[PDF] Chapitre 99 - Lhyperthermie Définition de l'examen





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Du sepsis au choc septique

Nouvelle définition du Choc Septique (tous les critères ci-dessous). ?Sepsis Polypnée. SDRA. Toux. Expectorations. Foyer auscultatoire. Cutanée.



Sémiologie Cardiologique

A Définition. La dyspnée au cours des cardiopathies est en général une polypnée (rythme ... d'erreur du médecin » (définition du petit Larousse).



Chapitre 99 - Lhyperthermie

Définition de l'examen clinique. L'examen clinique est un terme très dyspnée ou encore polypnée) et la diurèse (risque de déshydratation) permettent.



Le choc hypovolémique

The role of defined events. Chest 1993 ; 103 : 900-906. 14. Marik P.E. Varon J.. Early goal-directed therapy : on terminal life support ? Am J.



La tétralogie de Fallot

respiration devient rapide (polypnée). Si on ausculte l'enfant à ce moment là on constate que le souffle cardiaque disparaît.



Prise en charge des patients ayant un canal atrioventriculaire Texte

Définition anatomique…………………….. ……………………………………… qu'entraîne le shunt gauche-droit : polypnée signes de lutte respiratoire





AIDE INSPIRATOIRE : GADGET OU PROGRES ?

La définition du dictionnaire Larousse [1] du mot « gadget » est : « petit objet nouveau et ingénieux plus ou moins utile ». Celle du même dictionnaire du 



Pathologies héréditaires du surfactant : de la naissance à la retraite

une définition anatomopathologique. Histori- quement à l'autopsie de ces nouveau-nés



Anémie aiguë non hémorragique et urgences

Si la définition consensuelle de l'anémie est la diminution de la vent être : une dyspnée au moindre effort ou de repos une polypnée ; une.



item 199 DYSPNEE - SPLF

tachypnée (ou polypnée) : augmentation de la fréquence respiratoire bradypnée : réduction de la fréquence respiratoire IV 2 1 Symptômes associés Les symptômes associés à rechercher sont : douleur thoracique toux expectorations bruits respiratoires associés : wheezing (sifflements) cornage IV 2 1 Signes physiques associés :



Dyspnées chez l’enfant - SFMU

fréquence respiratoire (polypnée en phase de compensation et bradypnée en phase d’épuisement) une cyanose généralisée ou localisée (labiale et des extrémités) des signes d’asphyxie avec sudation et tachycardie Des bruits peuvent être audibles à l’inspiration ou à l’expiration (3 5 6) Le stridor



Chapitre 20 Item 199 – UE 7 – Dyspnée aiguë et chronique

A Définition de la dyspnée • Inconfort difficulté respiratoire survenant pour un niveau d’activité usuelle n’entraînant normalement aucune gêne • Sensation subjective • Symptôme très fréquent • Multiples causes : ORL pneumologiques cardiologiques neurologiques



Item 198 : Dyspnée aiguë et chronique

I 1 DÉFINITION DE LA DYSPNÉE - Inconfort difficulté respiratoire survenant pour un niveau d’activité usuelle n’entraînant normalement aucune gêne - Sensation subjective - Symptôme très fréquent - Multiples causes : ORL pneumologiques cardiologiques neurologiques



Etats de choc - ENTRAIDE ESI IDE

§ Frissons myalgies polypnée troubles de la conscience § Initialement : choc vasoplégique (réversible) avec tachycardie Pression artérielle normale ou augmentée sueurs rougeurs des téguments polypnée Les mécanismes du choc sont encore efficaces Secondairement évolution vers une diminution du débit



CHAPITRE 18 Choc hémorragique Focus MÉDECINE INTENSIVE

La polypnée/tachypnée observée est liée à la diminution du débit sanguin et a pour but d'augmenter le retour veineux par effet de pompe thoracique (augmentation du retour veineux lié à la dépression respiratoire)



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I-Définition: - Purement biologique - L'insuffisance respiratoire se définit par l'hypoxie tissulaire avec ou sans hypercapnie (la PaCO2 peut être N ou - Elle représente l'incapacité des poumons à assurer une hématose correcte (altération des échanges gazeux) du fait d'une défaillance du système respiratoire responsable d'une

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LÕHYPERTHERMIE

Points essentiels

L'examen clinique comprend trois éléments : l'entretien clinique, l'examen physique et les examens paracliniques. La température corporelle est une des normes prise en systématique par l'infirmier d'accueil et d'orientation lors de l'arrivée d'un patient au service d'accueil des urgences. L'hyperthermie et la fièvre sont deux notions différentes. La fièvre est une modification du point d'équilibre au niveau d u système nerveux central. L'hyperthermie est une augmentation de la thermogénèse. La thermorégulation est sous la dépendance du système nerveux c entral et résulte de l'équilibre entre la thermogénèse et la thermo lyse. Selon l'évaluation de la température et des signes cliniques, l 'hyperthermie peut être une urgence vitale. L'hyperthermie est le plus souvent associée à de nombreux signe s cliniques, Dans certains cas, l'hyperthermie ne nécessite pas un traitement a ntipyrétique et si celle-ci est bien tolérée. L'hyperthermie est un processus de défense du corps humain.

