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APPORT DES TIC ET D"INTERNET DANS LEDEVELOPPEMENT DES ENTREPRISESALGERIENNESETUDE DE CAS APPORT DES TIC ET D"INTERNET DANS LEDEVELOPPEMENT DES ENTREPRISESALGERIENNESETUDE DE CAS APPORT DES TIC ET D"INTERNET DANS LEDEVELOPPEMENT DES ENTREPRISESALGERIENNESETUDE DE CAS 3 4

ANNEXE-9-Questionnaire aux porteurs de projet: Incubateur d€Oran..................................................347TABLE DESMATIERES...............................................................................350Résumé..........................................................................................................................................................357Abstract.........................................................................................................................................................358:"...†‡..........................................................................................................................................................359"Les technologies numériques transforment lemonde des affaires, du travail et del"administration publique»Jim Yong Kim, président du Groupe Banque mondiale.

RemerciementsCe travail de thèse n"auraitpas vu le jour sans la contribution et le soutien d"un grandnombre d"amis et collègues qui m"ont aidé à le réaliser.Tout d"abord, je voudrai bien adresser toute ma gratitude et mon profond respect àMonsieur le Professeur Bouchama CHOUAM pour avoir accepté la direction de cettethèse,son soutien, ses conseils féconds tout au long de ce travail et pour ses grandesqualités scientifiques et humaines. Son accompagnement vigilant, sa disponibilité etses avis m"ont été d"une précieuse aide pour mener à terme ce travail.Je tiens également à remercier Monsieur Baghdad KOURBALI, Professeur àl"université d"Oran2,pour ses orientations et ses conseils surtout sa gentillesse dont ila fait preuve. Au-delà de cette thèse, j"ai appris beaucoup de choses qui me serviront,malgré mon âge,comme balisesàl"avenir dans ma vie professionnelle.Je remercie Messieurs les Professeurs Abdellatif KERZABI et Chaib BOUNAOUAde l"Université de TlemcenAbou Bakr Belkaidde m"honorerd"avoir accepté de faireparti de ce jury.Aussi, je remercie Madame Khadidja BOUMESSAOUD Maître de conférences-A-HDRde l"Université d"Oran 2 et Monsieur Belkacem KOUNINEF Maître deconférences-A-HDR de l"INTTIC d"Oran de faire partie de cet honorable jury.J"ai eu la chance de bénéficier d"échanges passionnants avec MonsieurStefanoVENTURA(ancien directeur de l"institut des télécommunicationsde la HEIG-VD1expert de l"UIT et Facilitateurde l'incubateur Y-START) pour m"avoir ouvert touteslesportes de l"incubateur. Qu"il sache combien j"ai été touché par la confiance qu"ilm"a témoignée et notamment pour m"avoir permis de participer aussi activement à sescôtés, à ses activités. Plus qu"une relation professionnelle, il est devenu un véritableami que je remercie aussi sincèrement pour ses conseils pédagogiques et dans ledomaine de la recherche.J"adresse également mes sincères remerciements à Mes amis Belkacem (Président duconseil scientifique de l"INTTIC)le professeur BELAIDI enseignant à l"ENPO pour lesoutien qu"ils m"ont accordé tout au long de cette recherche, pour leurs conseils et1Haute École d'ingénierie et de gestion du canton de Vaud (Suisse)

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même pour la participation ensemble dans l"élaboration et la rédaction de plusieursarticles qui se rapportent au secteur desTIC. Nos rencontres ont été pour moi trèsenrichissantes et toujours un gain d"enthousiasme.J"exprime ma vive gratitude à Monsieur Abdelmadjid BOUTALEB (ex directeur del"INTTIC) d"avoir bien voulu m"encourager à surmonter les difficultés rencontréesafin de mener mon travail jusqu"au bout.Je remercie mon ami et collègue de travail Monsieur ABDI Mossadek ancien directeurdes études de l"INTTIC d"avoir bien voulu m"aider en m"offrant quelques donnéesrelatives aux différentes promotions et avec aussi lesfilières formées au sein del"établissement depuis sa création. A Monsieur Ahmed Boussouf d"avoir bien voulume procurer des informations utiles dans l"élaboration de ce travail.Mes remerciements vont également aux acteurs de terrain qui ontrépondupositivementaux sollicitations de cette recherche à différents niveaux. Mareconnaissance va aux amis qui m"ont encouragé d"aller jusqu"au bout dans montravail de recherche. Je remercie aussi tous les professionnels et les académiciens quiont contribué, par leur expérience pratique et par leur esprit critique, à construire unchemin de réflexion et de recherche.Une pensée toute particulière est consacrée aussi à mesdéfuntsamisSidi MohamedRERBAL, Houcine OUAHIOUNE et Mohammed BELLAHCENEque Dieu lesaccueille dans son vaste paradis.Je profite aussi en cette occasion pour exprimer ma reconnaissanceà MonsieurALEXENDER Popovci ancien professeur de l"ITO ( INT TIC), de l"Ecolepolytechnique de Lausanne et de la HEIG-VD et expert auprès de l"UIT pour sesconseils précieux dans le domaine de la recherche et aussi pour son soutien moral. Amesfrèreset amisIliès Abdelbari BELMAHI, Abdelkader HAZOUTIpourleursoutien moral et psychologique pour ne pas baisser les bras et jusqu"au bout de cettenoble mission.Au responsable informatique de la direction des PME d"OranEnfin, d"autres personnes sans citer leur nom, méritent d"être remercies pour avoircontribué de près ou de loin à l"achèvement de ce travail et en particulier les dirigeantsde start-up et des entreprises qui ontbien voulurépondreà mes enquêtes.

LES ACRONYMESADSL: Asymmetric Digital Suscriber Line.ANDI: Agence Nationale de Développement de l"InvestissementANGEM: Agence Nationale de Gestion du Micro CréditANPT: Agence Nationale de Promotiondes Parcs TechnologiquesANRT: AutoritéNationale deRégulationdesTélécommunicationsduMarocANSEJ: Agence Nationale de Soutien à l"Emploi des JeunesARCEP: Autorité de Régulation des Communications Electroniques etdes postes(France)ARPT: Autorité de Régulation des Postes et TélécommunicationsBM: Banque MondialeBTP: Bâtiment et Travaux PublicsCEREQ: Le Centre d'études et de recherches sur les qualificationsCGCI-PME: Caisse de Garantie des créditsd"investissements-PMECNAC: Caisse Nationale d"assurance ChômageCNES: le Conseil National Économique et SocialCNUCED:Conférence des Nations unies sur le Commerce et le DéveloppementEDI : Echanges électroniques des données.EPE: Entreprise publiqueéconomiqueFAI : Fournisseur d"accès à Internet.FAUTIC: Fonds d"appropriation des usages et du développement des technologies del"information et de la communicationFGAR: Fonds de Garantie des Crédits aux PMEFMI:Fond Monétaire InternationalGATT:General Agreement on Tariffs and TradeGPS (Le Global Positioning System)GSM: Global System for Mobil CommunicationsIDE: Investissements Directs EtrangersINPTIC: Institut National de la Poste et des TICINSEE:Institut national de la statistique etdes études économiquesINT: Instance National desTélécommunicationsenTunisie

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INTTIC: Institut National des Télécommunications et des TICITC: International Trade CentreJORAD : Journal Officiel de la République AlgérienneMds: MilliardsMPTIC:Ministère de la Poste et des Technologies de l"Information et de laCommunicationNTIC: Nouvelles Technologies de l"Information et de la CommunicationOCDE: Organisation de Coopération et de Développement EconomiquesOMC: Organisation Mondiale du CommerceONS : Office national de statistiquePIB: Produit Intérieur BrutPME: Petite et moyenne entrepriseRFID:Radio Fréquence IdentificationSI : Système informatique.TIC : Technologie de l"information et de communication.UE: Union EuropéenneUIT:Union Internationale des TélécommunicationsUNESCO:Organisation des Nations unies pour l'éducation, la Science et la CultureUPU:Union Postale UniverselleUSGS:United States Geological SurveyVA: Valeur ajoutéeWIFI: Wireless Fidelity.MED11 : Ensemble de 11 pays du voisinage européen, soit 9 pays partenairesméditerranéens de l?UE (Algérie, Egyp t e, Jordanie, Liba n, Maroc, AutoritéPalestinienne, Syrie, Tunisie), un pays avec le statut d"observateur (Libye)et un paysen voie d"adhésion, la Turquie. Malte et Chypre ont rejoint l"Union en mai 2004.

