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sIntroduction au Colloque.................................................................................1
Christian Mourisard
2 Le musée départemental Arles antique face aux crues.................................5Alain Charron
3Les principes de la prévention des risques majeurs et le rôle dupatrimoine comme facteur de résilience.......................................................11
Jacques Faye
4 Futures lignes directrices ISO pour la sauvegarde des collections d'archives et de bibliothèques en cas de sinistre..........................................13Céline Allain
5 Patrimoine inondé, patrimoine à sauver -Tentative de mise en place d'une procédure globale sur le plan national pour les secours publics .....25Stéphane Ceccaldi
6 Le projet Européen RESCULT : les nouvelles technologie au service du plan de sauvegarde..................................................................29Sébastien Lemaire et Sophie Marchegay
7 Le projet Musées Résilients aux Inondations ..............................................35Jean-Marc Mercantini et Marie Dal Falco
8 Développements dans la formation sur les préparatifs en cas de sinistre à l'institut canadien de conservation..........................................59Irene Karsten
9Les principes de la prévention des risques majeurs et le rôle dupatrimoine comme facteur de résilience.......................................................75
Michael Strobino
Chapitre s
Introduction au Colloque
Christian Mourisard
Adjoint au Maire de la ville d'Arles
Délégué au Patrimoine et au Tourisme
Président du réseau AVEC
e Christian Mourisard Depuis quelques dcenniesI souvent en consquence dÕvnements dramatiques dÕorigine naturelle ou anthropiqueI nous assistons une prise de conscience pro N gressive des diffrentes menaces qui peuvent mettre en pril le patrimoine cultuN relR Cette prise de conscience est troitement lie lÕide que le patrimoine doit tre protg non seulement pour sa valeur culturelleI mais aussi pour sa capacit NtropheR Porteur dÕun sentiment dÕidentit et dÕappartenanceI tmoin dÕune poqueI
gnrateur de rencontresI le patrimoine culturel contribue la reconstruction dÕune population et de son territoireR De nombreux pays ont ainsi ratifi la Convention des Nations Unies de s9Ge concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturelI ainsi que la Convention des Nations Unies de s9Vu sur la protection des biens culturels en cas de conflit armR ToutefoisI si les grands principes manant de ces textes sont largement reconN nus et partagsI la structuration formelle des procdures de prvention et de sauN vegarde du patrimoine et leur mise en application demeurent complexesR A lÕchelle localeI par exempleI il nÕest pas rare dÕobserver que les mesures de sau N vegarde des biens culturels sont bien trop souvent tablies dans lÕurgence dÕune postNcriseR PourtantI dans une priode de restrictions budgtairesI il appara"t fondamental de mobiliser et dÕinvestir des crdits dans la prvention et lÕentretien plutt que N lopper une Ç culture du risque È afin dÕanticiper des vnements clairement identiN fis et dont la seule certitude est quÕils vont se produireI ou se reproduireI un jourR Anticiper les consquencesI sensibiliserI formerI planifierI prvenirI protgerI pourtre prtR
Il est toujours difficile de rapprocher deux mondes aussi diffrents que celui deÇ lÕingnierie des risques È et celui du Ç patrimoine et de la culture ÈR CÕest
