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1 Cours généraux de la formation " Moniteur Sportif

Entraîneur »

Module 2 : Optimisation des facteurs biomécaniques de l'activité et de la performance sportive cedric.schwartz@ulg.ac.be CROISIER Jean-Louis, Département des Sciences de la Motricité, Université de Liège jlcroisier@ulg.ac.be Sport, Direction Générale du Sport (Adeps), Service " Formation de cadres ». adeps.formationdecadres@cfwb.be

Ÿ RESUME :

Ce module de formation est le prolongement des modules CG2_Th3_Mod2_La machine humaine à

Žǯ‡ˆˆ‘"- et CG2_Th3_Mod3_ Introduction à l'analyse du mouvement et du geste sportif. Pour rappel,

Au premier stade de formation (MS Initiateur), la " machine humaine » a été décrite de façon très

générale.

Au deuxième stade de formation (MS Educateur), la " machine humaine » a été appréhendée lors

sportive ». Au regard des différents facteurs déterminants de la performance sportive (voir CG2_Th3_Mod1_ la performance. appliqués au mouvement humain constitueront le sujet central de cette unité de formation.

Au terme de cette unité de formation, le candidat " moniteur sportif entraîneur » devrait donc

pouvoir comprendre et connaître les principaux concepts de biomécaniques qui permettront

performance). Le MS Entraîneur appréhendera aussi les éléments fondamentaux de biomécaniques en vue de toutes actions préventives aux risques de blessures, potentiellement occasionnées par le " mauvais geste » ou la " technique défaillante ». 2

Ÿ METHODOLOGIE :

- Exposé magistral - Séance " questions-réponses »

Ÿ SUPPORTS DE COURS :

- Syllabus - Foire aux questions (FAQ) - Présentation assistée par ordinateur (PAO)

Ÿ MODALITES DǯEVALUATION :

- Question ouverte - Etude de cas Ÿ CHARGE THEORIQUE DE TRAVAIL POUR LE CANDIDAT : - En présentiel :

ƒ 3 heures de cours magistral

ƒ 45 minutes †ǯ±˜ƒŽ—ƒ-‹‘ - En non présentiel : 3

Sommaire

COURS GENERAUX DE LA FORMATION " MONITEUR SPORTIF ENTRAINEUR » ................................................................. 1

THEMATIQUE 3 : FACTEURS DETERMINANTS DE PERFORMANCE ET DE LǯACTIVITE............................................................. 1

MODULE 2 : OPTIMISATION DES FACTEURS BIOMECANIQUES DE L'ACTIVITE ET DE LA PERFORMANCE SPORTIVE .................. 1

1 MECANIQUE ? ............................................................................................. 5

2 E LA BIOMECANIQUE POUR LE SPORT ? .......................................... 5

3 CE ? ............................................................................................................... 5

4 COMMENT DECRIRE UN MOUVEMENT, UNE FORCE ? ............................................................... 6

6 QUEL EST LA DIFFERENCE ENTRE LA POSITIONCELERATION ?10

7 COMMENT DECRIRE LE MOUATION ? ......................................... 12

8 LA LONGUEUR DES MEMBRES PEUT-ELLE AVOIR UNE INFLUENCE SUR LA

PERFORMANCE ? ............................................................................................................................................ 14

9 COMMENT LANCER UNE BALLE LE PLUS LOIN POSSIBLE ? .................................................. 16

10 POURQUOI UNE BALLE DOIT (OU PAS) ? ......................................... 20

11 COMPRENDRE DES RISQUE DE LA BIOMECANIQUE ? .................. 23

12 ACTION, REACTION ! ........................................................................................................................... 26

13 COMMENT ESTIMER LA HTICAL A PARTIR DE SON TEMPS DE

VOL ? ................................................................................................................................................................... 29

14 QUE SE PASSE-T- ? ..................................................................................... 31

15 QUELLES SONT LES DIFFERENCES ENTRE LES NOTIONS DE TRAVAIL, DE PUISSANCE

ET ENERGIE ? ................................................................................................................................................... 36

16 POURQUOI LE PATINEUR ARTISTIQUE GARDE-T-IL SES BRAS LE LONG DU CORPS

? .......................................................................................................................................... 40

17 SUIS-JE EN EQUILIBRE ? ..................................................................................................................... 42

18 BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................................... 44

19 TABLE DES FIGURES ............................................................................................................................ 44

4 5 1 ?

