[PDF] sous l'orage résumé par chapitre
[PDF] théâtre de dionysos plan
[PDF] le théâtre de dionysos architecture
[PDF] theatre de dionysos d'athènes
[PDF] théâtre de dionysos prix
[PDF] le théâtre de dionysos contexte historique
[PDF] théâtre de dionysos histoire des arts
[PDF] les grandes dionysies
[PDF] présentation d'un livre ? l'oral
[PDF] comment présenter un livre ? la classe
[PDF] comment présenter un livre ? l'écrit
[PDF] comment présenter un roman ? l'oral
[PDF] exposé des motifs définition
[PDF] valeur juridique de l exposé des motifs
[PDF] modele d expose des motifs
[PDF] théâtre de dionysos plan
[PDF] le théâtre de dionysos architecture
[PDF] theatre de dionysos d'athènes
[PDF] théâtre de dionysos prix
[PDF] le théâtre de dionysos contexte historique
[PDF] théâtre de dionysos histoire des arts
[PDF] les grandes dionysies
[PDF] présentation d'un livre ? l'oral
[PDF] comment présenter un livre ? la classe
[PDF] comment présenter un livre ? l'écrit
[PDF] comment présenter un roman ? l'oral
[PDF] exposé des motifs définition
[PDF] valeur juridique de l exposé des motifs
[PDF] modele d expose des motifs
UNIVERSITEGASTONBERGERDESAINT-LOUIS
U.F.R.LETTRES
&SCIENCESHUMAINESSECTION
DEFRANÇAIS
L'EXPRESSIONDELACONDITIONFEMININE
DANSSOUSL'ORAGE,LESSOLEILSDES
INDEPENDANCES,UNESILONGUELETTREET
TOILESD'ARAIGNEES.
DE DE.A
"":......_,.JI' 'résentëpar·..---Sous laDirectionde dme KhadySaliouDIENGSambaDIENGProfesseur
AnnÙactJdémique1998-1999
cemémoire 1 1 1 1 1 1 1 1 rDEDICACE
Jedédiece travail
A la mémoirede notreProfesseurMadickéDIOPQuinousinitiaàla théoriedeMauriceGREVISSE.
Amesparents,pour leursoutienconstant.
A monmari, poursesencouragementsetsagénérositédecoeur. A MadameLOUMnéeFatoùNDiayepour avoir bien voulu50.i::>I"R avecplaisir. Qu'ilstrouvent icil'expressionde notrecordialedéférence.REMERCIEMENTS
Nousexprimonsnosvifsremerciementset nossentimentsdéférentsànotreDirecteurde Recherche,MonsieurleProfesseursambaDIENGqui a guidénospremierspasdansla critiques. attachementànosétudes. 2INTRODUCTIONETPLANDETAILLE
DELATHESE
INTRODUCTIONGENERALE
Lalittérature,àl'exempledesautresdomainesde lacréation(peinture,sculpture,musique) a sesgénies,sesfacescachéeset sesmécanismesd'exclusion.Ainsi,pendanttrès longtemps,ellea été undomaineprivilégié pourleshommes.Nonseulementcesonteux quiécrivaient,maisaussi lethèmede lafemmeétaitreléguéausecondplan. Il afalluattendrelesannées1970,pourquelesfemmescommencentaprendrelaplume
pourévoquerleur conditionmisérable.LaParoleauxNégresses,
publiéen 1978parAwaTHIAMajouéunrôledétonateur.De cetteenquêtemenéepar sesconsoeurselletire uncertainnombredeconclusionsen forme font de lafemmeunemineureà vie, enquelquesorte,unecoloniséeauseconddegré.Il nefaudraitpascependantoublier
certainsromanciersquitentaientderéhabiliterlafemme.Il ya l'exempledeCheikh HamidouKANEaveccetteimagepositivede laGrandeRoyaledansL'AventureAmbiguë oumêmedeBoisde
Dieuuneimpulsionénergiquequioeuvrepourde nouve-auxdroitsde la femme. peutciterGuillaumeOyono MBiaavecsonouvrageTroisPrétendantsun mari,maisaussi présenteDonaBéatriceincarnantun sursautderévolteet dedignité,estsymbolede l'espoiret durenouveaudel'Afrique. A l'instarde cesécrivains,l'analysequenousferonsdenotrecorpus,notammentMariamaBâ,SeydouBODIAN,Ahmadou
deprèslafemmeafricaine.Parailleurs,lechoixde cesoeuvres
n'estpasfortuiten cesensquecesauteurs,avec des airesculturelles différentes(Mali-Sénégal)ontanalysé liconditionfémininedans ses multiplesaspects.Doncmême
s'ilya unedifférenced'approcheet dethèmesdansces livres, il fautretenir qu'ilsontunmêmeobjectif(réhabiliterlafemme)et unmêmefonctionnementlittéraire. AvecUne silonguelettrepubliéeen 1979,Mariamacritiquelapratiquede la polygamie.Ce livreracontelesdestinscroisésdedeuxfemmes,deuxamiesd'enfance,d'intervalle,àce dramatiqueproblèmede la polygamie. Après avoir étédélaisséesl'une
commel'autre,au profit de toutesjeunesfiIles,chacuned'entreelles varéagiràsa manière.
