[PDF] Les actinides : une découverte du XX e siècle





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Correction de lactivité documentaire : Les gaz nobles

chimiquement inertes et restent sous forme atomique. se passe comme si les éléments chimiques gagnent ou perdent des électrons pour adopter la ...



Cours Chimie - Exercices et documents

Que signifie qu'un élément reste sous forme atomique ? 3. Quel est le gaz utilisé aujourd'hui dans les dirigeables ? Exercice n°8 : Les ions.



Cours Chimie - Exercices et documents

Que signifie qu'un élément reste sous forme atomique ? 3. Quel est le gaz utilisé aujourd'hui dans les dirigeables ? Exercice n°8 : Les ions.



Rappels atomistiques structure des métaux

http://campus.cerimes.fr/odontologie/enseignement/chap1/site/html/cours.pdf



THEME 1. CONSTITUTION TRANSFORMATION DE LA MATIERE

Ces éléments existent à l'état d'atomes et sauf dans des conditions Le sodium sous forme atomique Na n'est pas stable. ... Son noyau reste intact.



RAPPORT AST de lAnses relatif à la revue des méthodes

3.2.3 Microscopie à force atomique (AFM) . pour un élément donné qu'il soit présent sous forme dissoute ou dans une particule



Enseignement scientifique

alors qu'il faisait des recherches sur la fluorescence des sels d'uranium. Il constate qu'une L'égalité précédente peut s'écrire sous la forme :.



Exercices corrigés

(M) atomique : lide (« valide » signifie qu'elles ne sont pas vides et sont formées ... Fonction renvoyant plusieurs valeurs sous forme d'un tuple.



Les actinides : une découverte du XX e siècle

Concernant les éléments dont le numéro atomique est supé- rieur à celui de l'einsteinium (Es importantes de plutonium sous forme d'un composé de phos-.



Rappels de cristallographie

est alors de l'ordre du micron et le matériau se présente sous forme de connaissance des positions atomiques dans le cristal



Tableau périodique des éléments — Wikipédia

famille constituent un cas unique parmi les éléments chimiques : vous êtes les seuls éléments à rester sous forme atomique et sauf très rares exceptions vous n’acceptez pas les liaisons Quelque soit votre entourage vous n’intervenez jamais dans les réactions chimiques On vous dit inertes et on vous envie votre stabilité



Exercices et documents - Saint Louis Waremme

éléments à rester sous forme atomique et sauf très rares exceptions vous n’acceptez pas les liaisons ! Quel que soit votre entourage vous n’intervenez jamais dans les réactions chimiques On vous dit inertes et on vous envie votre stabilité De nombreux éléments tentent même de vous imiter en adoptant ou en abandonnant des



Chapitre 6 : Les éléments chimiques - Physagreg

• Si un atome perd des électrons vu que l’atome neutre possède autant de protons que d’électrons cet atome a un excès de protons il devient un ion positif ou cations On indique aussi sa charge en haut à droite du symbole chimique : Cu pour un atome de cuivre qui a perdu 2 électrons 3) Exemples : livre p 76



Chapitre 1 : Atomistique - editions-ellipsesfr

Chapitre 1 : Atomistique La chimie est la science de la matière et de sa transformation Au cours de ce chapitre nous étudierons les « briques élémentaires » de la matière : les atomes Objectifs pour le concours -Dans un premier temps nous exposerons les généralités sur l’atome

Quels éléments sont dans le tableau périodique ?

Le tableau périodique des éléments, également appelé tableau ou table de Mendeleïev, classification périodique des éléments ou simplement tableau périodique, représente tous les éléments chimiques, ordonnés par numéro atomique croissant et organisés en fonction de leur configuration électronique, laquelle sous-tend leurs propriétés chimiques.

Qui a inventé les éléments chimiques ?

De la toute première tentative de classification des éléments chimiques par Antoine Lavoisier en 1789 au tableau périodique de Glenn Seaborg que nous utilisons aujourd'hui, de nombreux hommes de sciences, issus d'horizons — et parfois de disciplines — différents, ont apporté chacun leur contribution, sur une période de près de deux siècles.

Qui a découvert la périodicité des propriétés chimiques des éléments ?

Le premier à remarquer la périodicité des propriétés chimiques des éléments fut le géologue français Alexandre-Émile Béguyer de Chancourtois lorsqu'il classa en 1862 les éléments chimiques alors connus en fonction de leur masse atomique déterminée en 1858 par le chimiste italien Stanislao Cannizzaro.