La biomécanique est la science qui étudie les effets des forces sur les êtres vivants. Cette

étude peut être décomposée en 2 parties : accélération) mouvement des corps. 2 ?

aide à quantifier des paramètres caractérisant le geste sportif. Ces paramètres sont ensuite

utiles tant pour optimiser la performance que pour diminuer le risque lésionnel. La mouvement. Cela peut donc lui inspirer judicieusement. 3 ?

Définition :

Une force constitue une action qui va

6 : il est donc possible de l Nous reviendrons sur la notion de vecteur dans la section suivante. : par exemple la force exercée par une raquette de tennis sur la balle balle. Cependant certaines actions ne seront pas forcément visibles car il existe aussi des : si vous essayer de soulever un poids sans être suffisamment fort, celui-ci ne bougera pas :

4 Comment décrire un mouvement, une force ?

Un mouvement peut être caractérisé par :

x une amplitude (une distance) : par exemple le sprinter a couru 100 m. De la même manière une force peut être caractérisé par : x une amplitude (la quantité de force) : par exemple, le sauteur a exercé une poussée de 2000 N. Il est possible de rassembler ces 2 paramètres par une seule quantité : le vecteur.

Définition :

Le vecteur est caractérisé par :

x une amplitude (un nombre), x une direction.

Un vecteur est en général représenté par une flèche orientée suivant la direction du

Un vecteur peut servir à représenter de nombreux paramètres et pas uniquement un

possibilités : 7

Figure 1

Il est possible de décomposer le vecteur suivant ces composantes dans les différents plans de : par exemple le plan vertical et le plan horizontal. Cette décomposition peut être sera déterminante pour la performance. De la même manière pour un sprinter, si le vecteur sert maintenant à décrire la vitesse HVW-à-dire la composante horizontale du vecteur. La Figure 2 décrit comment calculer les composa-ci est décrit dans un plan.

Figure 2

définissant sa trajectoire. 8 tionner des vecteurs. Cela est très utile par exemple si forces soit le même Graphiquement, il suffit ensuite de positionner les vecteurs, les uns à la suite des autres puis de tracer le vecteur allant du point initial au point final. La Figure 3 joueur de rugby qui est poussé par un autre. Le joueur de rugby subit 3 forces : la force de pesanteur, la force de réaction au sol et la force de poussée du joueur adverse. La force de des 3 forces) est égale à la force de poussée du joueur adverse.

Figure 3 Sommation de vecteurs

5 temps ?

Définition :

Vitesse = distance/temps

9

Attention :

Si la distance est exprimée en mètres et le temps en seconde, la vitesse obtenue est

exprimée en mètre par seconde. La valeur moyenne de 2 athlètes sur un 100 m peut être identique (et par conséquent leur performance : ils coupent la ligne en même temps) sans que leurs courses aient elles été rapidement. A haut niveau, un entrainement spécifique est nécessaire et la connaissance de graphique (Figure 4 tracer ce type de représentation très facilement.

Définition :

La valeur instantanée est la valeur à un temps donné.

Figure 4

de P. Grimshaw et A. Burden) 10

6 Quel est la différence entre la position, la vitesse et

Définition :

x x La vitesse correspond à la variation de position par unité de temps : Vitesse = (position au temps 2 ʹ position au temps 1) / (temps 2 ʹ temps 1) x : Accélération = (vitesse au temps 2 ʹ vitesse au temps 1) / (temps 2 ʹ temps 1) accélération importante mais pendant un temps très court ne une variation importante de la vitesse (un skieur par exemple atteint plus progressivement sa

Pour aller plus loin :

Sur une courbe de position, la vitesse à un instant donné correspond à la pente de la courbe à cet instant. Plus la courbe décrivant la position du sujet sera " raide » plus la vitesse du sujet est importante à ce moment. Au contraire si la courbe de position est plate, cela signifie que la vitesse du sujet est nulle. De manière identique, sur une courbe orrespond à la pente de la courbe à cet instant (Figure 5). 11 Figure 5 ération sur un graphique vitesse/temps à partir de la pente de la courbe : en la vitesse augmente - nulle (pente nulle) vitesse stable - (pente déscendante) la vitesse diminue.

