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Métiers d'avenir : le secteur de la finance

Métiers d'avenir - Finance1

Service d'analyse du marché de l'emploi et de la formation

Le Forem

- Septembre 2013

Métiers d'avenir

tats des lieux du secteur de la r ecueil prospectif 2

Préambule

L e Forem a initié un projet centré sur la détection de métiers d'avenir pour la Wallonie d'ici les 5 prochaines années. Ce projet vise non seulement à adapter et amé liorer l'offre de prestations en regard des évolutions du marché mais aussi à l'anticiper, que celle-ci soit organi sée par le Service Public Régional de l'emploi ou par les nombreux acteurs présent sur le marché. En septembre 2013, Le service de l'Analyse du Marché Et de la Formation du Forem (AMEF), après avoir consul té plus de 300 experts wallons, publiait une première analyse sur les métiers d'avenir pour la Wallonie. Cette vaste étude balaie largement les différents fac teurs d'évolution sectoriels et leurs effets présumés sur l'évolution des métiers (sans se limiter au cadre strict de la réserve de main d'oeuvre). Plusieurs évolutions ont été relevées. L'appellation métiers d'avenir

» regroupe des nouveaux métiers,

des métiers dont le contenu va évoluer, s'hybrider et/ou des métiers pour lesquels l'effectif en postes de travail va croitre. Une première liste de métiers d'avenir est proposée, conjuguant un fort intérêt stratégique pour le secteur d'activité avec les besoins en effectifs et en qualifications. Ainsi pour chaque secteur d'activités considéré, la com pilation des facteurs sectoriels en quatre grands do

maines de transformation a été organisée : Les progrès techniques et les innovations technologi-

ques favorisent l'adaptation constante des métiers ; Les facteurs économiques (p. ex. la mondialisation de la concurrence, la tertiarisation de nos économies) ont un impact direct sur l'organisation du travail, la répartition des tâches et la structuration des mé tiers/fonctions au sein des chaînes de valeur de l'en treprise ; Les facteurs réglementaires, les certifications et autres normalisations influencent directement ou in directement les fonctions des personnes ; Les modes de vie des personnes (p.ex. l'individuali- sation des modes de vie) influencent l'économie et génèrent des nouvelles demandes sociales, etc. Tous ces facteurs interagissent, influencent l'organisa tion des processus de fabrication des produits ou de livraison de services et impactent - variablement selon le secteur - les chaines de valeurs au sein des organi sations. Secteur par secteur, le Forem a tenté de déterminer avec les experts contactés de quelle manière ces fac teurs influenceraient, à moyen terme, un ensemble de

métiers proposés. Les pages qui suivent présentent les principaux ensei-gnements tirés pour un secteur ainsi qu'une liste (non exhaustive) de métiers identifiés comme d'avenir pour la Wallonie.

Le lecteur intéressé par une vue transversale sur l'ensemble des secteurs étudiés peut se référer à la publication complète accessible via le site du

Forem :

Le Forem, Métiers d'avenir : états des lieux secto riels et propositions de futurs - recueil prospec tif, septembre 2013 ses.html

Métiers d'avenir - Finance3

Finance

principales tendances1. Ces dernières années, la crise financière et écono mique a fortement influencé le secteur. Le renfor cement et la diversification des règlementations et autres impositions légales a profondément modifié les pratiques et activités. Dans le même temps, l'image du secteur s'est dété riorée. Le grand public, en tant que client, est de plus en plus informé et surtout, il devient quasi autonome dans les activités courantes de base. Les évolutions technologiques liées au domaine de l'informatique ont entraîné des changements consi dérables dans la manière de travailler. Précurseur dans les Technologies de l'information et de la com munication (TIC), le secteur de la finance est entré dans une dimension " full technology ». Les proces- sus sont automatisés et les services à distance sont généralisés. Au sein des bureaux d'expertise comp table, fiscale et financière, ces évolutions technologi ques jouent un grand rôle dans l'évolution de l'exer cice des métiers. Les informations financières sont partagées via des supports électroniques. La complexité des matières, des services, des pro duits sur lesquels portent l'activité ainsi que les obligations imposées en matière d'information ren 4 forcent le besoin en spécialisation au détriment de professionnels " généralistes Ces changements ont entraîné des modifications dans les besoins en personnel et dans la manière d'exercer les métiers. Mais dans un contexte de vieillissement de la population, il semble que des professionnels spécialisés resteront demandés dans les prochaines années. Cependant, les qualifications attendues pour exercer un métier dans ce secteur seront élevées.

