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Rapport dactivité 2021

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THÈSE POUR OBTENIR LE GRADE DE DOCTEUR

ONTPELLIER

En Sciences de Gestion Section CNU N°06

École doctorale Économie et Gestion ED231

Unité de recherche Montpellier Recherche en Management EA4557

CAPACITÉ DE RÉSISTANCE DES ENTREPRISES

COOPÉRATIVES

Présentée par Justine VALETTE

Le 28 novembre 2017

Sous la direction de Paul AMADIEU

et Patrick SENTIS

Devant le jury composé de

Paul AMADIEU, Maître de Conférences, Université de Montpellier Pierre CHOLLET, Professeur des Universités, Université de Montpellier Philippe DESBRIÈRES, Professeur des Universités, Université de Bourgogne Jean-François GAJEWSKI, Professeur des Universités, Université Jean Moulin Lyon 3 Patrick ROGER, Professeur des Universités, Université de Strasbourg Patrick SENTIS, Professeur des Universités, Université de Montpellier

Directeur de thèse

Examinateur

Rapporteur

Examinateur

Rapporteur

Directeur de thèse

cette thèse ; ces opinions doivent être considérées comme propres à leur auteur ».

REMERCIEMENTS

become by achieving your goals1

Zig Ziglar

s aux membres du jury pour l'honneur

qu'ils m'ont fait d'avoir accepté de lire, de commenter et d'évaluer cette thèse. Je remercie les

e travail, et les professeurs Pierre Chollet et Jean-François Gajewski resse tout naturellement mes remerciements à mes deux directeurs de thèse, Paul Amadieu toujours poussée à exiger le meilleur de moi- plaçant toujours le travail au service de

défis à relever et me permettant ainsi de conjuguer plaisir et application, sans jamais relâcher

Je remercie particulière ; sans

personnel et professionnel qui y est associé. Paul Amadieu, je vous remercie surtout de

accompagnée, dans de nombreux projets, avec autant de bienveillance et de générosité Vous

précieux conseils et vous êtes toujours inquiété de me laisser pleinement libre de mes choix. Je

transmise, et pour avoir cultivé en moi le goût du détail ! Je vous

1" Ce que l'on obtient en atteignant ses objectifs n'est pas aussi important que ce que l'on devient en les atteignant. »

nouveaux horizons, et en mettant le travail au service de ses objectifs. Jean de la Bruyère disait

raison, car je me risque à cet excès ! Paul Amadieu, soyez assuré de mes plus sincères

remerciements et de mon infinie reconnaissance. Je remercie Coop de France et le Haut Conseil de la Coopération Agricole, et plus particulièrement Francis Lamisse, Marc Spyker et Stéphane Neck pour leur collaboration dans

Messeghem et Marie-Christine Lichtlé

trois dernières années. recherc par le laboratoire Montpellier Recherche en Management, dirigé par Gérald Naro, et le Labex Entreprendre, dirigé par Karim Messeghem. Je remercie particulièrement le Labex Entreprendre de nditions matérielles nécessaires pour mener à bien cette recherche doctorale. Je remercie enfin les de recherche MRM Finance pour leurs conseils et leur soutien, ainsi que . Un merci particulier à Carole Maurel pour ses précieux conseils, en toutes circonstances. trois dernières années. Le travail de thèse est réputé être un travail solitaire

Cela a été un véritable plaisir de les retrouver chaque jour, et de pouvoir évoluer dans une

ambiance de partage et de solidarité, tant dans les moments de convivialité que de travail. Je remercie Manon pour son efficacité dans la résolution de nos problèmes administratifs ainsi ombre de mes journées. Merci à É régnait dans le bureau et pour nos discussions passionnantes, mais aussi pour nos séances de

réflexion collectives. Merci à Florence pour son rire et sa fraicheur, et pour avoir apporté un

rayon de soleil à chacune de ses visites. Chaffik et Alexis, les premiers docteurs

du bureau, dont la rigueur et la précision ont été un bel exemple, ni Justine et Waël, mes

nouveaux collègues, que je remercie pour leur accueil.

véritablement partagé tous les instants de la thèse, et bien plus. Je garderai éternellement en

mémoires nos taquineries, témoignages de la grande complicité que nous avons partagée. le, et ont durant ces trois dernières années permis la progression

de mes pensées. Ton soutien a été précieux, tant dans le travail que dans le sport. Merci enfin

ces années. Sophie, je te remercie pour ta présence et ton soutien de chaque instant. Tu as su me faire profiter de tes expériences pour me permettre de mieux vivre les miennes, nt été la

première relectrice de mes travaux, et tes commentaires ont été précieux : toujours précis, justes

et bienveillants. Je te remercie pour ta générosité, dans le travail mais aussi dans le rire, et pour

ta patience, tes attentions et ton enthousiasme lorsque je traversais des périodes de découragements. Ces quelques lignes seront insuffisantes pour te témoigner ma reconnaissance et ma gratitude, alors tout simplement : merci infiniment. Pour terminer, je remercie mes amis et ma famille pour leurs encouragements et leur patience. Ils ont tous subi directement ou indirectement ce travail, et durant ces trois années se sont attendue et soutenue, et promets de me rendre à nouveau disponible !