Plus forte, ou davantage libérée
divorce etassumerale rôled'unefemme libre etfinancièrementindépendante. Ramatoulaye, pour sa part, accusedurementle coup dont elle est.victimeet la "si longue lettre"qu'el1eadresseàson amied'enfance,constitueàla foisun.poignantcri de douleur et un sévèreréquisitoirecontre la femmeafricaineen paysmusulman,et plusspécialementde la femme sénégalaise. Dans Sousl'oragepublié en 1963,SeydouBODIAN aussi met en scène un couple dejeunes gens, Kany et Samou,donrt'amourréciproqueestcontrariépar les projets du de Kany, le père Benfa, qui entend, selon la coutume, lamarieràun riche et vieux marchand. Devant
laréticencede sa fille, Benfa J'exile au village de son oncle Djigui.C'estl'occasionpour
Kany dereprendrecontact aveccertainestraditionsancestralesoubliéeset de plaider sa cause auprès de Djigui, quifinalementdécided'interveniren sa faveur. Devantl'autoritéde son frère aîné, Benfas'inclineet les deuxjeunesgens peuvent enfmconvolerenjustes noces. Quant àKOUROUMA, il présente dans LesSoleilsdesIndépendances,(1967) Fama DOUMBOUYAunjeunemalinké déchu et déçu par les"indépendances". A sesdéconvenuespolitiquess'ajoutentdesmalheursdomestiquescar Salimata,l'épouse la senteur de goyave",se dessèche dans uneinexorablestérilité.L'auteurs'attachelonguement
àson héroïne. En effet, elle porte le malheurmême:sacharitéd'épouseinsatisfaitelui vautd'êtredévalisée et violentée par une horde de gueux
faméliques quidisparaissentune fois leur forfait accompli. Désespérée, Salimata regagne tristement sa maison tandis ques'élèventen elle les fantasmes sanglants de la cérémonie d'excision,dont le souvenirl'obsèdedepuisl'enfance.Enfin, Ibrahima L
Y,dans Toilesd'araignées(1990),évoquel'histoirepathétiqued'une jeunefille du nom de Mariama. Cette dernière qui(pouravoir refusé de se marier avec un sexagénaire)se verra obligée de se marier avec un lépreuxdu nom deTiécouradans la prison de Béléya.A travers ce récit si émouvant, LYJémontre-que"1'hommeest le pire ennemi de 1 'homme"et que la sociétéafricaineest aussi une société de violences. La femme n'yest respectée, comme telle, que si elleobéitaux hommes. Le destinhallucinant de Mariama est, hélasédifiant.
Pour meneràbien cette réflexion, notre travails'articuleraautourd'untriptyque:nousétudieronsd'abordla
femmedansl'Afriquetraditionnelle,ensuite nous. examinerons la condition féminine dans le corpus àtravers la typologie des personnages, des femmes victimes del'injustice,les femmesdevenues"objet" et enfin nousanalyseronsla technique romanesque avec la narration,l'espaceet le temps, :ilréalité et la fiction dans 1'histoireféminine. ----PLANDETAILLEDE LATHESE
Introduction
Nous avonscommencénotre travail par une brèveintroduction. Ellen'ajamaisjouéun rôleprépondérantdansl'Afriquetraditionnelle.CHAPITRE1 :L'imagedeïafemme
Elledevaitêtre une femmemodèle,uneréférence.CHAPITRE2 : La femme épouse et mère
Elledevaitêtre une femmeexemplaireetmaternelle.CHAPITRE3 : Lasituationde la femme
Considéréecommeun êtreinférieur,elle étaitaliénéeetvivaitdesfrustrationset des refoulements. DEUXIEMEPARTIE:L'EXPRESSIONDE LACONDITIONFEMININEDANS LECORPUS
Cettedeuxièmepartieestconsacréeàl'analysede laconditionféminine.1:L2III'''nersonnagesféminins
Aveccettetypologie,nous avons vu lesdifférentescatéguriesdelemmes.Si les unes acceptentde sesoumettreauxrèglestraditionnelles,lesautresparcontreaspirentàla modernitéen serévoltant.CHAPITRE2 : Les femmes victimes del'injustice
Presquetouteslesfemmesde notrecorpusont étévictimesdel'injustice.CH/t.PITRE3 : Des femmesdevenues"objet"
deviennenttoutsimplementdesobjetsparcequ'onlesrabaissehUrang del'animal div.vce,etc...).TROISIEMEPARTIE:LATECHNIQUEROMANESQUE
Lestechniquesdu récit qui sontutiliséespar nosécrivainsvont desprocédésstylistiquesaux
étrovesrelationsentrele-réelet le fictif.