Sur la courbe de vitesse précédente (Figure 4), on peut décomposer visuellement le sprint en 3

phases : x de 0 à 60 m : la pente de la courbe de vitesse est positive, cela signifie que le sujet accélère. Comme la courbe est plus " pentue » entre 0 et 30 m, cela signifie que le sujet accélère plus dans cette phase que lors des 30-50m. x entre 60 et 70 m : la courbe est relativement plus, il a atteint sa vitesse maximale x entre 70 et 100 m : la pente de la courbe est légèrement négative. Cela signifie que le sujet décélère un peu : il perd de la vitesse. 0 2 4 6 8 10 12 14

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Vitesse (m/s)

Temps (s)

A B C 12

Pour aller plus loin :

A retenir :

Les notions de position, vitesse et accélération sont liées mathématiquement : à une

constante près il est possible de déduire les unes des autres. Graphiquement, la pente 7 ?

La notion de position est très

Figure 6

13 cours du temps Figure 7).

La Figure 7 1 cycles. Lors de

égèrement fléchi (20°). La flexion phase de propulsion (27°). Lors de la phase de vol, il existe une flexion importante de la jambe (80°). La flexion de la jambe p-ci et ainsi de rendre

Figure 7

parle ainsi de : x vitesse angulaire (°/s) x accélération angulaire (°/s2)

Phase ui Phase oscillante

14

A retenir :

x décrit par sa position, sa vitesse, son accélération. x par son angulation, sa vitesse angulaire, son accélération angulaire.

8 La longueur des membres peut-elle avoir une influence sur la

performance ? Lorsque nous fléchissons ou nous étendons notre genou, sans bouger la position de notre bassin, cela a une influence sur la position de notre cheville. Il existe donc intuitivement une relation entre un mouvement de rotation et un mouvement linéaire (et vice versa). T, et que la jambe a une longueur l, la cheville bouge istance d égale à : d = l. T identique : la distance de déplacement dépend également de la longueur de la jambe. On obtient le même type de relations pour les vitesses et les accélérations : x v = l.R avec v la vitesse de déplacement et R la vitesse angulaire. x a = l.M avec a M

Ces équations illustrent très bien comment des paramètres purement anthropométriques

peuvent avoir une conséquence directe sur la performance. Imaginons 2 joueurs de football shoot » à la même vitesse (vitesse angulaire). La vitesse de

la balle (la performance) va être fortement corrélée à la vitesse de la cheville. Or comme nous

15 son bras plus faible pour atteindre une même vitesse de raquette (et donc de balle). sa hanche et de son genou pour frapper dans la balle (ce qui est plus réaliste possible de connaitre la contribution relative de la hanche et du genou dans la vitesse finale du pied ? Si on pose (Figure 8) : - l1 et l2 : les distances entre la balle et respectivement les axes de rotation du genou et - R1 et R2 : les vitesses de rotation respectivement du genou et de la hanche

Figure 8

Et : x pour le genou : v1 = l1.R1 x pour la hanche : v2 = l2.R2 16 v du pied est égale à la somme des contributions de chacune des articulations : v = v1 + v2 La contribution relative du genou est donc de v1/v et celle de la hanche de v2/v.

A retenir :

rotation et ce point. Si

plusieurs articulations sont en jeu, la vitesse " globale » est égale à la somme des

contributions de chaque articulation. En pratique, ceci met en lumière l'importance de la mise en jeu d'une chaîne musculaire.

9 Comment lancer une balle le plus loin possible ?

Définition :

La seconde loi de Newton stipule que :

" un objet qui subit une force constante accélère également à un taux constant ».

6 F = m.a

avec 6 F la somme des forces externes, m la masse du corps et a

Par " forces externes

17 surface de la terre).

