Le logement en Occitanie en 2013
4 mars 2017 dynamique du parc de logements sur les différents territoires qui ... Plus de la moitié des résidences principales situées en Haute-Garonne.
Présentation PowerPoint
Bordeaux Métropole paraît avoir le vent en poupe : grande Le nombre de logements de petite taille (1 et 2 pièces) a.
Les conditions de logement en France
1 janv. 2022 François D. « Le parc des logements en France métropolitaine
Comment mieux répondre aux besoins en logements dans les
14 avr. 2017 Parcours de vie : des besoins en logements de plus en plus ... N° 15 Situation du logement et politique de l'habitat à Bordeaux.
Aurba
Bordeaux. Métropole dans la Gironde. Population. 32 %. 50 %. Logements La moitié des mouvements est le fait des 15-30 ans.
Le logement des étudiants dans la métropole lilloise
de logements dédiés aux étudiants gérés par le Crous des 30 ans et plus ... de plus petite taille
Untitled
Le parc de logements est composé pour moitié
MIEUXCONNAÎTRE LA DEMANDE DE LOGEMENT SOCIAL POUR
de la demande et des attributions de logements sociaux pour leur territoire. accession sociale parc locatif privé
La production de logements locatifs sociaux par recours à la vente
les bailleurs sociaux ont ainsi pu accroître notablement le parc social. La mixité sociale des nouveaux programmes immobiliers grâce aux logements ainsi
Knight Frank Covid-19 Quelles perspectives pour le marché français
16 sept. 2021 de logements neufs (+ 9 %) ont été ... semestre 2021 (plus de 4 milliards ... de prêt de 25 ans maximum taux d'effort.
MONTAGNARDE
a_FGU OQŃGU ŃŨJCMOVGT diversifiés1 Près de huit logements sur dix sont des appartements
La métropole grenobloise compte un peu plus de 48 000 maisons et près de 176 000 appartements. Les maisons individuelles représentent
21 ŃG NŨGPUGOMNG ŃGU NQIGOGPVU Ce constat global masque néanmoins de fortes disparités entre Grenoble qui ne compte que 3 % de
OCOUQPU GV NGU NQOOPPGU UOVPȌGU GP ŃGJQTU ŃP NPT ŃŨCIINQOȌTCVOQP Qș sept logements sur dix sont des maisons. La faible part de
maisons individuelles est une singularité de la ville de Grenoble RCT TCRRQTV ȃ ŃŨCPVTGU XONNGU HTCPȊCOUGU NQOOG 4QPGPĄ 4GPPGUĄ $QTŃGCPRŲ
2 Un logement sur deux a plus de quatre pièces
Le parc de logements est composé, pour moitié, de grands logements (T4 et plus). Cette tendance est accentuée dans les communes
RȌTORJȌTOSPGU Qș NC RCTV ŃGU OCOUQPU GUV RNPU OORQTVCPVG Ǩ NŨOPXGTUGĄ )TGPQMNG NQORVG TGNCVOXGOGPV RGP ŃG ITCPŃU NQIGOGPVU
35 %), au
RTQHOV ŃŨPPG RNPU HQTVG NQPNGPVTCVOQP ŃG NQIGOGPVU ŃG V[RGU 60 GV 6126 %).
3 Une ville-centre très locative
La différenciation entre les NQOOPPGU ŃP NPT ŃŨCIINQOȌTCVOQP GV NGU CPVTGU NQOOPPGU TȌUOŃG ȌICNGOGPV ŃCPU NG UVCVPV ŃŨQNNPRCVOQP
dominant des logements. .C RCTV ŃG RTQRTOȌVCOTGU CPIOGPVG ȃ OGUPTG SPG NŨQP UŨȌNQOIPG ŃG NC XONNG-centre : si en moyenne plus de sept
ménages sur dix UQPV RTQRTOȌVCOTGU ŃG NGPT NQIGOGPV GP ŃGJQTU ŃP NPT ŃŨCIINQOȌTCVOQPĄ ONU UQPV OQOPU ŃG quatre sur dix dans la ville-
centre GV OQOPU ŃŨPP UPT ŃGPR ŃCPU NG NPT ŃŨCIINQOȌTCVOQP %GVVG RCTVONPNCTOVȌ GUV CUUG\ caractéristique des villes-centres, points ŃŨȌVCRG
privilégiés des petits ménages à forte mobilité dans leur trajectoire résidentielle.
Le croisement entre structure et occupation du parc de logements produit une typologie des quartiers1 de la Métropole. Cinq catégories se
distinguent plus particulièrement : Les secteurs avec une majorité de petits logements loués par des étudiants et des jeunes actifs : dans la ville-centre et autour des
principaux sites universitaires (La Tronche, Saint-Martin-ŃŨ*ȋTGUĄ )OȋTGU ; Les secteurs mixtes avec de nombreux logements récents : ZAC Centre de Saint-Martin-ŃŨ*ȋTGU GV NGPVTG-XONNG ŃŨDZNJOTQNNGU ;
.GU UGNVGPTU ȃ ŃQOOPCPVG ŃŨJCMOVCV UQNOCN [ NQORTOU RCTN RTOXȌ ȃ XQNCVOQP UQNOCNG ; Les secteurs à forte présence de grands logements en propriété (appartements et maisons) ;
Les secteurs à dominante de familles propriétaires de leur maison. 10 11 b_Des contextes urbanisés diversifiés aux enjeux multiplesQuatre grands NQPVGRVGU PTMCPOUȌU VȌOQOIPGPV ŃG NC ŃOXGTUOVȌ ŃGU GPLGPR ŃŨJCMOVCV UPT NG VGTTOVQOTG OȌVTQRQNOVCOPĄ GPLGPR ŃŨCOȌPCIGOGPV
auxquels la Métropole et ses communes doivent répondre : Les centres historiques : centre-ville, centre-bourg et centre-village ; Les GURCNGU ȃ ŃQOOPCPVG ŃŨOOOGPMNGU NQNNGNVOHU NQPUVTPOVU ŃCPU NŨCRTȋU-guerre, ces secteurs comprennent :
- Les espaces à dominante de copropriétés privées ;- Des secteurs ȃ ŃQOOPCPVG ŃŨJCMOVCV NQNCVOH UQNOCN GV ŃG NQRTQRTOȌVȌU OQŃGUVGU ŃGU CPPȌGU 084C-70 ;
Les secteurs pavillonnaires ;
Les quartiers mixtes récents.