lÕhistoire dÕune rencontreI dÕchanges de points de vueI de confrontationsI de dis N cussions soutenuesI de comprhensions mutuellesI dÕacceptations et finalement dÕmulation et dÕmergence dÕun regard nouveauR La transmissionI le partage et lÕappropriation de ce nouveau regard ne peuvent se faire sans guide ni soutienR CÕest lÕobjet de ce documentR LÕlaboration dÕun plan de sauvegarde est un processus qui fait appel des comptences et des con N naissances transversales et un langage et des outils qui doivent tre ma"trissR Le projet Muses Rsilients aux Inondations est donc n de la volont dÕoffrir aux diffrents acteurs impliqus dans la sauvegarde des biens culturels un disposi N tif dÕaccompagnement permettant de produire des mesures qui tiennent compte de la spcificit de chaque tablissement culturel tout en le connectant avec son envi N ronnement gographique et humainR Le projet Muses Rsilients aux Inondations est aussi un espace dÕexplorationdes tudes qui ont dj t faites et de ce qui est en train dÕtre ralis ce sujetR Il
est en effet important de travailler une harmonisation des procdures et la dfi NChapitre s a
nition des actions raliser court et moyen termes pour mettre en place une vN ritable stra tgie organisationnelle au niveau localI national et internationalRChapitre 2
Le muse dpartemental Arles
antique face aux cruesAlain Charron
Alain Charron Uc)
Musée départemental Arles antique
Presqu'île du cirque romain
BP 205
13635Arles cedex
alain.charron@departement13.frRésumé
La ville d'Arles a connu une crue particulièrement catastrophique doublée de préN cipitations abondantes en dcembre eééaR Le muse dpartemental Arles antique a rsist au fleuveI mais pas totalement aux consquences des dbordementsR Un pluvial dont lÕeau ne pouvait plus sÕcouler dans le Rhne a crev et une partie du sousNsol a t toucheR Des solutions ont t recherches pour se prmunir dÕune crue quivalenteI voire plus importanteR Le Symadrem a procd un enrochement de la rive en amont du muse et a rehauss le niveau du terrain entre le fleuve et le btiment de éIGé mRDe son ctI le dpartement a vot lÕinstallation de nouvelles rserves Trinqu
eNtaille destines recevoir le dpt de fouilles conserv depuis lÕouverture de notre
institution dans le vide sanitaireRP Alain Charron
Au dbut des annes s99éI la ville dÕArles a connu deux pisodes de crues dontenvahisI le muse Rattu a t lÕunique monument historique tre touch et seu
N lement dans la partie de lÕancien Grand Prieur de lÕordre de MalteR Soixante cenN Le muse dpartemental Arles antique nÕtait pas encore ouvert au publicI lÕinauguration nÕtant intervenue que le eV mars s99VI il nÕa pas eu souffrir de ces dbordements du fleuveRLa crue de décembre 2003
Il en a été autrement en décembre 2003 quand la région a subi une crue centenaire telle qu'elle n'en avait pas connu depuis 1856. Le contexte de la crue de ce dbut de millnaire tait assez exceptionnelR DuN rant les pisodes des annes s99a et s99uI le Rhne tait la source principale desNorageux intenseI qui a alors touch
tout le sudNest de la FranceI est venu renforcer les effets dus au fleuveRLa crue a dbut le s
er dcembreR CÕest le e que le muse a connu un incident : une canalisation dÕeau pluvialeI ne pouvant plus se dverser dans le Rhne a fini par crever et de lÕeau sÕest rpandue dans une partie du sousNsolI lieu de conserva N tion du dpt archologique gr par notre institutionR La ville nÕavait encore connu aucun pisode dramatique et nous avons reu lÕassistance des pompiers qui ont install une pompe pour vacuer lÕeauR Les col N lections nÕ ont pas t touches ce momentNlR MalheureusementI le fleuve a continu monter UfigRsOI le pic a t atteint le u du 31 mai, était de 12 500 m!/s !).EntretempsI le a dc
embreI vers eshaéI une rupture des merlons de protection de deux des quatre trmies de la voie ferre au sud de Tarascon a provoqu lÕirruption des eaux du fleuve dans toute la partie nord de la ville dÕArlesR Le reste de la cit a t relativement pargn lÕexception des quaisI notamN ment entre le muse Rattu et le quartier de la RoquetteR CÕest un pisode dramaN tique tel que la cit nÕen avait pas connu depuis s8VPR Au niveau du museI la pluie continuant tomberI nous avons pu acqurir une petite pompe qui a permis dÕvacuer vers le RhneI lÕeau dverse par le pluvialRdu RhneI nÕa t touch par capillaritR PourtantI lÕeau sÕaccumulait autour de
notre btimentI notamment dans la partie arrondie du cirque romain situe devantla faadeI l o prenait placeI dans lÕAntiquitI la porte triomphale UfigR eOR CÕest
