[PDF] l'expression de la condition feminine dans sous l'orage les soleils



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UNIVERSITEGASTONBERGERDESAINT-LOUIS

U.F.R.LETTRES

&SCIENCESHUMAINES

SECTION

DEFRANÇAIS

L'EXPRESSIONDELACONDITIONFEMININE

DANSSOUSL'ORAGE,LESSOLEILSDES

INDEPENDANCES,UNESILONGUELETTREET

TOILESD'ARAIGNEES.

DE DE.A

"":......_,.JI' 'résentëpar·..---Sous laDirectionde dme KhadySaliouDIENGSambaDIENG

Professeur

AnnÙactJdémique1998-1999

cemémoire 1 1 1 1 1 1 1 1 r

DEDICACE

Jedédiece travail

A la mémoirede notreProfesseurMadickéDIOPQuinousinitiaàla théoriedeMaurice

GREVISSE.

Amesparents,pour leursoutienconstant.

A monmari, poursesencouragementsetsagénérositédecoeur. A MadameLOUMnéeFatoùNDiayepour avoir bien voulu50.i::>I"R avecplaisir. Qu'ilstrouvent icil'expressionde notrecordialedéférence.

REMERCIEMENTS

Nousexprimonsnosvifsremerciementset nossentimentsdéférentsànotreDirecteurde Recherche,MonsieurleProfesseursambaDIENGqui a guidénospremierspasdansla critiques. attachementànosétudes. 2

INTRODUCTIONETPLANDETAILLE

DELATHESE

INTRODUCTIONGENERALE

Lalittérature,àl'exempledesautresdomainesde lacréation(peinture,sculpture,musique) a sesgénies,sesfacescachéeset sesmécanismesd'exclusion.Ainsi,pendanttrès longtemps,ellea été undomaineprivilégié pourleshommes.Nonseulementcesonteux qui

écrivaient,maisaussi lethèmede lafemmeétaitreléguéausecondplan. Il afalluattendrelesannées1970,pourquelesfemmescommencentaprendrelaplume

pourévoquerleur conditionmisérable.

LaParoleauxNégresses,

publiéen 1978parAwaTHIAMajouéunrôledétonateur.De cetteenquêtemenéepar sesconsoeurselletire uncertainnombredeconclusionsen forme font de lafemmeunemineureà vie, enquelquesorte,unecoloniséeauseconddegré.

Il nefaudraitpascependantoublier

certainsromanciersquitentaientderéhabiliterlafemme.Il ya l'exempledeCheikh HamidouKANEaveccetteimagepositivede laGrandeRoyaledansL'AventureAmbiguë oumêmede

Boisde

Dieuuneimpulsionénergiquequioeuvrepourde nouve-auxdroitsde la femme. peutciterGuillaumeOyono MBiaavecsonouvrageTroisPrétendantsun mari,maisaussi présenteDonaBéatriceincarnantun sursautderévolteet dedignité,estsymbolede l'espoiret durenouveaudel'Afrique. A l'instarde cesécrivains,l'analysequenousferonsdenotrecorpus,notammentMariama

Bâ,SeydouBODIAN,Ahmadou

deprèslafemmeafricaine.

Parailleurs,lechoixde cesoeuvres

n'estpasfortuiten cesensquecesauteurs,avec des airesculturelles différentes(Mali-Sénégal)ontanalysé liconditionfémininedans ses multiplesaspects.

Doncmême

s'ilya unedifférenced'approcheet dethèmesdansces livres, il fautretenir qu'ilsontunmêmeobjectif(réhabiliterlafemme)et unmêmefonctionnementlittéraire. AvecUne silonguelettrepubliéeen 1979,Mariamacritiquelapratiquede la polygamie.Ce livreracontelesdestinscroisésdedeuxfemmes,deuxamiesd'enfance,

d'intervalle,àce dramatiqueproblèmede la polygamie. Après avoir étédélaisséesl'une

commel'autre,au profit de toutesjeunesfiIles,chacuned'entreelles varéagir

àsa manière.

Plus forte, ou davantage libérée

divorce etassumerale rôled'unefemme libre etfinancièrementindépendante. Ramatoulaye, pour sa part, accusedurementle coup dont elle est.victimeet la "si longue lettre"qu'el1eadresseàson amied'enfance,constitueàla foisun.poignantcri de douleur et un sévèreréquisitoirecontre la femmeafricaineen paysmusulman,et plusspécialementde la femme sénégalaise. Dans Sousl'oragepublié en 1963,SeydouBODIAN aussi met en scène un couple dejeunes gens, Kany et Samou,donrt'amourréciproqueestcontrariépar les projets du de Kany, le père Benfa, qui entend, selon la coutume, lamarier

àun riche et vieux marchand. Devant

laréticencede sa fille, Benfa J'exile au village de son oncle Djigui.