1 :Lestechniquesnarratives
Nosdifférentsauteursusent detechniquesnarratives.Ilsexplorent-lan,»ration, ledialogue etCHAPITRE2 :L'espaceet letemps:au féminin
Ilsconstituentdes moyens quipermettentauxpersonnagesd'évolueret de vivre des événements. Parfois ilsparticipentinéluctablementau drame des personnages, comme ils peuvent aussicontribuerpleinementàleur bonheur.
CHAPITRE3 : La réalité et la fiction del'histoireféminine Ellesdemeurentdes notions clés de lacréationromanesque.Elless'imbriquentde telle manièrequ'ilest difficile dereconnaîtrepourchacuneson domained'action.RESUME DESSEMINAIRES
8L'ECRITUREDANS LALITTERATUREAFRICAINEANIMEPARLE
PROFESSEURSAMBADIENG
Tout au long desenseignementsdu DEA, nous avons euàassisteràdeuxséminaires différentsdans leursproblématiquesmaiscomplémentairesdans leursobjectifs.INTRODUCTION
Par uneintroductionavec cepremierséminaire,leprofesseurSamba DIENG aanalyséavec minutie lesrapportsqu'entretenaientl'oralitéetl'écrituredans lalittératureafricaine. A travers ce cours, ilsoutientque ces deuxesthétiquessontparticulièrementdynamiques. Ainsi, ilcirconscritsaréflexiondans un cycleternairepour mieuxdémontrerlesapproches 1. De prime abord,l'oralitéatoujoursdésignél'esthétiquede la parole qui faisait appel irrémédiablement àune trilogieactanciellecomposéedel'artiste,du récit et du public. L'oralitéconservelamémoireen mêmetempsqu'elleluioctroieune place alors que l'écriturea une place très réduite(surface d'untexte). Ainsil'oralitépermetau message de triompherdu temps.Même
s'ily a une division entre lesproducteursdes formesoraleset lesorateurs,les canaux decréationrestent assez similaires. Ainsi il y a des règles aussi bienobligatoiresque facultatives:lespremièresmilitentpour unebonnestructurationdel'oeuvrealors que les dernièresprônentl'ouvertureet lacréativité.LeprofesseurDIENG fait appel
(anecdotiques,formels,allusions etc-lC'estsous cet angle que lalittératurenégro-africaine demeure uneillustrationde lapermanencedel'oralitédansl'écritureetinversement. L'ancrageculturel desauteursetdesoeuvresse traduit parl'utilisationdes proverbes, devinettes)contesetc.. .. Il Y a aussi unecertaine"zoomorphisation"et une "mythologisation"des oeuvres;sansoublierlastructureinitiatqucsur le plan culturel. etIêursargumentstentent de remettre en cause le caractèrefluide de la parole. Cequ'ilfautretenir c'estquet'oralitétire un grand profit de soncontactavecl'écriture.MonsieurDIENGsoutientque pour ladiffusiondes
oeuvre"ilya troissituationsqui se présentent:l'oeuvreécrite, lemanuscritetl'oeuvreéditée.Chaquesituationdéveloppe un problème qui lui estspécifique. 10 Leproblèmede laréceptionsetrouveautomatiquementposéquantà ladiffusiondes l'auteuret lepublicsontmalanalysés: doncpourunebonneréception,il faut unregardcritique. Il n'endemeurepasmoinsqu'ily a unedifférenceentrel'oralitéetl'écritureleurrapportde voisinage.On nesauraitdéfmirl'oralité parrapportàl'écriturecarchacunea son autonomie.D'ailleursdepuistoujoursil y ainfluenceetinterdépendancedepartetd'autre. II.APPROCHEPRATIQUE
Ilanalyselestatutdu texte oraldanssatranscriptionet satraduction.Enconvoquanttour à tourlagraphieet laparole,lalittératureafricaineaproduitdesoeuvresoriginalesavec les stigmatesde laculturetraditionnelle.Une tellelittérature n'apasmanquéd'intéresserles Africainsqui ont saisicetteopportunitépourarticulerdesrevendicationsnationalistesavec unerevalorisationdescultures. pourquoi?Parceque lepassagedel'oralàl'écritchangelesconditionsdeproductionet de réception.Pouranalyserun fexte, il fautconsidérerle texte, soncontexteet sa mise en situation.Donc, force est dedépasserl'explicationclassiqueet c'estce qui peutdonnerdu sens aux deuxnotions. matérialisées Ainsi,l'écritvoit sastructurenarrativeenrichi.d'apportsdivers.III.APPROCHEMETHODOLOGIQUE
