LE NÉOLITHIQUE DE CHYPRE ET SA RELATION AVEC LE PPNB
l'homme voit fleurir une civilisation néolithique précéramique dont l'illustration la plus remarquable est le site de Khirokitia. On est alors en droit de
Letat des connaissances sur le paléolithique et le néolithique du
A L'IIISTOIRE DES CIVILISATIONS DU CAMEROUN. No 551. - CONTRIBUTION DE LA RECHERCHE lations utilisées ici (Néolithique-Protohistorique Late.
FOUILLES DANS LA STATION NEOLITHIQUE ET
dont l'appartenance à la même civilisation est très probable6. Le retard de notre Néolithique suisse par rapport aux civilisations typolo-.
Les microlithes et la civilisation dArtenac en Aquitaine
Très rares dans le Néolithique moyen les micro lithes semblent absents des gisements du Néoli thique récent et ne reparaissent qu'avec la civilisation
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QUELQUES PROBLEMES DU NEOLITHIQUE BELGE
depuis cette date et consacres aux civilisations neolithiques representees en Belgique et dans les regions limitrophes. Or nous fUmes frappe de constater
Le Bassin de IAzawagh : peuplements et civilisations du
et civilisations du néolithique à l'arrivée de l'islam. François PARIS. RÉSUMÉ. L'Azawagh est un bassin fossile du nord Niger
La réserve archéologique « Boitsfort-Etangs »-
Wurtenberg où les plus anciennes traces de cette civilisation néolithique ont été retrouvées la culture Michelsberg s'est répandue dans l'ouest de
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Civilisations de l'Europe au Néolithique et à l'Aˆ ge du Bronze. M. Jean GUILAINE professeur. COURS : Stèles anthropomorphes
Végétations méditerranéennes et civilisations préhistoriques: le cas
feuillage caduc était l'élément prédominant du paysage végétal au Néolithique ancien son exploitation ne donnant pas lieu à un déséquilibre qui survient à
Colloques Internationaux du C.N.R.S.
A L'IIISTOIRE DES CIVILISATIONS DU CAMEROUN
No 551. - CONTRIBUTION DE LA RECHERCHE ETHNOLOGIQUE L'état des connaissances sur le paléolithique et le néolithique du Cameroun (prospections de 19 68-19 69 -1970-1971)A. MARLIAC
Introduction'F
Les connaissances' dont nous disposons actuelle-
ment sur le lointain passé du Cameroun sont trèsétroitement tributaires de plusieurs faits
L'effort de recherche a porté surtout sur le
Cameroun Septentrional. Dans les autres zones du
pays, mis à part les publications de M.D.W. Jeffreys sur la région de Bamenda où nous avons nous-mêmes prospecté, il ne s'agit trop souvent que de trouvailles éparses et non localisées avec précision.On peut citer ainsi le site
u néolithique a de Nkolara 2 Yaoundé toujours non repéré et les objets trouvés B Foumban, Balom, Ndikidiméki, Bafia, Efok, Bat- chenga, Galim, Babadjou, Bertoua, Batouri, Okola, Kribi, Mokolo, Bandonga, Garga Sarali, Banyo,Tibati, Djanti, Yambassa, Baso, Nsam, Ebobogo,
Douala (Nicolas J.P., 1951 et Mveng
E. 1965) dont
on ne sait ce qu'ils sont devenus.2) Si nous mettons à part les recherches de
M. Griaule et J.P. Lebeuf dans l'extrême nord du pays et celles deJ. Gauthier en pays Fali, la pros-
pection systématique dans cette région est de daterécente. Les campagnes de N. David sur la Bénoué et le mayo Kébi et celles de G. Quéchon et nous-
mêmes sur le Diamaré et les Mandara ont débuté en 1967 et 1968.3) L'état de conservation des pièces (Musées de Douala, Maroua) souvent entassées, non marquées,
La nature des sites découverts, pour la grande
ité, sites de surface. Dans notre cas les ateliers lle de la plaine de Maroua sont en place dans tropicale durcie (hardé) qui a rendu illes grossières et nous a privé de seignements paléoethnographiques.5) Les principes de la prospection qui ont du
