHY
SONITEL : Société nigérienne de télécommunications SOTELMA : Société de télécommunications du Mali SYNATEL : Syndicat national des travailleurs des télécommunications TELMOB : Téléphonie mobile (projet, marque commerciale, société)TEM : Télécom Ecole de Management
TICTNT : Télévision numérique terrestre
UA : Union africaine
UE : Union européenne
UEMOA : Union Economique et Monétaire Ouest Africaine UAT : Union Africaine des Télécommunications UIT : Union Internationale des TélécommunicationsU-AUBEN : Université Aube Nouvelle
UEVEUP-SACLAY : Université Paris-Saclay
VRIN : Valuable Rare Inimitable and Non-substituableVSAT : Very Small Aperture Terminal
WARA : West Africa Rating Agency
xSOMMAIRE
REMERCIEMENTS ............................................................................................................. iii
DEDICACE ......................................................................................................................... v
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ................................................................................... vi
SOMMAIRE ........................................................................................................................x
RESUME ........................................................................................................................... xii
ABSTRACT ....................................................................................................................... xiii
Introduction Générale ....................................................................................................... 1
PARTIE 1/ ....................................................................................................................... 15
ANCIEN MONOPOLE PUBLIC DANS UN ENVIRONNEMENT LIBERALISE .............................. 15Introduction ........................................................................................................................... 16
Chapitre 2/ Les dynamiques économiques et institutionnelles dans les industries de réseau : duConclusion de la première partie ............................................................................................ 76
PARTIE 2/ ....................................................................................................................... 77
MISE EN CONTEXTE DE LA RECHERCHE ............................................................................ 77
Introduction ........................................................................................................................... 78
Chapitre 3/ Aperçu du cadre institutionnel international et sous régional destélécommunications ............................................................................................................... 79
Chapitre 4/ Contexte national et mise en perspective historique des politiques économiques etConclusion de la deuxième partie .......................................................................................... 132
PARTIE 3/ ...................................................................................................................... 133
xi ' .......................................................................... 133Introduction .......................................................................................................................... 134
Conclusion de la troisième partie ........................................................................................... 180
PARTIE 4/ ...................................................................................................................... 181
'TATION ET DE PILOTAGE DU SECTEUR DES TELECOMMUNICATIONS ' ........................................................ 181Introduction .......................................................................................................................... 182
Chapitre 8/ Discussion des résultats ....................................................................................... 235
Conclusion de la quatrième partie.......................................................................................... 259
CONCLUSION GENERALE ................................................................................................ 260
2/ Synthèse des résultats ....................................................................................................... 264
3/ Contributions théoriques, empiriques et managériales ...................................................... 266
5/ Voies de recherche futures ................................................................................................ 268
Bibliographie ................................................................................................................. 269
Liste des tableaux .......................................................................................................... 289
Liste des figures ............................................................................................................. 292
Liste des encadrés .......................................................................................................... 294
Annexes ......................................................................................................................... 295
Table des matières ......................................................................................................... 329
xii he basée sur lesRESUME
Le secteur des télécommunications a connu une évolution fulgurante cette dernière décennie avec la diffusion de nouvelles technologies et occupe une place importante dans mie des pays en développement. Il constitue de ce fait un enjeu important pour lesautorités politiques, les régulateurs, les opérateurs de télécommunications, les fournisseurs
titutions financières et les acteurs sociaux. Brisant le monopole détenu par un opérateur historique, les réformes intervenues dans ce secteur à partir des années 1998 e. Pour analyser cette évolution marquée par des relations instituées entre les différents acteurs de cette industrie ONATEL, ce travail prioritairement dans le champ disciplinaire du management stratégique et mobilise des capacités dynamiques selon Teece (2007). Cette perspective est complétée par de la dynamique institutionnelle qui combine les sciences politiques et selon Jullien et Smith (2008). A travers une étude exploratoire et une étude qualitative basées principalement sur des recherches documentaires et des entretiens semi-directs, ce rFaso dans son
et de sa position concurrentielle. Ces capacités ont été mobilisées dans le cadre de trois types
de relations entre les acteurs, à savoir la relation conflit-coordination, la relation compromis- convention et la relation coopération-coercition.Mots clés : avantage concurrentiel, capacité dynamique, monopole, libéralisation, ouverture à
la concurrence, opérateur historique, privatisation, relations instituées, ressources et compétences, industrie de réseau. xiii The dynamics of evolution in an oligopolistic sector and the adaptive capacities of firms in network industries. A dynamic capabilities-based approach to the analysis of the performance of the incumbent telecommunications operator in Burkina Faso.ABSTRACT
The telecommunications sector has evolved dramatically over the past decades with the diffusion of new technologies and it has become a key activity in the economy of developing countries. As a result, the dynamics of this sector are of interest not only to the telecom operators and their suppliers of equipment and related services but also to political authorities, regulators as well as financial institutions and other social actors. From a position of monopoly on the part of a historical operator, major reforms were undertaken in this sector in most African states from 1998 onwards to introduce controlled competition. The evolution of the relationships between the various actors of this industry and the performance of the historical operator, ONATEL, are analyzed primarily from a strategic management perspective using the model of dynamic capacities of Teece (2007). This perspective is further enhanced by the use of a framework that focuses on institutional dynamics and combines political science and industrial economics approaches (Julien andSmith, 2008).
