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LE NÉOLITHIQUE DE CHYPRE ET SA RELATION AVEC LE PPNB

l'homme voit fleurir une civilisation néolithique précéramique dont l'illustration la plus remarquable est le site de Khirokitia. On est alors en droit de 



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A L'IIISTOIRE DES CIVILISATIONS DU CAMEROUN. No 551. - CONTRIBUTION DE LA RECHERCHE lations utilisées ici (Néolithique-Protohistorique Late.



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dont l'appartenance à la même civilisation est très probable6. Le retard de notre Néolithique suisse par rapport aux civilisations typolo-.



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Colloques Internationaux du C.N.R.S.

A L'IIISTOIRE DES CIVILISATIONS DU CAMEROUN

No 551. - CONTRIBUTION DE LA RECHERCHE ETHNOLOGIQUE L'état des connaissances sur le paléolithique et le néolithique du Cameroun (prospections de 19 68-19 69 -1970-1971)

A. MARLIAC

Introduction'F

Les connaissances' dont nous disposons actuelle-

ment sur le lointain passé du Cameroun sont très

étroitement tributaires de plusieurs faits

L'effort de recherche a porté surtout sur le

Cameroun Septentrional. Dans les autres zones du

pays, mis à part les publications de M.D.W. Jeffreys sur la région de Bamenda où nous avons nous-mêmes prospecté, il ne s'agit trop souvent que de trouvailles éparses et non localisées avec précision.

On peut citer ainsi le site

u néolithique a de Nkolara 2 Yaoundé toujours non repéré et les objets trouvés B Foumban, Balom, Ndikidiméki, Bafia, Efok, Bat- chenga, Galim, Babadjou, Bertoua, Batouri, Okola, Kribi, Mokolo, Bandonga, Garga Sarali, Banyo,

Tibati, Djanti, Yambassa, Baso, Nsam, Ebobogo,

Douala (Nicolas J.P., 1951 et Mveng

E. 1965) dont

on ne sait ce qu'ils sont devenus.

2) Si nous mettons à part les recherches de

M. Griaule et J.P. Lebeuf dans l'extrême nord du pays et celles de

J. Gauthier en pays Fali, la pros-

pection systématique dans cette région est de date

récente. Les campagnes de N. David sur la Bénoué et le mayo Kébi et celles de G. Quéchon et nous-

mêmes sur le Diamaré et les Mandara ont débuté en 1967 et 1968.

3) L'état de conservation des pièces (Musées de Douala, Maroua) souvent entassées, non marquées,

La nature des sites découverts, pour la grande

ité, sites de surface. Dans notre cas les ateliers lle de la plaine de Maroua sont en place dans tropicale durcie (hardé) qui a rendu illes grossières et nous a privé de seignements paléoethnographiques.

5) Les principes de la prospection qui ont du

1) s Nicholas David pour les critiques ce texte, nous permettant ainsi de être élaborés sur place pour notre zone du Diamaré, du Margui-Wandala, du mayo Danaye, et de l'a-, rondissement de Guider l'ont été à partir de critères géomorphologiques les seuls dont nous disposions et qui offraient, sur une certaine latitude, une série de gisements favorables aux découvertes. Ceci ex- plique l'orientation vers le paléolithique.

Un choix s'imposait entre des zones aux possibi-

lités humaines (par ex. : sur et en deçà du cordon dunaire Limani-Yaouga en parallèle avec les décou- vertes vers Kor0 Toro au Tchad) et la série de sédiments quaternaires bien localisés (cf. : le cadre palëogéographique) qui offraient une séquence paléo- climatique interprétée et déjà des pièces.

6) L'état d'avancement des analyses stratigra- phiques, typologiques et écologiques, actuellement

en cours.

I1 nous a fallu tout au long de ces campagnes

de prospection choisir

à chaque site entre consom-

mer du temps sur un gisement dont la valeur est relative et consommer du temps en prospectant plus loin. Si cette dernière option nous a permis de poser des voies de recherche diversifiées nous y avons par contre *probablement perdu en connaissances appro- fondies,

Tout ceci contribue

à donner un cadre désCqui-

libré pour l'ensemble du pays, de vastes régions ne

demeurant connues que par quelques pièces, parfois seulement des notes; d'autres un peu plus quadrillées

n'ont donné lieu qu'a des compte-rendus prélinii- naires fondés sur l'aspect des pièces. Ces régions se répartissent de plus sans lien géographique ni ethno- logique. Pour ce quiaest des zones les mieux pros- pectées, les Ctudes approfondies, souvent encore en cours, ne présenteront de toute façon qu'une connais- sance ponctuelle.