SOMMAIRE

Préambule ............................................................................................................................... 1

Introduction générale .............................................................................................................. 5

CHAPITRE 1 NEW INSIGHTS ON COOPERATIVE PERFORMANCE..................... 35

INTRODUCTION AU PREMIER CHAPITRE .................................................................. 37

Résumé ................................................................................................................................. 38

Abstract ................................................................................................................................ 39

1. Introduction ................................................................................................................... 41

2. The traditional approach: the cooperative is economically inefficient ......................... 43

3. The alternative approach: the cooperative is dedicated to its members ........................ 48

4. The dynamic approach: the cooperative needs to adapt itself ....................................... 52

5. .......................................... 56

6. Conclusion and avenues for future research ................................................................. 61

CONCLUSION DU PREMIER CHAPITRE ...................................................................... 64

CHAPITRE 2 DO COOPERATIVES COPE BETTER? SURVIVAL ANALYSIS OF FRENCH AGRICULTURAL COOPERATIVES .............................................................. 67

INTRODUCTION AU DEUXIÈME CHAPITRE .............................................................. 69

Résumé ................................................................................................................................. 70

Abstract ................................................................................................................................ 71

1. Introduction ................................................................................................................... 73

2. Literature review and research hypotheses ................................................................... 75

3. Methodology ................................................................................................................. 81

4. Results ........................................................................................................................... 86

5. Discussion and conclusion ............................................................................................ 90

CONCLUSION DU DEUXIÈME CHAPITRE ................................................................... 94

CHAPITRE 3 SURVIVAL IN THE FRENCH WINE INDUSTRY: COOPERATIVES

VERSUS CORPORATIONS ................................................................................................ 97

INTRODUCTION AU TROISIÈME CHAPITRE .............................................................. 99

Résumé ............................................................................................................................... 100

Abstract .............................................................................................................................. 101

1. Introduction ................................................................................................................. 103

2. Theoretical background and hypothesis ...................................................................... 104

3. Method and measures .................................................................................................. 109

4. Econometric estimation and results: who survives better? ......................................... 113

5. Going further: what are the differences between cooperatives and corporations?...... 120

6. Robustness checks ....................................................................................................... 124

7. Discussion and conclusion .......................................................................................... 128

CONCLUSION DU TROISIÈME CHAPITRE ................................................................ 131

CHAPITRE 4 FINANCIAL DETERMINANTS OF COOPERATIVE EXIT .............. 133 INTRODUCTION AU QUATRIÈME CHAPITRE .......................................................... 135

Résumé ............................................................................................................................... 136

Abstract .............................................................................................................................. 137

1. Introduction ................................................................................................................. 139

2. Literature review and research hypotheses ................................................................. 141

3. Methodology ............................................................................................................... 150

4. Results ......................................................................................................................... 156

5. Summary and concluding remarks .............................................................................. 167

CONCLUSION DU QUATRIÈME CHAPITRE .............................................................. 170

Conclusion générale ........................................................................................................... 173

Bibliographie ...................................................................................................................... 191

Annexes .............................................................................................................................. 221

LISTE DES TABLEAUX .................................................................................................... 237

LISTE DES FIGURES......................................................................................................... 238

TABLE DES MATIERES ................................................................................................... 239

Préambule

1

Les principes coopératifs pouvant revêtir une dimension idéologique forte (voir Annexe 1), ce

préambule a pour objectif de clarifier notre positionnement en tant que chercheurs vis-à-vis du

modèle coopératif. Dans ce travail de recherche, abordée ;

Pour préciser notre positionnement et comprendre ce qui caractérise les coopératives en tant

nous en donnons ici une définition sur le plan général puis juridique. Nous justifions ensuite le fait de les considérer comme des entités économiques concurrentes des entreprises classiques.