INTRODUCTIONLemonded"aujourd"huiest en perpétueltransformation, il est marqué par l"avènementdes Technologies de l"Information et de la Communication (TIC)qui évoluentrapidement. Nous vivonsunequatrième révolution industrielle2qui repose, entreautres,surla réalité virtuelle3, l"Internet des objets4,leBigData5,l"intelligenceartificielle6, l"impression en 3 dimensions et la robotique.PourKlaus Schwab7: "Laquatrième révolution industrielle bouleverse notre société dans ses fondements»8.Nous sommes à l"ère de la numérisation des systèmes de production,ce qui aura unimpact considérable sur les entreprises et la façon dont l"économie affecte lespersonnes, les sociétés et les Etats.D"après les auteurs (BENOIT et al 2010), les technologies de l'information et de lacommunication (TIC ) sont en train de révolutionnertoutesles structures del'économie9. Certains économistes espèrent d"ailleurs que la diffusion de ces nouvellestechnologies permettra de dégager d"importants gains de productivité, moteurs de lacroissance(Damien et al 2013). Il convient de s"interroger sur les effets de cesnouvelles technologies sur l"emploi.

2Ce que les économistes appellent Industrie 4.0 après la mécanisation industrielle du 18èmesiècle (appeléeIndustrie 1.0), la division des tâches et la production de masse du début du 20èmesiècle (Industrie 2.0), et l"e-révolution à la fin du 20èmesiècle (Industrie 3.0)3Simulation d'un environnement réel par des images de synthèse. (Larousse)4L'internet des objets est"un réseau de réseaux qui permet, via des systèmes d"identification électroniquenormalisés et sans fil, d"identifier et decommuniquer numériquement avec des objets physiques afin de pouvoirmesurer et échanger des données entre les mondes physiques et virtuels.». (L"Internet des Objets | Pierre-JeanBenghozi, Sylvain Bureau, Françoise Massit-Folléa:http://books.openedition.org/editionsmsh/84) o n aural"occasion de développer ce concept ultérieurement.5L"expression "Big Data» (traduite en français par "mégadonnées») désigne la masse hétérogène des donnéesnumériques produites par les entreprises et les particuliers dont les caractéristiques (très grand volume, diversitéde forme, vitesse de traitement) requière nt de s ou tils d"analys e informatique s spécifiques.https://www.lcl.com/guides-pratiques/zooms-economiques/big-data-banque.jsp consulté le 15-08-20156L'Intelligence Artificielle(IA)estla science dont le butestde faire par une machine des tâches que l'hommeaccomplit en utilisant son intelligence. http://www.normalesup.org/~pastre/IA.pdf consulté le15-08-20157Ingénieur et économiste allemand. Il est le président du forum économique mondial depuis sa création; c"estune fondation à but non lucratif dont le siège est à Genève. Il est l"auteur de l"ouvrage "la quatrième révolutionindustrielle»8https://www.letemps.ch/economie/2016/01/08/klaus-schwab-quatrieme-revolution-industrielle-bouleverse-societe-fondements Consulté le 27 février 20169BENOIT Aubert, Patrick Cohednet, Laurent Dasilva, David Grandadam, Jason Guimaron et Bénoit Montreuil"L"innovation et les technologies de l"information et de la communication» Document établi le mois d"Octobre2010pour le compte du centre sur la productivité et la prospérité.

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La mondialisation entre dans une nouvelle phase historique, celle de " l"ère del"information ». Le monde devient un petit village, l"Algérie ne peutpas resterloin decettedynamique du développement engendré par ces technologies(Guenaou 2013).Pour se faire, l"Algérie doit saisir les opportunités qu"offrent les TIC àl"entrepreneuriat,aux entrepriseset à tout l"environnement administratifafin de serepositionner sur la voie du développement et ne plus compter sur la rente pétrolièrequi est une richesse éphémère.L"économiealgérienneest fragiliséeparce qu"ellecompteessentiellement sur la rente pétrolière.La preuve estlà, avec la chute des prixdu baril,les pouvoirs publicssont sensibles à la volatilité des coursquiaffectedirectementl"économie algérienne. Ilsrecourentaux solutions temporaires pourdépasser cette crise par:l"emprunt,l"austérité etautres,enréfléchissantà desalternativesà moyen et à long termecommenotammentl"économie numérique etl"économie du savoir.Dans les pays développés [OCDE 2002, 2008], les technologies de l"information et dela communication (TIC) sont enévolution continue. Elles offrent aux entreprises desopportunités de développement à la fois par la création denouveauxproduitsrépondant aux attentes du grand public et par la mise en œuvre de nouveaux modesd'organisation interne permettant une plus grande efficacité productive et une mise enrelation plus directe avec le marché.Certes,ces technologies posentdesérieuxproblèmesde sécuritéde l"informationqui nécessite une protectionpour la vie privée,la propriété intellectuelle et le copyrit contretoutesinfractions etusagesillicites.Selon la source du CEP II10,même lespays émergents dont l"Inde et la Chine, pays auniveau de vieestmoyenetbien inférieur aux autres, tout comme paysgéographiquement éloignés des grands centres industriels et technologiques del"Europe et des Etats Unis, ont réussi malgré leur handicapde départ une accessionremarquable aux TIC du21èmesiècle en s"y spécialisant pour devenir leaders

10Centre d"études prospectives et d"informations internationales, dans le contexte de la modernisation del"administration économique qui a été créé en 1978.

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mondiaux et réaliser dés 2005:17% des exportations mondiales d"électronique pour laChineet 21 % des exportations mondiales des services informatiquespour l"Inde11.L"économie algérienne ne doit plus dépendre de la rente pétrolière.L"Algérie compte,actuellementplus de 40 millions d"habitants(ONS 2016)12avec une superficie de2381741 km² la plus grande en Afrique,pour la création d"emploi etdela richesse, iln"y a pas mieux quela création desPME13(BENTABET 2008).Ala fin de l"année2015, le nombretotaldes PMEa atteint934 569(Statistiques 2015)14. Chaque année,nous assistons à la création d"entreprises de TPE(Très Petites Entreprises)aux PME,comme aussi, il y a d"autres qui disparaissent. Le nombre de PME créées au31-12-2015, tous secteurs confondus,a atteint84223 PME (Statistiques2015)15.Le21ièmesiècle s'ouvre sur des mutations dont il est difficile de mesurer d"ores et déjàl'ampleur pour les entreprises et les salariésetmêmela société algérienne touteentière.Les TIC constituent un facteur d'accélération des échanges commerciaux, lesmarchés se mondialisent en même temps qu'ils se segmentent pour fidéliser des clientsde plus en plus mobiles. L'entreprise algérienne va devoir procéder à des adaptationsrapides de sa structure pour être compétitive. Le recours intensif au travail en équipe,la restructuration des niveaux hiérarchiques, ainsi qu'une plus grande polyvalenceconduisent au développement d'organisation apprenante. Ces technologies sontdevenues un nouveau vecteur très important de la croissance économique del'entreprise, entrainant un changement dans le comportement du personnel.La téléinformatique16a facilité la circulationdel'informationà traversle mondeavecune rapidité extraordinaire, une exactitude etuneefficacité.Pour l"entreprise dedemain, l'information devientunematière première du futur.11FrançoiseLEMOINEet DenizÜNAL-KESENCI"Chine et Inde dans le commerce international de Jeu» N°272 novembre 2007 La lettre du CEPII (Centre d"études prospectives et d"informations internationales), 9, rueGeorges-Pitard 75015 Paris12Selon le bulletin de l"Office National des Statistiques(ONS) 2015 "Démographie algérienne» n°740Au 1janvier 2016, la population résidente totale en Algérie a atteint 40,4 millionsd"habitants.13BENTABET Elyes "Très petites, petites et moyennes entreprises: entre tradition et innovation»unerecensiondes travaux du Céreq (1985-2005) imprimé par Céreq Marseille 2008 en page 14, il dit: "Pour laseule sphère de l'Union européenne, les TPE-PME représentent aujourd'hui plus d'un emploi sur deux».14Bulletin d"information statistique n°28 édition mai 2016 situation des PME au 31-12-2015 P: 09http://www.mdipi.gov.dz/IMG/pdf/Bulletin_PME_no28.pdf consulté le 26 mai 201615Idem Page 08 Tableau: chiffres clés au 31-12-2015 P: 816Ensemble des procédés qui permettent la connexion et la consultation à distance des ordinateurs par lesmoyens des télécommunications.