La grande extension en latitude du Cameroun

(du

2" au 13"N).le ferait participer à l'un des décou-

pages traditionnels de la préhistoire de l'Afrique de l'Ouest

Iato sensu : Afrique forestière / Afrique

sahélienne, mais (comme la majeure partie des dé- couvertes se situe en zone soudano-sahélienne et 7)

PROSP€CTION ARCHEOLOGIQUE

AU CAMEROUN

(état en 1973 ) o qo 100 KM

LEGENDE

En Dbce Snrfate

EnRli .o e

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ITOHE

MIDOLE

STONE RGE LATE

MfGALlTHlSMf

O? +P 30
quelques autres sur les hauts plateaux cette division a paru arbitraire pour le moment.

Nous nous servirons donc en l'absence de toute

autre donnée chronologique d'une classification < ty- pologique >). Nous avons préféré la calquer sur la terminologie anglo-saxonne d'Afrique ce qui évite toute tentation de parallélisme. On ne devra en tirer pour le moment aucun argument décisif.

En effet,

outre qu'un tel classement n'a pour raison que le cadre mondial de la typologie lithique, en l'absence de bien des objets récoltés par nos prédécesseurs nous ne pourrons accepter leurs définitions qu'avec réserve. Insistons de plus sur le fait que les appel-

lations utilisées ici (Néolithique-Protohistorique, Late Stone Age, Middle Stone Age, Early Stone Age)

n'ont qu'un sens <( culturel )) (tech_no-économie), don- nant une chronologie relative que des datations vien- dront, nous l'espérons, placer en corrélation avec les cultures d'Afrique Centrale mieux connues. Le cadre palkogéographique assez élaboré pour la partie septentrionale du pays reste encore vague pour la

partie sud, le centre et l'ouest. Le littoral où existent des plages perchées et des dépôts volcaniques récents

(Marliac,

1972 b) ainsi que le sud-est, restent in-

connus. Nous nous limiterons dans l'espace à ja latitude de Mora (11"N environ).

Après le nom du site

nous donnons soit le nom de l'inventeur sans date s'il s'agit d'objets non publiés, avec date s'il existe un texte à ce sujet. I1 reste dif- ficile néanmoins de classer les sites étudiés, localisés dont le matériel est connu (Musée de

Douala, O.R.S.

T.O.M., etc.) les sites étudiés dont le matériel est perdu, les sites étudiés dont le matériel et la loca- v lisation sont perdus, . les sites simplement nommés dans un texte et attribués

à teIle période, les sites

découverts et dont l'inventeur est connu sans autre référence, etc.

Chaque chapitre est divisé

en régions permettant une localisation rapide : Ouest, Centre-Sud, Est,

Adamaoua, Bénoué, Nord.

Les noms

en italique précisent les sites portés sur la carte générale des sites à 1/4000 000.

Le cadre paléogéographique

I1 a été établi par J. Hervieu en 1969 et 1970 pour la zone qui s'étend du piémont nord de 1'Ada- maoua jusqu'au bord de la cuvette tchadienne. I1 semble que le nord du Cameroun ait subi au cours du quaternaire des incursions périodiques vers le sud des influences semi-arides des régions sahariennes, incursions

qui laissèrent des dépôts sédimentaires caractéristiques (érosion mécanique) repris entre cha-

cune de ces pulsions par une pédogenèse de climat plus humide.

Après une période

<< ancienne >) dont les témoins sont les hautes terrasses à galets et les glacis cuiras- sés, se place une période érosive sèche puissante dite <( pré-douroumienne w. Les témoins de ces deux épisodes encore mal individualisés sont peu nom- breux.

Vient ensuite

un épisode semi-aride, responsable des glacis et glacis-terrasses de

20-30 m (dourou-

mien). Ces dépôts subissent lors d'une oscillation

Tableau

I (extr. de Hervieu J. 1969, a>

Phases climatiques Nord-Cameroun

Actuel Tropical semi-humide Alluvions récentes

Sols ferrugineux tropicaux

Sols hydromorphes

Su bactuel

Bossoumien

Peskéborien

Douroumien Récurrence sèche

Tropical sec

Semi-aride

Tropical sec Basses terrasses

(1 - 2 m)

Erosion Bad-lands

Glacis accumulation

II - Terrasses moyennes (4 - 8 m) Vertisols, Solonetz solodisés

Erosion

Tropical humid e

Semi-aride Glacis accumulation

I

Sols rouges fersiallitiques

Glacis-terrasses

(20 - 25 m)

Paléosols argileux enterrés

Tropical sec Erosion majeure prédouroumieme

Tropical humide Cuirasses ferrugineuses

Quaternaire ancien (Villafranchien

?) Semi-aride Anciens glacis cuirassés Hautes terrasses h galets (30 - SO m)

Altération et argilisation profonde du socle

Sols rouges ferrafitiques et fersiallitiques. Tropical humide V humide une rubéfaction nette (peské borien). Puis

le climat évolue vers une aridité plus grande pro- voquant l'entaillage des glacis douroumiens rubéfiés

et l'installation d'une deuxième série moins impor- tante de glacis-terrasses de

4-8 m (bossoumien).