D'où viennent les atomes ?

11 éléments existent naturellement dans l'environnement terrestre, mais sont trop radioactifs pour que leurs isotopes présents lors de la formation du Système solaire aient pu subsister jusqu'à nos jours : ils sont formés continuellement par désintégration radioactive d'autres éléments chimiques, principalement de l'uranium et du thorium.

Les actinides : une découverte du XX e siècle

11Le traitement-recyclage du combustible nucléaire usé

Les actinides : une découverte du XXesiècle

Le mythe fondateur de la chimie des " éléments rayon- nants » se situe en février 1896 lorsque H.Becquerel rapporte ses résultats concernant les mystérieux rayonnements de sels d"uranium, un siècle après la découverte de l"élément uranium par M.H.Klaproth en 1795 et soixante dix ans après la décou- verte du thorium par J.J.Berzelius en 1828.Depuis cette date, l"année précédente, jusqu"à la décennie d"après-guerre, la chi- mie des éléments rayonnants, encore appelés " radioélé- ments », a connu un essor considérable, concomitant avec les formidables progrès de la physique atomique et quantique. C"est certainement avec les travaux de Pierre et Marie Curie, rapportés à l"Académie des Sciences en décembre 1898 (découverte du radium), puis en janvier 1899 (découverte du polonium), que la chimie des radioéléments, la radiochimie, prend son essor et devient une discipline à part entière. L"enchaînement des découvertes, comme l"identification des rayonnements |et }par E. Rutherford, la découverte de la transmutation spontanée par E. Rutherford et F. Soddy (qui montrera ensuite l"existence des isotopes*), l"identification du neutron par J.Chadwick, la découverte d"isotopes radioactifs artificiels et de la transmutation par I.et F.Joliot-Curie, jusqu"à la découverte de la fission en 1938, marquent les étapes d"une aventure unique en ce siècle. La tournure des événements internationaux dès la période 1936-1939 décide alors des nouvelles orientations de la radiochimie et de la physique ato-

mique.Deux dates clés sont, sans doute, à retenir dans cettecourse à la puissance atomique : dès 1939, la découverte

simultanée, par plusieurs équipes dont E.Fermi, à New York, et F. Joliot-Curie, à Paris, de la possibilité d"une réaction de fission en chaîne et, en février 1941, la découverte du pluto- nium par G. T. Seaborg à Berkeley, qui fait suite à la décou- verte par McMillan, en 1940, dans le même laboratoire, du premier élément artificiel, le neptunium.Jusqu"à cette date, les éléments thorium, protactinium (découvert en 1917 par O. Hahn et ses collaborateurs) et uranium étaient injustement localisés dans la classification périodique des éléments de Mendeleïev (fig.3), sous les éléments hafnium, tantale et tung- stène. À la création du CEA, en 1945, par le général de Gaulle, un demi-siècle s"est écoulé depuis la découverte de la radioacti- vité lorsqu"il s"agit de faire entrer la radiochimie et la physique nucléaire dans l"ère de la production d"énergie.C"est donc une invention de la fin du XIXesiècle qui bénéficia d"une formidable émulation internationale remarquablement concentrée dans le temps et aux enjeux militaires stratégiques jusqu"à un passé récent, mais également et surtout liés à la production d"éner- gie pour le présent et le futur.

Philippe M

OISY, Christophe DENAUWER,

Département radiochimie et procédés

Non-métaux

MétauxSemi-métauxLanthanidesActinidesLanthanides et Actinides

Fig.3.Table périodique des éléments.

Propriétés physicochimiques des actinides

13Le traitement-recyclage du combustible nucléaire usé

Les radionucléides dans les combustibles nucléaires Tous les isotopes*des actinides sont instables naturelle- ment mais aussi, bien évidement, lorsqu"ils se trouvent bom- bardés par des faisceaux de particules. Concernant les acti- nides majeurs (uranium et plutonium), les isotopes à considérer dans le cadre du traitement du combustible nucléaire sont les isotopes 235 à 238 pour l"uranium et 238 à

242 pour le plutonium. Tous les isotopes du plutonium, sauf

l"isotope Pu 241, se désintègrent selon un mode de décrois- sance alpha.Dans le cas de l"isotope Pu 238, sa période de décroissance radioactive*particulièrement courte (87,8 ans) amplifie les phénomènes de radiolyse* alpharencontrés lors des opérations de traitement des combustibles nucléaires. Concernant l"isotope Pu 241, son mode de décroissance radioactive (béta)de très courte période (14,4 ans), comparée à celles des autres isotopes, conduit à l"accumulation d"Am

