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HISTOIRE DES ARTS DOCUMENT DE TRAVAIL
Document N° 3Thématique :
Arts, ruptures et
continuitésDomaine artistique :Arts VisuelsNiveau : 3e
Matière : Anglais
PROBLÉMATIQUE
Les femmes au Etats-Unis pendant la Seconde Guerre MondialePRÉSENTER
Titre : Rosie the RiveterDate de création : 29 mai 1943 Artiste : Norman RockwellNature de l'oeuvre : Couverture de MagazineTechniques, médium, matériaux utilisés :
Peinture à l'huileLieu de conservation de l'oeuvre : Crystal BridgesMuseum of American Art à Bentonville, Arkansas
Pays dans lequel l'artiste/l'auteur travaille : USAStatut : artistique Documents annexes: Affiche de propagande de J. Howard Miller, Chanson des Four Vagabonds " Rosie the Riveter » et " Liberty Girl » tableau de Norman RockwellCONTEXTE
Aux Etats-Unis, les hommes sont enrôlés sur le front, en Europe et dans le pacifique. Les bras manquent dans les usines
pour les remplacer. Le gouvernement américain lance donc une campagne pour encourager les femmes à participer à
l'effort de guerre, en s'employant comme ouvrières. Néanmoins, elles sont souvent cantonnées à certaines tâches,
notamment le rivetage ou encore le câblage électrique des avions. Elles travaillent surtout dans les industries légères à des
postes peu qualifiés. Entre 1940 et 1944, la population ouvrière féminine augmente de 57%.VOIR et COMPARER
Cette couverture du Saturday Evening Post nous montre une jeune femme musclée faisant sa part de l'effort de guerre américain pendant la Seconde Guerre Mondiale. Elle porte le nom de" Rosie the Riveter » (Rosie la Riveteuse) d'après une chanson dont la plus célèbre version, celle
des " Four Vagabonds », devint très populaire dès sa sortie en 1943. On appelera d'ailleurs les
femmes américaines travaillant dans les usines d'armement pendant cette période des " Rosies ».
La " Rosie » de Rockwell est en train de prendre sa pause casse-croûte. En fait, nous savons qu'elle s'appelle Rosie car son nom est marqué sur sa sacoche. Elle semble impériale dans sa façon de poser. Et son biceps a fait le tour du monde ! Elle a des traits très masculins. Elle travaille comme riveteuse dans son usine, en témoigne son pistolet à riveter placé sur sesgenoux, sa salopette en jean et ses lunettes de protection. Elle porte également un casque qu'elle
a relevé pour manger son sandwich. Aucun des lecteurs du Post n'aurait pu oublier pourquoi Rosie est au travail, construisant des bateaux et des avions, des tanks ou même des bombes.Mais, juste au cas où, Rockwell a rajouté un petit rappel en bas de son tableau. Rosie a un exemplaire de l'autobiographie
d'Adolf Hitler, -" Mein Kampf »- qu'elle foule aux pieds sous ses mocassins.Une autre " Rosie » apparaît pendant la Seconde Guerre Mondiale. Poster peint par J. Howard Miller pour la
Westinghouse Company, l'affiche " We can do it! » (Nous pouvons le faire!) met en scène une jeune femme appelant à
l'effort de guerre. La Rosie de Miller venait en fait d'une photo. En 1941, un photographe de l'agence UPI (United Press
International) photographia dans l'usine d'American Broach & Machine Co. à Ann Harbor, Michigan une jeune ouvrière de dix-sept ans nommée Geraldine Doyle. L'affiche produite par J. Howard Miller répond aux critères habituels de la propagande : •Une vue en contre-plongée •Un visage volontaire •Une accentuation de la perspective : le bras musclé occupe le premier plan •Un slogan qui s'inscrit délibérément dans l'image•Une réduction des couleurs et une symbolique affirmée : le rouge du foulard pour l'énergie,
la révolution, le jaune du fond pour un avenir brillant comme le soleil, le bleu de la chemise pour le travail.Document de travail à usage pédagogique et non commercial à destination d'élèves du secondaire. Réalisé par l'équipe enseignante du collège Jean Monnet. / AC-CAEN 1
COMPRENDRE/INTERPRÉTER/RESSENTIR
L'image de Rockwell est totalement différente. Ce n'est pas celle d'un illustrateur au service d'un message
politique, mais celle d'un véritable artiste. L'attitude de la femme reproduit exactement la pose du prophète
Isaïe peint par Michel-Ange au plafond de la Chapelle Sixtine. On notera d'ailleurs le halo dessiné autour de la
tête de " Rosie ».Il est très intéressant de noter l'humour débordant de Rockwell :•Le pouce et l'index écartés de la main gauche inoccupée chez Michel-Ange reçoivent un sandwich.
•Au livre sacré posé sur les genoux se substituent la mallette de l'ouvrière, portant son nom (Chez
Michel-Ange le nom est inscrit dans un cartouche traditionnel en dessous du personnage), ainsi que son
pistolet à rivets.•Le message politique est délivré par des moyens plastiques, sans recours à une rhétorique
révolutionnaire : le drapeau américain envahit le fond du tableau comme dans le courant ultérieur du
Pop Art et la dénonciation de l'ennemi allemand prend la forme du livre Mein Kampf qui est utilisé
négligemment comme repose-pied par l'ouvrière.La Rosie de Rockwell, avec en fond le drapeau Américain est devenue un symbole, un hommage à toutes les
femmes Américaines. Pendant la Deuxième Guerre Mondiale, les femmes se retrouvèrent propulsées sur le
" front intérieur ». au service de la nation. Sans la force de travail de ces femmes, les hommes engagés au
combat se seraient retrouvés sans munitions, sans uniforme, sans chaussures et sans fusil. L'industrie se serait
arrêtée sans les " Rosies » de l'Amérique. CRÉER DES LIENS : OEUVRES S'INSCRIVANT DANS LA MÊME PROBLÉMATIQUERosie the Riveter, the Four Vagabonds
Liberty Girl, Norman Rockwell
Document de travail à usage pédagogique et non commercial à destination d'élèves du secondaire. Réalisé par l'équipe enseignante du collège Jean Monnet. / AC-CAEN 2
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