Chapitre 99

L'hyperthermie

E. BONANNI

Correspondance : E. Bonanni, Pôle urgence et réanimation médicale, SAMU Groupeme nt hospitalier Édouard-Herriot, 5, place d'Arsonval, 69003 Lyon.

E-mail : e.bonanni@hotmail.fr

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MOTIFS DE RECOURS AUX URGENCES

1. Introduction

La température corporelle est une constante biologique courante et sa surveillance est à la portée de chacun. Historiquement, le premier thermomèt re médical fut créé en 1626 par Santorio 1 , médecin italien et après avoir traversé les époques, il fait aujourd'hui partie des objets usuels. La température corporelle fait partie des normes hémodynamiques pr ise par l'infirmier d'accueil et d'orientation (IAO) lors de l'é valuation des problèmes de santé d'un patient se présentant au service d'accueil des ur gences (SAU). De plus, l'hyperthermie constitue un motif de consultation fréquent au SAU. La confirmation d'une hyperthermie à l'accueil amène au dé but de la prise en charge médicale et paramédicale. Elle est le plus souvent le marqu eur d'un processus infectieux et motive la recherche d'une cause au travers de différents examens (examens clinique, biologique, imagerie,...). Cette démarc he permettra de traiter la fièvre de manière optimale.

2. De l'examen clinique à la prise en charged'une hyperthermie

2.1. Définition de l'examen clinique

L'examen clinique est un terme très souvent utilisé par les mé decins mais moins par les autres professionnels de santé, notamment les infirmiers. Il s'agit d'un recueil de données précis et organisé dont l'objectif est de traduire la plainte du patient en signes évocateurs d'un problème de santé , c'est-à-dire de passer du cadre de référence du patient à celui des soignants, pour ensuite pouvoir agir.

Il comprend trois éléments :

- l'entretien clinique, qui, bien mené, fournit 70 % des infor mations ; - l'examen physique qui le complète et fournit 20 % des inform ations ; - enfin, les examens paracliniques venant confirmer ou infirmer les hypothèses issues des deux premiers éléments et apportant 10 % des informations concernant l'état de santé du patient. Lorsque le patient ne peut s'exprimer, il ne s'agit plus de tradui re sa plainte par un entretien de qualité car cela relève de l'impossible mais d'objectiver des signes évocateurs d'un problème de santé par un examen physique par ticulièrement rigoureux et par un usage judicieux des examens paracliniques à dispo sition. " La notion d'examen renvoie au fait d'observer, de considérer att entivement la personne tout en menant une étude minutieuse afin d'apprécier s on état de santé mais aussi ses réactions. Le terme clinique renvoie à l'examen direct du patient à 3

LÕHYPERTHERMIE

l'aide de la vue, l'ouïe, l'odorat, le toucher et par le bia is de certains appareils courants comme le stéthoscope, le tensiomètre et le marteau à r

éflexes » (2).

" L'examen clinique est une activité qui s'exerce donc auprès d'un patient. Il comporte deux grands axes complémentaires : l'histoire de santé et l'examen physique. » (2)

2.2. Législa)tion

Article 1 : " L'exercice de la profession d'infirmière comporte l'analyse, l'organisation, la réalisation de soins infirmiers et leur éval uation, la contribution au recueil de données cliniques (...). » Article 2 : " (...) concourir à la mise en place de méthodes et au recueil de s informations utiles aux autres professionnels, et notamment aux médecins pour poser un diagnostic et évaluer l'effet de leurs prescriptions. » (3) Depuis l'arrêté du 31 juillet 2009 (4) relatif au diplôme d'état infirmier, on retrouve la compétence suivante : Compétence 1 : Évaluer une situation clinique et établir un diagnostic dans le domaine des soins infirmiers comprenant l'activité 1 qui stipule l 'observation et le recueil de données cliniques.

2.3. L'hyperthermie dans l'examen clinique

Lors de son arrivée au SAU, le patient est dans un premier temps é valué par l'IAO. Celui-ci recense les problèmes de santé du patient à travers l' interrogatoire, l'examen clinique et les paramètres vitaux. Un état subfébrile ou fébrile est donc détecté par l'I

AO qui va en déduire la priorité

de prise en charge en fonction des autres informations déjà recuei llies. Un état fébrile supérieur à 39° chez l'enfant et supérieur à

40° chez l'adulte, ou encore un

état fébrile avec des signes de choc associé constitue une urge nce vitale et nécessite une prise en charge immédiate.

3. Physiopathologie

3.1. Définition

Le mécanisme physiologique permettant à l'homme de maintenir sa température constante quelle que soit la température extérieure ou sa propre p roduction de chaleur s'appelle la thermorégulation. La thermorégulation est sous la dépendance du système nerveux c entral, plus particulièrement l'hypothalamus grâce aux thermorécepteurs p rofonds (au niveau des viscères informations transmises par voie sanguine) et superfici els (au niveau de la peau information transmises par voie nerveuse). 4

MOTIFS DE RECOURS AUX URGENCES

Cette thermorégulation résulte de l'équilibre entre la therm ogenèse (production de chaleur par l'organisme) et la thermolyse (déperdition de cha leur par l'organisme). La température du corps humain peut se mesurer à l'aide de plus ieurs méthodes, qui possèdent chacune leur normes : Une température mesurée dans la norme est appelée normothermie.