1 Les centres historiques : centre-ville, centre-bourg, centre-village
#P ITȌ ŃG NŨȌXQNPVOQP ŃGU NQOOPPGUĄ ŃGU CVVGPVGU ŃGU JCMOVCPVUĄ NGU NPTU JOUVQTOSPGU UG
sont vidés en raison des nuisances liées à la proximité de rue très passante, du
stationnement peu lisible ou manquant, dŨespaces publics peu qualitatifs et agréables àXOXTGĄ ŃP OCPSPG ŃG NPOOPQUOVȌĄ ŃG NQPHQTV ŃGU NQIGOGPVUŲ Cette évolution qui a engendré
la vacance TȌUOŃGPVOGNNG GV NQOOGTNOCNG UŨGUV faite au profit de constructions nouvelles plus périphériques.#RTȋU ŃGU CPPȌGU ŃG ŃȌUCHHGNVOQPĄ NŨCVVTCOV RQPT JCMOVGT NGU NGPVTGU-villes, centres-bourgs
et centres-villages anciens semble se renouveler. Ces espaces à dimension historique,patrimoniale, commerciale font " identité » et ont, pour certains, été réinvestis par les
communes afin de recréer des lieux de vie agréables à vivre.Leur TGSPCNOHONCVOQP GUV NŨPPG ŃGU ROUVGU ŃG VTCXCON RQPT NPVVGT NQPVTG NŨȌVCNGOGPV PTMCOP. Il
UŨCIOV ŃG TȌJCMONOVGT NG MȅVO GROUVCPV GV de remettre sur le marché des logements vacants,
de transformer les friches industrielles, militaires, économiques et les bâtimentshistoriques. LG ŃOURQUOVOH QRȌTCVOQPPGN GUV NQORNGRGĄ ȃ NC NTQOUȌG ŃG NŨCOȌPCIGOGPV GV ŃG
NŨOOOQMONOGT .C TGSPCNOHONCVOQP ŃGU NGPVTGU CPNOGPU OORNOSPG PPG NQOMOPCOUQP ŃŨQPVONU GVŃŨCNVOQPU SPO ŃȌRCUUG NG UGPN NJCOR ŃG NŨJCMOVCV mais concerne également le commerce,
NŨespace public, les déplacements, les équipements et servicesŲ GP TGRTGPCPV NCcompétence " amélioration du parc immobilier bâti, réhabilitation et résorption de
NŨJCMOVCV OPUCNPMTG », la Métropole est devenue PQVCOOGPV OCȑVTG ŃŨQuvrage des
oRȌTCVOQPU RTQITCOOȌGU ŃŨCOȌNOQTCVOQP ŃG NŨJCMOVCV12#* et des opérations de
TȌUQTRVOQP ŃG NŨJCMOVCV OPUCNPMTG
14*+ GNNG C COPUO TGRTOU NC OCȑVTOUG ŃŨQPXTCIG ŃG NŨ12#*
renouvellement urbain du centre ancien de Fontaine et a lancé deux études pré- opérationnelles sur les centres anciens de Vizille et Pont-de-Claix.Centre-ville de Vizille
Centre-ville de Grenoble
Centre-village du Sappey-en-Chartreuse
122 .GU GURCNGU ȃ ŃQOOPCPVG ŃŨOOOGPMNGU NQNNGNVOHU NQPUVTPOVU ŃCPU NŨCRTȋU-guerre
Quatre logements sur dix ont été construits entre 1950 et 1975. Ce sont essentiellement des appartements situés dans des copropriétés
privées et publiques. Les espaces à dominante de copropriȌVȌU RTOXȌGU ŃG NŨCRTȋU-guerre Les copropriétés construites après 1945 sont concentrées dans la ville-centre et sa première couronne. Elles présentent des configurations morphologiques variées quiUVTPNVPTGPV NŨGURCNG PTMCOP GV NGU RTOPNORCPR CRGU ŃG NOTNPNCVOQP ŃP NPT ŃŨCIINQOȌTCVOQP
Elles sont donc des éléments structurants du paysage urbain et participent à NŨOOCIG ŃG
la ville. Ce sont : Des bâtiments de taille moyenne ordonnancés en îlots fermés ou semi-ouverts en CNOIPGOGPV CXGN NŨGURCNG RPMNON E NGU ITCPŃU MQPNGXCTŃU ŃG )TGPQMNG ONNPUVTGPV NGVVG forme urbaine ; Les bâtOOGPVU ŃOHHPU ŃG RGVOVG GV OQ[GPPG VCONNGU GP VOUUPU OORVGUĄ ȃ NŨCNOIPGOGPV QP
en retrait de la voirie : ces formes bâties sont notamment présentes dans les faubourgs de la ville-centre (Les Eaux Claires, Chorier-$GTTOCVŲ GV ŃCPU NGU NQOOPPGU de première couronne comme Fontaine ; Les grands ensembles discontinus avec bâtiments massifs rectilignes (barres) et/oudisséminés (tours) tels que Les Aiguinards à Meylan, Barnave à Saint-Égrève, Pierre
Sémard à Grenoble...
Ce bâti présente des fragilités croissantes mais aussi des potentiels de réinvestissement à saisir :
Ce sont des logements qui ne répondent plus aux attentes de la population du fait de leurs configuration, accessibilité, confort, de la
VCONNG ŃGU NQRTQRTOȌVȌUĄ ŃP NQțV ŃGU NJCTIGU GV ŃGU VTCXCPRŲ Une vacance diffuse touche de façon très inégale les copropriétés selon leur état ;
Le critère de la performance énergétique est de plus en plus discriminant dans les prix de vente des appartements ;
Les valeurs de marché sont bien plus basses que la moyenne métropolitaine, notamment dans les secteurs les moins attractifs.
%GU NQRTQRTOȌVȌU NQPUVOVPȌGU GUUGPVOGNNGOGPV ŃŨCRRCTVGOGPVU HCOONOCPR63 GV RNPUĄ ŃQPV NGU QNNPRCPVU QPV XOGONNOĄ XQPV NQPPaître dans la
prochaine décennie une phase de renouvellement de leur occupation.%ŨGUV ŃQPN ŃCPU NG contexte SPŨGUV OPVGTXGPPG la campagne de réhabilitation du parc privé, appelée Mur/Mur 2. Forte du succès de la
première campagne de réhabilitation thermique des copropriétés privées, la Métropole poursuit son effort en élargissant son action aux
maisons individuelles et aux copropriétés antérieures à 1945 et postérieures à 1975 afin de réduire les émissions à effet de serre liées au
NQIGOGPVĄ ŃG TGPQPXGNGT GV TGSPCNOHOGT NŨQHHTG de logements pour rendre les appartements et les immeubles plus agréables à habiter et plus
désirables %GNC RCTVONORG ŃŨPPG UVTCVȌIOG INQMCNG ŃŨCVVTCNVOXOVȌ.Bâtiments de taille moyenne ordonnancés
en îlots fermés ou semi-ouverts avec alignement 13.GU UGNVGPTU ȃ ŃQOOPCPVG ŃŨJCMOVCV NQNCVOH UQNOCN GV ŃG NQRTQRTOȌVȌU OQŃGUVGU ŃGU CPPȌGU 1950-70
NQORQUȌU GUUGPVOGNNGOGPV ŃG ITCPŃU GPUGOMNGU QP ŃŨQRȌTCVOQPU ŃŨGPUGOMNG GP NQPHOIPTCVOQP ŃQOOPCPVG " tours et barres ». Ces quartiers
sont souvent pris en compte par la Politique de la ville : la Métropole compte dix quartiers prioritaires et dix quartiers en veille active.