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En Algérie, l"évolutiontechnologique et la diversification des relations et del'organisation du travail,engendreront, pour les salariés, une mobilité interne etexterne à l'entreprise. Pour suivre le rythme deschangements continuels,ces employésaurontbesoin d'entretenir et d'améliorer leurs niveaux de compétences et dequalifications, parce que cestechnologies exigentun recyclage continu desconnaissances du personnelavec une bonne maîtrisedu savoir et du savoir faire.Cequigénèreune atmosphèrede compétitions entre les entreprises.Pourgagnerunecompétition, ilappartient au personnelde l"entreprisede s"impliquer aux différentsprojetsde l"entitépour pouvoircontribuerd"une manière efficace etcontinueà sondéveloppement.Aujourd"hui, les pays développés investissent dans l"économienumérique, il s"agit d"unpassage d"une économie matérielle vers une économieimmatérielle qui repose essentiellement surles connaissances,la créativitéetl"innovationplus que surles ressourcesmatérielles17;autrement dit,une mutationd'une économie hardversune économie soft.Pénard et al 2003 considèrent quel"économie des réseaux et des servicesrepose surl'informationquiconstitueunevéritable source de création de la valeur ajoutée.Le partage de l'informationet letravail collaboratifdeviennentinéluctable au sein de toute organisationmoderne.Face àl"internationalisationde l"économieetau défi de lamondialisation des marchésavecdes alliances partenariales, l'entreprise algériennedoits'adapter et adopterunestratégieavecdes moyens appropriés pourpouvoirtenir son souffle etse maintenir.Pour se faire,l"entreprise algérienne doittraiter, modifier et échanger l'information entemps opportun et d"une manière efficace et efficiente pour satisfaire les clients quideviennentexigeants.Devant cette situation,un bonusage des TIC va forcémentcontribuer à trouver des solutionsadéquateset encourager à promouvoir la manièredont les entreprises tirent profit de ces technologies afin de percevoir lemondenumérique.A l"ère delaquatrième révolution industrielle,les technologies de l"information et dela communication sont omniprésentes dans la stratégiede l"instauration etleprogrèsetDéfinition donnée par le dictionnaire en ligne: http://dictionnaire.reverso.net/francais-definition/télé-informatique17Ali BOUHENNA Article: "Les enjeux des NTIC dans l"entreprise» Facultédes Sciences Economiques etde Gestion Université de Tlemcen 2009

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de la société de l"informationdans les pays développés, afin d"augmenter laproductivité et de renforcer la croissance économique.L"Algériedoitencouragertousles acteurs qui contribuent à l"instauration de la société de l"informationen investissantdans l"économie numériquesi elle veut réellementavoirun espace dans ce mondevirtuelle.Certes, surle plan des ressources humaines,l"Algériepossède un véritableréservoir de potentialité humaine; la population en âge d"activité de 15 à 59 ansest de62,5%( ONS 2015)18. Chaque annéedes milliers de diplômés qui sortent desuniversités, des grandes écoles et des écoles de formation professionnelle arriventsurle marché du travail. La majorité d"entre eux ne décroche pas un emploi et le nombredes chômeurs se multiplie d"année en année. Ce phénomène constitue un dangeréminent pour l"EtatAlgérien, pour y faire face, le secteur de l"entreprenariat peutabsorber une bonne partie de ses jeunes chômeurs. Le secteur de l"entreprenariat enTIC connaît un essor très important grâce à la déréglementation destélécommunications (loi 2000-03)19et au choix incontournable des entreprises pourl"usage de ces technologies dans leurs systèmes de gestion et d"organisation. Pouraider les jeunes porteurs de projet à créer des startups et des PME innovantes,l"EtatAlgérienmet, en principeà leur dispositiondesorganismescomme l"ANPT20,l"ANSEJ21etc. Aussi, pour la découverte du monde de l"entreprenariat et del"entreprise dans lesecteurdes TIC, les opérateurs des télécommunications etautresorganisent des forums et des événements (comme des startups weekend, des foiresd"emploi22...) pour informer et prospecter auprès des jeunes porteurs d"idées destalons. Les jeunes porteurs de projet peuvent aussi présenter un dossier à soumettrepour étude au niveau des incubateurs à Alger23, Oran24etAnnaba25. Si l"idée du projet18Bulletin "Démographie algérienne» n° 740 de l"Office National des Statistiques (ONS ) 2015.http://www.ons.dz/IMG/pdf/Demographie2015.pdf19Loi n° 2000-03 du 05-08-2000 fixant les règles générales relatives à la poste et aux télécommunications, JOdu 06-08-200120L"agence nationale des promotions des parcs technologiques dont le siège se situe au village technologique deSidi Abdellah21Agence Nationale de Soutien à l"Emploi des Jeunes22Ce genre d"événement est organisé généralement par les opérateurs des télécommunications pour le but derecrutement.23Au parc technologique de l"incubateur de Sidi Abdallah24L"incubateur technobridge de l"INTTIC d"Oran est installé provisoirement en attendant la construction du parctechnologique régional qui est toujours en projet avec une assiette de 30 hectares à Belgaïd (Bir Djir), à l"estd"Oran

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est innovante, le porteur de projet est admis au sein de l"incubateur, ilseraaccompagné jusqu"au montage de sa startup. Cette dernière peut évoluer et devenir, lecas échéant, unePME.La stratégiee-Algérie2013 a échoué dans son objectifprincipal qui est l"instaurationdela société de l"informationàl"échéanceprécitée.Une enveloppe budgétaire de 130millions de dollars US26a été affectée pour la création d"un parc des technologies del"information à Sid Abdallah Alger,pour aider, d"une partles porteurs de projet à lacréation des startups et des entreprises innovantes génératrices d"emplois et desrichesses et d"autre part, de promouvoir l"appropriation des TIC et leursdéveloppements.D"après la synthèsede plusieurslectures de lalittératurequitraitentle secteur des TICainsi quel"analyse des études empiriques,on peutdire que pour réussir dans lesdomaines de l"économie numérique comme certains pays émergents (dontla Malaisie,la Corée du sud,pour citer queces deux)quil"ont prouvé sur le terrain,l"Algériedoitaborder de façon claire et transparente les aspects clefs à prendre en compte lors dudéveloppement et du déploiement de solutions TIC. Ces dernières offrent desopportunités pourpoursuivreles efforts de connectivité entre les administrations etlesentreprises sur la façon dont elles s"adaptent à l"environnement numérique.Cettesituation incitera forcement les jeunes porteurs de projet ayant des idées innovantes àfonder leur entreprise et à développer lesapplicationsTICqui seront sollicitées parbeaucoup de clients de plusieurs catégories27. Certes,il faut dire queles jeunesentrepreneursrencontrent beaucoup dedifficultés pour l"obtention des financementsnécessairesàl"amorçage etaudémarrage de leur startup28, malgré qu"il existeplusieurs formulespour soutenir la création, l"accompagnement et le développement