241 qui est un isotope émetteur

gamma.C"est pourquoi, si la manipulation du plutonium purifié en grande quantité est pos- sible dans des boîtes à gants adaptées, il n"en est pas de même des lots de plutonium vieillis, devenus irradiants par suite de la " dénaturation » spontanée mentionnée ci-dessus. Concernant les actinides mineurs (le neptunium, l"americium et le curium), les isotopes à considérer en premier lieu lors des opérations de traitement du combustible sont les isotopes Np 237, Am 241 et Am 243 ainsi que Cm 242 et Cm 244. Le mode de décroissance des isotopes du neptunium et de l"américium est à la fois alphaet gamma, alors que les iso- topes du curium sont pour l"essentiel des " émetteurs » alpha de courte période, d"où résulte d"ailleurs un dégagement de chaleur important qu"il est nécessaire de dissiper. Concernant les éléments dont le numéro atomique est supé- rieur à celui de l"einsteinium (Es, Z = 99) les quantités de matières disponibles n"étant pas suffisamment importantes, les grandeurs thermodynamiques ne sont pas connues.En revanche, pour les éléments plus légers (Z < 99) les grandeurs thermodynamiques standard (enthalpie libre SG°, enthalpie SH° et entropie SS°) ont été déterminées à l"aide de mesures thermochimiques directes, avec une grande précision.À l"aide de ces grandeurs, de nombreux calculs peuvent être réalisés pour prévoir le comportement chimique de ces éléments. Il est important de noter que la radioactivité de ces éléments alpha, bêtaet gamma) est susceptible de modifier considéra- blement les propriétés chimiques des solutions d"actinide du fait des phénomènes de radiolyse*.Ainsi, il est nécessaire de

prendre en compte l"existence des espèces susceptibles dese former et de s"accumuler, suite à la radiolyse du milieu.

À titre d"exemple, il est bien connu que la radiolyse de l"acide nitrique conduit à l"accumulation en solution aqueuse d"acide nitreux, alors que la radiolyse du phosphate de Tri-n-butyle (TBP*), qui est l"extractant utilisé dans le procédé PUREX*, conduit majoritairement à la formation de phosphate de dibu- tyl ou de phosphate de monobutyl, qu"il est nécessaire de séparer pour permettre le recyclage de l"extractant dans les usines modernes. Bombardés par des neutrons, les divers isotopes de l"uranium et du plutonium sont susceptibles de se transformer soit par fission*, soit par capture*, conduisant, dans le premier cas, à la formation de nombreux produits de fission*et à un intense dégagement d"énergie et, dans le second cas, à des noyaux de masse supérieure. Pour mémoire, l"isotope U 235 est dit"fissile*», alors que l"isotope U 238 est dit "fertile*» car il est la source, par capture neutronique, des différents iso- topes du plutonium, et principalement de l"isotope Pu 239, particulièrement fissile.

Les phénomènes de radiolyse dans le cycle

du combustible Le phénomène de radiolyse, qui est la conséquence de l"in- teraction entre un rayonnement et la matière, provoque des transformations chimiques et physiques des milieux irradiés. Du fait de la présence de nombreuses espèces radioactives dans les combustibles irradiés, le phénomène de radiolyse (|, }et ~) se manifeste à chaque étape du traitement. Ainsi, la radiolyse des solutions aqueuses d"acide nitrique est extrêmement complexe. Selon la concentration d"acide nitrique, ces phénomènes de radiolyse conduisent finalement soit à l"accumulation de peroxyde de dihydrogène H

2O2, soit

à l"accumulation d"acide nitreux HNO

2et des oxydes d"azote

NO

2et NO. Le comportement rédox des constituants de la

solution de dissolution du combustible, et notamment celui des actinides, est donc majoritairement imposé par ces espèces. De même, le solvant mis en oeuvre dans les étapes d"extrac- tion liquide-liquide peut être partiellement dégradé sous l"effet des rayonnements, et les produits de dégradation formés vont influencer le comportement chimique des cations métallique issus de la dissolution du combustible.La sensibilité à la radio- lyse des molécules extractantes est un des paramètres à prendre en compte pour l"évaluation des performances des nouveaux extractants envisagés pour la séparation des acti- nides mineurs (Am et Cm).

