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Le prince et autres textes (1515) - Richesse-et-financecom

Nicolas MACHIAVEL (1515)

Le Prince

Nicolas Machiavel (1515) Le Prince 2

Table des matières

Présentation de l'oeuvre

Le Prince

Chap. I. Combien il y a de sortes de principautés, et par quels moyens on peut les acquérir.

Chap. II. Des principautés héréditaires.

Chap. III. Des principautés mixtes

Chap. IV. Pourquoi les États de Darius, conquis par Alexandre, ne se révoltère n t point contre les successeurs du conquérant après sa mort. Chap. V. Comment on doit gouverner les États ou principautés qui, avant la conquête, vivaient sous leurs propres lois. Chap. VI. Des principautés nouvelles acquises par les armes et par l'habileté de l'acquéreur Chap. VII. Des principautés nouvelles qu'on acquiert par les armes d'autrui et par la fortune. Chap. VIII. De ceux qui sont devenus princes par des scélératesses.

Chap. IX.

De la principauté civile.

Chap. X. Comment, dans toute espèce de principauté, on doit mesurer ses forces.

Chap. XI. Des principautés ecclésiastiques

Chap. XII. Combien il y a de sortes de milices et de troupes mercenaires.

Chap. XIII.

Des troupes auxiliaires, mixtes et propres.

Chap. XIV. Des fonctions qui appartiennent au prince, par rapport à la milice. Chap. XV. Des choses pour lesquelles tous les hommes, et surtout les princes, sont loués ou blâmés. Chap. XVI. De la libéralité et de l'avarice. Chap. XVII. De la cruauté et de la clémence, et s'il vaut mieux être aimé que craint. Chap. XVIII. Comment les princes doivent tenir leur parole.

Chap. XIX.

Qu'il faut éviter d'être méprisé et haï.

Chap. XX. Si les forteresses, et plusieurs autres choses que font souvent les princes, leur sont utiles ou nuisibles.

Chap. XXI. Comment doit se conduire un prince pour acquérir de la réputation.

Chap. XXII. Des secrétaires des princes.

Nicolas Machiavel (1515) Le Prince 3

Chap.

XXIII.

Comment on doit fuir les flatteurs.

Chap. XXIV. Pourquoi les princes d'Italie ont perdu leurs États. Chap. XXV. Combien, dans les choses humaines, la fortune a de pouvoir, et comment on peut y résister. Chap. XXVI. Exhortation à délivrer l'Italie des barbares.

Nicolas Machiavel (1515) Le Prince 4

Nicolas Machiavel (1515) Le Prince 5

Présentation

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Machiavel naît et meurt à Florence (3 mai 1469 - 20 juin 1527). Lors de sa naissance la république est, depuis trente-cinq ans, administrée à leur profit par quelques riches familles, sous l'autorité du chef de la famille des Médicis. Du 1er août

1464 au 3 décembre 1469, c'est Pierre, fils de Cosme l'Ancien, qui détient le pouvoir.

Après lui, ce sont ses jeunes fils: Julien, qui périra en 1478, victime d'une conjuration,

Laurent,

qui sera Laurent le Magnifique, et disparaîtra à quarante-trois ans le 8 avril

1492. Le médiocre Pierre, fils de Laurent, sera chassé par les Florentins à l'arrivée de

Charles VIII, en novembre 1494. Le moine Savonarole devient alors le chef d'une république théocratique. Mais les Florentins se lassent du rigorisme du dominicain, lui font procès et le brûlent (23 mai 1498).

Florence e

st libre, et c'est alors qu'apparaît Machiavel. Son existence, jusqu'à cette date, n'est connue que par de brèves mentions sur le livre de raison de son père, homme de loi de vieille et honorable famille, mais de médiocre fortune. Le 19 juin

1498 Nicolas Machiavel est, à vingt-neuf ans, nommé secrétaire de la seconde chan-

cellerie (c elle qui s'occupe des affaires intérieures) puis, le 14 juillet, secrétaire des " Dix de liberté et de paix », c'est-à-dire du gouvernement de la république. Il occupera ces fonctions jusqu 'à la chute du régime, soit au palais de la Seigneurie, ou bien chevauchant par monts et par vaux, chargé de dizaines de missions tant militaires que diplo matiques, manifestant saris relâche un dévouement total à l'État et à sa patrie. Il rédige une importante correspondance officielle: instructions du gouvernement adres- sées aux chargés de mission, et surtout rapports au gouvernement sur ce qu'il tait et ce qu'il voit au cours de ses propres missions.

