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Prospective et Entreprise
Éclairages sur les entreprises
dans un monde ouvertLINNOVATION OUVERTEDéfinition, pratiques et perspectives
L"INNOVATION OUVERTE
DÉFINITION, PRATIQUES ET PERSPECTIVES
coordonné par Julien Pénin (BETA, Université de Strasbourg) avec les contributions de : Thierry Burger-Helmchen (BETA, Université de Strasbourg) Antoine Dintrich (Institut Européen Entreprise et Propriété Intellectuelle) Claude Guittard (BETA, Université de Strasbourg) Julien Pénin (BETA, Université de Strasbourg)Éric Schenk (BETA, INSA Strasbourg)
Prospective et Entreprise
Éclairages sur les entreprises dans un monde ouvertAvertissement
BIOGRAPHIES
Thierry Burger-Helmchen (BETA, Université de Strasbourg) Doyen de la Faculté des Sciences Économiques et de Gestion de Strasbourg. Professeur des Sciences de Gestion, il est chercheur au BETA (Bureau d"Économie Théorique et Appliquée - UMR CNRS 7522). Ses enseignements et ses travaux portent sur les applications des outils économiques à l"analyse des objectifs, de l"organisation et des stratégies des entreprises innovantes. Il est auteur ou coauteur de plusieurs ouvrages dontEconomics of Creativity(Routledge), Principes
économiques de stratégie et Principes d"économie . Il intervient régulièrement dans des conférences scientifiques et des séminaires d"entreprises sur les questions de stratégie et d"innovation.Antoine Dintrich (IEEPI)
Directeur Général de l"IEEPI (Institut Européen Entreprise et Propriété intellectuelle),
institut de formation à la propriété intellectuelle qu"il a créé en 2004 sur une initiative
du Ministère de l"Industrie et de l"INPI. Il est spécialisé dans les enjeux liés à l"innovation, à la propriété intellectuelle et au transfert de technologie. Il intervient régulièrement sur ces sujets en tant qu"expert auprès de l"Union européenne et de l"Office Européen des Brevets et entretient des liens étroits avec les principaux acteurs européens du monde de la propriété intellectuelle. Claude Guittard (BETA, Université de Strasbourg) Maître de conférences à l"Université de Strasbourg et membre du BETA. Ses travaux de recherche se focalisent sur la gestion de la connaissance, de l"innovation et de la créativité. Il a publié de nombreux articles dans des revues scientifiques nationales et internationales en particulier sur les enjeux nouveaux liés au développement de l"Internet et des réseaux sociaux numériques. 3 4 Julien Pénin (BETA, Université de Strasbourg) Professeur d"économie à l"Université de Strasbourg et directeur adjoint du BETA. Sa recherche est centrée sur les problématiques liées à l"innovation et l"économie de la connaissance. Il est notamment spécialiste des questions de droits de propriété intellectuelle et des processus d"innovation ouverte. Julien Pénin a publié de nombreux articles scientifiques sur ces questions dans des journaux internationaux.Éric Schenk (BETA, INSA Strasbourg)
Maître de conférences en Sciences de Gestion à l"INSA de Strasbourg, chercheur auBETA. Ses recherches portent sur le
managementde l"innovation et la gestion des compétences. Ses travaux récents concernent notamment le crowdsourcing, le managementde la créativité et le managementdes experts.BIOGRAPHIES
SOMMAIRE
INTRODUCTION ............................................................................................7
PARTIE I
L"INNOVATION OUVERTE : DÉFINITION ET MODALITÉS PRATIQUES....91. LINNOVATION FERMÉE ET SES LIMITES ..........................................................................................11
2. VERS LINNOVATION OUVERTE ET SA DÉFINITION .................................................................14
3. LES DEUX FACES DE LINNOVATION OUVERTE :
OUTSIDE-INET INSIDE-OUT.........15
4. LES CAUSES DE LINNOVATION OUVERTE ...................................................................................18
5. LES MODALITÉS PRATIQUES DE LINNOVATION OUVERTE .................................................25
PARTIE II
LE RÔLE CENTRAL DE LA CONTRACTUALISATION ET DE
LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE ..............................................................271. PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE ET BREVET DINVENTION : DÉFINITIONS .........................29
2. LA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE, FACTEUR CLÉ DE LINNOVATION OUVERTE ........31
3. PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE ET COORDINATION
DES ACTIVITÉS INNOVANTES ..............................................................................................................33
4. PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE ET PHASES DE LA COOPÉRATION ......................................36
5. LA CONTRACTUALISATION DE LINNOVATION OUVERTE
VIALA PROPRIÉTÉ INTELLECTUELLE ..................................................................................................38