DŨCPVTGU SPCTVOGTU ȃ ŃQOOPCPVG ŃŨJCMOVCV UQNOCN UQPV recensés UCPU RQPT CPVCPV HCOTG NŨQMLGV ŃG ŃOURositif particulier : Chènevières à Domène,
NGU ICVVQPU ȃ 8O\ONNGŲ Ces espaces, très souvent monofonctionnels présentent de nombreux dysfonctionnements urbains, sociaux et
environnementaux : 7P MȅVO UQPXGPV XOGONNOUUCPVĄ ȌPGTIOXQTGĄ SPO PŨGUV RNPU CŃCRVȌ Cux attentes et normes contemporaines (énergie, accessibilité des
RGTUQPPGU ȃ OQMONOVȌ TȌŃPOVGŲ
Des espaces publics parfois peu qualifiés ; Des îlots de chaleur urbains liés aux grandes surfaces de stationnement ; FGU RJȌPQOȋPGU ŃŨGPNNCXGOGPVĄ ŃGU PPOUances liées aux infrastructures routières ;
Des tissus commerciaux en perte de vitesse ;
des prix de vente bien en deçà du marché immobilier (Îles de Mars à Pont-de-Claix E 0D6C ŻBOqĄ #TNGSPOP ȃ NC 8ONNGPGPXG ŃG )TGPQMNG :
1 1CC ŻBOqĄ RCT TCRRQTV CP RTOR Oédian de la métropole grenobloise : 2 01C ŻBOq GP 1C0D2) et des loyers sociaux bas ;
7PG OOCIG UQNOCNG UVOIOCVOUȌG
Musset à Grenoble ;
Une concentratioP ŃGU OȌPCIGU NGU RNPU RCPXTGU E NG VOGTU ŃGU ŃGOCPŃGPTU ŃŨGORNQO TȌUOŃGPV ŃCPU NGU SPCTVOGTU RTOQTOVCOTGU Qș 36 % des
JCMOVCPVU XOXGPV UQPU NG UGPON ŃG MCU TGXGPPUŲSitués au NPT ŃP VGTTOVQOTG OȌVTQRQNitain, les quartiers RTOQTOVCOTGU MȌPȌHONOGPV ŃŨPPG
bonne desserte par les réseaux de transports en commun structurants dont le tramway.Globalement bien dotés en équipements, ONU QHHTGPV ȌICNGOGPV ŃŨCPVTGU CVQPVU ȃ
valoriser : De grands logements pour les familles ;
Des logements abordables pour les plus modestes ; De grands parcs urbains dans les grands ensembles ; 7PG RTȌUGPNG GV ŃGU Ń[PCOOSPGU ŃG ŃȌXGNQRRGOGPV ŃŨGORNQOU OORQTVCPVGUĄ
notamment dans le sud ; Un potentiel de foncier économique qui peut constituer un levier de requalification ; Une architecture du XXe UOȋNNG ȃ RTȌUGTXGTĄ ȃ NŨOOCIG ŃGU SPCTVOGTU 4GPCPŃOG ŃG 5COPV-
Martin-ŃŨ*ȋTGUĄ #TNGSPOP ŃG )TGPQMNGĄ 8ONNCIG 1N[OROSPG ŃG )TGPQMNGŲ3 Les secteurs pavillonnaires
Les maisons représentent 21 % du parc
de logements de la Métropole grenobloise, ce qui est relativement peuCP TGICTŃ ŃŨCPVTGU OȌVTQRQNGU
HTCPȊCOUGU +UUPGU ŃŨPPG PTMCPOUCVOQP
plus ou moins encadrée et organisée (lotissements) ou construites au fil deNŨGCP GP ŃOHHPU
ŃȌVCNJGOGPV ŃG NQVU ȃ
bâtir en zone constructible), elles2 Source : PERVAL
Essarts-Surieux à Échirolles
14occupent les deux tiers de la surface du territoire urbanisé ȃ ŃQOOPCPVG ŃŨJCMOVCV #XGN PPG ŃGPUOVȌ OQ[GPPG ŃG 9 logements par hectare,
les secteurs pavillonnaires présentent une densité bien plus faible que la moyenne de la Métropole qui est de 26 logements à NŨJGNVCTG.
#PLQPTŃŨJPOĄ ces secteurs connaissent des évolutions importantes. FCPU NG NPT ŃG NC IȌVTQRQNGĄ ŃȋU NQTU SPŨONU UQPV MOGP ŃGUUGTXOU RCT NG
tramway ou une ligne structurante de bus, les tènements fonciers occupés par des maisons deviennent le suRRQTV ŃŨQRȌTCVOQPU
immobilières plus denses et plus mixtes intégrant des logements, des commerces, des services et une diversité des types de logements
entre accession libre, accession sociale, locatif privé et social.Dans les secteurs plus péri-urbains, ce sont les divisions parcellaires qui deviennent de plus en plus fréquentes. À la faveur de la vente de
la propriété, une partie du terrain est détachée pour réaliser une nouvelle maison. Compte tenu des prix immobiliers et fonciers, ces
évolutions sont particulièrement marquées dans les communes où les prix sont les plus élevés.
