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Sortie GNE des 17 au 19 avril 2018, autour du Mont-Saint-Michel.

Le Mont-Saint-Michel est la devanture de notre sortie, le voici d'après la presse, c'est moins

conventionnel, mais c'est plus vaste, avec une mise en garde sur ses dangers :

Le Mont-Saint-Michel

Le Mont-Saint-Michel

Le Mont-Saint-Michel Le Mont-Saint-Michel

Géologie de la baie :

Photo satellite de la baie, 12-2016. (Voir sur Google Earth les photos prises depuis 1984, pour apprécier les différences des cours des fleuves et la mouvance des bancs de sable).

Entre la pointe du Grouin, à Cancale (Granulite, 670 à 590 Ma), et les falaises de granites cadomiens de Carolles

(542 à 520 Ma), que séparent plus de 20 km, s'étend la baie du Mont-Saint-Michel. Elle occupe une dépression de 500 km²

où la marée atteint la plus grande amplitude de l'Ancien monde (Le marnage étant la différence entre la basse mer et la

haute mer, pouvant atteindre plus de 14 m aux grandes marées de vives eaux, soit un immeuble de plus de 3 étages).

Comme les fonds alluviaux sont en faible pente, ce sont près de 300 km² qui couvrent et découvrent aux grandes marées.

Ce marnage exceptionnel est dû à la forme en entonnoir de la baie, pour une onde de marée qui se dirige vers la Manche,

puis vers la mer du Nord, et donc se heurte au Cotentin, plus la force de Coriolis, toujours déviant sur la droite. Et très

logiquement le chenal montant n'est pas le même que le chenal descendant.

Cette immense étendue offre d'ailleurs une grande variété d'aspects. Dans les parties inférieures, la baie est

sableuse, avec parfois de curieux récifs qu'on appelle ici des crassiers. Ces récifs sont construits par des annélides, les

hermelles (voir aussi La Bernerie, sortie du 1-10-2015, plage de Crévecoeur), qui soudent les grains de sable pour former

des tubes. Les récifs les plus importants se trouvent au Nord de la chapelle Sainte-Anne (-des-grèves à Saint-Broladre

35120). Au dessus le la zone sableuse, l'estran fait d'un sédiment calcaire, la tangue, est sillonné par des chenaux de

marée aux tracés changeants (Ainsi que par les chenaux de l'estuaire des fleuves côtiers que sont la Sée et la Sélune à

l'Est, le Couesnon à l'Ouest). Dans certains cours abandonnés, la tangue est fortement thixotropique, c'est-à-dire qu'elle se

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liquéfie sous l'effet d'une agitation quelconque (exemple le béton avant qu'il ne soit sec). Ces zones constituent des lises

où l'on s'enfonce facilement, d'où l'image des sables mouvants. La végétation halophile (Organisme qui s'accommode de

la concentration de sel, salicorne, obione, glycérie, spartine) colonise la marge supérieure de l'estran et tapisse les fameux

prés salés. Les deux rochers de Tombelaine et du Mont-Saint-Michel marquent la présence du sol granitique. Tombelaine

est une île ; le Mont-Saint-Michel, raccordé au continent en 1879 n'a plus été qu'une presqu'île jusqu'à ce que la digue soit

détruite 134 ans après son inauguration (ce que nous verrons par la suite). Le dépôt des alluvions (1,5 mm en moyenne

par an) favorisé par la colonisation végétale, les digues et les barrages, finira-t-il par inclure le Mont, puis Tombelaine au

continent, comme il l'a fait pour le Mont Dol, ancienne île granitique aussi, aujourd'hui au milieu des marais ? (

Ouvrage édité

en 1979, avec quelques ajouts de ma part

Ce n'est qu'à partir du quaternaire que se façonne la baie. Au cours de la dernière glaciation, la région est soumise

à un climat périglaciaire, et le niveau moyen de la mer était situé 120 m au dessous du niveau actuel, ce qui fait que la

Manche n'existait pas. A la fin de cette période la mer monte et entraine des dépôts de sédiments très fins sur plusieurs

mètres d'épaisseur, calcaires qui comblent les estuaires et les marais. Samedi 21 novembre 1998 : Une épaisse couche recouvre 15 % des fonds de la baie. Mont-

Saint-Michel : La crépidule

(1) attaque. Un petit mollusque, la crépidule, serait en partie responsable de

l'envasement de la baie du Mont-Saint-Michel. Introduit accidentellement, il prolifère à la vitesse grand V et produit chaque

année plusieurs centaines de tonnes de sédiments.

Quand les alliés débarquent en Normandie, il s'en trouve quelques unes collées aux coques des Liberty ship (Certains

parlent aussi de 1887). La colonisation commence, discrète au départ, puis très envahissante. On en recense maintenant

de Dieppe à Arcachon, la Belgique et l'Angleterre sont touchées. La Méditerranée aussi, avec des foyers dans la région de

Gênes, de Naples, en Sicile... Un véritable poison pour les producteurs d'huîtres et de coquilles Saint-Jacques... Sa

capacité à la reproduction est telle que de 0 kg, il y a 30 ans, elle serait passée à 137 000 t aujourd'hui, sur 15 % de la

surface de la baie. Sa densité peut atteindre 20 kg au m², avec des couches de plusieurs dizaines de cm d'épaisseur... Les

déchets et coquilles vides représentent 300 000 tonnes de biodépôts par an. Considérable, d'autant plus que les coquilles

mortes fonctionnent comme des pièges : Les sédiments s'y fixent et ont tôt fait de les transformer en vasières...