1) s Nicholas David pour les critiques ce texte, nous permettant ainsi de être élaborés sur place pour notre zone du Diamaré, du Margui-Wandala, du mayo Danaye, et de l'a-, rondissement de Guider l'ont été à partir de critères géomorphologiques les seuls dont nous disposions et qui offraient, sur une certaine latitude, une série de gisements favorables aux découvertes. Ceci ex- plique l'orientation vers le paléolithique.Un choix s'imposait entre des zones aux possibi-
lités humaines (par ex. : sur et en deçà du cordon dunaire Limani-Yaouga en parallèle avec les décou- vertes vers Kor0 Toro au Tchad) et la série de sédiments quaternaires bien localisés (cf. : le cadre palëogéographique) qui offraient une séquence paléo- climatique interprétée et déjà des pièces.6) L'état d'avancement des analyses stratigra- phiques, typologiques et écologiques, actuellement
en cours.I1 nous a fallu tout au long de ces campagnes
de prospection choisirà chaque site entre consom-
mer du temps sur un gisement dont la valeur est relative et consommer du temps en prospectant plus loin. Si cette dernière option nous a permis de poser des voies de recherche diversifiées nous y avons par contre *probablement perdu en connaissances appro- fondies,Tout ceci contribue
à donner un cadre désCqui-
libré pour l'ensemble du pays, de vastes régions nedemeurant connues que par quelques pièces, parfois seulement des notes; d'autres un peu plus quadrillées
n'ont donné lieu qu'a des compte-rendus prélinii- naires fondés sur l'aspect des pièces. Ces régions se répartissent de plus sans lien géographique ni ethno- logique. Pour ce quiaest des zones les mieux pros- pectées, les Ctudes approfondies, souvent encore en cours, ne présenteront de toute façon qu'une connais- sance ponctuelle.La grande extension en latitude du Cameroun
(du2" au 13"N).le ferait participer à l'un des décou-
pages traditionnels de la préhistoire de l'Afrique de l'OuestIato sensu : Afrique forestière / Afrique
sahélienne, mais (comme la majeure partie des dé- couvertes se situe en zone soudano-sahélienne et 7)PROSP€CTION ARCHEOLOGIQUE
AU CAMEROUN
(état en 1973 ) o qo 100 KMLEGENDE
En Dbce Snrfate
EnRli .o e
:n GEALHEUL SRHGOEH ! m
ITOHEMIDOLE
STONE RGE LATEMfGALlTHlSMf
O? +P 30quelques autres sur les hauts plateaux cette division a paru arbitraire pour le moment.
Nous nous servirons donc en l'absence de toute
autre donnée chronologique d'une classification < ty- pologique >). Nous avons préféré la calquer sur la terminologie anglo-saxonne d'Afrique ce qui évite toute tentation de parallélisme. On ne devra en tirer pour le moment aucun argument décisif.En effet,
outre qu'un tel classement n'a pour raison que le cadre mondial de la typologie lithique, en l'absence de bien des objets récoltés par nos prédécesseurs nous ne pourrons accepter leurs définitions qu'avec réserve. Insistons de plus sur le fait que les appel-lations utilisées ici (Néolithique-Protohistorique, Late Stone Age, Middle Stone Age, Early Stone Age)
n'ont qu'un sens <( culturel )) (tech_no-économie), don- nant une chronologie relative que des datations vien- dront, nous l'espérons, placer en corrélation avec les cultures d'Afrique Centrale mieux connues. Le cadre palkogéographique assez élaboré pour la partie septentrionale du pays reste encore vague pour lapartie sud, le centre et l'ouest. Le littoral où existent des plages perchées et des dépôts volcaniques récents
(Marliac,1972 b) ainsi que le sud-est, restent in-
connus. Nous nous limiterons dans l'espace à ja latitude de Mora (11"N environ).Après le nom du site
nous donnons soit le nom de l'inventeur sans date s'il s'agit d'objets non publiés, avec date s'il existe un texte à ce sujet. I1 reste dif- ficile néanmoins de classer les sites étudiés, localisés dont le matériel est connu (Musée deDouala, O.R.S.
