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LE H‚RAUT DE LÓAMOUR DIVIN

Rvlations

de Sainte Gertrude VIERGE DE LÓORDRE DE SAINT BENOéT Traduites sur lӍdition latine des moines de Solesmes par les Moniales de Notre-Dame de Wisques

NOUVELLE ‚DITION (LIVRET 1 :

60 pages

Livre 1

[1]

Document : PRO MANUSCRIPTO (*)

PR‚FACE 1

Helfta et sainte Gertrude.

Malgr la juste clbrit que les crits de sainte Gertrude ont acqui- se dans le monde catholique, son histoire personnelle est demeure longtemps peu connue; certaines erreurs considrables sont devenues populaires, et dÓautant plus facilement quÓelles sÓautorisaient de tmoi- gnages anciens. Il ne sera donc pas inutile de rsumer ici ce que, dans lӍdition latine de 1875, les Bndictins de Solesmes ont pu donner com- me certain dÓaprŽs le livre lui-mme de sainte Gertrude, celui de sainte Mechtilde, et les documents qui sont rests du monastŽre dÓHelfta. Les oeuvres de deux saintes furent publies pour la premiŽre fois ‡ Leipsig, par les soins des frŽres Prcheurs ‡ la demande dÓune duches- se de Saxe. Le Liber specialis gratiae (Livre de la Grˆce spciale) de sainte Mechtilde parut en 1503, rdig avec grand soin. Deux ans aprŽs, les rvlations de sainte Gertrude parurent sous le titre de Liber legatio- nis divinae pietatis (Hraut de lÓamour divin), titre qui leur avait t donn par Notre Seigneur lui-mme. Cette publication tait trŽs imparfaite; bien des choses sÓy trouvaient altres, mlanges ou tronques. La premiŽre publication srieuse est celle que donnŽrent ‡ Cologne, en 1536, les Chartreux Lansperg et Loher. Elle eut un grand succŽs et fut rapidement traduite en plusieurs langues. Le nom de Gertrude tait sur toutes les lŽvres et, pour la distinguer des nombreuses saintes du mme nom, on lÓappela Gertrude la Grande. Bient˜t on lui donna le titre dÓabbesse, parce quÓon la confondit avec lÓabbesse Gertrude de Hackeborn, qui gouverna le monastŽre dÓHelfta durant la plus grande partie de la vie de notre Sainte. Cette erreur est due ‡ Arnold de Wion.

Dans son Lignum vitae (Arbre de vie), publi en 1595, il dit, aprŽs avoir ΗΗΗΗΗΗΗΗΗ Note : É partir du Prologue p. 23, jÓai numrot chaque parole de

Jsus par [J01]

AEPersonneÈÇ etc.

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[2] donn la gnalogie de lÓabbesse Gertrude : AE Elle composa certains livres latins qui ont t traduits par le PŽre Jean Lansperg. Ç LÓautorit de Wion accrdita la mprise; mais il est bon de remarquer que ni Lansperg, ni Louis de Blois, ni Tilmann Budenbach, dans leurs recommandations des oeuvres de notre sainte Gertrude, ne lui ont donn le titre dÓabbesse. Ils parlent dÓelle comme une simple moniale ne remplissant aucune charge importante, tandis quÓils donnent trŽs clairement le nom dÓabbesse ‡ Gertrude de Hackeborn, de mme quÓils mentionnent rarement sainte Mechtilde sans ajouter ‡ son nom le titre de

Domna Cantrix (Dame Chantre).

Il est facile de prouver que sainte Gertrude ne fut jamais abbesse. Gertrude de Hackeborn, sous le gouvernement de laquelle notre Sainte entra ‡ Helfta, mourut en 1291. En 1292, sainte Gertrude rvŽle ‡ la MŽre du MonastŽre, cÓest-‡-dire ‡ lÓabbesse, la mort de Rodolphe et lӍlection dÓAdolphe de Nassau (livre 1, chapitre 2). Il est clair quÓelle ne peut tre confondue ni avec Gertrude de Hackeborn, morte lÓanne prcdente, ni avec lÓabbesse suivante, ‡ laquelle elle fait part de sa rvlation et que nous savons, par la liste des abbesses dÓHelfta, avoir t Sophie de Mansfeld, troisiŽme abbesses du monastŽre. Celle-ci gouverna jusquÓen 1298, et sainte Gertrude mourut vers 1301 ou 1302, durant la vacance qui spara lÓabdication de Sophie de lӍlection de

Jutta, quatriŽme abbesse.