25L"incubateur de l"Université d"Annaba26Document UIT "Contribution de l"Algérie à la première réunion du Comité de préparation (PrepCom-1) duSommet mondial de la Société de l"information Genève, du 01 au 05 juillet 2002»DocumentWSIS/PC/CONTR/17-Fdu12 juillet2002 P:627De plus petites entreprises aux grandes firmes28En octobre 2014, le Forum des chefs d"entreprise (FCE) a crée un fonds dédié au financement des travaux derecherche doté d"un montant d"amorçage de 50 millions de dinars que les porteurs de projets dans lecadre de larecherche-développement peuvent en bénéficier.

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des startups29dontl"Etat amisàleur dispositioncommepar exemplele FAUTIC30. Laquestionqu"onpeutposer quel est le rôle de la startup en TIC dans le domaineéconomique en Algérie?La réponseà cette questionest simple,la startup TIC joue unrôle prépondérant dans l"appropriation de ces technologiesainsi quele développementde l"économie des connaissances.Les startupsou les PME émergenteévoluent,généralement, en deux dimensions,d"une partl"amélioration de l"existant en proposantl"intégration deschosesnouvelles (c"est l"innovation) etcontribuer àl"accroissementde la compétitivitéentreles entreprisesd"autre part.Le deuxièmechapitre deladeuxièmepartie de cette thèsesera consacréàl"état des lieuxdes incubateursTICenAlgérieavecune étude de cassurles startups qui évoluentau niveau del"incubateurde l"INTTIC d"Oran.Problématiquede rechercheEn Algérie, l"intégration des TIC dans le tissu économique reste confrontée à diversescontraintes d"ordre endogènes et exogènes, c"est-à-dire celles qui dépendent del"acquisition du matériel et celles qui sont liées à l"environnement dans lequel ellesévoluent.Pour lescontraintes endogènes, l"insuffisancede formations en TIC resteincontestable.Peud"entreprisesprocèdent aux formations derecyclagepourleurpersonnel possédant des pré-requis dans l'utilisation des TIC, maispourla plupart desPME (elles sont nombreuses)quin"ont pas de moyens financiers,nesontpasintéressées par laformation en TIC, compte tenu du nombre restreint de ses employéset de sesclients31.Ellesfont appel aux prestataires de services pour une sous-traitance.Pour les contraintes exogènes, lesorganismes étatiques spécialisés32dans les TICn"ontpasdestratégiesclairesde promotion en matière desTICenversle secteur des

29D"après, le ministère algérien de l"Industrie, les start-up bénéficieront, d"un appui financier de l"État. Lereprésentant du ministère a dit textuellement au niveau rencontre officielle en février 2016 "Nous allons créerun fonds d"amorçage des start-up» Selon la même source, ce fonds sera soutenu par un autre qui garantira lescrédits et qui fera office d"une caisse de garantie de sûreté réelle.30Le FAUTIC (Fonds d"appropriation des usageset du développement des technologies de l"information et de lacommunication) que gère le ministère de la Poste et des Technologies de l"information et de la communicationpour le soutien et le développement des startups et les porteurs de projet dans le secteur.31Il est d"une importance capitale pour les grandes entreprises (ayant beaucoup de personnels et de clients) defaire recours à l"utilisation des bases de données informatiques d"où l"usage des outils en TIC (hard et soft) estnécessaire pour une gestion efficace et efficiente.32Ces organismes nationaux sont le MPTIC, le CERIST et d"autres pour ne citer que les deux principaux.

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PME. De même lespouvoirspublics33n"affichent pasune option clairevisantl"amélioration du climat des affaires dans le domaine desTIC.Plusieursprojets ont été lancés, dans le cadre de la stratégie e-Algérie 201334ayantpour but essentiel la réussite de l"instauration de la société de l"informationcommençant par le projet Ousratic35qui visait en premier lieu 08 millions d"élèvesenlesdotanten micro-ordinateurs et une ligne d"abonnement ADSLàdes prix attractifset ensuite encourager les administrations et entreprises à l"utilisation du matériel TICdans cette optique. Un autre projet (ICDL36 ) a voué à l"échec. Ce progra mme deformation a été imposé aux responsables des ministères pour s"initier à l"utilisation del"informatique de base.L"objectif de cette formation est de permettre l"acquisition au participant, desconnaissances et des compétences à utiliser l"outil bureautique selon des standardsinternationaux.Malgré les efforts déployés par les départements concernés par lesTIC37et différentes actions incitatives des pouvoirs publics, letauxde pénétrationdans le secteur des ressources en TIC (Nombre desadministrations etPME possédantet utilisant les outils informatiques) reste trèsfaible comparativement auxpays voisins(le Maroc et la Tunisie)38.En sus des difficultés d"accès au financement, le coût élevé33Les décideurs politiques ne prennent pas de décisions fermes jusqu"à la réalisation de l"objectif tracé34Document de synthèse e-Algérie 2013 décembre 200835Dans le cadre de la stratégie e-Algérie 2013, l"Algérie a dépensé beaucoup d"argents pour instaurer la sociétéde l"information. Dans cette perspective,l"objectif primordial de l"Etat était d"offrir1 PC par famille etuneconnexion haut-débit à un prix raisonnable. Cette opération a été baptisée formule Ousratic36Le certificat ICDL (international Computer Driving Licence) littéralement appelé " Permis International deconduite/maîtrise de l"ordinateur» est un certificat qui atteste des capacités pratiques dans les applicationsinformatiques courantes.ICDL est le représentant exclusif en Algérie d la fondationECDL (Dublin Irlande).37Ministère des PTIC et les entreprises sous sa tutelle, le ministère de l"industrie, l"ANDPME, l"ANSEJ,l"ANDI...38Selon le rapport mondial sur les technologies de l"information du Forum économique mondial, publié le 6juillet 2016, l"Algérie est classée loin derrière le Maroc, la Tunisie et l"Egypte.Ce rapport distingue sept pays pour leurexcellente performance en matière de fructification économique desinvestissements réalisés dans les technologies de l"information et de la communication (TIC). L"édition 2016 del"indice NRI (Networked Readiness Index) sur la préparation aux réseaux placeSingapour en tête des payssusceptibles d"exploiter les TIC pour générer des impacts économiques et sociaux. Le numéro un en 2014, laFinlande figure pour la seconde année consécutive en seconde position, suivie de la Suède (3e), la Norvège (4e)et des États-Unis (5e ). Les au tres écono mies du top 10 son t les Pays-Bas, la Suisse, le Royaume-Uni, leLuxembourg et le Japon. Pour sa part, l"Algérie est classée à la 177eplace. Le pays se positionne ainsi très loinderrière l"Égypte (96e), la Tunisie (81e) et le Maroc (78e).En plus, l"Algérie est devancée par plusieurs pays africains comme le Gabon (125e), le Mali (127e) et même leTchad (139e)... L"indice NRI souligne que les plus belles progressions sont signées par un certain nombre depays d"Afrique subsaharienne, dont l"Afrique du Sud (65e place, en hausse de 10 points), l"Éthiopie (120e, enhausse de 10 points) et la Côte d"Ivoire (106e, en hausse de 9 points).Rapport du forum économique le mois dejuillet 2016: https://www.weforum.org/