Danscettedernièrepartie,MonsieurDIENGnousrévèlequel'oralitéatoujoursété uneéquationpourlecritiquelittéraire.Déjà, il y a une lutte âpreentredeuxthéories(cellede
l'évolutionnismeetcelleduprimitivisme).Cecilaisseapparaîtreuneévaluationou même unesurévaluationde L'examende lagenèsedel'oralitéet del'écritureestnécessaireavantdepasserenrevueles et del'écriture. Dèsl'instantquel'oralitéetl'écritureont été d'avoirdesrapportscomplexesallantde lacomplémenraritéauconflit.C'estainsiqu'Ibn Khaldoum(XIV-XVsiècles)a eul'idéed'analysercesrapportsdanssoncélèbreMuqaddima.En effet,
il,remarqueladifférencequiexisteentre le"OurnranBadaoui"(le monderural) et leOumranAdhara(lemondeurbain).L'ecritureseraitl'apanagede la ville alors quel'oralitéappartientà lacampagne.LaconceptionKhaldoumiennebienqu'ellesoit encyclopédiqueest de nosjourscontestéeparbeaucoupdecritiquestels queMassignon. 11 Malgrétouscesaspects,Khaldoumreconnaîtlesméritesde latraditionorale,d'avoirtraduit le Coran;il estmêmefascinéparl'oralité.Commele ditNacibYOUSSEF:"ChezIbnKhaldoum,unemain
Parailleurs,d'autresméthodesontpermisdecomprendrel'oralitéet sesdifférents l'auteuralorsque la l'inconscientalorsque lesformalistesétudientletempset
l'espacetandisque leslinguistesanalysentlessciencesdelangage. Denosjours,il y a uneproliférationdeméthodes d'analysecarpourleschercheurs,il faut appliquertouteslesméthodes.1\iIaisil nefaudrait pasoublierqu'iln'existepasdetnéthode préfabriquéepourtouteslesoeuvres,chacuned'ellerequiertunedémarchequi lui estpropre etexigeunegrillequi lui estpersonnelle.Ainsi pourlatraditionorale,il faut luiappliquer unegrilleadéquatepermettantde la liresansla déformer.CONCLUSION
Ilressortdel'enseignementduprofesseurDIENGquel'écritureestunprogrèset non un prolongementdel'oralité.Ellesconstituentdeuxesthétiquesqui nedoiventpass'exclure uncertainnombre C'estdireencoreunefoisquel'enseignementde lalittératureoralemetengrosplan les rapportsdel'oralet de l'écritsouventcomplexes. 12 LATRADITIONDANS LALITTERATUREAFRICAINE".
Cedeuxièmeséminairevientrenforcerles thèses qui ont déjà étéélaboréesetdéfenduespar
MonsieurDIENG. En effet, dans uneintroductionleprofesseurCabakuluexaminecomment latraditiona ététraitéedans lalittératureafricaine.Et pour ce faire, ilcommenced'abord par mener uneréflexionsur laproblématiquede lacritiqueafricainetout enanalysantl'état de la question,l'esthétiquede laréceptionavant de voir letraitementde la tradition dans la littérature africaine. I.LALITTERATUREAFRICAINEETLACRITIQUE:L'ETATDE LA
QUESTION
1) Lacritiquelittérairedevantlesoeuvres
MonsieurCabakulucommencede prime abordconstate-quedepuisl'aubedes temps, la sociététraditionnelle s'estdotée decritiquesparmilesquelsonpourrait compterles artistes etl'ensembledu groupe social.Cependantl'émergencedecertainescommunications tributairesde la sociétéoccidentaleontbouleversélesméthodestraditionnelles.Il Ya aussi uneconfrontationentre lecritiquelittéraireintéressépar les formes etl'écrivain
engagé;dès lors unproblèmed'approcheet deméthodesse pose:Quelle voieprendre?