Définition

La coopérative est définie par nternationale des Coopératives comme " une association autonome de personnes qui se sont volontairement rassemblées en vue de réaliser leurs aspirations et de satisfaire leurs besoins économiques, sociaux et culturels communs, au

». Sur le plan

juridique, la coopérative est une forme particulière de société commerciale, ni une socié 24 de la loi du 31 juillet 2014 modifiant la loi du

10 septembre 1947 portant statut de la coopération définit la coopérative comme " une société

constituée par plusieurs personnes volontairement réunies en vue de satisfaire à leurs besoins

économiques ou sociaux par leur effort commun et la mise en place des moyens nécessaires. » Dans le reste du texte de loi, un certain nombre de principes coopératifs sont formalisés : la

2-capitalisme, etc.

(Chomel et al., 2013). Certains de ces principes peuvent être transposés aux sociétés classiques,

notamment dans un contexte où la responsabilité sociétale des entreprises est en plein essor et

(Chollet, Cuzacq et

Jarjir, 2013).

autres sociétés : la qualité des associés. En effet, les coopératives sont des sociétés détenues par

coopérative ; que ce soit en tant que producteurs, salariés ou clients (voir Annexe 2 pour un panorama des différents types de coopératives en France).

de la société que nous retenons comme élément distinctif entre sociétés coopératives et sociétés

classiques dans ce travail.

2 L'exclusivisme coopératif est la règle qui impose à une coopérative agricole de ne réaliser d'opérations qu'avec

ses associés coopérateurs.

Préambule

2

Dans la suite de ce travail, nous utilisௗ

ௗௗௗௗinvestor-owned firms (IOFs)ௗ» pour désigner

Positionnement

En France, les coopératives appartiennent au secteur 3 : - Les coopératives, mutuelles, ௗ - Les sociétés commerciales remplissant les conditions suivantes : Des bénéfices majoritairement consacrés au maintien ou au développement de Une répartition des bénéfices respectant deux grands principes : constitution d'un fonds de développement par mise en réserve de 20 % au moins des bénéfice social % des bénéfices annuels, affecté aux réserves obligatoires, légales et statutaires ou au report bénéficiaire.

FIGURE 1. LES STRUCTURES DE

ont été (Conseil National . À ce titre, il est fréquent quopposées aux entreprises classiques valeurs et des principes qui leur sont propres. Dans ce travail de recherche, nous ne cherchons et donc à confronter deux idéologies distinctes. Nous souhaitons comparer les entreprises coopératives aux entreprises classiques, au

3 Article 1er de la loi n° 2014-

Coopératives

Mutuelles

Associations

Fondations

Entreprises

ayant la qualité ESS

Préambule

3 es, les coopératives ont un caractère lucratif au partage des bénéfices) Cependant, les membres bénéficient des économies réalisées par la mise en commun des

ristourne4. De plus, même si cela est parfois jugé en contradiction avec l'esprit coopératif, la

distribution de bénéfices est possible dans le cadre de la rémunération des parts sociales5.

juillet 2014, cette question est précisée. Les coopératives appartiennent au groupe des

seul ௗௗ consacrés à l'objectif de maintien ou de développement d ௗ Concrètement, cela signifie que comme toute entreprise, la coopérative mène une activité

économique par laquelle elle a pour objectif de réaliser un bénéfice. Toutefois, cette activité

économique est au service de sa finalité sociale ; le partage des bénéfices n'est donc pas

l'objectif premier. Dans ce cas, on parle alors de " lucrativité limitée » (Chomel et al., 2013)

mais les entreprises coopératives sont soumises aux contraintes de la concurrence (Sénat, 2012)6.

4 proportionnellement

au volume d'affaires réalisé avec chacun d'eux et non pas proportionnellement au montant de capital détenu.

5 Loi n°2016-1691 du 9 décembre 2016 Article 113 : " Les coopératives ne peuvent servir à leur capital qu'un

intérêt, déterminé par l'assemblée générale dans les conditions fixées par les statuts, dont le taux est au plus égal à

la moyenne, sur les trois années civiles précédant la date de l'assemblée générale, du taux moyen de rendement

des obligations des sociétés privées, majorée de deux points ».

6 A contrario

avec les coopératives le principe de lucrativité limitée mais ne sont présentes que dans un secteur particulier

(assur -858 du 13 juillet 2015 faisant

application de la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014), rendant impossible leur étude à partir de données historiques.

CADRE DE L'ÉTUDE

Sociétés

classiques

Sociétés

coopératives

Mutuelles

Associations

Fondations

Entreprises

ayant la qualité ESS

Membres

Actionnaires

Caractère lucratif

FIGURE 2. TERRAIN DE RECHERCHE

Introduction générale

7 "ࣟsociales, jouent un rôle essentiel

Parlement européen Résolution du 2 juillet 2013 sur la contribution des coopératives à la sortie

de crise (2012/2321 (INI), p.2) "ࣟLes " » (qui prennent entre autres la forme de coopératives) : orientation

stable de leurs bénéfices vers leur activité et leur but social, impartageabilité des réserves

potentiellement rentable et robuste sur longue périodeࣟ».