Dès lors qu'il

y a un dérèglement de la thermorégulation, la température va augmenter (hyperthermie) ou va décroître (hypothermie). Il faut différencier la notion d'hyperthermie de celle de la fiè vre. L'hyperthermie peut être provoquée par une augmentation de la thermogenèse, un e température ambiante élevée ou encore une baisse de la sudation (par un envir onnement humide ou une baisse d'apport hydrique par exemple) sans aucune modi fication au niveau de l'hypothalamus. La fièvre, quant à elle, se caractérise par un point d'éq uilibre modifié, le corps se régule sur un thermostat trop élevé avec une baisse de la thermolyse et une augmentation de la thermogenèse. La modification du point d'équ ilibre est due à la libération de substances pyrogènes libérées par les macro phages stimulés par un virus, une bactérie ou des stéroïdes. Néanmoins, à l'arrivée d'un patient au Service d'Accue il des Urgences (SAU), il nous est impossible de faire la différence entre fièvre et hyperth ermie. Les prises en charge immédiates au SAU sont semblables, la différence entre f ièvre et hyperthermie ne sera faite que dans la physiopathologie.

3.2. Signes cliniques

L'hyperthermie ne se constate pas seulement par une valeur numérique lors de la prise de température du corps humain. Il existe des symptômes reli

és permettant

de la détecter à travers l'observation clinique.

3.2.1. Signes cutanéo-muqueux

Dans un premier temps, on observe une sensation de froid avec des frisso ns puis à l'inverse, une sensation de chaleur avec une rougeur cutanée associée qui sont dus à l'augmentation de la température corporelle. Tout au long de l'état fébrile, il y a généralement une alternance entre ces deux états.

Méthode de mesureValeurs normales °C

Rectale36,6 °C à 38 °C

Auriculaire35,8 °C à 38 °C

Buccale35,5 °C à 37,5 °C

Axillaire34,7 °C à 37,3 °C

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LÕHYPERTHERMIE

En cas d'hyperthermies aggravées et persistantes, on va observer d es marbrures cutanées dues à une hypovolémie qui ont généralement pour point de départ les membres inférieurs.

3.2.2. Signes cardiologiques

De même, l'élévation de la température corporelle s'as socie à une augmentation de la fréquence cardiaque jusqu'à entraîner une tachycardie.

En effet, la tentative

d'élimination de l'excès de chaleur entraîne une vasodila tation des vaisseaux pour augmenter la sudation et engendre donc une tachycardie.

3.2.3. Signes respiratoires

Dès lors on va observer une augmentation de la fréquence respirato ire qui va favoriser la déperdition de chaleur par l'air expiré.

3.2.4. Signes neurologiques

L'hyperthermie prolongée est associée à une asthénie pouv ant aller jusqu'à l'apathie, qui varie selon la pathologie, l'âge, les antécé dents de chaque patient. Plus rarement, l'hyperthermie peut entraîner un état d'agita tion. On va également observer des céphalées (secondaires à la va soconstriction due à la baisse de la thermolyse) et des myalgies et arthralgies généra lisées.

3.2.5. Signes digestifs

Après plusieurs jours d'hyperthermie, il va y avoir une déshydratation extracellulaire qui va entraîner dès lors, anorexie, nausées et des vomissements, ou encore diarrhées.

3.2.6. Signes urinaires

Au niveau urinaire, il peut y avoir une oligurie voire une anurie consé quentes à la déshydratation, mais cela reste plus rare.

3.3. Les phases de l'hyperthermie

Il existe plusieurs modes d'accès de l'hyperthermie : - elle peut être aiguë, l'hyperthermie s'installe de faç on brutale ; - elle peut être insidieuse, c'est-à-dire que l'hyperthermie s 'établit de manière progressive, le patient ne la ressent pas ; - enfin, elle peut être agressive, la température corporelle augment e progressivement pour atteindre un seuil maximal appelé l'acmé.

Dans ce dernier

mode, la personne sent le commencement de la fièvre. 6

MOTIFS DE RECOURS AUX URGENCES

3.3.2. La période d'état

On observe différentes formes de fièvres constatées lors de la surveillance des courbes de température : - la fièvre en clocher correspond à une élévation brutale et i rrégulière de la température ; - la fièvre intermittente est une succession d'accès fébrile a vec retour à la normale entre chaque accès ; - la fièvre en lysis a une disparition lente et progressive sur p lusieurs jours ; - la fièvre rémittente est une succession d'accès fébriles s ans retour à la normale ; - la fièvre en plateau se maintient à une température const ante ; - la fièvre hectique se caractérise par de grandes oscillations entre le matin et le soir ; - la fièvre inversée a une température plus élevée lequotesdbs_dbs19.pdfusesText_25
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