Propriétés physicochimiques des actinides

14Les radionucléides dans les combustibles nucléaires

La fission de l"isotope U 235, qui est très proche de celle de l"isotope Pu 239, est asymétrique et génère des produits de fission dont les masses présentent des extremaaux valeurs voisines de 100 et 140. Dans la classification périodique de Mendeleïev, les éléments dont la masse est de l"ordre de 100 sont de la famille des platinoïdes ainsi que certains isotopes du strontium, du zirconium et du technétium, et ceux dont la masse est de l"ordre de 140 sont de la famille des lanthanides ainsi que certains isotopes du cesium, de l"iode et du krypton. La composition de la solution de dissolution des combustibles irradiés est extrêmement complexe en raison de la diversité des éléments présents et de leur concentration respective.

Philippe M

OISY,

Département radiochimie et procédés

15Le traitement-recyclage du combustible nucléaire usé

Les ions aquo des actinides

La famille des actinides, An, commence avec le thorium (Z = 90) et finit avec le lawrencium (Z = 103).Ils sont considé- rés comme constituant une famille d"éléments de transition interne correspondant au remplissage de la sous-couche 5f. Depuis leur découverte, ces éléments ont été considérés comme une famille analogue aux quatorze lanthanides et leurs propriétés physicochimiques ont souvent été comparées. Cependant, du point de vue de leur comportement chimique, si la famille des lanthanides est relativement homogène, il n"en est pas de même pour celle des actinides. En effet, les pre- miers éléments de la série jusqu"à l"américium présentent des propriétés très proches de celles de l"uranium et complète- ment différentes de celles des premiers lanthanides. Par contre, la seconde partie des éléments de cette série, au-delà du curium, a des propriétés voisines des lanthanides. Par ailleurs, comme pour la famille des lanthanides (Ln), l"aug- mentation du numéro atomique des éléments actinide dans la classification périodique de Mendeleïev est accompagnée de la diminution du rayon ionique (contraction actinidique).Ainsi, il est prévisible dans l"approximation d"une interaction ionique, c"est-à-dire formalisée par le potentiel ionique correspondant au rapport entre la charge et le rayon des ions (ou sa dureté dans un formalisme de Pearson*), qu"un ion d"un élément ayant un numéro atomique plus élevé aura une réactivité chi- mique supérieure à celle d"un élément ayant un numéro ato- mique inférieur.Si cette tendance est effectivement valide pour les ions au degré d"oxydation +III et +IV, avec des ligands*ne présentant pas de contraintes stériques particulières, elle ne l"est plus pour les ions au degré d"oxydation +V et +VI. Une propriété remarquable des actinides du début de série, par rapport à la série des lanthanides, est leur aptitude à for- mer des entités oxo-cations de forme linéaire pour les élé- ments au degré d"oxydation +V ou +VI.On parlera alors d"ions actinyle, le suffixe yle signifiant la présence d"une forme trans- dioxo AnO

2n+(fig.4).

Dans la série des actinides, seuls les éléments uranium, nep- tunium, plutonium et américium peuvent former des cations actinyle. L"élément protactinium semble ne pouvoir former qu"une espèce monooxo, et uniquement dans certaines condi- tions.La covalence de la liaison transdioxo est à l"origine d"une forte anisotropie axiale et il en résulte une chimie de coordination dite " du plan équatorial » dans lequel des ligands pourront compléter la sphère de coordination de l"oxocation.On par- lera de polyèdres de coordination de type bipyramidal avec des coordinences du type 5+2 ou 6+2 (2 représentant les deux oxygènes yle).Par ailleurs, compte tenu de la covalence de la liaison transdioxo, il est admis que la charge effective locali- sée sur le centre métallique est de l"ordre de 3,3 pour l"ion ura- nyle UO

22+et de 2,2 pour l"ion neptunyle NpO2+. Si cette pro-

position reste encore à confirmer, il semble que de nombreux résultats expérimentaux, et notamment la formation de com- plexes cation-cation avec les ions actinyle au degré d"oxyda- tion +V, indiquent que la charge localisée sur le centre métal- lique est probablement supérieure à la charge globale de l"entité moléculaire chargée +1 ou +2, mais bien inférieure à la charge formelle relative au degré d"oxydation de l"actinide.quotesdbs_dbs30.pdfusesText_36
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