Nicolas Machiavel (1515) Le Prince 6

C'est une période nouvelle dans l'histoire de l'Italie. Elle est la proie d'États étrangers qui viennent d'achever leur unité, et de qui bientôt les querelles s'ajoutent aux dissensions traditionnelles des États italiens. Champ de bataille des Français, des Espagnols et des Impériaux, elle souffre cruellement de la guerre. D'autre part les

condottières italiens ne pèsent guère en face des troupes étrangères. Pour assurer son

indépendance, Florence compte sur l'alliance française, et Machiavel, armant les citoyens, s'efforce de doter sa patrie d'une armée nationale. Mais lorsque les troupes de Louis XII se replient, la république s'effondre, tandis que reviennent les fils et petits-fils de Laurent le Magnifique (septembre 1512). La liberté n'a guère duré plus de quatorze ans, En novembre Machiavel, suspect, est destitué de ses fonctions. En lévrier 1513, impliqué par erreur dans un complot contre les Médicis, il est torturé et mis en prison. Il est libéré le mois suivant lorsque le cardinal Jean de Médicis, devenu le pape Léon X, lait promulguer une amnistie. Banni de la ville, il se retire dans une maison de ca mpagne et commence les oeuvres qui ont fait sa gloire: le Prince, les Discours sur la première décade de Tite-Live.

Mais la république a toujours fort

mal rémunéré Machiavel. Il a femme et quatre enfants, desquels l'aîné a neuf ans. L'année suivante, un cinquième naîtra. Machiavel est pauvre. Et aussi, il a soif d'action. Il s'efforce d'obtenir un poste des nouveaux

maîtres. Il lait agir son ami Vettori auprès de Léon X. Il dédicace le Prince à Laurent

de Médicis qui, neveu du pap e, gouverne Florence en son nom. En vain. Ce n'est qu'à partir de 1520 qu 'on lui confiera de petites missions, tort indignes de son génie: faire régler des dettes ou des inde mnités dues à des marchands florentins, trouver un prêcheur de carême. Entre-temps le succès de la Mandragore lui a fait une réputation d'auteur dramatique, il a publié l'Art de la guerre, et il a obtenu du cardinal Jules de Médicis - qui gouverne Florence depuis la mort de Laurent (4 mai 1519) et sera bientôt le pape Clément VII - la commande d'une histoire de Florence. Machiavel a-t-il, par besoin d'argent, renoncé à la liberté de sa patrie ? Certes non. Lorsqu'en 1520 le pape lui lait demander ses idées sur l'organisation politique de Florence, il rédige le plan d'une constitution qui, assurant l'autorité de Léon X durant sa vie, deviendrait à sa mort parfaitement démocratique. Évidemment, on ne tiendra pas compte de ce plan. Il semble d'ailleurs qu'à cette date, Machiavel ait depuis longtemps dépassé le cadre du patriotisme florentin. La chose est aisée à comprendre: depuis la chute de la

république et l'élévation d'un Médicis à la tiare, le sort de Florence ne dépend plus de

ses seules forces et de sa seule diplomatie. Sur le plan de la défense nationale,

Florence e

st désormais liée aux États du Saint-Siège. Aussi Machiavel peut-il rêver qu'un Laurent de Médicis, un Jean des Bandes noires, parents du pape, entreprennent et réussissent l'oeuvre tentée par César Borgia, fils de pape: l'unification de l'Italie. Dès 1513, il envisage la politique du point de vue de Rome, fait transmettre au pape

Nicolas Machiavel (1515) Le Prince 7

des analyses de la situation, lui recommande chaleureusement l'alliance française contre les Impériaux. Après Pavie, se trouvant à Rome, il conjure Clément VII et ses principaux conseillers d'armer le peuple de Romagne, de créer cette armée nationale qui pourra résister aux étrangers. Le pape l'écoute, mais recule devant la dépense, D'ailleurs le procédé semble mal sûr, et Guichardin lui trouve des inconvénients (juin- juillet

1525).

Enfin l'année suivante, comme on se décide à mettre Florence en état de défense, on fait appel à Machiavel. Reprenant après plus de douze ans des fonctions officielles, il est, le 18 mai 1526, nommé secrétaire d'une commission chargée de construire des fortification s. Trois mois plus tard, il est envoyé en mission à l'armée auprès de Guichardin. Il va et vient, s'occupant à la fois de la guerre et des f ortifications. Mais guerre et fortifications marchent tort mal: indécis, avare, le pape ne cesse de gêner l'action de ses serviteurs. Machiavel, qui n'est plus jeune, s'épuise à accomplir sa tâche tandis que, soue le connétable de Bourbon, les Impériaux descendent vers Rome. Le 6 mai 1527 commence le sac de là ville éternelle, et le 22quotesdbs_dbs2.pdfusesText_2