un Ç rservoir È en cas de fortes prcipitations qui a t vid lÕaide de pompes du
groupe THWR Ce fut une priode de forte activit au muse car nous avons reu ce groupe allemand et ses engins sur le parking du museR Nous leur devonsI ainsiquÕ dÕautres bnvoles europensI le dgagement des quartiers nord de la villeR
Chapitre e G
En revancheI lÕeau du pluvial a fini par se rpandre dans une partie de la rN serveR HeureusementI les zones les plus touches taient exemptes de collectionset les secteurs o des objets taient installs nÕont connu en gnral quÕune pelli
N teur dÕeau oscillant entre s et V cm UfigR aOR Une mise à l'abri du musée et de ses collections A l'issue de cette épreuve, des travaux ont été réalisés par le Syndicat mixte inter- régional d'aménagement des digues du delta du Rhône et de la mer (Symadrem). Il faut signaler, concernant la protection de la presqu'île où se trouve notre musée, un enrochement de la rive en amont. Tout aussi importantI le sol a t rehauss entre le Rhne et le muse en eésVR Vers lÕest un mur de protection a t construit le long du jardin HortusR Seule une bande de terre permettant la circulation a t laisse ct fleuveR Au niveau du remblai paysager vers lÕouestR Afin de protger lÕtablissementI le Symadrem sÕest fix un objectif de crue millnale assorti dÕune revanche de scurit de éIVé m supplmentaire s R Afin de protger les collections du dpt de fouille et pour rpondre une deN mande de la commission de scuritI le Conseil dpartemental a prvu la cration de nouvelles rservesR Une ancienne gare de cars situe TrinquetailleI non loindu pont de la N ssaI doit tre rhabilite cet effetR Elle est situe dans la zone Be
du plan de prvention du risque inondationI cÕestNNdire une zone de centre urbain soumise un ala fort UH > smOR Dans ce nouveau lieuI les risques dÕinondations ont t pris en compte et le niN veau des sols anciens doit tre rehauss dÕune hauteur de éIeé m afin de se conN former aux prconisations du PPRIRLa rsistance la crue de eééa et les travaux raliss depuis permettent notre
institution de se croire maintenant hors dÕatteinteR CependantI par prcautionI il est prvu dÕinclure dans le plan de sauvegarde des collectionsI des dispositions pr N cas de crue exceptionnelleR s Je remercie Mathieu NormandI chef de projets barrages et travaux fluviaux chez Egis pour ces renseignementsR8 Alain Charron
Fig. 1.1 Le Rhône devant le musée, le 3 Décembre 2003. Fig. 1.2 La fouille du cirque sous l'eau, le 3 Décembre 2003.9 Chapitre e
Fig. 1.3 Impact minime sur les collections, le 3 Décembre 2003. Fig. 1.4 Le remblai confectionné par le Symadrem, Juin 2018.Chapitre 3
Les principes de la prévention des
risques majeurs et le rôle du patrimoine comme facteur de résilienceJacques Faye
Jacques Faye (c)
Chef du bureau de l'information préventive, de la coordination et de la prospective de laDirection de la Prévention des Risques du
Ministère de la Transition Écologique et Solidaire.Résumé
Le texte qui suit a été rédigé sur la base des notes prises au cours de la présentation
de M. Jacques Faye.12 Jacques Faye
Jacques Faye constate l'absence de prise en considération de la protection du patriN des communes franaises se trouvent en zones inondablesR A partir de son article UFaye eésPOI il tmoigne dÕune sensibilit croissante mais insuffisante cette quesN tion dans le cadre normatif nationalI europen et internationalR EnfinI il insiste sur lÕi mportance du patrimoine comme vecteur de rsilience territorialeI en particulier suite un vnement catastrophiqueR LDvolution de la lgislation nationaleI europenne et internationale tmoigne dDune lente sensibilisation la prvention et au traitement de ce risqueR La crue dela Seine en s9sé sert de rfrence pour illustrer lDtendue des dgts catastrophiques