Facteurs d'évolution2.

technologiques Parmi l'ensemble des secteurs d'activité, la finance est probablement l'un des précurseurs dans l'utilisa tion des technologies de l'information et de la com munication (TIC). Depuis plusieurs années, la finance est entrée dans une dimension " full technology ». Afin d'augmenter l'efficacité, l'ensemble des pro cessus sont maintenant automatisés et ce, jusqu'à la relation client gérée par les techniques de Client

Relationship Management (CRM). En Belgique, 20

des dépenses informatiques seraient réalisées par le secteur. Les transactions en libre-service sont de venues la norme. Les guichets automatiques devien nent des bornes de transactions partagées. Les ser vices sont proposés à distance : banque, assurance et placement en ligne, mobile banking renforcé par l'utilisation de plus en plus répandue d'outils tels

que les tablettes numériques et les smartphones.Cette évolution a provoqué la quasi disparition des be-soins en personnel liés aux traitements des opérations et à l'archivage et a profondément modifié la relation avec le client.

La masse d'informations sophistiquées qui circule entre le client, l'institution financière et les bases de traitement, via les réseaux informatiques, nécessite la mise en place d'architectures solides et sécurisées ainsi que le recours à du personnel ayant de hautes compétences en informatique (besoin d'informaticiens connaissant le secteur et ses pratiques). Ces nouveaux modes de fonctionnement font apparaî tre un " nomadisme numérique » et souvent un éclate- ment géographique des prestataires de services (réa gencement des points de vente, espace ouvert, mobilité accrue du personnel). Les connaissances de plus en plus étendues et pointues exigent un niveau élevé de compétences assuré par une politique de formation permanente dans des fonctions spécialisées (compé tences techniques spécifiques et analytiques, maîtrise de logiciels, supervision des processus d'optimisation, gestion de la performance). Néanmoins, selon certains acteurs du secteur, les res sources humaines joueront encore un rôle dans la fi nance de demain en ce qui concerne les transactions importantes ou très pointues où la nécessaire confian ce du client ne pourrait reposer seule sur une totale automatisation. Dans le domaine du courtage, les TIC permettent un ac cès direct à l'information relative aux possibilités d'as

surance et à nombre de comparateurs d'assurance.Au sein des activités de conseil en gestion et de comp-tabilité, l'utilisation, parfois intégrée (ERP - Enterprise Resource Planning), de progiciels de gestion devient la norme. Ils sont de plus en plus considérés comme des instruments indispensables de la gestion et du pi-lotage de l'entreprise. Des outils de gestion, de pilotage se développent dans les entreprises de toute taille. Les applications comptables se complexifient. Ici aussi, l'ef-

ficacité est recherchée au travers de l'automatisation des processus financiers internes aux entreprises.

E-accounting

; e-archivage ; e-facturation ; e-auditing ; e-procurement s'implantent peu à peu, encouragés par diverses directives. Ainsi, par exemple, la directive européenne 2010/45 oblige à traiter la version électro nique et papier de la même façon. Les besoins en personnel liés aux traitements des opé rations et à l'encodage tendent à disparaitre (diminu tion de la charge de travail manuel). Des centres de services partagés voient le jour et la centralisation des opérations techniques des services financiers internes se poursuit. Le financier doit maintenant maîtriser l'IT. Un autre défi est l'organisation d'une masse de plus en plus grande de données de gestion dont il faut assurer l'analyse et le reporting. Il faut développer les compétences pour gérer ces volumes et créer l'information utile à diffu ser. Il est attendu des financiers qu'ils rendent l'infor mation financière compréhensible en la mettant en perspective avec le business ; qu'ils conseillent mais qu'ils participent aussi à la maîtrise des activités. Des fonctions telles que le contrôle interne, le risk manage ment, le pilotage de la performance ont maintenant fait leur apparition au sein des entreprises.

Métiers d'avenir - Finance5

conomiques La crise financière de 2008 a fortement fragilisé le système financier au niveau mondial (actifs douteux, toxiques, non liquides toujours présents, shadow ban king, etc.) et mis à mal la santé financière des plus grandes entreprises du secteur. La crise économique qui l'a succédée ne permet pas encore le redresse ment des activités qui restent fragilisées. Des réor ganisations et restructurations sont effectivement en cours chez les grands acteurs du secteur (issus du processus de consolidation et de restructuration déjà mené durant les années 1990). Cela dit, à ce jour,quotesdbs_dbs2.pdfusesText_2