Pour aller plus loin :

Pour notre balle, nous avons donc :

m.g = m.a t0 = 0 et le temps t et en supposant que la vitesse initiale est égale à v0 : g.t = v ʹ v0 puis en intégrant une nouvelle fois, on obtient la position p t (on suppose ici que la position à t0 est égale à 0) : g.t2/2 = p - v0.t horizontal (x), la force de gravité est nulle. Si on note T obtenons : x - v0 .cosT.t = 0 ou encore t = x/ (v0.cosT) z), en remplaçant t : g.x2/(2. v02. cos2T) = z ʹ x.(v0.sinT)/(v0.cosT) ou encore : z = g.x2/(2. v02. cos2T) + x.sinT/cosT 18

A retenir :

eable parabolique (Figure 10). Dans la direction du mouvement, la trajectoire est rectiligne et

Pour aller plus

loin : quelle valeur ? De cette analyse, il apparaît que pour optimiser la

Pour allez plus loin :

La balle retombe à la distance x = D, lorsque z=0, on obtient donc : g.D2+ v02.sin2T.D = 0 ou encore

D = v02.sin2T/(-g)

Nous observons aussi que la distance du lancer augmente proportionnellement au carré de la vitesse (Figure 9). 19

Figure 9 Influence de la vitesse de lancer sur la performance pour un même angle de lancer (45°)

Suivant les situations, la b

précé

balle est droite (fin de la courbe bleue par exemple). En réalité, elle parcourt une petite partie

TT = 45° (Figure 10).

Figure 10

20 pas en compte les notions de

portance et de traînée sur lesquelles nous reviendrons. En pratique, de manière à optimiser le

valeurs dependent aussi du vent qui peut être présent lors de la manifestation sportive. A orienté suivant Figure 11 ( Portance (mécanique des fluides)»)

10 Pourquoi une balle ?

Définition :

La première loi de Newton stipule :

" Tout corps persévère dans l'état de repos ou de mouvement rectiligne uniforme dans lequel

il se trouve, à moins que quelque résultante de force n'agisse sur lui, et ne le contraigne à

changer d'état. » 21
applique pas une nouvelle force. On peut imaginer le patineur qui ne bouge pas et qui glisse tout droit sur la patinoire. dans la section précédente cela conduit à une trajectoire parabolique. Cepen parabolique. Ces modifications de la trajectoire sont principalement dues aux effets appliqués à la balle (rotation de la balle sur elle-même) ains Outre la gravité, une balle subit 2 autres forces : x la force de portance crée par une différence de pression entre le haut et la bas de x la force de trainée crée par

la différence de pression : plus la différence de pression est grande, plus la force est

importante. Prenons quelques exemples pour illustrer ces phénomènes. Une balle de foot entre en rotation

sur elle-même lorsque la force qui lui est appliquée est excentrée vis-à-vis de son centre de

gravité (qui est aussi son centre de rotation). Cela signifie une distance non nulle de son centre de rotation (nous retrouvons donc la notion de

" moment » vu précédement). En appplicant une force sur le côté de la balle, on crée un

moment qui va entrainer la rotation de celle-ci. En fonction doù on frappe la balle (au dessus, 22
elle-même, la

une différence de pression entre les 2 faces de la balle. La balle va se déplacer vers la zone de

basse pression plus rectiligne.

Magnus.

Figure 12 Effet

Magnus et turbulences dans le football »)

Au tennis,

balle : la balle aura tendance à retomber plus rapidement. Cet effet est donc particulièrement force de frappe, une trajectoire frappées moins fort.

Figure 13 Effet lifté (gauche) et coupé (droite) au tennis Les principaux effets du tennis »)

23
tour de la balle peut être de 2 types : laminaire ou turbulent. Un

déplace de manière désordonnée (création de tourbillons) autour du corps. Dans certaines

balle.

A retenir :

rectiligne. Plusieurs facteurs vont avoir tendance à influence différents ballons de foot, malgré des poids et la tailles standardisés, peuvent avoir des comportements , pour des conditions atmosphériques variables 11 ?

Nous avons vu dans u

aux translations. La seconde loi de Newton a aussi son équivalent pour les rotations.

Définition :

ion, momentquotesdbs_dbs22.pdfusesText_28