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39C"est grâce àMark Prensky(né le15 mars 1946 aux USA), enseignant et chercheur américain spécialisé dansles questions d'éducation. Il a baptisé cette génération les "Digital Natives» (natifs numériques), dans un articleparu en 2001. Par cette expression, Mark Prensky a cherché à décrire l"avènement, dans le système éducatifaméricain, d"une nouvelle génération d"élèves et d"étudiants pour lesquels le numérique est un territoire "natif»dont ils seraient les "autochtones».Pour plus d"information, il faut se référer au sitehttp://delitsdopinion.com/2experts/les-digital-natives-15-25-ans-la-generation-des-autochtones-du-web-828/Consulté le 21-06-2016

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116%40. Ce qui explique qu"il y a des abonnés qui possèdent plus d'un appareiltéléphonique et en particulier chez les jeunes. La raison principale de cetteaugmentation s"explique par le nombre important d"utilisateurs d"internet via lesSmartphones et les tablettes41.L'intérêt du sujet repose sur un certain nombre de points; il s"agit, en premier lieu,d"un travail de continuation qui a été entamé au magister et dont nous espérons, àtravers nos prospections et nos recherches dans la littérature relative au sujet et nosétudes empiriques, pouvoir mieux comprendre l"apport des TIC dans ledéveloppement des entreprises algériennes. En deuxième lieu, en abordant le sujet,nous voulons, démontrer que les TIC jouent réellement un rôle prépondérant dans ledéveloppement de l"entreprise dans son organisation interne et externe et saperformance pour augmenter la productivité et renforcer la croissance économique.Nous relevons que d"après la littérature abondante qui se rapporte au sujet, qu"il y a denombreux avantages que les TIC offrent à l"entreprise dans des domaines aussi diversque la gestion du changement, les politiques des ressources humaines et de laformation eten particulier la gestion de l"information avec une bonne satisfaction desbesoins en communication interne pour les employés pour ne pas dire la performancede l"entreprise.Les hypothèsesNous avons retenu 03 hypothèses sur l"apport desTIC en généralet sur Internet enparticulier pour le développement des entreprises en Algérie, elles se résument commesuit:iLes TIC et Internetpermettront aux entreprises de tirer profit de toutes lespossibilités qu"elles offrent en vue d'atténuer les difficultés du développementet de valoriser leur performance et leurs productivité;

40Les données du MPTIC de 2015 https://www.mptic.dz/fr/content/indicateurs-0 Consulté 20-05-201641Selon les statistiques du mois de janvier publiées par le bureau des Etats-Unis de recensement (United StatesCensus Bureau) qui a recensé plus de 45 millions d"utilisateurs d"internet via les Smartphones et tablettes. Cesinformations sont rapportées parla revue en ligne l"Econewsdont le site est le suivant:http://www.leconews.com/fr/actualites/nationale/telecoms/plus-de-45-millions-d-abonnes-a-internet-via-le-mobile-07-02-2016-176608_293.php Consulté le 21-05-2016

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iLes TIC et Internet contribuent au développement du travail collaboratif àdistance et l'accès aux savoirs et connaissances stratégiques;iLa formationdes ressources humaines dansle domainedesTIC estincontournable dans le développement de l"entreprise afin de disposer dedonnées scientifiques et techniques pour orienter la recherche en Algérie.Objectifs de la rechercheLes objectifs denotretravail de rechercheconsistent en premier lieu àprésenter dessynthèses et des analyses des documents relatifs au secteur des TIC émanant desorganismes spécialisés internationaux comme notamment l"OCDE, CNUCED, l"IUTetautres d"une partet aussi les ouvrages,lesthèses etlesarticles qui traitent le sujet,d"autre part.En deuxième lieu, nous comptonsapporternotrecontribution aux travauxdéjà réalisés dans ce contextepardesétudesempiriquessur l"état des lieux des TICetleur usagepar deux échantillonsd"entreprises de l"Ouest Algériendont certainesappartiennent au secteur des TIC. Deuxparagraphesseront réservés à l"analyse desdifférentes réponsesissues dequestionnaires.Nousproposonsen perspectives, àtravers une troisième étude sur l"incubateur de l"INTTIC d"Oran,des solutions commela formation desressourceshumaines, la préparation d"une organisation pour faciliterl"usage et l"appropriation des TIC au sein de l"entreprise dans le but d"atteindre uneperformanceavecune valeur ajoutée.Notre travail dethèsedébutedans les premiers chapitres dela première partie par uneanalyse théorique des concepts de base passant en revue lesdifférentescomposantesdusecteur des TIC.Nous avons donnéplusieursdéfinitionsdu secteur des TICcommençant par cellesémanant des dictionnaires,ensuite celles des organismesspécialisés internationaux (UIT, UPU,OCDE...),et enfin celles données pardeschercheurs et académiciensqui évoluent dansle secteur.Dansune section de ceschapitres,nousavonsabordéla question de l"investissement et de l"industrie dans lesecteur des TIC dans le mondeen évoquantles pays développés, les pays émergents etles pays en développement,à des fins de comparaison internationale.Dans letroisièmechapitre de la première partie, nous avons abordéun bref historique sur les différentesétapes managériales de l"entreprise algérienne depuis l"indépendance, avec unétat des

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lieux des TIC en Algériedont nousanalysonsles différentes contraintesdedéploiementde ces technologiesetleurappropriation par les entreprises.La deuxième partieconstitue l"adéquation entre l"approche théorique et les résultats denotre travail de recherche.Elle estconsacrée quasiment à des études empiriques dontnous présentons, danslepremier chapitre,notre démarcheméthodologiqueavec unedescription des données collectéesdans le cadredes enquêtessur deux typesd"entreprises. La raison pour laquelle nous avons choisi, dansletravail de sondage, laséparationentre les entreprises qui produisent des biens et services des TIC et cellesqui les utilisent dans de différentes activités, est de savoir si la première catégoried"entreprises joue un rôle dans l"appropriationet la diffusiondes TIC.Nous avonsadresséaux responsables d"entreprises de différents statuts et activités (entreprisesprivées et publiques), des questionnaires en deux versions papier et électronique. Noustenons à soulever un problème qui s"oppose aux thésards et chercheurs,celuid"enquêtes statistiques (travaux de sondage) qui est mal perçu par les responsables desentreprises et des administrations. Nous pouvons dire qu"il y a un manque relatif deculture de traitement de données à travers les questionnaires. Cette culturen"est pasencore introduite dans les habitudes et les traditions de nos administrations etentreprises à des fins pédagogiques et de recherchesscientifiques. Par la mêmeoccasion, nous voulonsinformerleslecteurs de cette thèse que la plupart desréférencesqui nous ont permisd"élaborerce travail, ont été recueillies en ligne grâceau réseau Internet. La recherche sur le réseau mondial a donc constitué une alternativetrès intéressante par rapport aux nombreuses difficultés rencontrées dans la collectedes données sur le terrain, l"administration en Algérie reste non coopérative et lesdonnées quantitativesdisponibles sont moins fiables.Unautrechapitrevient renforcer nos études empiriques, il s"agit du deuxième chapitrequi traite l"état des lieuxdes incubateurs en Algérie dont nous avons priscommeétudede cas l"incubateur de l"INTTIC d"Oran.Cette étude a abouti à distinguer plusieursconfigurations d"incubation. L"analyse,de ces configurations,nousconduità formulerdes propositions théoriques des différentes logiques d"incubation. Ces mêmespropositions nous ont permis de présenter un outil d"analyse du succès des structuresd"incubation.L"étude propose également l"implication des grandes entreprises

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algériennes ainsi que les universités et les grandes écoles dans la problématique dudéploiement et de l"appropriation des TIC en Algérie.Toujours dans la deuxièmepartie,untroisième chapitreayant pour titre les perspectives, il s"agit d"unecontributionà cette thèse, qui se présente sous formedepropositionsqui consistentàrépondre auxquestionsissues du cadre théorique et d"opérer des déductions sur lesliens entre TIC, organisations et innovations.