C'estl'occasionpour

Kany dereprendrecontact aveccertainestraditionsancestralesoubliéeset de plaider sa cause auprès de Djigui, quifinalementdécided'interveniren sa faveur. Devantl'autoritéde son frère aîné, Benfas'inclineet les deuxjeunesgens peuvent enfmconvolerenjustes noces. Quant àKOUROUMA, il présente dans LesSoleilsdesIndépendances,(1967) Fama DOUMBOUYAunjeunemalinké déchu et déçu par les"indépendances". A sesdéconvenuespolitiquess'ajoutentdesmalheursdomestiquescar Salimata,l'épouse la senteur de goyave",se dessèche dans uneinexorablestérilité.

L'auteurs'attachelonguement

àson héroïne. En effet, elle porte le malheurmême:sa

charitéd'épouseinsatisfaitelui vautd'êtredévalisée et violentée par une horde de gueux

faméliques quidisparaissentune fois leur forfait accompli. Désespérée, Salimata regagne tristement sa maison tandis ques'élèventen elle les fantasmes sanglants de la cérémonie d'excision,dont le souvenirl'obsèdedepuisl'enfance.

Enfin, Ibrahima L

Y,dans Toilesd'araignées(1990),évoquel'histoirepathétiqued'une jeunefille du nom de Mariama. Cette dernière qui(pouravoir refusé de se marier avec un sexagénaire)se verra obligée de se marier avec un lépreuxdu nom deTiécouradans la prison de Béléya.A travers ce récit si émouvant, LYJémontre-que"1'hommeest le pire ennemi de 1 'homme"et que la sociétéafricaineest aussi une société de violences. La femme n'yest respectée, comme telle, que si elleobéitaux hommes. Le destinhallucinant de Mariama est, hélas

édifiant.

Pour meneràbien cette réflexion, notre travails'articuleraautourd'untriptyque:nous

étudieronsd'abordla

femmedansl'Afriquetraditionnelle,ensuite nous. examinerons la condition féminine dans le corpus àtravers la typologie des personnages, des femmes victimes del'injustice,les femmesdevenues"objet" et enfin nousanalyseronsla technique romanesque avec la narration,l'espaceet le temps, :ilréalité et la fiction dans 1'histoireféminine. ----

PLANDETAILLEDE LATHESE

Introduction

Nous avonscommencénotre travail par une brèveintroduction. Ellen'ajamaisjouéun rôleprépondérantdansl'Afriquetraditionnelle.

CHAPITRE1 :L'imagedeïafemme

Elledevaitêtre une femmemodèle,uneréférence.

CHAPITRE2 : La femme épouse et mère

Elledevaitêtre une femmeexemplaireetmaternelle.

CHAPITRE3 : Lasituationde la femme

Considéréecommeun êtreinférieur,elle étaitaliénéeetvivaitdesfrustrationset des refoulements. DEUXIEMEPARTIE:L'EXPRESSIONDE LACONDITIONFEMININEDANS LE

CORPUS

Cettedeuxièmepartieestconsacréeàl'analysede laconditionféminine.

1:L2III'''nersonnagesféminins

Aveccettetypologie,nous avons vu lesdifférentescatéguriesdelemmes.Si les unes acceptentde sesoumettreauxrèglestraditionnelles,lesautresparcontreaspirentàla modernitéen serévoltant.

CHAPITRE2 : Les femmes victimes del'injustice

Presquetouteslesfemmesde notrecorpusont étévictimesdel'injustice.

CH/t.PITRE3 : Des femmesdevenues"objet"

deviennenttoutsimplementdesobjetsparcequ'onlesrabaissehUrang del'animal div.vce,etc...).

TROISIEMEPARTIE:LATECHNIQUEROMANESQUE

Lestechniquesdu récit qui sontutiliséespar nosécrivainsvont desprocédésstylistiquesaux

étrovesrelationsentrele-réelet le fictif.

1 :Lestechniquesnarratives

Nosdifférentsauteursusent detechniquesnarratives.Ilsexplorent-lan,»ration, ledialogue et

CHAPITRE2 :L'espaceet letemps:au féminin

Ilsconstituentdes moyens quipermettentauxpersonnagesd'évolueret de vivre des événements. Parfois ilsparticipentinéluctablementau drame des personnages, comme ils peuvent aussicontribuerpleinement

àleur bonheur.