A qualitative, exploratory study was conducted by combining secondary data analysis and interviews with industry executives and experts in order to analyze how the historical operator of telecommunications in Burkina Faso repositioned itself during this period. Despite economic and regulatory constraints, ONATEL was found to have developed dynamic capacities that contributed to the improvement of its performance and helped it establish a sustainable competitive position in the new market and network configuration. These capacities were mobilized within four forms of relationships that were evolving in parallel between the different types of actors in the sector, compromise-convention relationships, conflict-coordination relationships and co-operation-coercion relationships. Keys words: competitive advantage, dynamic capacity, monopoly, liberalization, opening to competition, historical operator, privatization, instituted relationships, resources and competences, industry of network. 1INTRODUCTION GENERALE
21/ Contexte
e par les pouvoirs publics, à un contexte de libéralisation la un opérateur, et à son processus positionnement dans ce secteur, il transparaît une trajectoire dynamiqueintéressante à appréhender. Cette dynamique caractérise les opérateurs historiques
: monopole, démantèlemen . La forme juridique prédominante que.par des besoins de sécurité, de défense ou de stratégie. Cependant, avec le vent de la
libéralisation impulsée par les institutions de Bretton Woods à partir des années 1990, à la
suite du processus de libéralisation géné, les Etats africains ont retiré les entreprises publiques entre autres Ainsi, dans un contexte de libéralisation des industries de réseau historique de par sa position dominante ironnement en mettant en place des stratégies organisationnelles nécessaires, pour conserver sa suprématie dans le secteur libéralisé. eau (OHIR) a, de façon naturelle, de nombreux atouts. En effet, si le ateur , dans la mesure où celui-ci conserve, dans la majeure partie des cas, une partie du capital de au premier rang et second plan, qui a sur de service qui itue également un atout pour cet opérateur dans sa 3stratégie de domination du secteur libéralisé, et aussi, constitue un atout favorable à la
(TIC) sont perçues comme le nouvel outil de développement, de croissance et de compétitivité. Composante essentielle des TIC, le secteur des communications électroniques a connu un développement remarquable ces dernières décennies, grâce chnologique intégrant et combinant communication. r. , des entreprises publiques ont dû une transformation juridique pour se voir ériger en société u concurrentielpar exemple en Europe avec la directive européenne de mise en concurrence dans le secteur des télécommunications, pour France Télécom, opératrice historique française des télécommunications, devenue ORANGE depuis juillet 2013 et Belgacom en Belgique,également premier opérateur national.
Cette évolution se justifie par le développement technologique, surtout la téléphonie mobile, dont la percée est fulgurante. En effet, la figure 1 illustre les souscriptions mondiales nés et la proportion pour 100 habitants, sur la période de 2001 à 2015 (ICT Indicateurs IUT, 2015) : 4 Figure 1: Evolution des souscriptions au mobile et du taux de pénétration de 2001 à 2015Source : (Rapport 2015)
(http://www.itu.int/[consulté le 19janvier 2017]) 216millions pour 2015. Ceci représente un taux de pénétration de 15,5% en 2001 à 98,6% en
2015. Cela traduit la tendance à la croissance du secteur de la téléphonie mobile, vecteur
essentiel des télécommunications/TIC. Dans cette perspective, la croissance des TIC dans les pays en développement est endeçà de celle observée dans les pays développés. En effet, la pénétration du mobile a été très
forte dans les pays développés dès les premières années de cette révolution technologique.