PARTIEIAPPROCHECONCEPTUELLE DESTICET LEURSRELATIONSAVECL€ENTREPRISE 24

d"enseignement formalisé». Il semble qu"un professeur de Harvard, Jacob Bigelow, quiaurait pour la première fois utilisé le mot technology en anglais dans son ouvrageElements of technology (1829)441.1.2 InformationL"origine du mot vient du latin " informatio », dans le sens de presse: "c"est l"Actiond'informer quelqu'un, un groupe, de le tenir au courant des événements45»,mais du pointde vue informatique, c"est un: "Élémentde connaissance susceptible d'être représenté àl'aide de conventions pour être conservé, traité ou communiqué46».Selon l"encyclopédie Larousse en ligne "...,l'information est aussi au centre d'enjeuxéconomiques, technologiques et politiques. ...Le développement de l'électronique, del'informatique et des télécommunications a fait émerger le thème de la "société del'information».Concernant nos recherches sur la littérature de ce terme nous avons trouvé dans l"ouvragede Breton,PH., et Proulx,S47, uneexplication et une logique, ils voient que"information» est polysémique car il peut être utilisé pour deux significationsdifférentes; la première renvoie à tout ce qui est matériel c'est-à-dire par une informationdonnée,nous pouvons réaliser une chose en lui donnant une forme. Par contre ladeuxième signification veut dire transmettre une idée, un message, une explication maisd"une manière abstraite.1.1.3 CommunicationL"origine du mot vient du latin communicare, c'est-à-diremettre en commun, faire part departage, dérivé de communis, commun.D"après le dictionnaire encyclopédique Hachette: la communication est un" ensembledes phénomènes concernant la possibilité, pour un sujet par le langage articulé ou pard"autres codes»48. Mais, ladéfinition la plus courante est celle duPetit Robert c"est:"passage ou échange de messages entre un sujet émetteur et un sujet récepteur au moyende signes, de signaux».44GeorgeELLIS, Memoir of Jacob Bigelow (Cambridge, Mass.: JohnWilson &, Son, 1880)45http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/information/42993?q=information#42898 (Larousse en ligne)46Idem47BretonPHILIPPE, SergePROULX., l"explosion de la communication. Casbah, Algérie, 2001, P: 37.48Dictionnaire Hachetteencyclopédique, 2002, P: 827

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techniques évoluées du multimédia et des télécommunicationsqui ont permis l'émergencede moyens de communication plus efficaces, en améliorant le traitement, la mise enmémoire, la diffusion et l'échange de l'information»51.Selon le centre d"études sur l"emploi et la technologie du Québec (2009) "Ensembledetechnologies parmi lesquellesfiguresouventl"ordinateuretqui,lorsqu"elles sontcombinéesou interconnectées, permettent de numériser, detraiter,derendreaccessible(surunécranouun autresupport)etdetransmettre,enprincipeàn"importequelendroit, une quantitéquasi illimitéeettrèsdiversifiéededonnées.Ces dernièresseprésentent souvent sous diversesformes: texte,schéma,graphique, image enmouvement,son,etc.Lestechnologiesnese limitent pas auxtechnologiesInternet,ellesenglobenttouslessystèmesmultimédias interactifsdiffuséssurCDROM,les bornesinteractives, lesencyclopédiesmultimédias,lavidéoconférence, etc.»52SECTION2: Les définitions institutionnelles des TICMaintenant, nous allons se rapprocher des organismes internationaux qui sont branchés ausecteur des TIC pour voir leur perception à ce domaine en se basant sur les aspects declassifications industrielles. En effet, ces systèmes de classifications industriellespermettent de bien définir le secteur des TIC pour répondre à leurs besoins ou leursmissions. La disponibilité des différentes littératures qui se rapportent à notre sujet et lesindicateurs des TIC retenus ont orienté nos travaux de recherche. Ainsi, nous avons trouvédans le profil statistique qu"il peut porter sur l"ensemble du secteur des TIC ou encoreuniquement sur les principales industries qui le composent.Les organismes internationaux reliés au secteur des TIC utilisent pour leur part l"approchebasée sur les répertoires d"entreprises ou les listes d"entreprises pour définir le secteur desTIC.Notre objectif,àtraversdesdéfinitions données parles organismesspécialiséset desexperts en la matière, est de montrerdans cette section une approche basée surdesclassifications industrielles et de service pourcernerle secteur des TIC.

51http://www.granddictionnaire.com/ficheOqlf.aspx?Id_Fiche=8349341 Consulté le 24-12-201552http://www.amtice.ulg.ac.be/upload/ressources/ressource-80-definitions-des-tic-et-des-medias-de-diverses-sources/differencierticsdemediasDEFINITION.pdf Consulté le 22-10-2015

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Pour ladéfinition émanant de l"organisme de l"UIT53,c"est legroupe de travail placésous l"autorité de la présidence de lacommission d'étudesde l'UIT-D54, et dont lestravaux sont coorganisés par le président du GCDT55, adéfini,le 8 septembre 2013,l"expression (TIC)comme étant les: "Technologies et équipements permettant letraitement (par exem p le, accès, création, collecte, stockage, transm ission, réception etdiffusion) de l'information et de la communication».Pour l'OCDE56et l'INSEE57, ilsse sont mis d"accord surunedéfinitioncommunepour lesecteur des TIC:"On qualifie de secteurs des technologies de l'information et de lacommunication (TIC) les secteurs suivants :-secteurs producteurs de TIC (fabrication d'ordinateurs et de matériel informatique, deTV, radios, téléphone,...) ;-secteurs distributeurs de TIC ( commerce degros dematériel informatique,...) ;-secteurs des services de TIC (télécommunications, services informatiques, servicesaudiovisuels,...).Par complémentarité,on peut parler de secteurs "non-TIC» pour toutes les autresactivités».Cette définition nous conduit à débattre le point de savoir si telle ou telleactivité économique doit ou pas faire partie des TIC. La nomenclature de l'OCDEestd'ailleurs le résultat de discussions et d'un compromis à l'échelle internationale. Maisglobalement elle est acceptée par la plupart des pays membres de l'OCDE (30 pays quila composent, pour plus d"informationvoir "annexe 1»). C"est pour cette raison qu"ilfaut en effet une définition commune pour pouvoir réaliser des comparaisonséconomiques entre tous les pays.53Union International des Télécommunications (UIT) dont le siège se trouve à Genève (Suisse)54Le Secteur de l"UIT-D est l"un des trois Secteurs de l"UIT, il a pour mission de contribuer à généraliser, à un coûtabordable, l"accès équitable et durable aux télécommunications afin d"encourager le développement social etéconomique au sens large.55Le Groupe consultatif pour le développement des télécommunications (GCDT) est chargé d'examiner les priorités,les stratégies etle fonctionnement du Secteur du développement des télécommunications de l'UIT et les questionsfinancières connexes. Il se réunit entre les conférences mondiales de développement des télécommunications(CMDT) pour donner des avis au Directeur du Bureau dedéveloppement des télécommunications (BDT) sur la miseen œuvre du Plan d'action adopté par la CMDT, y compris sur les questions se rapportant au budget et au planopérationnel du Secteur. LeGCDTse réunit tous les ans.56L'Organisation deCoopération et deDéveloppementEconomiques(enanglaisOrganisation forEconomicCo-operation andDevelopment, OECD) est uneorganisation internationaled"études économiques.57L'Institut national de la statistique et des études économiques est une direction générale du ministère (Français) del'Économie et des finances. Il a pour mission de collecter, analyser et diffuser des informations sur l'économie et lasociété française sur l'ensemble de son territoire.