aussi bien sur les biens conomiques que patrimoniaux qui ont concern notamN ment le Muse du LouvreI le Quai Branly ou encore la gare dDOrsayR Encore auN jourdÕhuiI lDexemple du Chteau de Chambord cern par les eaux en eésP est partiN dDActions de Prvention des Inondations UPAPIO servent rguler lDurbanisation en Adopte en eésuI une stratgie nationale de gestion des risques dÕinondationUSNGRiO dcline lÕchelle localeI mobilise les collectivits territoriales sur
Milieux Aquatiques et la Prvention des Inondations UGEMAPIO est une compN tence confie lDchelon intercommunalR DÕautre partI la loi du sa aot eééuI dite de modernisation de la scurit civileI vient rappeler au Maire sa responsabilit visNNvisNde la scurit de ses habitants dans la ralisation dÕun plan de sauvegardeR AujourdÕhuiI moins de sé ééé comN documents tmoigne de lÕignorance de cette vulnrabilit accentue par lÕamN nagement urbainR Au niveau europen la prise de conscience est progressiveR En eééeI des villes europennes comme Prague ou plus tard VarsovieI ont fait appel aux aides euroN pennes pour financer les travaux de reconstruction engendrs par les dgts desde la directive europenne eééG:Pé:CEI dite Ç directive inondation È transpose en
droit national dans la loi du sa juillet eésé et dans le dcret N¡eéssNeeG du e mars eéssI relatifs lÕvaluation et la gestion des risques dÕinondationR Elle vient constater la vulnrabilit de certains territoires europens en demandant aux tats membres de rduire les consquences dommageables sur la sant des perN sonnesI les biens conomiquesI environnementaux et ventuellement sur les biens culturelsR Ë lÕchelle internationale la Stratgie Internationale de Prvention des CatasN trophes Naturelles insiste sur le besoin de dvelopper une culture de la prvention tout en mentionnant la prise en considration des biens et services culturelsRLÕintgration de cette vulnrabilit pourrait complter lÕapproche de la prvenN
tion et de la gestion des risques tout en renforant la rsilience du territoireR s Faye JacquesI UeésPOR Biens culturels en zone inondableI quelle stratgie pour assurer leur prservation ? PIERRE D'ANGLE, le magazine de l'ANABF. Décembre 2016.Chapitre u
Futures lignes directrices ISO pour
la sauvegarde des collections cas de sinistreCline Allain
Céline Allain (!)
Bibliothèque Nationale de France.
ParisEmail : CelineRallain@bnfRfr
Les conflits et les cataclysmes naturels, sont des causes majeures de la destruction du patrimoine culturel. Mais ce patrimoine a aussi le potentiel d'apporter un sen N timent de continuit dans les situations de criseR EstNil possible de sauvegarder le patrimoine culturel alors que des oprations de scurit sont en cours ? Quel est le bon moment pour intervenir ? Comment sÕy prparer de faon efficace ? Sur le plan mthodologiqueI la documentation est plthoriqueI mais rares sont les institu N tions dotes dÕun plan de sauvegarde des collections oprationnel pour faire face des situations dÕurgenceR Afin de pallier ces difficultsI et faciliter la prise en prpare des lignes directrices applicables au niveau mondial Nla future norme ISO esssé Ð Information et documentation NNPrparation et rponse aux situations dDurgenceR su Cline Allain4.1 Introduction
Les livres en feu évoquent pour tout lecteur des épisodes imaginaires, comme l'incendie de la tour du Nom de la rose, mais l'actualité alourdit la sinistre chro N du peuple qui lÕa produite en effaant sa mmoireR Les conflits de toute sorte sont des causes majeures de destruction du patrimoine culturelI mais les facteurs de t endommage par un sisme successivement en s9as et s9GeI puis pilleR Le tsunami de dcembre eééu qui avait touch su pays de lÕAsie du sudNest et fait des dans la province dÕAceh en IndonsieI et en IndeR Au quotidienI lÕeau est omni N prsente dans des btiments adapts aux besoins des personnes qui y travaillent ouqui les visitentI et o circulent par ncessit des eaux usesI pluvialesI ou de