.ŨOPVTQŃPNVOQP ŃŨOOOGPMNGU NQNNGNVOHU GV ŃG NQIGOGPVU NQNCVOHU UQNOCPR ŃCPU NGU UGNVGPTU RCXONNQPPCOTGU PȌNGUUOVG PPG concertation
préalable CXGN NC RQRPNCVOQP NCT NGU RTQLGVU HQPV TȌIPNOȋTGOGPV NŨQMLGV ŃG NQPVGUVCVOQP RCT NGU TOXGTCOPU 2NPUOGPTU OQVOHU UQPV OOU GP avant :
hauteur des nouvelles constructions trop importantes vis-à-vis des constructions existantes pouvant générer des vis-à-vis gênants,
stationnement insuffisant pouvant encombrer les voies et les trottoirs, largeur des voiries trop étroites pour accueillir un surcroît de trafic
CPVQOQMONGĄ CNNȋU RGP UȌNPTOUȌ UPT NC XQOTOG RPMNOSPGŲ Exemples de mutation de bâti à Brié-et-Angonnes : avant - aprèsSource : Google Earth 2018
15Ces évolutions, positives du point de vue de NC NQPUQOOCVOQP ŃŨGURCNG GV ŃG NC OOROVȌ UQNOCNGĄ OȌTOVGPV VQPVGHQOU ŃŨȍVTG GPNCŃTȌGU RQPT
limiter les impacts les RNPU PȌICVOHU .G VTCXCON ŃG IOUGOGPV HQPNOGT GV ŃG RQVGPVOGN ŃG ŃGPUOHONCVOQP OGPȌ ŃCPU NG NCŃTG ŃG NŨȌNCMQTCVOQP ŃP
2.7O UŨCVVCNJG PQVCOOGPt à définir les sectGPTU SPO QPV XQNCVOQP ȃ OPVGTĄ ȃ UG ŃGPUOHOGT ŃG HCȊQP RNPU OQŃȌTȌG GV NGPR ŃQPV NŨȌXQNPVOQP
sera très contrainte. 2QPT NGU NQOOPPGU ŃP NPT métropolitain notamment, il est intéressant de conserver des secteurs pavillonnaires car
cette offre en logement, peu développée dans certaines communes, participe de la diversité globale du parc de logements et constitue
NŨPPG ŃGU TȌRQPUGU CPR CVVGPVGU TȌUOŃGPVOGNNGU ŃGU JCMOVCPVU4 Les quartiers mixtes récents
De nombreuses opérations
ŃŨGPvergure ont été réalisées ces dix dernières années dansNG NPT ŃG NC IȌVTQRQNG avec
par exemple la Caserne deBonne à Grenoble, ou encore
NŨȌNQ-quartier Petit Jean à
Gières, mais aussi dans les
communes plus péri-urbaines comme à Varces-Allières-et-Risset avec la ZAC de la
Giraudière. Le développement des éco-quartiers en France a particulièrement porté ses fruits dans la métropole grenobloise. Ces
ŃȌOCTNJGU QPV RGTOOU ŃG OGVVTG GP PXTG des ambitions environnementales et sociales, de créer des références en matière
ŃŨCOȌPCIGOGPV PTMCOP ŃG SPCNOVȌ GV ŃG HCOTG RTQITGUUGT NGU PQTOGU GV NGU RTCVOSPGU ŃŨCOȌPCIGOGPV. À PQVGT SPG NŨCOȌPCIGOGPV ŃP
quartier des Béalières à Meylan dans les années 1980 avait été précurseur en la matière.
Que ce soit sous forme de lotissement ou de zoPG ŃŨCOȌPCIGOGPV NQPNGTVȌ K#%, NGU QRȌTCVOQPU TȌNGPVGU ŃŨGPXGTIPTG QPV NJGTNJȌ ȃ concilier les enjeux du développement durable à travers : Une localisation à proximité des axes de transport en commun structurants et dans les centralités urbaines ;
.C TGNJGTNJG ŃŨPPG OOROVȌ UQNOCNG RCT PPG ŃOXGTUOVȌ ŃG V[RGU ŃG NQIGOGPVUĄ ŃG RTOR ŃGU NQIGOGPVU GV ŃG HQTOGU MȅVOGU ;
Un travail sur la conciliation de la densité avec la " SPCNOVȌ ŃŨJCMOVGT YĄ PQVCOOGPV RCT NŨCOȌPCIGOGPV ŃŨGURCNGU RPMNONU GV ŃŨGURCNGU
verts qualitatifs ETȌOPVȌITCVOQP GV IGUVOQP ŃG NŨGCPĄ
TȌOPVȌITCVOQP GV OCOPVOGP ŃG NC MOQŃOXGTUOVȌ ; .G OCOPVOGP QP NŨOPVȌITCVOQP ŃŨPPG OOROVȌ HQPNVOQPPGNNG : intégration ŃG NQOOGTNGU GV ŃG UGTXONGUĄ OCOPVOGP ŃŨCNVOXOVȌU CTVOUCPCNGU
NQTUSPŨGNNGU GROUVCOGPVĄ OPVȌITCVOQP ŃŨȌSPORGOGPVU RPMNONUŲ .G ŃȌXGNQRRGOGPV ŃŨPPG OQMONOVȌ CRCOUȌG CXGN ŃGU NJGOOPGOGPVU ROȌVQPU GV N[NNGUĄ NC TȌŃPNVOQP ŃG NC RNCNG ŃG NC XQOVPTGŲ ;
La réductOQP ŃGU NQPUQOOCVOQPU ȌPGTIȌVOSPGU GV NC TGNJGTNJG ŃG NŨCOȌNOQTCVOQP ŃP NQPHQTV VJGTOOSPG ŃGU NQIGOGPVU ;
La gestion des vis-à-XOUĄ ŃG NŨGPUQNGONNGOGPVŲ ; .ŨCOȌNOQTCVOQP ŃG NC IGUVOQP ŃGU ŃȌNJGVU ; Le développement de la concertation avec les habitants : riverains et futurs habitants du quartier.
Éco-quartier Petit Jean à Gières
Caserne de Bonne à Grenoble
16 17 LES SPÉCIALISATIONS ET LES SÉGRÉGATIONS SOCIO-SPATIALES À .Ũ784G a_Une ségrégation résidentielle marquéeLa métropole grenobloise constitue un espace plutôt privilégié comparée ȃ ŃŨCPVTGU TȌIOQPU QP CIINQOȌTCVOQPU ŃG France, avec des revenus
plus élevés, un chômage moindre et une pauvreté moins présente. Elle présente néanmoins de fortes inégalités de revenus et des
territoires socialement différenciés. Du fait de la forte RTȌUGPNG PPOXGTUOVCOTG GV ŃŨCNVOXOVȌU JCPVGOGPV SPCNOHOȌGUĄ GP lien avec le modèle
VGNJPQRQNOVCOP ITGPQMNQOUĄ NC RTȌUGPNG ŃŨȌVPŃOCPVUĄ NJGTNJGPTUĄ NCŃTGU UPRȌTOGPTU GUV OORQTVCPVG GV PG NGUUG ŃG RTQITGUUGT Ainsi, après
redistribution (impôts et prestations), les 10 % des habitants les plus aisés, plutôt plus riches qPŨCONNGPTUĄ UQPV 3,5 fois plus aisés que les
plus pauvres ICNITȌ PP NGTVCOP Ń[PCOOUOG ȌNQPQOOSPGĄ NŨȌNQPQOOG VGNJPQRQNOVCOPG OQPVTG ŃGU UOIPGU ŃG XPNPȌTCMONOVȌ GV ŃG
transformations qui pèsent sur la structure sociale. Depuis 2008, face à la crise, les activités les plus qualifiées ont bien résisté (ingénierie,
informatique, recherche-développement), mais des activités industrielles ont poursuivi leur déclin (chimie, métallurgie, papeterie,
équipements), touchant fortement la population la moins qualifiée, très présente dans les quartiers populaires.