Cette preuve nous semble premptoire; quÓil nous soit permis cependant dÓen ajouter une autre dÓordre diffrent, et que comprendront sans peine ceux qui savent ce quÓest la charge abbatiale telle quÓelle a t conŒue par saint Beno“t. Il nÓest pas possible que, dans les rapports intimes et familiers de sainte Gertrude avec Notre Seigneur, une charge qui aurait t en quelque sorte la forme de sa vie, ne se soit trouve souvent le sujet de ses panchements, de ses priŽres ou des instructions quÓelle recevait. Quelquefois, ‡ la vrit, il est question de personnes que Gertrude console, pour lesquelles elle obtient des rponses et des avis, mais le cadre est toujours restreint; et si, comme il est probable, la Sainte fut charge dӏtre la confidente et le guide de quelques ˆmes, nulle part cependant on ne saurait lui voir les allures dÓune abbesse. Le monastŽre dÓHelfta fut fond par Burchard comte de Mansfeld, et sa femme Elisabeth de Schwartzburg, en la fte des ap˜tres saint Pierre et saint Paul. La premiŽre abbesse fut Cungonde, qui vint du monastŽre des SS. Jacques et Buchard, dÓHalberstadt, accompagne de sept moniales. Cinq ans plus tard, la communaut, qui sӍtait rapidement augmente, se transfrait ‡ Rodarsdorf, non loin dÓHalberstadt; cÓest l‡ que mourut, en 1251, lÓabbesse Cungonde et que fut lue, ‡ lÓunanimit, malgr ses dix-neuf ans, Gertrude de Hackeborn. Trois ans auparavant, une jeune sÍur de lÓabbesse Mechtilde de Hackerborn, enfant de sept ans, ayant accompagn sa mŽre dans une visite au [3] monastŽre, avait obtenu, ‡ force dÓinsistances, de demeurer parmi les moniales. Comme le manque dÓeau rendait difficile le sjour de Rodarsdorf, lÓabbesse Gertrude transporta sa communaut dans un domaine de famille que lui cdŽrent ses frŽres Louis et Albert, ‡ Helfta, en Saxe, ‡ une demi-lieue environ de la ville dÓEisleben. Grˆce ‡ ce que nous rencontrons dans les crits des moniales dÓHelfta et aussi ‡ ce qui reste actuellement du monastŽre, nous pouvons nous faire une ide exacte du lieu choisi par Dieu pour tre la demeure terrestre de son pouse de prdilection. Helfta tait un lieu charmant, situ sur la pente dÓune valle fertile; des bois ombrags coupaient lӍtendue des riches prairies et des champs de froment; les arbres fruitiers sÓy trouvaient ‡ profusion, surtout les cerisiers et les pruniers. Un ruisseau argent, aliment par une source perptuelle, serpentait au milieu des terres oœ il entretenait la fra“cheur; aprŽs avoir form un petit vivier, il continuait sa course au travers des champs et allait se perdre, au bas de la valle, dans le lac ‡ eaux douces de Seeburg. Ce fut un beau jour que celui oœ les moniales prirent solennellement

possession du monastŽre et de lӍglise qui venaient dӏtre difis ‡

Helfta. CӍtait le dimanche aprŽs la fte de la sainte Trinit, en lÓanne

1258. On comprenait, ‡ ces ˆges de foi, ce quÓest pour une contre un

centre de priŽre, de louange et de vie parfaite; chacun se regardait comme solidaire de ces ˆmes que Dieu prlŽve sur le genre humain pour quÓelles soient en quelque sorte les dputs officiels de lÓhommage quÓil attend dÓun monde cr pour sa gloire. Aussi une brillante runion de nobles et de gens dӂglise rehaussait-elle lӍclat de la pompe religieuse. On distinguait l‡ Rupert, archevque de Magdelbourg, les comtes Herman de Mansfeld et Burchard de Querfurt, qui avaient pous les deux filles de Burchard, le premier fondateur : Gertrude et Sophie, etcÈ Vulrad, archevque dÓHalberstadt, se rserva de clbrer la premiŽre messe et joignit trŽs heureusement ‡ la conscration du temple matriel celle de quelques vierges auxquelles il donna le voile en ce jour. LӍglise fut ddie sous le vocable de la bienheureuse Vierge Marie, et le monastŽre sous celui de saint Beno“t. Il reste trop peu de choses de ce vnrable difice pour que nous puissions juger de sa disposition; cÓest ‡ peine si lÓon distingue quelques- uns des lieux rguliers, ‡ lÓexception toutefois de lӍglise. Celle-ci a t convertie en grange, et le visiteur intelligent peut encore en relever exactement le plan. Sa longueur est dÓenviron cent trente-cinq pieds sur trente de largeur; lÓarchitecture est des plus simples. DÓun c˜t se voient, ‡ douze pieds du sol, douze fentres romanes ayant neuf pieds de hauteur sur trois de largeur. A lÓest sont trois fentres de mme style commenŒant ‡ quatre pieds seulement du sol et sӍlevant jusquӇ un hauteur de vingt pieds. Chose assez curieuse, lӍvasement de ces trois fentres est ‡ lÓinverse de ce qui sÓobserve dÓordinaire : elles rejettent la lumiŽre au lieu de lÓintroduire. Cette singularit sÓexplique dÓelle- [4] mme, car ces trois fentres sÓouvrent sur un difice attenant ‡ la nef et plus petit, oœ se trouvait videmment le sanctuaire; les moniales, places dans lӍglise, pouvaient apercevoir lÓautel par les trois baies largement ouvertes; bien des chapitres des Rvlations en font foi. Plusieurs portes faisaient communiquer la nef avec les bˆtiments claustraux. Une porte romane se trouvait au nord, prŽs de la chapelle de saint-Jean-Baptiste. (Cette chapelle fut ajoute quelques annes plusquotesdbs_dbs2.pdfusesText_3