Un retour vers l'humidité a provoqué le réentail- lage des basse-terrasses bossoumiennes et une récu- rente sèche viendra constituer les très basses terrasses de 1-2 m mieux individualisées vers les hauts bassins (Tableau

I). Les quelques datations à notre disposi-

tion sont trop peu nombreuses pour offrir une sécu- rité suffisante

10100 -C 230 BP (pas de référence; C.N.R.S.,

Mme Delibrias) pour un ver-

tisol acide d'une terrasse bossoumienne au N.E. d'A- doumri (prélèvement

G. Sief-

fermann). Nous n'avons ni croquis de coupes ni plan de localisation pour cet échantil- lon (cité par Hervieu, 1969, a: 17); (pas de référence; C.N.R.S.,

Mme Delibrias)

pour quatre paléosds enterrés dans un glacis-terrasse du mayo Mali,

Monts Alantika (prélèvement

Hervieu). Nous n'avons pas

là non plus de coupes ni de plan. Ces dates ramènent un âge bien récent I'épisode

18000 à 15000 BC

31
douroumien considtré tout d'abord comme quaternaire ancien (Hervieu, 1970a : 99); Sept datages ont été effeotués au C.N.R.S. par Mme

Delibrias

sur des nodules calcaires extraits de la basse terrasse du mayo Louti

Figuil et dans le glacis-

terpasse douroumien juxtapo- sé (prélèvements Marliac). Ils paraissent trop contradictoires pour être utilisés ensemble.

Mais le groupe de dates de

la basse terrasse attribuable au bossoumien offre une re- lative homogénéité (Marliac,

1973a). Cependant un réexa-

men semble nécessaire pour déterminer la nature physique des nodules, la carbonatation récente possible et le contact stratigraphique local bossou- mien-douroumien. tabl. II).

The Early Stone Age

I 1)

Certaines pièces collectées il y a longtemps (Jauze, Christophe, Haugou, Lembezat, Migeod, etc.)

TABLEAU II

Datations de la hasse terrasse di1 Mayo Louti (Bossouïnien ?) a Vertisols

Sable-limon

Echelle 1/1OOg

P480t120

8400fllO

147202 200

horizon archiologique > Ak9 JI III

SiF 2235

GiF 2236

IV V

Gif 2237

4 32
ont été classées au paléolithique inférieur par les inventeurs puis par Nicolas (1951) et d'une façon encore moins critique par Mveng (1965) sans qu'on puisse observer l'objet aujourd'hui disparu (ou dans des collections lointaines) ni retrouver son sbte exact (cf. tableau

III). I1 en est ainsi pour : Okola (centre- sud),

Douala et Bandonga (ouest), Gorga Sarali

(est) et Mokolo (nord). On a pu néanmoins soit retrouver quelques pièces (Musée de Douala) soit

localiser le site et nous pouvons dans ce cas offrir une critique.

CENTRE-SUD

Yaoundé, 3'48" - 11'29'E (Jauze) : biface de

quartz oÙ la grossièreté du matériau obère l'analyse typologique ,(PI.

II, B).

ADAMAOUA

Bétaré-Oya, 5'36" - 14'5'E (Haugou) : percuteur de quartz attribuable

à n'importe quelle période

NORD

Makabay-Maroua, 10'35" - 14'20'E (Lembezat) :

cf. plus loin le chapitre sur les industries des insel- bergs de Maroua (Pl.

II, C et D).

N E O L I T H I Q U E P A L E O L I T H I Q U

E' Jauze

Obala

Yaoundé

1,2,3,4.

Yaounde

B. Oya Makabay Migeod

Victoria

2) BÉNouÉ:

a) Un ensemble de galets aménagés où toutes les formes coexistent avec prédominance des pièces à taille uni et bidirectionnelle a été découvert en place sous cuirasse dans la haute terrasse de Kontcha

7'58" - 12"14'E, par Hervieu (1969) et classé par

lui à l'Acheuléen ancien (1969 : 6), (PI. I, A). b) Nous avons découvert en place dans un ancien glacis cuirassé du piémont sud du massif de Poli, Koti

8'16" - 13'28'E, un galet de quartz classable

comme chopping-tool : tranchant dégagé par six enlèvements juxtaposés alternes (Ramendo,

1963 :

classe 24/25); (Marliac, 1973b) (Pl. I, B et XXV, B). c) Hervieu a effectué des ramassages de galets plus frustes encore dans les pavages de quartz et quartzites mis au jour ,dans les grès de Garoua Tongo

8'53" - 13'30'E, Bakona, Bassari et Lagdo (Hervieu,

1969). A noter que ces affleurements ont

pu être sources de matériau pendant des mi,llCnaires (Pl.

I, A).

NORD d) Les lots <( douroumiens D évoqués plus loin ontquotesdbs_dbs50.pdfusesText_50
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