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Partant de ce constat, on peut dire qu"il y a l"absence d"une nomenclature internationaledes produits qui décrive de manière adéquate les services liés aux TIC, et par l"absenced"expériences partagées dans la collecte de ces données engendre une situation qui resteun peu floue. En analysant des différentes littératures concernant les travaux présentés,par les grandes organisations mondiales telle que l"OCDE et la CNUCED qui traitent lesecteur des TIC selon de classifications industrielles et de service, nous avons trouvé queles définitions élaborées arrangent tous les pays dans leur vision pour ce secteur dans lebut des échanges.Selon des chercheurs de l"institut de la statistique du Québec58(septembre 2011)"Ilexiste deux façons bien distinctes de définir un secteur, que ce soit celui des TIC ou toutautre secteur.» pour eux il existe deux approches, la première se focalise sur lesclassifications industrielles. Elles sont utiliséespourla grande majoritépardes agencesstatistiques nationales et internationales.La deuxième approche est utilisée pour définir etévaluer la performance d"un secteur dans le but d"élaborer un répertoire d"entreprises oud"établissements reliés au secteur étudié59.L"organisation OCDE a confié au GTISI (Groupe deTravail sur lesIndicateurs pour laSociété de l"Information) la missionde préparer une définition du secteur des TIC. Lamission du groupe en question consiste à inclure ou d"exclure des branches d"activités dela définition du secteur des TIC qui est la suivante:"-Pour les industries manufacturières, les produits de la branche d"activité doivent êtreconçus pour assurer ou permettre les fonctions de traitement et de communication del"information par des moyens électroniques, dont notamment sa transmission et sonaffichage, ou doivent utiliser des processus électroniquespour détecter, mesurer ouenregistrer des phénomènes physiques ou contrôler des processus physiques.

58http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/economie/comparaisons-economiques/profils-sectoriels/profil-secteur-tic.pdfDocument établi par l"Institut de la statistique du Québec 200, chemin Sainte-Foy Québec (Québec), 201159idem Page 13

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-Pour les industries de services, les produits de branche d"activité doivent être conçuspour permettre la fonction de traitement de l"information et de lacommunication par desmoyens électroniques»60.Cette définition a été retenue par les pays membres de l"OCDE, elle a permis d"élaborerune définition du secteur selon les codes de la CITI Rév.3.161. Ce document a été publiéen 2005. Selon cette classification, le secteur des TIC est divisé en deux sous-secteurs :les industries de la fabrication et les industries de services. Le tableau ci-dessous présenteles industries incluses dans la définition du secteur des TIC selon la CITI Rév. 3.1.Tableau1Définition du secteur des TIC de l'OCDE basée sur la CITI Rév.3.1DesignationCode CITIDescription

FabricationdesTIC

3000Fabrication de machines de bureau, de machines comptables etmatériels de traitement de l'information.3130Fabrication de fils et câbles électriques isolés.3210Fabrication de tubes et valves électroniques et d'autres composantsélectroniques.3220Fabrication d'émetteurs de radio et télévision et d'appareils detéléphonie et de télégraphie.3230Fabrication de récepteurs de télévision et de radio, d'appareilsd'enregistrement et de reproduction du son ou de l'image, etarticles associés.3312Fabrication d'instruments et appareils pour la mesure, la vérification, lecontrôle, la navigation etd'autres usages, sauf les équipementsde contrôle de processus industriels.3313Fabrication d'équipements de contrôle de processus industriels.Services desTIC5151Commerce de gros d'ordinateurs, de matériel périphérique et de logiciels5152Commerce de gros de pièces et matériel électronique.6420Télécommunications7123Location de machines et matériel de bureau (y compris les ordinateurs).72Activités informatiques et activités rattachées.Source:Ce tableauestreconstruit à partirdu documentétabli parl"Institut de la statistique duQuébec.Profil statistique du secteur des technologies de l"information et descommunications (TIC) étude comparative (2011)page 15En 2007, sur instruction de l"OCDE, le GTISI a procédé à la modification de la définitiondu secteur du TIC en se basant sur la mise en place de la nouvelle classificationindustrielle de l"OCDE, il s"agit de la CITI Rév. 4. Cette révision repose essentiellement60http://www.stat.gouv.qc.ca/statistiques/economie/comparaisons-economiques/profils-sectoriels/profil-secteur-tic.pdfDocument établi par l"Institut de la statistique du Québec 200, chemin Sainte-Foy Québec (Québec), 2011P:1461Classificationinternationale type, par industrie, de toutes les branches d"activité économique (CITI)

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sur la production (de biensetservices) d"une industrie qui doit être destinée à remplir ouactiver la fonction de traitement de l"information et de communication par voieélectronique, y compris la transmission ou l"affichage.La nouvelle définition repose sur la classification issue de la CITI Rév.4 qui est divisée en03 sous secteurs: les industries de la fabrication, les industries de commerce et lesindustries de services. Le tableau n°2 ci-dessous présente la nouvelle classification de ladéfinition du secteur des TIC.Tableau2Définition du secteur des TIC de l'OCDE basée sur la CITI Rév.4DésignationCode CITIDescriptionFabricationdes TIC2610Fabrication de composants électroniques et de dispositifsd'affichage2620Fabrication d'ordinateurs et de matériel périphérique2630Fabrication de matériel de communication2640Fabrication de matériel électronique grand public2680Fabrication de supports magnétiques et optiquesCommercedes TIC4651Commerce de gros d'ordinateurs de matériel périphérique et delogiciels d'ordinateurs4652Commerce de gros de parties et équipements électroniques et detélécommunicationServicesdes TIC5820Edition de logiciels6110Activités de télécommunications par câble6120Activités de télécommunications sans fil6130Activité de télécommunications par satellite6190Autres activités de télécommunications6201Activités de programmation informatique6202Activités deconseils en matière informatique, et de gestion desmoyens informatiques6209Autres activités de services concernant la technologie de l'informationet de l'informatique6311Traitement de données, hébergement et activités connexes6312Portailsd'entrée sur le Web9611Réparation d'ordinateurs et de matériel périphérique9612Réparation de matériel de communicationSource:Ce tableauestreconstruit à partirdu document établi par l"Institut de la statistique duQuébec. Profil statistique du secteur des technologies de l"information et descommunications (TIC) étude comparative (2011)page 15

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Pour l"organisation mondiale l"UPU62, la définition "desservices électroniques postauxreposesur les services que les postes fournissent à leurs clients finaux par le biais destechnologies de l"information et de la communication ( TIC ). Int ernet est le principalcanal de prestation desservices électroniques,maisd"autres canaux detélécommunication (ex. téléphone portable, centre d"appel ou télévision) sont égalementpris en considération63». Pour cette organisationmondiale,les nouvelles technologiestransforment positivement le secteur postal. Elles ne constituent pas de nouvellesmenaces, mais plutôt des catalyseurs qui aideront les entreprises postales à se donner unenouvelle dimension.SECTION3: La perception des TIC par les chercheurs et les académiciensAprès avoir montré les différentes visions des organisations mondiales concernant lesecteur des TIC et présenter quelques définitions proposées par les géants del"information dans les domaines de l"économie, de la science, des technologies et despolitiques publiques. Leur contribution est d"une importance capitale dansl"enrichissement des informations relatives aux statistiques et bases de données et lesmises à jour par les différentes publications d"une manière régulière, sans oublier lesdocuments detravail et articles de revues. Maintenant nous allons voirla contribution deschercheurs etdes académiciensdans l"enrichissement desdéfinitionsdece secteur.Plusieursdéfinitions relativesà l"expression "TIC», sontdonnées par deschercheurs etacadémiciens,nous allonscitercelles émanant dequelques éminents auteurs.Bouhanna64rapportedans son articledeuxdéfinitions, celledeHerbert Alexander Simon(prix Nobeldes sciences économiques 1978 ) qui para ît plus valablepuisqu"elleest basée sur lescaractéristiques des TIC: "Touteinformation accessible aux hommes, sous forme verbaleou symbolique, existera également sous forme lisible par ordinateur; les livres etmémoires seront stockes dans les mémoires électroniques...»et l"autre plus détaillée qui