T.O.M., etc.) les sites étudiés dont le matériel est perdu, les sites étudiés dont le matériel et la loca- v lisation sont perdus, . les sites simplement nommés dans un texte et attribuésà teIle période, les sites
découverts et dont l'inventeur est connu sans autre référence, etc.Chaque chapitre est divisé
en régions permettant une localisation rapide : Ouest, Centre-Sud, Est,Adamaoua, Bénoué, Nord.
Les noms
en italique précisent les sites portés sur la carte générale des sites à 1/4000 000.Le cadre paléogéographique
I1 a été établi par J. Hervieu en 1969 et 1970 pour la zone qui s'étend du piémont nord de 1'Ada- maoua jusqu'au bord de la cuvette tchadienne. I1 semble que le nord du Cameroun ait subi au cours du quaternaire des incursions périodiques vers le sud des influences semi-arides des régions sahariennes, incursionsqui laissèrent des dépôts sédimentaires caractéristiques (érosion mécanique) repris entre cha-
cune de ces pulsions par une pédogenèse de climat plus humide.Après une période
<< ancienne >) dont les témoins sont les hautes terrasses à galets et les glacis cuiras- sés, se place une période érosive sèche puissante dite <( pré-douroumienne w. Les témoins de ces deux épisodes encore mal individualisés sont peu nom- breux.Vient ensuite
un épisode semi-aride, responsable des glacis et glacis-terrasses de20-30 m (dourou-
mien). Ces dépôts subissent lors d'une oscillationTableau
I (extr. de Hervieu J. 1969, a>
Phases climatiques Nord-Cameroun
Actuel Tropical semi-humide Alluvions récentesSols ferrugineux tropicaux
Sols hydromorphes
Su bactuel
Bossoumien
Peskéborien
Douroumien Récurrence sèche
Tropical sec
Semi-aride
Tropical sec Basses terrasses
(1 - 2 m)Erosion Bad-lands
Glacis accumulation
II - Terrasses moyennes (4 - 8 m) Vertisols, Solonetz solodisésErosion
Tropical humid e
Semi-aride Glacis accumulation
ISols rouges fersiallitiques
Glacis-terrasses
(20 - 25 m)Paléosols argileux enterrés
Tropical sec Erosion majeure prédouroumieme
Tropical humide Cuirasses ferrugineuses
Quaternaire ancien (Villafranchien
?) Semi-aride Anciens glacis cuirassés Hautes terrasses h galets (30 - SO m)Altération et argilisation profonde du socle
Sols rouges ferrafitiques et fersiallitiques. Tropical humide V humide une rubéfaction nette (peské borien). Puisle climat évolue vers une aridité plus grande pro- voquant l'entaillage des glacis douroumiens rubéfiés
et l'installation d'une deuxième série moins impor- tante de glacis-terrasses de4-8 m (bossoumien).