(1) Crepidula fornicata : Maxi 50 mm. Coquille solide, en forme de bonnet phrygien aplati, présentant des stries d'accroissement nettes.

Présence du côté interne d'une cloison lameleuse blanche. Couleur gris brunâtre parfois rosée. On les trouve à partir de la zone des fucus

vésiculeux, collées les unes aux autres, par ordre décroissant de taille. La première (qui est souvent la plus grosse) adhére à des supports

variés. Il s'agit d'animaux filtreurs, mangeant des algues, du plancton, des détritus. La disposition en chaine provoque un courant d'eau

plus intense qui augmente le taux de filtration. Cette disposition a également un rôle dans la reproduction, les crépidules du dessus

fécondant celles du dessous. Les petites crépidules sont mâles, les grosses sont femelles, avec une forme intersexuée au fur et à mesure

de la croissance. Est compétiteur d'autres bivalves filtreurs, en particulier les huîtres.

Herbus à Roz-sur-Couesnon, le 31-10-2018. Un horizon sans relief, à part le Mont, vu ici des polders. Traverser la baie n'est pas anodin :

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Jeudi 28 juillet 1994 : Dès le VIIIe s. Genêts accueillait les pèlerins qui s'élançaient vers le Mont. On les

appelait les petits gueux pour les distinguer des grands pèlerinages de Saint-Jacques-de-Compostelle. Mais leurs chemins

à eux avaient le joli nom de ''chemins de Paradis''. La traversée a quelque chose d'un voyage initiatique. C'est comme ça

qu'on peut expliquer son succès. L'an dernier 27 000 personnes ont fait la traversée.

Chaque été, le guide, un prof de math, conduit une quarantaine de pèlerinages pour le compte de la Maison de la

Baie " C'est vrai que nous risquons aussi de passer pour des marchands du temple du Mont » admet-il en voyant un

groupe de 250 pèlerins arriver au pas de charge " Les clients de la liaison régulière, sans commentaire » assurée chaque

jour en plus des traversées à thème. Plus personne ne croit au vieil adage " Si tu vas au Mont, fais ton testament ». Avant

d'atteindre le Mont, la balade enjambe la Sée et la Sélune, par des gués qui divaguent entre les bancs de sable. Le retour

passe par l'îlot de Tombelaine. Là les pieds se crispent un peu sur le sable mouillé qui fait des vagues. L'aller retour fait 3 h

à l'aller, 3h au retour, pour 16 km. " Le seul danger, s'est de se laisser surprendre par la marée. Chaque année un

imprudent, parti seul se noie. Mais en démarrant trois heures avant la marée basse et en revenant trois heures après, il n'y

a pas de risque ». Les anxieux peuvent toujours surveiller M. CELESTIN. Le dernier pêcheur de la baie va tous les jours

relever ses filets en tracteur " C'est le meilleur des indicateurs de marées ». Mercredi 24 août 1994, article d'appel en 1re page : La mort d'une mère qui voulait sauver sa fille. Les nouveaux pièges de la Baie du Mont-Saint-Michel.

La baie du Mont-Saint-Michel est dangereuse et recèle des pièges qui peuvent être mortels. Le drame de lundi (La mort

dans un trou d'eau d'une mère voulant secourir sa fille) est là pour le rappeler. Si des panneaux indiquent l'interdiction des

baignades, il est aussi bon de savoir que la traversée des grèves ne doit pas se faire sans guide.

Jeudi 13 juillet 1995 : ... Imaginons un immeuble de 4 étages construit au niveau des plus basses eaux -

Le pied de mer - Cinq heures un quart plus tard, il serait submergé. A marée basse l'immeuble en question serait à peine

visible à l'oeil nu : Il se dresserait à 18 km de la côte, dans la baie.

La vitesse moyenne du flot est de 4 km/h. Elle peut atteindre par endroits 8 à 10 km/h, avec même des pointes à 22 km/h.

Le promeneur sur un banc de sable n'a pas le temps de la voir arriver dans son dos.

Lorsqu'elle est au plus bas, la mer laisse derrière elle 25 000 ha d'herbus et de tangue, parsemés de pièges. Là se trouve,

ce que les familiers appellent des lises. Il n'y en a pas partout, mais l'oeil non exercé ne saura les deviner. Rien ne

ressemble plus à du sable ferme que des plaques de sable ferme recouvrant une énorme poche d'eau et de vase en

émulsion. Et ce qui n'arrange rien, ces lises ne tiennent pas en place : elles se déplacent avec les marées. Seuls les

usagers de la Baie les devinent par leurs colorations faiblement nuancées.

Autre piège, des plus redoutables et des moins prévisibles : le brouillard. Quelle que soit la saison, il peut envahir la baie en

l'espace de quelques minutes. Le promeneur se trouve déboussolé et les secours sont impuissants. La meilleure solution

dans la Baie reste la prudence.

" Quand on est témoin d'un problème, quel qu'il soit, il faut composer le 18 ou le 112 ». Ce n° correspond au centre

opérationnel départemental d'incendie et de secours " Le centre fait décoller l'hélicoptère de la protection civile et

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