Dans le sud de Grenoble, les communes de première couronne (Échirolles, Saint-Martin-ŃŨ*ȋTGUĄ .G 2QPV-de-Claix, Fontaine, Vizille) qui
ont accueilli le tissu industriel, les cités ouvrières et les grands ensembles de logement social, les copropriétés du Plan Courant, le
niveau de vie médian3 est généralement inférieur à la moyenne métropolitaine (21 410 Ż CPPPGN GP 1C03 Ǩ VOVTG ŃŨGRGORNGĄ NG POXGCP
ŃG XOG OȌŃOCP CPPPGN ŃŨDZNJOTQNNGU GUV ŃG 08 340 Ż GV NGNPO ŃG 2QPV-de-Claix de 18 580 Ż
Dans les communes en situation de coteaux (rive droite du Grésivaudan, coteaux du Vercors et de Belledonne, plateau de Champagnier)
Qș UG UQPV ŃȌXGNQRRȌU ȃ NC HQOU PP JCMOVCV NQNNGNVOH ŃG UVCPŃOPI GV NŨJCMOVCt pavillonnaire récent, très attractif pour les familles de cadres
bi-actives, le niveau de vie médian annuel est bien plus élevé : 30 220 Ż ȃ 8GPQPĄ 21 025 Ż ȃ $TGUUQPĄ QP GPNQTG 24 240 Ż ȃ %QTGPN
Cette différenciation est alimentée par le fonctionnement ségrégatif du marché du logement, la géographie sociale étant fortement indexée
sur les valeurs du marché immobilier, et inversement. Dans un marché orienté plutôt à la baisse, les valeurs qui résistent le mieux sont
celles : Des maisons individuelles récentes ;
FGU MOGPU NQNNGNVOHU NGU OOGPR OUQNȌU ŃŨPP RQOPV ŃG XPG VJGTOOSPG TȌRQPŃCPV CPR NCTCNVȌTOUVOSPGU UPOXCPVGU :
- Dotés de terrasses GV ŃŨCUNGPUGPTU ; - Situés dans des localisations calmes où les aménités sont facilement accessibles ;- Où les groupes scoNCOTGU GV NŨGPXOTQPPGOGPV UQNOCN TȌRQPŃGPV ȃ NC TGNJGTNJG " ŃŨGPVTG soi » des catégories favorisées.
Inversement, les biens anciens en copropriétés énergivores, situés à proximité des grands axes pollués, dans ou à proximité des quartiers
populaires et des groupes scolaires stigmatisés, ont tendance à décrocher, voire à sortir du marché (prix très bas, vacance).
La différence croissante des valeurs entre les adresses prisées et les autres pèse sur les trajectoires résidentielles. Ainsi, à la faveur de
la baisse des prix, NG RCTN ŃGU NQRTQRTOȌVȌU ŃŨCRTȋU-guerre retrouve une certaine attractivité pour les primo-accédants modestes et redevient
compétitif face au choix de la maison individuelle en secteur périurbain éloigné. Il peut toutefois devenir un piège car sa valeur décroît et
le passage vers un quartier plus prisé devient plus difficile. La question énergétique pèse de plus en plus sur les ménages, avec une inégalité
croissante entre ceux qui sont en capacité de réaliser des investissements qui valorisGPV NGPT RCVTOOQOPG
OUQNCVOQPĄ NJCPHHCIGŲ GV NGPR
qui sont condamnés à la précarité énergétique ŃP HCOV ŃG HCOMNGU TGXGPPU QP RCTNG SPŨONU UQPV NQNCVCOTGU #OPUOĄ NGU NQNCVCOTGU ŃP RCTN RTOXȌ
à faibles ressources sont particulièrement vulnérables. vie supérieur. 18 19b_Accéder à un logement neuf privé ou social : une possibilité limitée pour de nombreux
ménages1 Acquérir un logement neuf : un désir de plus en plus difficile à réaliser ?
La crise de 2008 a eu pour conséquence ŃŨinitialiser un nouveau cycle dans le marché immobilier métropolitain, qui suit les tendances
nationales. Depuis plusieurs années, les valePTU ŃGU MOGPU UPT NG OCTNJȌ ŃG NŨCPNOGP UQPV GP GHHGV QTOGPVȌGU ȃ NC MCOUUG #OPUOĄ NG RTOR OȌŃOCP
des appartements, autour de 2 400 ŻBOq GP 1C00Ą UG UOVPG CPLQPTŃŨJPO CPVQPT ŃG 1 100 ŻBOq UQOV PPG MCOUUG ŃG 0C %. Le prix médian des
maisons individuelles anciennes a également baissé, mais dans une moindre mesure, à hauteur de 2 %. Ce sont particulièrement les grands
logements en copropriétés construits pendant les Trente Glorieuses qui se dévalorisent. Ce vaste parc présente des inconvénients pour
répondre aux exigences accrues des acquéreurs : OCPXCOUG OUQNCVOQP VJGTOOSPG GV CNQPUVOSPGĄ CMUGPNG ŃŨCUNGPUGPTU QP ŃG MCNNQPUĄ
localisation pas toujours attractive, besoin de réinvestissement élevé...Dans ce contexte, on assiste à un décalage croissant entre le prix du parc récent ou neuf et celui du parc le plus ancien, particulièrement
celui des logements à vocation familiale. En effet, avec une moyenne autour de 3 335 Ż RCT Oq GP 1C0DĄ NG RTOR OQ[GP ŃG NŨCRRCTVGOGPV
neuf commercialisé par la promotion immobiliȋTG NNCUUOSPG UŨGUV OCOPVGPP ȃ PP POXGCP ȌNGXȌ %GTVGUĄ GP 1C0D GV 1C06Ą ŃOHHȌTGPVU ȌNȌOGPVU
ŃG NQPVGRVG QPV RGTOOU ŃŨȌNCTIOT NC NNOGPVȋNG (VCPR ŃŨOPVȌTȍVU MCUĄ RTȍV ȃ VCPR \ȌTQ RNPU UQNXCMONOUCVGPTĄ CVVTCNVOXOVȌ ŃP ŃOURQUOVif Pinel pour
les investisseurs), OCOU NG NPT ŃG NOMNG ŃGOGPTG NGU NQPNJGU OQ[GPPGU UPRȌTOGPTGU GV COUȌGUĄ NGU OPXGUVOUUGPTU
17 % des acquéreurs en
2016) ou encore les ménages retraités revendant une maison individuelle pour se rapprocher des services urbains.