Un retour vers l'humidité a provoqué le réentail- lage des basse-terrasses bossoumiennes et une récu- rente sèche viendra constituer les très basses terrasses de 1-2 m mieux individualisées vers les hauts bassins (TableauI). Les quelques datations à notre disposi-
tion sont trop peu nombreuses pour offrir une sécu- rité suffisante10100 -C 230 BP (pas de référence; C.N.R.S.,
Mme Delibrias) pour un ver-
tisol acide d'une terrasse bossoumienne au N.E. d'A- doumri (prélèvementG. Sief-
fermann). Nous n'avons ni croquis de coupes ni plan de localisation pour cet échantil- lon (cité par Hervieu, 1969, a: 17); (pas de référence; C.N.R.S.,Mme Delibrias)
pour quatre paléosds enterrés dans un glacis-terrasse du mayo Mali,Monts Alantika (prélèvement
Hervieu). Nous n'avons pas
là non plus de coupes ni de plan. Ces dates ramènent un âge bien récent I'épisode18000 à 15000 BC
31douroumien considtré tout d'abord comme quaternaire ancien (Hervieu, 1970a : 99); Sept datages ont été effeotués au C.N.R.S. par Mme
Delibrias
sur des nodules calcaires extraits de la basse terrasse du mayo LoutiFiguil et dans le glacis-
terpasse douroumien juxtapo- sé (prélèvements Marliac). Ils paraissent trop contradictoires pour être utilisés ensemble.Mais le groupe de dates de
la basse terrasse attribuable au bossoumien offre une re- lative homogénéité (Marliac,1973a). Cependant un réexa-
men semble nécessaire pour déterminer la nature physique des nodules, la carbonatation récente possible et le contact stratigraphique local bossou- mien-douroumien. tabl. II).The Early Stone Age
I 1)Certaines pièces collectées il y a longtemps (Jauze, Christophe, Haugou, Lembezat, Migeod, etc.)
TABLEAU II
Datations de la hasse terrasse di1 Mayo Louti (Bossouïnien ?) a VertisolsSable-limon
Echelle 1/1OOg
P480t120
8400fllO
147202 200
horizon archiologique > Ak9 JI IIISiF 2235
GiF 2236
IV VGif 2237
4 32ont été classées au paléolithique inférieur par les inventeurs puis par Nicolas (1951) et d'une façon encore moins critique par Mveng (1965) sans qu'on puisse observer l'objet aujourd'hui disparu (ou dans des collections lointaines) ni retrouver son sbte exact (cf. tableau
III). I1 en est ainsi pour : Okola (centre- sud),
Douala et Bandonga (ouest), Gorga Sarali
(est) et Mokolo (nord). On a pu néanmoins soit retrouver quelques pièces (Musée de Douala) soit
localiser le site et nous pouvons dans ce cas offrir une critique.CENTRE-SUD
Yaoundé, 3'48" - 11'29'E (Jauze) : biface de
quartz oÙ la grossièreté du matériau obère l'analyse typologique ,(PI.II, B).
ADAMAOUA
Bétaré-Oya, 5'36" - 14'5'E (Haugou) : percuteur de quartz attribuableà n'importe quelle période
NORDMakabay-Maroua, 10'35" - 14'20'E (Lembezat) :
cf. plus loin le chapitre sur les industries des insel- bergs de Maroua (Pl.II, C et D).
N E O L I T H I Q U E P A L E O L I T H I Q UE' Jauze
ObalaYaoundé
1,2,3,4.
Yaounde
B. Oya Makabay Migeod
Victoria
2) BÉNouÉ:
a) Un ensemble de galets aménagés où toutes les formes coexistent avec prédominance des pièces à taille uni et bidirectionnelle a été découvert en place sous cuirasse dans la haute terrasse de Kontcha7'58" - 12"14'E, par Hervieu (1969) et classé par
lui à l'Acheuléen ancien (1969 : 6), (PI. I, A). b) Nous avons découvert en place dans un ancien glacis cuirassé du piémont sud du massif de Poli, Koti8'16" - 13'28'E, un galet de quartz classable
comme chopping-tool : tranchant dégagé par six enlèvements juxtaposés alternes (Ramendo,1963 :
classe 24/25); (Marliac, 1973b) (Pl. I, B et XXV, B). c) Hervieu a effectué des ramassages de galets plus frustes encore dans les pavages de quartz et quartzites mis au jour ,dans les grès de Garoua Tongo8'53" - 13'30'E, Bakona, Bassari et Lagdo (Hervieu,
1969). A noter que ces affleurements ont
pu être sources de matériau pendant des mi,llCnaires (Pl.I, A).
NORD d) Les lots <( douroumiens D évoqués plus loin ontquotesdbs_dbs50.pdfusesText_50[PDF] clairefontaine ivandry antananarivo
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