Bpifrance

- mai 2013, p.3 "ࣟ coopérative, il faut le souligner, est une entreprise pleinement inscrite dans marchandeࣟ; une entreprise soumise, comme les autres, aux contraintes de la concurrenceࣟ». Sénat - 707 Les coopératives en France : un atout pour le redressement économique, un pilier de l'économie sociale et solidaire 25 juillet 2012, p.20 (Fayolle, 2016). olonté de replacer la débats. Ainsi, parmi les 17 objectifs phares du programme de développement durable des Nations Unies à "ௗpromouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durableௗ». européenne, nommée Europe 2020, repose sur un enjeu majeur : "ௗstimuler une croissance intelligente, durable et inclusiveௗ»t à améliorer apparaît "ௗAnnée internationale des coopérativesௗ» par les

Nations Unies. La même année, le Sommet international des coopératives évènement mondial

pour le développement des affaires dans le milieu coopératif et mutualiste a été créé et un

observatoire mondial des coopératives a été lancé afin d'élaborer une base de données

multidimensionnelle sur la valeur socio-économique et l'influence des coopératives (World Co- operative Monitor, 2015). marché unique, la Commission eௗrepreneuriat socialௗ»

Introduction générale

8 un des douze leviers de croissance " favoriser le développement des entreprises ayant fait le choix, au- général, de développement social, éthique ou

environnemental » (Commission européenne, 2011, pp. 14). Le modèle coopératif est là encore

ement souligne ainsi que les coopératives " crise, en combinant la rentabilité avec la solidarité. [ sociale de marché. » (Parlement européen, 2013, pp. 2).

Les coopératives souffrent toutefois

gouvernements ௗ ௗ (OIT,

2002)7" la recherche et la

collecte de statistiques harmonisées sur les coopératives devraient constituer des priorités »

(Assemblée générale des Nations Unies, 2011 A/66/136). En France, les connaissances du secteur ont longtemps été lacunaires et " a juxtaposition, sans être satisfaisante ni former

intéressants » (Sénat, 2012, pp. 33). Dans ce cadre, il semble important de poursuivre le travail

ion de données chiffrées concernant le secteur coopératif. Plus e et quantitative.

Intérêts pratiques du sujet

Au cours de leur existence, les entreprises peuvent faire face à des crises qui vont affecter leur

santé financière. Suite à la crise économique et financière de 2008 ont atteint en France un pic de 63ௗ709 en 2009, se rapprochant du niveau record de 1993 (Altarès, 2010). Durant plus de sept ans, les défai redescendues en dessous du seuil des 60ௗ 2016 est la première à se terminer avec

7 Recommandation 193, §8, sur la promotion des coopératives.

Introduction générale

9

un volume comparable à celui observé en 2008, soit environ 58ௗ000 défaillances (Altarès,

2017)
) a coût

social est lui aussi élevé puisque près de 200ௗ000 emplois ont été menacés (Coface, 2013, 2015).

8 influence de la crise de 2008

sur le taux de défaillance afin de déterminer, parmi les entreprises qui ont disparu, lesquelles

Il apparaît que toutes les entreprises ne subissent pas

la crise avec les mêmes conséquences. Plus généralement, il est admis que certaines ont une

capacité supérieure à surmonter les difficultés évitant ainsi la perte de valeur résultant de la

Dans ce contexte, le modèle coopératif est particulièrement mis en avant pour sa résilience.

ainsi sur son portail web : "ࣟLa crise économique, financière et sociale débutée en 2007 a affecté toutes les entreprises. Cependant, les entreprises coopératives y résistent mieux grâce à leurs atouts spécifiques : la stabilité de leur capital, leurs réserves collectif de génération en génération, contribuent à leur stabilité et leur donnent les mo sont plus rares que parmi les entreprises " classiques » et leur décennies, est constantࣟ». De nombreux rapports émanant de diverses institutions internationales vont également dans ce sens (Birchall, 2013a ; Birchall et Ketilson, 2009 ; Roelants et al., 2012). Les principaux arguments avancés sont les suivants : les coopératives peuvent utiliser un capital commun abondant pour absorber les chocs pendant la criseௗ; l profit leur permet, en période de reprise, de poursuivre des objectifs de moyen et long terme,

crée un sentiment de responsabilité et conduit à un meilleur engagement, notamment en période

8 Fougère Denis, Golfier Cécile, Horny Guillaume, et Kremp Elisabeth (2014), " 2008 sur la

ௗ » : http://www.doc.gref-bretagne.com/index.php?lvl=notice_display&id=26948.