chauffageR Destruction intentionnelleI consquences dÕune catastrophe naturelle ou dÕun dfaut de maintenanceI tout peut arriverI et les consquences peuvent tre catas N N sibles lÕhumiditI la chaleurI aux gaz de combustion ou la suieR Pour viter des dommages irrmdiables dans les suites dÕun sinistreI le temps est comptR En cas dÕinondation ou cause des eaux dÕextinctionI les matriaux cellulosiques qui constituent les livres ou les dos des huiles sur toile par exemple se gorgent dÕeauI et atteignent en quelques heures leur capacit maximale de dilationR Il faut une prise en charge rapide pour viter que les encres ne se diluentI que les lments ne se dsolidarisentI ou que survienne une infestation de moisissures qui aurait de graves consquences pour les collections et pour la santR Mais pour intervenirI la scurit des personnes doit tre assureR Dans le cas dÕun sinistre qui affecte un territoire entierI les services de secours peuvent ne pas tre disponiblesR Cette prise en charge ncessite des moyens humainsI du matriel et une mthodologie dfinis de faon anticipeR Ntruction de lÕconomie et de la socitR Mais de lÕaveu gnral des professionnelsI
N garde des collectionsR Manque de tempsI manque de personnelI les urgences du quotidien prennent souvent le pas sur la prparation des vritables situations dÕurgence auxque lles sont exposes les collectionsR En mars eésVI s8G pays ont particip la Confrence mondiale des Nations Unies pour la rduction des risquesR Lors des ngociations du nouveau cadre de rduction des risques de catastrophe Nle Cadre de Sendai Nles normes internatio NChapitre u sV
nales ont t reconnues comme un outil essentiel pour accompagner le travail de lÕONUI et accro"tre la rsilience des organisationsR Quelques mois plus tardI en aot eésV alors que la communaut internationale avait assist impuissante la destruction du temple de Bel Palmyre en SyrieI un nouveau paysage normatif sÕest dessin en droit internationalR Des actions au niveau pnal et des positions adoptes ou inities par la France ont t prises autour de la responsabilit collec N tive dans la lutte contre la destruction intentionnelle du patrimoine culturel UMarN tinez eésVOR CÕest dans ce contexte quÕ lÕinitiative de la France les travaux pour la cration de la norme ISO esssé Ð Information et documentation Ð Prparation et rponse aux situations dÕurgence Nont commencR Les futures lignes directrices de cette norme ont t prsentes en juin eés8 au colloque Ç Muses rsilients Inonda N tion È organis par lÕassociation AVECI autour de trois axes principaux : pourquoi une norme sur les plans de sauvegarde des collections alors quÕune documentation plthorique existe ? Quel est son contenuI et quÕentendNelle raliser ?4.2 La sauvegarde des collections lÕintersection de plans
dÕurgence multiples Lorsque survient un sinistre, la sauvegarde des collections est une des priorités, mais ce n'est pas la première. Le code du travail et la réglementation des établis N sements recevant du public fixent les mesures de prvention et dÕvacuation despersonnes en cas dÕincendieR La mise en scurit des installations obit des
modalits dÕinterventionR ponse la mesure du sinistre ncessite une comprhension de lÕvnement dans toutes ses dimensions : technique bienNsrI humaine et socialeI mdiatiqueI mais dans une organisation de gestion de crise pour rpondre aux exigences de scurit des personnes et des biens mais aussi de continuit dÕactivitI et de continuit de service publicR Lorsque le sinistre dpasse lÕchelle de lÕtablissementI comme dans le cas de la crue dÕun fleuveI le plan de sauvegarde des collections doit pou Nvoir sÕintgrer dans une organisation globale lÕchelle dÕun territoireI notamment
par le Plan Communal de Sauvegarde UPCSOR Ni plan de gestion de criseI ni plan de continuit dÕactivitI le plan de sauveN garde se situe lÕintersection de diffrents plans de secoursR Mais la gestion dÕun sinistre qui affecte les collections se limite rarement sa dimension techniqueI N sage rglement et norm o interviennent une multitude dÕacteurs selon desquotesdbs_dbs50.pdfusesText_50[PDF] colmar air légend
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