[PDF] 10 sketches pour apprentis comédiens 2 Voyageons - Le Proscenium



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10 sketches pour apprentis comédiens 2 Voyageons - Le Proscenium

10 sketches pour apprentis comédiens

2 Voyageons

Le voyageur

Le villageois7 mn

le citadin Voyageur : J'adore voyager ! Je connais le monde, ses terres arides, ses terres hostiles, ses terres accueillantes et belles ! J'ai parcouru les déserts, les montagnes, les plaines et les prairies... J'ai usé mes chaussures sur les trottoirs des villes bruyantes.... Villageois : T'en racontes mon gars ! Je sais pas où t'es allé, mais en tous cas, je t'ai jamais vu chez moi, ça non ! Tu sais parler, tu sais peut-être marcher, mais sais-tu bêcher un jardin, élever des poules, traire une vache ? Sais-tu planter les choux, tailler les arbres pour qu'ils donnent de beaux fruits ? Citadin : Hé, toi le voyageur, t'es-tu déjà levé aux aurores pour prendre le métro et le train pour rejoindre ton bureau ? Connais-tu les bousculades des villes le matin et le soir, ? Les odeurs entêtantes dans les wagons ? Sais-tu travailler huit heures par jours et devoir encore faire des heures de transport en commun pour rejoindre ta famille ? Voyageur : Certes, non, je ne connais pas tout cela, je marche seul...

Villageois : Jamais tu ne t'ennuies ?

Voyageur : Non, jamais, le spectacle des paysages est un tel ravissement ! Villageois : Mon gars, tu dis cela parce que tu n'as jamais vu une famille de canards traverser un champ avec dix petits qui suivent en se dandinant ! Tu n'as jamais mis au monde un petit veau ! Citadin : Tu dis cela parce que tu n'as jamais observé les visages fatigués le soir dans le métro, ni vu le coucher de soleil sur les buildings, les reflets dans les fenêtres.... Voyageur : Nous voyons tous à notre niveau les beautés de ce monde, je les ai observées à travers mes voyages, dans chaque caillou, chaque grain de sable, chaque arbre sur mon chemin.... Villageois : Nous les voyons, dans chaque animal, chaque légume du jardin et chaque fruits du verger... Citadin : Nous les voyons dans chaque visage que nous croisons...

Les trois ensemble : Chacun notre monde !

Voyageur : Et il est si beau !

Villageois : Et il est si attendrissant !

Citadin : Et il est si vivant !

L'apprentissage

La sorcière Zébusa Paty et Zély5 mn Les enfants frappent à la porte de la sorcière Zébusa Zébusa : Qu'est ce que c'est ? Qui me dérange à cette heure? Paty : Nous sommes deux enfants et nous aimerions faire de la magie, apprendre des tours.... Zély : Oh oui, et faire des potions magiques , de la soupe avec des crapauds, comme dans les livres !

Zébusa ouvre la porte

Zébusa : Entrez les petites, je vais voir si vous êtes capables de faire des tours.

Combien font deux plus deux ?

Paty : Ben... Quatre !

Zébusa : Et cinq plus cinq ?

Zély : Dix ! Mais quel rapport avec la magie ?

Zébusa : C'est déjà faire de la magie que de savoir compter, lire, et tout ce qu'on vous apprend à l'école ! Paty : Oh, c'est pas drôle ! Nous, on veut des formules magiques, mélanger des tas de trucs qui explosent, avoir des pouvoirs ! Zébusa : Le pouvoir de raconter une histoire, c'est de la magie aussi, et faire des divisions est un tour très compliqué, que tout le monde ne peut pas réussir ! Zély : Vous êtes une fausse sorcière ! En fait, vous ne connaissez aucune formule magique ! Zébusa : (elle lève les bras et dit) Que cette impertinence vous cloue le bec, par zapinette, par zébusette !

Zély : Mmmmmm.... (elle fait des gestes)

Paty : En vrai, vous lui avez cloué le bec ?

Zébusa : Elle ne parlera plus, et elle sera quitte de dire des bêtises ! Paty : Oh, madame la sorcière, s'il vous plaît, déclouez lui le bec ! Zébusa : Bon, d'accord ! (elle lève les bras) Par zapinette, par zébusette déclouons ce bec ! Zély : Ouf, merci. Je crois que cette leçon m'a suffi, je vais rentrer chez moi faire mes devoirs ! Paty : Oui, tu as raison, allons faire de la magie à la maison ! Fin

Pauvre petit sapin

(d'après un conte traditionnel) 12 mn

12 enfants : le narrateur : le petit sapin ; le grand sapin ; l'enfant1 ; l'enfant 2 ;

l'oiseau, l'écureuil, le lapin ; la neige ; le lutin 1 ; le lutin 2 ; la lune Sur scène, les deux sapins sont côte à côte. Le narrateur est de côté. Narrateur : C'est l'histoire d'un petit sapin. Il est triste, car au moment de Noël, ce n'est jamais lui que l'on prend pour l'emmener et le décorer. Cette année, il espère qu'enfin, on va le choisir ! Les deux enfants arrivent sur scène, ils regardent les deux sapins. Enfant 1 : Regarde ces deux sapins, ils sont jolis, bien fournis, avec de belles branches régulières ! Lequel allons-nous choisir ? Enfant 2 : (il tourne autour du petit sapin) Celui-ci n'est pas mal, mais il est vraiment trop petit. Il sera ridicule au milieu du salon, je préfère le grand ! Viens, allons dire à papa qu'il peut venir couper ce beau sapin ! (ils s'éloignent) Le petit sapin (pleurnichant): C'est toujours la même chose, tous les ans on me dit que je suis trop petit... Et pourtant, je bois l'eau de pluie tout comme toi, mes racines sont aussi profondes que les tiennes... Non, vraiment je ne comprends pas... Le grand sapin : Allons, allons, ne sois pas si triste, un jour tu partiras dans une belle maison, et tu auras de merveilleuses décorations ...Ton jour viendra mon ami ! Cette année, c'est à mon tour, Noël prochain, ce sera peut-être le tien! Le petit sapin : Je l'espère ! Ah voici l'écureuil ! L'écureuil : Salut les sapins ! Moi je suis ravi que tu restes ici mon ami, je vais pouvoir grimper et sauter dans tes branches encore de longs mois ! Youpie !... Tiens, je vois l'oiseau qui arrive, je suis certain qu'il partage mon avis, hein l'oiseau ? (il sort) L'oiseau : Je t'aime trop petit sapin, je n'ai vraiment pas envie que tu partes !quotesdbs_dbs2.pdfusesText_3