Les logements mis en RTQŃPNVOQP RCT NGU QRȌTCVGPTU ŃG NŨCNNGUUOQP UQNOCNG XOGPPGPV RTQITGUUOXGOGPV ŃOXGTUOHOGT NŨQHHTG GP PGPH à un prix
inférieur à 3 000 ŻBm² pour répondre aux besoins en logements plus abordables des ménages modestes, avec des conditions sécurisées.
NéanmoinUĄ NŨGUUGPVOGN ŃG NŨCNNGUUOQP à la propriété des jeunes ménages, des primo-accédants ou des couches moyennes familiales
modestes dont le revenu oscille entre 1,5 et 2,5 SMIC mensuel se réalise dans le parc de copropriétés anciennes sans filet de sécurité et
avec des VCPR ŃŨGHHQTV UQPXGPV NQPUȌSPGPVU Ce parc RTȌUGPVG NŨCVQPV ŃŨȍVTG ŃGXGPP RNPU CNNGUUOMNGĄ OCOU CPUUO NŨOPNQPXȌPOGPV de requérir
ŃŨOORQTVCPVU VTCXCPR ŃG OOUG ȃ POXGCP. Dans un marché orienté à la baisse, cet investissement est nécessaire pour préserver une certaine
valeur à la revente.2 Un besoin grandissant de logements locatifs sociaux à bas loyers
Ces dernières années, le marché locatif privé de la Métropole a continué sa détente, entamée au milieu des années 2000. Les professionnels
du marché locatif évoquent, entre autres raisons, la concurrence de logements neufs à loyers plafonnés, issus des dispositifs de soutien à
NŨOPXGUVOUUGOGPV NQNCVOHĄ SPO UQPV XGPPU ŃȌUVCMiliser et ré-étalonner le marché locatif en ancien, plus sujet à la vacance et à une baisse des
RTOR %GVVG UVCMONOUCVOQP XOGPV TGŃQPPGT ŃGU OCTIGU ŃG OCPPXTG CPR NQNCVCOTGUĄ OCOU GNNG PG TȋING RCU pour autant NC SPGUVOQP ŃG NŨCNNȋU
au logement des ménages modestes. Prix médian du collectif ancien et volume de transactions entre 2006 et 2016 20Le parc locatif privé, avec un loyer médian ŃGU PQPXGCPR MCPR GUVOOȌ GPVTG 0C GV 01 ŻBOq UGNQP NŨQMUGTXCVQOTG ŃGU NQ[GTUĄ PG TȌRQPŃ RCU
durablement aux besoins des ménages à faibles revenus ou connaissant une instabilité de ressources. En effet, deux ménages locataires
du parc privé sur trois ont des ressources qui les rendent éligibles au logement social et un sur trois est éligible au logement très social4.
Cette vocation sociale de fait du parc locatif privé se traduit par des efforts importants de la part de nombreux locataires, qui sont
NQPHTQPVȌU ȃ ŃGU UOVPCVOQPU ŃŨOORC[ȌU ŃG NQ[GT GV ŃG LPIGOGPV ŃŨGRRPNUOQP QP ŃGOCPŃGPV PP NQIGOGPV UQNOCN
.GU ŃGOCPŃGPTU ŃG NQIGOGPV UQNOCPR QPV GP OQ[GPPG ŃGU TGXGPPU VTȋU HCOMNGU GV UŨCRRCPXTOUUGPV Près de deux demandeurs sur trois ont
des ressources les rendant éligibles au logement très social RTȋU ŃŨPP UPT SPCVTG ŃOURQUGPV ŃŨGORNQOU RTȌNCOTGU QP UQPV ŃGOCPŃGPTU
ŃŨGORNQO #XGN NC NTOUGĄ NC RCTV ŃGU ŃGOCPŃGPTU ȃ VTȋU HCOMNGU TGUUQPTNGU UŨCNNTQȑt.
20145. De fait, pour nombre de ces ménages, le parc social récent est trop cher, GV NŨGUV RTOPNORCNGOGPV ŃCPU NGU SPCTVOGTU RTOQTOVCOres de la
ménages ont lieu. c_Une offre en logement locatif social en progression, mais toujours insuffisante1 7P RCTN UQNOCN VQPLQPTU NQPNGPVTȌ ŃCPU NG NPT ŃGPUG ŃG NŨCIINQOȌTCVOQP
Le parc de logements sociaux est historiquement dense dans les communes ŃP NPT OȌVTQRQNOVCOP et, dans une moindre mesure, dans
des communes anciennement industrielles comme Vizille ou Domène. En 2017, le parc locatif détenu par des bailleurs est toujours
concentré à 75 % dans les quatre communes les plus importantes de la Métropole qui regroupent également 61 % des résidences
principales. La prise en compte des logements spécifiques, selon le calcul SRU, ne change pas cette répartition. Ainsi, Grenoble accueille
près de 19 700 logements sociaux (en incluant les logements spécifiques), Échirolles et Saint-Martin-ŃŨ*ȋTGU RNPU ŃG D 500 et Fontaine
2 700.
La construction de logements sociaux a été importante ces dernières années. 7P TȌȌSPONOMTCIG VGTTOVQTOCN UŨGUV COQTNȌ UQPU NŨOORPNUOQP
du programOG NQNCN ŃG NŨJCMOVCV (PLH) 2010-2016 en adéquation avec les obligations de rattrapage induites par la loi relative à la solidarité
et au renouvellement urbains (SRU). Ainsi, toutes les communes de plus de 3 500 habitants ont vu leur taux de logement social augmenter
entre 2010 et 2017. Varces-Allières-et-Risset ayant connu la plus forte hausse.Entre 2010 et 2017, 66 % des nouveaux logements sociaux ont été réalisés dans les communes déficitaires, et encore 32 % dans les
communes ayant déjà atteint leur objectif SRU. On constate malgré tout que le rééquilibrage du parc se fait lentement.