62Créée en 1874, l'Union postale universelle (UPU), dont le siège se trouve à Berne (Suisse), est la seconde plusancienne organisation internationale après l'Union internationale des télécommunications.63Etudeportant sur les services électroniques postaux établie sous forme de document par l"UPU ayant pour titre:"Evaluer le développement des services électroniques postaux Perspectives mondiales» première éditionen 2012page 464Ali BOUHENNA: "Les enjeux des NTIC dans l"entreprise». Article 2009Faculté des Sciences Economiques etde Gestion Université de Tlemcen

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émane de l"auteurP. CHARPENTIER65: "Les (TIC) sont un ensemble de technologiesutilisées pour traiter, modifier et échanger de l"information, plus spécifiquement desdonnées numérisées. La naissance de ces TIC est due notamment à laconvergence detrois activités.Au sens strict, les TIC sont composées:-du domaine des télécommunications qui comprend lui-même les services et leséquipements.-du domaine de l"informatique qui comprend le matériel, les services et les logiciels.-dudomaine de l"audiovisuel qui comprend principalement la production et les servicesaudiovisuels ainsi que l"électronique grand public.».L"économiste QuébécoisHugo Johnston-Labergevoit quele secteur des TIC est unsecteur qui évolue d"une manièreexponentielle66.L"auteurNathalie Coutinet67présentedans un tableau les principalesdéfinitions,relatives au secteurdes TIC,émanant desintitutions internationales.Tableau3Nouvelles définitions des TICSource:Article deCOUTINETNathalie"Définir les TIC pour mieux comprendre leur impactsur l"économie»ONUetOCDE(1998)Le secteur des TIC comprend les secteurs manufacturiers et des services qui facilitentla transmission, le stockage et le traitement de l"informationpar des moyensélectroniques.États-Unis(1987)Les industries des technologies de l"information comprend les offreurs comprenantd"une part, les offreurs (grossiste s e t détaillants ) d"ordinat eurs et d"équipementsinformatiques ainsi que d"instruments électroniques de mesure et, d"autre part, leslogiciels et les industries de services incluant les industries qui fournissent deslogiciels "prêts à l"usage» et des services associés aux ordinateurs; les industriesd"équipement de communication et de service recensant les offreurs qui fournissentdes infrastructures matérielles et immatérielles permettant la connexion entreordinateurs et serveurs.UEet laFrance(1998)Le secteur TIC apparaît sous la forme d"une liste d"activités recouvrant trois filières:l"informatique avec la fabrication des ordinateurs et des logiciels, lestélécommunications qui comprennent les réseaux et donc Internet et enfinl"électronique.

65PascalCHARPENTIER, " L"entreprise et ses structures », Cahiers français, n° 287, juillet199866HUGOJohnston-Laberge, "Profil statistique du secteur des technologies de l"information et des communications(TIC). Étude comparative» Institut de la statistique du Québec Septembre 201167COUTINETNathalie"Définir les TIC pour mieux comprendre leur impact sur l"économie»Maître deConférences à l"Université d"Angers CEPN Université de Paris Nordéconomie. Hermès, CNRS-Editions, 2006,pp.1-12

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Cette sectionest le fruit d"une importante recherche documentaire qui nous a permis defaire une synthèsede certaines sourcesenpapiers et électroniques.Le but est de trouverun consensussur unedéfinitiondusecteur des TIC.En plus des articles dechercheurs universitaires et ladocumentationémanant desorganismes spécialisés dans le secteur des TIC, des organismes de prospectiond"investissements étrangers ou des groupes d"experts sectoriels,d"autres documents,quisont publiés sporadiquement ou périodiquement et qui se rapportent au sujet,ont étéexploités. Ces étudesquiévaluentle secteur montrentaussil"importance du secteur desTIC danstous les domaines del"économie. Aussi, nous nous sommes inspirés deplusieurs études empiriquesqui rentrent dans le cadre des travaux de recherchesprésentéspar des thésards au niveau national et international.SECTION 4: La perception des TIC par de simples citoyensPoursimple citoyenAlgérienpossédantun niveau d"instruction moyenetun minimum deconnaissances sur des cultures scientifiques et techniques, les TICse résument à Internetet au téléphone (Smartphone), et surtout au câble dont il est branché et à travers lequel ilpeut parler et surfer sur le net.D"après notre petite expérience, c"est l"idéequi estperçuepar une grande majorité des Algériens sur les TIC. Encore le plus paradoxal, c"est qu"ilexistecertains cadres appartenant,au secteur des TIC,partagent cette même idée. Ilsn"arrivent pas à faire la part des chosesentre les différentes composantesdu secteur desTIC(hard, de soft et d"autresservicesappartenant à ce secteur névralgique).Sur unéchantillon personnes interrogées,80% voient les TIC que dans Internet et le téléphoneportable68. Par contre un citoyenissu d"un pays développé (l"Union Européenne,les EtatsUnis ou de l"Asie (Japon, Corée du sud ou la Chine)), ayant le même niveau instructionavec une certaine culture scientifique et technique,ilvoit les choses autrement, ladéfinition qu"il perçoit sur les TIC est proche de ladéfinition exacte du secteurparce quetout son environnement lui permet de vivre cette banalité.Grâceà la disponibilitédesmoyens de communication: l"information concernant toutes les nouveautés y compriscelle des technologies lui parvient à temps, donc il est à jour,l"informationdevient une

68Questionnaire élaboré dans le cadre de cette thèse

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évidence.Aujourd"hui, on assiste à l"intégration d"un autre indicateur économique69l"IDIdes TIC qui vient s"ajouter aux autres indicateursexistantspourmesurer ledéveloppementd"un pays.Il représente lebaromètrepour mesurer l'intensité digitale descitoyens, administrations et entreprises.Il s"agit de moyens incontournables et efficacespour suivre et analyser les niveaux d'équipement et usages TIC, de façon périodique pourles citoyens, les administrations et les entreprises70.

69En plusdes autres indicateurs économiques de mesures de développement comme notamment le PIB et l"IDH,l"indicateur de développement des TIC vient s"ajouter en 200970http://www.awt.be/web/dem/index.aspx?page=dem,fr,b14,000,000 consulté le 23-01-2015

CHAPITRE IIL€HISTOIRE DES TIC ET LEURSROLESDANS L€ECONOMIESi nous partons d"une logique,latechnologiedes télécommunicationsexistait bien avantles NouvellesTechnologies de l"Information et de la Communication (NTIC) connuesaujourd"hui sous le nom des TIC.La télécommunicationest constituée d"un ensemble detechnologies(télégraphe, téléphone etla télécopie (fax)).Aujourd"hui, ces anciennestechnologiesfontparties des TIC aprèsla contributionde l"électronique etl"informatiqueàinnovationsaux télécommunications. Les TIC sont connus surtout parInternet et les télécommunications mobiles grâce évidement à leur usage et leurpopularitquotesdbs_dbs21.pdfusesText_27