6. INNOVATION OUVERTE ET CO-OPÉTITION ................................................................................42
PARTIE III
UN EXEMPLE D"
OUTSIDE-IN: LE CROWDSOURCING.............................471. DE LA SAGESSE DE LA FOULE À LÈRE NUMÉRIQUE .............................................................50
2. LECROWDSOURCING: DÉFINITION ET CADRAGE ................................................................58
3. LES APPLICATIONS DU
CROWDSOURCING ................................................................................634. LA MISE EN -UVRE DU
CROWDSOURCING ..............................................................................685. LES LIMITES DU
CROWDSOURCING ................................................................................................69
6. LA FIDÉLISATION DE LA FOULE, NOUVELLE COMPÉTENCE CLÉ
DES ENTREPRISES ?......................................................................................................................................70
PARTIE IV
UN EXEMPLE D"
INSIDE-OUT: LES MARCHÉS DES TECHNOLOGIES
ET LEURS ENJEUX .......................................................................................73
1. LOFFRE ET LA DEMANDE SUR LES MARCHÉS DES TECHNOLOGIES .............................75
2. LES ENTRAVES AUX MARCHÉS DES TECHNOLOGIES : LA QUESTION
DES COÛTS DE TRANSACTION ............................................................................................................79
3. LE RÔLE CLÉ DES COURTIERS EN TECHNOLOGIE......................................................................80
4. LINTERMÉDIATION DANS LE CAS DES TECHNOLOGIES COMPLEXES :
"TRAGÉDIE DES ANTICOMMUNS"ET PATENT POOLS .............................................................825. LA MANIPULATION STRATÉGIQUE DU BREVET SUR LES MARCHÉS
DES TECHNOLOGIES : LES "TROLLS DE BREVET"........................................................................85
PARTIE V
LES CONTEXTES FAVORABLES À L"ÉMERGENCE
DE L"INNOVATION OUVERTE ...................................................................891. VARIÉTÉ DES PARTENAIRES ET RISQUES LIÉS À LINNOVATION OUVERTE .................91
2. LES QUESTIONS À SE POSER AVANT DE SE LANCER
DANS LINNOVATION OUVERTE ........................................................................................................95
3. BÉNÉFICES ET COÛTS DE LINNOVATION OUVERTE
VERSUSFERMÉE ........................96
4. MODÈLES DAFFAIRES ET DÉFIS MANAGÉRIAUX EN FONCTION DU TYPE
DINNOVATION OUVERTE ....................................................................................................................97
5. CINQ ÉTAPES POUR INSTITUTIONNALISER LINNOVATION OUVERTE ......................106
CONCLUSION - QUEL FUTUR POUR L"INNOVATION OUVERTE ?........111BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................113
7INTRODUCTION
Peugeot et BMW annoncent un projet de collaboration en R&D sur les véhicules électriques. Procter & Gamble poste sur son site Internet les problèmes techniques que ses équipes de recherche n"ont pas réussi à solutionner à temps, en espérant que des internautes apporteront des réponses. Lego investit massivement dans la fidélisation de ses communautés d"utilisateurs, afin d"en faire des pourvoyeurs d"idées et d"innovations futures. D"autres entreprises n"hésitent plus à vendre des technologies à leurs concurrents, y compris sur des places de marché virtuelles en ligne. Que peut-il bien y avoir de commun dans toutes ces démarches ? La réponse tient en un concept : elles se réclament de ce que l"on appelle aujourd"hui l"innovation ouverte (ou open innovationen anglais). L"innovation ouverte est sur toutes les lèvres. On ne compte plus les publications, les numéros spéciaux dans les revues spécialisées et les colloques et/ou conférences dédiés à cette thématique 1 . Mais qu"en est-il en réalité ? Qu"y a-t-il de nouveau dans ce concept et, par opposition, qu"est-ce qui ne l"est pas ? L"innovation ouverte constitue-t-elle vraiment un nouveau paradigme que les entreprises qui veulent innover avec succès se doivent de suivre impérativement, comme on l"entend parfois ? Quelles pratiques se cachent derrière ce concept très large et donc forcément un peu fourre-tout ? C"est ce que nous proposons d"expliquer ici. Le terme innovation ouverte a été popularisé par un chercheur américain du nom d"Henry Chesbrough dans un livre publié en 2003 et intituléOpen innovation: the
new imperative for creating and profiting from technology 2 . Pris de la manière la plus large possible, ce concept signifie que l"innovation ne peut pas être une démarche individuelle, isolée, mais qu"elle doit s"inscrire dans une logique collective, se faire en interaction avec les concurrents, les laboratoires publics de recherche, lesfournisseurs, etc. Ce point avait naturellement déjà été souligné depuis les années