CHAPITRE3 : La réalité et la fiction del'histoireféminine Ellesdemeurentdes notions clés de lacréationromanesque.Elless'imbriquentde telle manièrequ'ilest difficile dereconnaîtrepourchacuneson domained'action.

RESUME DESSEMINAIRES

8

L'ECRITUREDANS LALITTERATUREAFRICAINEANIMEPARLE

PROFESSEURSAMBADIENG

Tout au long desenseignementsdu DEA, nous avons euàassisteràdeuxséminaires différentsdans leursproblématiquesmaiscomplémentairesdans leursobjectifs.

INTRODUCTION

Par uneintroductionavec cepremierséminaire,leprofesseurSamba DIENG aanalyséavec minutie lesrapportsqu'entretenaientl'oralitéetl'écrituredans lalittératureafricaine. A travers ce cours, ilsoutientque ces deuxesthétiquessontparticulièrementdynamiques. Ainsi, ilcirconscritsaréflexiondans un cycleternairepour mieuxdémontrerlesapproches 1. De prime abord,l'oralitéatoujoursdésignél'esthétiquede la parole qui faisait appel irrémédiablement àune trilogieactanciellecomposéedel'artiste,du récit et du public. L'oralitéconservelamémoireen mêmetempsqu'elleluioctroieune place alors que l'écriturea une place très réduite(surface d'untexte). Ainsil'oralitépermetau message de triompherdu temps.

Même

s'ily a une division entre lesproducteursdes formesoraleset lesorateurs,les canaux decréationrestent assez similaires. Ainsi il y a des règles aussi bienobligatoiresque facultatives:lespremièresmilitentpour unebonnestructurationdel'oeuvrealors que les dernièresprônentl'ouvertureet lacréativité.

LeprofesseurDIENG fait appel

(anecdotiques,formels,allusions etc-lC'estsous cet angle que lalittératurenégro-africaine demeure uneillustrationde lapermanencedel'oralitédansl'écritureetinversement. L'ancrageculturel desauteursetdesoeuvresse traduit parl'utilisationdes proverbes, devinettes)contesetc.. .. Il Y a aussi unecertaine"zoomorphisation"et une "mythologisation"des oeuvres;sansoublierlastructureinitiatqucsur le plan culturel. etIêursargumentstentent de remettre en cause le caractèrefluide de la parole. Cequ'ilfautretenir c'estquet'oralitétire un grand profit de soncontactavecl'écriture.

MonsieurDIENGsoutientque pour ladiffusiondes

oeuvre"ilya troissituationsqui se présentent:l'oeuvreécrite, lemanuscritetl'oeuvreéditée.Chaquesituationdéveloppe un problème qui lui estspécifique. 10 Leproblèmede laréceptionsetrouveautomatiquementposéquantà ladiffusiondes l'auteuret lepublicsontmalanalysés: doncpourunebonneréception,il faut unregardcritique. Il n'endemeurepasmoinsqu'ily a unedifférenceentrel'oralitéetl'écritureleurrapportde voisinage.On nesauraitdéfmirl'oralité parrapportàl'écriturecarchacunea son autonomie.D'ailleursdepuistoujoursil y ainfluenceetinterdépendancedepartetd'autre. II.

APPROCHEPRATIQUE

Ilanalyselestatutdu texte oraldanssatranscriptionet satraduction.Enconvoquanttour à tourlagraphieet laparole,lalittératureafricaineaproduitdesoeuvresoriginalesavec les stigmatesde laculturetraditionnelle.Une tellelittérature n'apasmanquéd'intéresserles Africainsqui ont saisicetteopportunitépourarticulerdesrevendicationsnationalistesavec unerevalorisationdescultures. pourquoi?Parceque lepassagedel'oralàl'écritchangelesconditionsdeproductionet de réception.Pouranalyserun fexte, il fautconsidérerle texte, soncontexteet sa mise en situation.Donc, force est dedépasserl'explicationclassiqueet c'estce qui peutdonnerdu sens aux deuxnotions. matérialisées Ainsi,l'écritvoit sastructurenarrativeenrichi.d'apportsdivers.