Progressivement, cette les pays en développement comme illustré dans le tableau 1. 0 10 20 3040
50
60
70
80
90
100
1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 6 000 7 000
20012345678910111213142015
Souscriptions (en millions)Taux de pénétration 5Tableau 1: Evolution des abonnés au mobile entre pays développés et pays en développement de 2000 à
2015Abonnés (en
millions) ProportionAbonnés (en
millions) ProportionAbonnés (en
millions) Proportion2000 2005 2015
Pays développés 469 65,2% 992 44,98% 1 517 21,41%Pays en
développement250 34,8%
1 213 55,02% 5 568 78,59%
Total 719 100,00% 2 205 100,00% 7 085 100,00%
Source : (Rapport 2015)
(http://www.itu.int/[consulté le 19 janvier 2017]) Le nombre total de souscriptions dans le monde en 2000 était de 719 millions dont 469millions pour les pays développés, soit 65,2%. En 2005, le nombre total était de 2 205
millions dont 992 millions pour les pays développés, soit 45%. Enfin en 2015, sur un nombretotal de souscriptions de 7 085 millions, 1 517 millions concernaient les pays développés, soit
21%. On co
développement. , considérée comme le " nouvel eldorado » des télécommunications ou " réservoir de croissance » pour le monde des télécommunications (Servant, 2009), st pasen reste où le marché des télécommunications constitue un véritable pôle de création
En effet, le taux de pénétration du mobile en Afrique est estimé (2015) à 17,4%, contre 78,2% en Europe, 77,6% en Amérique et 47,2% pour le monde entier. A partir des années 1995, les pays africains ont entamé le processus de libéralisationde leurs secteurs des télécommunications à divers degrés : ouverture partielle ou totale à la
concurrence du secteur, privatisation partielle ouentre autres du géant sud-africain Telkom South Africa, de Nitel du Nigéria qui représente le
premier marché africain des télécommunications, de Maroc Télécom, de SOTELMA au Mali, de SONITEL au Niger, de SONATELTélécommunications (ONATEL) lancé en 2009 peinait à se réaliser encore en 2013, et que
Togotélécom au Togo jouissait toujours du statut de monopole à cette même date, la plupart
des opérateurs privatisés affichent des résultats successifs en évolution régulière.
du Burkina Faso, opérateur historique des télécommunications de ce pays, affiche en 2015 6 de 144,8 milliards de FCFA1, en progression de 10,6% par rapport à 2014 ; de 38,4 milliards de FCFA, en progression de 44% parrapport à 2014 ; un résultat net en hausse de 28,7% à 25,3 milliards de FCFA. La base clients
mobile 6,7 millions de clients, soit une croissance de 23,6%en 2015 des investissements de 29,2 milliards de FCFA, soit une augmentation de 30% par rapport à 2014, afin de moderniser et de densifier son réseau. NATEL août 2015, parmi les trois critères justifiant la note BBB- ur le Le Groupe SONATEL2, opérateur historique des télécommunications au Sénégal, avec enregistre quant à lui, au 31 décembre 2015, un chiffre s de 863 milliards de FCFA, en hausse de 47,3 milliards de FCFA par rapport à un résultat net de 221 milliards de FCFA, en hausse de 2,9 milliards FCFA, soit1,3% par rapport à 2014. La base clients est de 26, 6 millions soit une légère hausse de 0,8%
relativement à 2014. On peut constater que ces entreprises intervenant dans le domaine des télécommunications sont autant de success-stories publiques, anciens monopolestransformés en société privées, et qui ont pu se maintenir dans leur environnement
concurrentiel.2/ Problématique générale
Sur le plan empirique, des thématiques diversifiées ont été traitées en rapport le
En effet,
Gasmi et al. 2009), à
es réseaux (Pénard et Thirion, 2007), à la problématique des droits exclusifs détenus par la plupart des opérateurs historiques et à la justification de la régulation (Boylaud et Nicoletti, 2001), aux changements structurels etréglementaires, à la déréglementation, à la libéralisation et à la privatisation (Leroy-Therville,
2000 ; Plané, 2002 ; Kane, 2008 ; Cheneau-Loquay, 2001), à la structure organisationnelle
1 1 euro équivaut à 655,957 Fcfa à la date du 03 novembre 2016
2Rapport annuel 2015 de la Sonatel disponible sur le site www.sonatel.sn consulté le 24 janvier 2017
7 notamment la séparation verticale entre le transporteur et le g (Van de Velde et al., 2012). La plupart de ces études sont inscrites dans le champ disciplinaire de droit, avec les instruments des sciences économiques et des sciences politiques. Ainsi, lesapproches stratégistes et concurrentielles des opérateurs dans les industries de réseau sous
du management stratégique dans un contexte de libéralisation sont peu abordées (Bonardi, 2008 ; Cateura, 2009). Aussi, les changements intervenus aux niveaux concurrentiel, réglementaire et aussi durant toute la dynamique de positionnement concurrentiel. concurrence et la privatisation, la question du positionnement des opérateurs historiques se pose avec acuité et détermine et même les mécanismes de domination de ces opérateursleaders. En effet, ilest admis que les organisations ont tout intérêt à construire des capacités dynamiques, sous
mutation et une diversité des sources de changement (Altintas, 2009). Aussi, pour Helfat et at. (2007), les capacités dynamiques sont toujours orientées vers un objectif ou une intention particulière, dont concurrentiel et . Cependant, Altintas (2009)ajoute que la difficulté réside dans le fait que les capacités dynamiques soient souvent définies
par leurs conséquences (la reconfiguration des ressources et compétences), mais aussiétudes empiriques les identifiant clairement
un environnement concurrentiel.3/ Questions et objectifs de recherche
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