4 Source : Filocom
5 Source : OPS 2014
Taux SRU et évolution depuis 2010 des communes concernées par la loi SRU 212 Des obligations de produire du logement locatif social qui se renforcent
Au 1er janvier 2017, 22 communes sur 49 sont astreintes à la NQO 547 GV 0D ŃŨGPVTG GNNGU UQPV GP UOVPCVOQP ŃG TCVVTCRCIG RCT rapport à leurs objectifs de logements sociaux : 20 %6 ou25 % de logements sociaux dans leur parc de résidences
principales. Il manque ainsi au moins 7 050 logements locatifs sociaux pour atteindre les objectifs de logements locatifs sociaux (LLS) dans les communes concernées. En NOUUCPV CPPPGNNGOGPV NG TCVVTCRCIG LPUSPŨGP 1C14Ą NG UQPV environ 780 logements locatifs sociaux qui doivent être produits par an sur les neuf prochaines années (de 2017 à2025).
FCPU NGU NQOOPPGU NQPNGTPȌGUĄ NŨCPIOGPVCVOQP ŃP PQOMTG de résidences principales impacte le taux de logement locatif UQNOCN GV PȌNGUUOVG ŃŨCŃCRVGT NGU QMLGctifs de production sociale en conséquence. Ainsi, NŨQMLGNVOH ŃG TCVVTCRCIG ŃP PQOMTG ŃG NQIGOGPVU NQNCVOHU UQNOCPR PŨGUV RCU UPHHOUCPV CP TGICTŃ ŃG NŨȌXQNPVOQP ŃP RCTN ŃG NQIGOGPVU ŃCPU UC INQMCNOVȌ En conséquence, à partir de 2019, il faudrait produire au INQMCN ŃG NŨQTŃTG ŃG 0 350 logements locatifs sociaux7 par an pour répondre au nombre de logements locatifs sociaux OCPSPCPVU CNVPGN GV NQORGPUGT NŨȌXQNPVOQP ŃP RCTN ŃG résidences principales des 16 communes concernées par la loi SRU.Le programme loNCN ŃG NŨJCMOVCV
2.* 1C06-2022 a fixé des objectifs de production de logements locatifs sociaux par commune. Le PLUi
doit les traduire en mettant en place les outils juridiques rendant obligatoire la production de logements locatifs sociaux. Ces dispositions
seront complétées par une stratégie foncière adaptée HCNONOVCPV NGPT OOUG GP PXTG TȌGNNG 5PT NGTVCOPGU NQOOPPGU CUVTGOPVGUĄ NG
renforcement des contraintes liées aux risques naturels constitue une difficulté supplémentaire à la production de logements sociaux.
sont soumises à un objectif minimum de 20 % de logements locatifs sociaux dans leur parc de résidences principales.
7 Estimation réalisée sur les objectifs globaux de production de logements SCoT
Taux et nombre de logements sociaux en 2017
2223
3 La réhabilitation du parc social public : des efforts à poursuivre
Le parc social public doit faire face à de multiples défis, notamment sur sa frange la plus ancienne, puisque 45 % des logements ont été
construits il y a plus de 40 ans, selon des normeU VJGTOOSPGUĄ RJQPOSPGUĄ ŃŨCNNGUUOMONOVȌ CPLQPTŃŨJPO QMUQNȋVGU
Le premier défi est NŨCŃCRVCVOQP HCNG CP XOGONNOUUGOGPV ŃGU QNNPRCPVU avec désormais 8 500, soit près de 13 % ŃŨGPVTG GPRĄ qui ont plus de
65 ans. PTȋU ŃŨPP OONNOGT UQPV ŃGOCPŃGPTU ŃŨPPG OPVCVion. Par ailleurs, 1 400 demandeurs de logement social ont NGV ȅIG 1TĄ UO NŨCŃCRVCVOQP
interne ŃŨPP NQIGOGPV RGPV UG TȌCNOUGT TGNCVOXGOGPV HCNONGOGPVĄ NG PŨGUV RCU HQTNȌOGPV NG NCU ŃGU RCTVOGU NQOOPPGUĄ CXGN ŃG PQOMTGPR
immeubles SPO PŨQPV RCU ŃŨCUNGPUGPT notamment dans les communes du Grand Sud..G UGNQPŃ ŃȌHO GUV NŨévolution des performances thermiques car NG RCTN UQNOCN CPNOGP PŨGUV pas configuré pour faire face aux enjeux de la
VTCPUOVOQP ȌPGTIȌVOSPG GV ŃG NŨCŃCRVCVOQP CP NJCPIGOGPV NNOOCVOSPG #[CPV Ménéficié de programmes de réhabilitation successifs, souvent
en chauffage collectif, le parc social ancien est certes beaucoup moins énergivore que le parc locatif privé, ŃŨCPVCPV RNPU SPŨune partie
importante située dans le NPT ŃŨCIINQOȌTCVOQP est connectée au réseau de la Compagnie de chauffage, ce qui permet une certaine
maîtrise publique. Mais la fragilité de ses occupants et le fait SPŨune partie du parc demeure énergivore justifient la poursuite de la
dynamique de réhabilitation thermique.Le parc social doit enfin relever le défi ŃŨPPG CŃCRVCVOQP RNPU INQMCNG pour répondre aux attentes contemporaines. Certaines franges
anciennes du parc sont en effet obsolètes ŃP HCOV ŃŨPPG forme urbaine déqualifiée, ŃG NŨCbsence de balcon, de la pauvreté des espaces
communsŲ 3PCPV CPR QRȌTCVOQPU PGPXGUĄ NGU NQPVTCOPVGU OUUPGU ŃG NŨGORONGOGPV ŃGU PQTOGU NQPUVTPNVOXGU GV NGU OORȌTCVOHU MPŃIȌVCOTGU
ont tendance à limiter fortement les surfaces habitables ou de rangement.Parmi les 16 6CC NQIGOGPVU ŃCVCPV ŃŨCXCPt 1977, 10 400, soit 62 %, sont situés dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville
(QPV). Dans ceux-ci, plus de trois logements sur quatre ont été construits avant 1977 et plus de 90 % avant 1990. La réhabilitation du parc
de logements existants est par conséquent un enjeu prioritaire pour améliorer leur qualité de vie et leur attractivité.