III.APPROCHEMETHODOLOGIQUE

Danscettedernièrepartie,MonsieurDIENGnousrévèlequel'oralitéatoujoursété une

équationpourlecritiquelittéraire.Déjà, il y a une lutte âpreentredeuxthéories(cellede

l'évolutionnismeetcelleduprimitivisme).Cecilaisseapparaîtreuneévaluationou même unesurévaluationde L'examende lagenèsedel'oralitéet del'écritureestnécessaireavantdepasserenrevueles et del'écriture. Dèsl'instantquel'oralitéetl'écritureont été d'avoirdesrapportscomplexesallantde lacomplémenraritéauconflit.C'estainsiqu'Ibn Khaldoum(XIV-XVsiècles)a eul'idéed'analysercesrapportsdanssoncélèbre

Muqaddima.En effet,

il,remarqueladifférencequiexisteentre le"OurnranBadaoui"(le monderural) et leOumranAdhara(lemondeurbain).L'ecritureseraitl'apanagede la ville alors quel'oralitéappartientà lacampagne.LaconceptionKhaldoumiennebienqu'ellesoit encyclopédiqueest de nosjourscontestéeparbeaucoupdecritiquestels queMassignon. 11 Malgrétouscesaspects,Khaldoumreconnaîtlesméritesde latraditionorale,d'avoirtraduit le Coran;il estmêmefascinéparl'oralité.Commele ditNacibYOUSSEF:"ChezIbn

Khaldoum,unemain

Parailleurs,d'autresméthodesontpermisdecomprendrel'oralitéet sesdifférents l'auteuralorsque la l'inconscientalorsque lesformalistes

étudientletempset

l'espacetandisque leslinguistesanalysentlessciencesdelangage. Denosjours,il y a uneproliférationdeméthodes d'analysecarpourleschercheurs,il faut appliquertouteslesméthodes.1\iIaisil nefaudrait pasoublierqu'iln'existepasdetnéthode préfabriquéepourtouteslesoeuvres,chacuned'ellerequiertunedémarchequi lui estpropre etexigeunegrillequi lui estpersonnelle.Ainsi pourlatraditionorale,il faut luiappliquer unegrilleadéquatepermettantde la liresansla déformer.

CONCLUSION

Ilressortdel'enseignementduprofesseurDIENGquel'écritureestunprogrèset non un prolongementdel'oralité.Ellesconstituentdeuxesthétiquesqui nedoiventpass'exclure uncertainnombre C'estdireencoreunefoisquel'enseignementde lalittératureoralemetengrosplan les rapportsdel'oralet de l'écritsouventcomplexes. 12 LA

TRADITIONDANS LALITTERATUREAFRICAINE".

Cedeuxièmeséminairevientrenforcerles thèses qui ont déjà étéélaboréesetdéfenduespar

MonsieurDIENG. En effet, dans uneintroductionleprofesseurCabakuluexaminecomment latraditiona ététraitéedans lalittératureafricaine.Et pour ce faire, ilcommenced'abord par mener uneréflexionsur laproblématiquede lacritiqueafricainetout enanalysantl'état de la question,l'esthétiquede laréceptionavant de voir letraitementde la tradition dans la littérature africaine. I.LA

LITTERATUREAFRICAINEETLACRITIQUE:L'ETATDE LA

QUESTION

1) Lacritiquelittérairedevantlesoeuvres

MonsieurCabakulucommencede prime abordconstate-quedepuisl'aubedes temps, la sociététraditionnelle s'estdotée decritiquesparmilesquelsonpourrait compterles artistes etl'ensembledu groupe social.Cependantl'émergencedecertainescommunications tributairesde la sociétéoccidentaleontbouleversélesméthodestraditionnelles.

Il Ya aussi uneconfrontationentre lecritiquelittéraireintéressépar les formes etl'écrivain

engagé;dès lors unproblèmed'approcheet deméthodesse pose:Quelle voieprendre?

2)Lesdifférentesapproches critiques

Plusieursméthodessontpréconiséesdans cedomainecaron est passé de lacnnque colonialeà la critique moderne. Pour les uns, ilfaudraitadopterl'approcheSenghorienneen privilégiantl'identitéculturellealors quepourles autres}il faut se limiter

àla critique

sociologiquequi étudie, lesbiographies.Il y a aussi lesméthodestraditionnellesde l'analyselittéraire(propreà Ngal et Kimoni) quicombinentles-thèmeset lesbiographies. Quant à la critiquenouvelle,elle se réfère auxscienceshumainesetaccordeune grande place auxtextestàndisque le modèlelinguistiqueprendencompt.steniveauréférentielet stylistique. I. L'ESTHETIQUEDE LARECEPTIONDELALITTERATUREAFRICAINE MonsieurCabakulucommencecettedeuxièmepartieenévoquantlesoriginesde cettequotesdbs_dbs15.pdfusesText_21