Introduction générale

10 de criseௗ probabilité de faillite. pas rare de voir fleurir des articles aux titres évocateurs : "ௗ : un modèle anti-criseௗ» (Le

Monde, 05 mars 2012)ௗ; "ௗPourquoi la gouvernance coopérative réémerge-t-elle en période de

crise comme une alternative crédibleௗ?ௗ» (Les Échos, 04 octobre 2013)ௗ; "ௗet si le modèle

coopératif était la solution pour sortir de la criseௗ?ௗ citer que quelques-uns.

Dans les faits, éléments factuels en

faveur de la résilience des coopératives sont les suivants : croître

306,s grandes coopératives est passé de

22 à 24 millions entre 2008 et 2012 (Conseil économique, social et environnemental, 2013). De

e de

4,2 % en 2008 à 5,1 % en 2014 (CoopFR, 2016). Ainsi, il sembler que la résilience des

Notre premier objectif est donc de vérifier si les entreprises coopératives constituent un modèle de résistance et de longévité. qui semble plutôt positif, sources de financement

public ou privé reste toujours difficile pour les coopératives. En effet, les investisseurs

potentiels sont souvent peu renseignés sur les spécificités de leur modèle économique.

est ainsi de reconnaitre explicitement les acteurs du secteur et de valoriser leur modèle entrepreneurial. Cette reconnaissance doit permettre d : de nouveaux (et donc les coopératives). Plusieurs dispositifs ont déjà tat, Bpifrance et les régions. Malgré cela, il coopératives car "ௗon ne sait

pratiquement rien de fiable sur les différents modèles économiques et de financement adoptés

par les entreprises du tiers secteurௗ»

2017, pp. 7). Peu de rapports ont en fait été consacrés au sujet. Pour les coopératives, le seul

(PwC,

2015), qui peut pénaliser leur développement. Cette conclusion, relativement générale, ne

permet solutions particulièrement adaptées.

Introduction générale

11 L, et a fortiori le statut coopératif, imposent des contraintes qui ont des

de rentabilité limitée, notamment, peut être un obstacle pour un certain nombre de financeurs

traditionnels. De même, les critères relatifs au couple rentabilité/risque sont très différents dans

. Dans ce

cadre, il apparaît primordial de mieux comprendre les spécificités financières de

possible de proposer des financements adaptés. En ce qui nous concerne, et compte tenu de la nous nous intéressons spécifiquement aux entreprises

coopératives. Notre deuxième objectif est de contribuer à la compréhension des spécificités

ussions sur les états financiers.

Intérêts théoriques du sujet

le plus souvent réputé inefficient dans la littérature (Cook et Iliopoulos, 2000 ; Porter et Scully, 1987) des recherches empiriques sur le sujet, aucun (Sexton et Iskow, 1993 ; Soboh, Oude Lansink, et al., 2009). Ce travail de recherche a pour ambition coopératives sur le terrain -elles existent depuis des décennies et la

proposition de la littérature nous conduit à nous interroger sur les liens entre capacité de

résistance et performance des coopératives.

Une coopérative peut-elle être ௗ

économiques sont implicitement ou explicitement basées sur un argument évolutionnaire :

ௗonly the fittest surviveௗ». Cet argument repose sur le postulat que les marchés sont efficients

et que le jeu de la concurrence sélectionnera nécessairement les organisations les plus

efficientes. En ce sens, efficience et capacité à durer dans le temps, ou capacité de résistance,

nanimité. Meyer et

Zucker (1989)

e risque de

Introduction générale

12 directement liées. Pour illustrer leur théorie, il défaillantes chroniques (permanent failing organizations). Le point central de la théorie de

divergents. Les propriétaires/investisseurs chercheraient à maximiser la performance de

per it de sa mauvaise performance. Notons atteindre les objectifs des propriétaires/investisseurs.

Les coopératives feraient- ௗ

explique que certaines entreprises inefficientes peuvent perdurer, il est néanmoins difficile de une seule et même catégorie de personnes permanent failing organizations ne fournissent une explication convaincante au paradoxe concernant la résistance des coopératives. La raison provient sans doute du fait que

ces théories ne prennent pas en compte les spécificités coopératives. En effet, les coopératives

ௗ ௗ ௗ(Deshayes, 1988 ; Saïsset, 2014). Les membres 9 : maximisation de la rémunération des apports, maximisation des salaires, baisse des prix desquotesdbs_dbs32.pdfusesText_38
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