24DES QUARTIERS DE PLUS EN PLUS FRAGILES À RÉINTÉGRER DANS LES DYNAMIQUES
MÉTROPOLITAINES
a_Dix quartiers prioritaires au titre du contrat de ville 2015-2020La métropole grenobloise compte ŃG OPNVORNGU SPCTVOGTU ȃ ŃQOOPCPVG ŃŨJCMOVCV ȃ XQNCVOQP UQNOCNG
RTOXȌ GV RPMNONĄ SPO CNNPGONNGPV ŃGU
RPMNONU OQŃGUVGU GV HTCIONOUȌU %G UQPV RQPT NC RNPRCTV ŃŨCPNOGPU ITCPŃU GPUGOMNGU ŃGU CPPȌGU 08DC-1970 (Villeneuve à Grenoble et
Échirolles, Mistral à Grenoble, Village Sud à ÉchirollesĄ ŃŨCPNOGPPGU NOVȌU QPXTOȋTGU
.C .POTG et la Viscose à ÉchirollesĄ NŨ#MMC[G à Grenoble), QP ŃGU SPCTVOGTU ŃŨJCMOVCV Vrès ancien (Alma - Très Cloître à Grenoble).Suite à la loi de programmation pour la ville et de cohésion urbaine du 21 février 2015 (dite Loi Lamy), une dizaine de quartiers sont
Les Villeneuves de GrenoblG GV ŃŨDZchirolles, le quartier Mistral de Grenoble et le quartier Renaudie de Saint-Martin-ŃŨ*ȋTGU HQPV NŨobjet ŃŨPPG
inscription au titre du nouveau programme national de rénovation urbaine (NPNRU). LeU 8ONNGPGPXGU ŃG )TGPQMNG GV ŃŨDZchirolles sont
intégrées à la réflexion globale de la centralité Sud de la Métropole. b_7PG QHHTG ŃŨJCMOVCV CMQTŃCMNG OCOU UQPXGPt peu attractive%GU SPCTVOGTU RQRPNCOTGU RTȌUGPVGPV NŨOPVȌTȍV ŃŨQHHTOT ŃGU opportunités de logements familiaux très abordables pour les ménages modestes
GP RNGOP NPT OȌVTQRQNOVCOPĄ VQPV GP ȌVCPV INQMCNGOGPV MOGP OPVȌITȌU CPR VOUUPU PTMCOPU GV IȌPȌTCNGOGPt bien desservis par le réseau de
transport en commun. En contrepartie, ils proposent souvent un habitat vieillissant, énergivore, dans des formes urbaines qui ne répondent
plus aux attentes : tours et barresĄ PTMCPOUOG ŃG ŃCNNGĄ CMUGPNG ŃG MCNNQPUĄ ŃŨCUNGnseurs. Dans certains cas, les espaces publics sont peu
qualifiés, le commerce de proximité végète et les logements sont mal connectés au tissu environnant. Ils subissent des effets de
UVOIOCVOUCVOQP
OPUȌNPTOVȌĄ VTCOVGOGPV OȌŃOCVOSPGĄ OCPSPGPV ŃŨCVVTCNVOvité et sont par conséquent désertés par les couches moyennes
TGHPU ŃŨCVVTOMPVOQPĄ ȌXOVGOGPV UNQNCOTG Le prix moyen de vente des appartements anciens y est inférieur de 900 ŻBOq RCT TCRRQTV ȃ NC
moyenne métropolitaine, traduisant dans certains cas un véritable " décrochage » du marché, qui parfois impacte les quartiers avoisinants
et compromet la sortie de programmes neufs.Quartiers de la Politique de la ville
et de veille active de Grenoble-Alpes Métropole
25c_Des quartiers qui se paupérisent
.GU SPCTVOGTU ŃG NC IȌQITCRJOG RTOQTOVCOTG CMTOVGPV NŨGUUGPVOGN ŃP RCTN UQNOCN ȃ HCOMNG NQ[GT (75 % des logements sociaux à loyer inférieur à
5,5 ŻBOqĄ NG SPO NGU OGV GP RQUOVOQP ŃŨCNNPGONNOT RTOPNORCNGOGPV NGU OȌPCIGU NGU RNPU OQŃGUVGUĄ SPO PG RGPXGPV CUUPOGT ŃG NQ[GTU plus
élevés. Par exemple, en 2014, sur 970 attributions réalisées dans le parc de logements à faibles loyers métropolitain, 680 sont intervenues
en quartier prioritaire. En effet, les loyers des logements sociaux dans les autres quartiers, souvent plus récents et proposant davantage
ŃŨCOȌPOVȌUĄ QPV VGPŃCPNG ȃ ȍVTG RNPU NJGTUĄ OȍOG NQTUSPŨONU UQPV ŃG V[RG VTȋU UQNOCN
2.#+Ą NOOOVCPV de ce fait leur capacité à accueillir les
ménages à faibles ressources.Conjugué à NŨOORCNV HTCIONOUCPV ŃG NC NTOUG UPT NGU NQPNJGU RQRPNCOTGUĄ NG RJȌPQOȋPG C RQPT GHHGV ŃŨCNNGPVPGT NC RCPRȌTOUCVOQP. Ainsi dans
les quartiers prioritaires, 69 % des locataires du parc public ont de faibles ressources (contre 58 ŃCPU NŨGPUGOMNG ŃP RCTN. La tendance
UŨCNNGPVPG RPOUSPG NŨGUV NG NCU ŃG 67 % des ménages qui ont emménagé en 2012 et 20138.
8 OPS 2014
26DES BESOINS SPÉCIFIQUES EN HÉBERGEMENT ET EN MATIÈ4G FŨ#%%7G+. FG5 )G0S DU
VOYAGE
a_Une offre en hébergement et logement adaptés à faire évoluer.C URJȋTG ŃG NŨJȌMGTIGOGPV PG RGPV ȍVTG ȌVPŃOȌG UCPU SPG NGNNG-NO UQOV NQPUOŃȌTȌG CP TGICTŃ ŃP RC[UCIG INQMCN ŃG NŨCNNȋU CP NQIGOGPV ŃGU
OȌPCIGU .ŨJȌMGTIGOGPV UŨOPUNTOV GP RTOPNORG GV ȃ NG LQPTĄ NQOOG PPG ȌVCRG ŃCPU NG RCTNQPTU ŃŨinsertion des personnes, où le logement
apparait comme une finalité.1P ŃOUVOPIPG ŃGPR ITCPŃGU NCVȌIQTOGU ŃŨJȌMGTIGOGPV :
.ŨJȌMGTIGOGPV ŃŨPTIGPNG E ON NQPUOUVG ȃ QHHTOT ȃ VQPVG RGTUQPPG UCPU ŃQOONONG PP CNNPGONĄ PP NOVĄ PP TGRCUĄ NC RQUUOMONOVȌ ŃG se laver, dans
NŨCVVGPVG ŃŨPPG QTOGPVCVOQP XGTU ŃGU UVTPNVPTGU CŃCRVȌGU .ŨJȌMGTIGOGPV ŃŨOPUGTVOQP GV ŃG NQIGOGPV CŃCRVȌ E ŃOHHȌTGPVU ŃOURQUOVOHU ŃŨJȌMGTIGOGPV GROUVGPV CHOP ŃŨCRRQTVGT ŃGU UQNPVOQPU adaptées
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