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couvert 12/7/2006 3:50 PM Page 1 Intérieur_brochure_corrigé 12/11/2006 3:55 PM Page 1

Le don et latransplantationd'organes par échanges :considérationséthiques sur une nouvelle option

À l'avis

Le don et la transplantation dÕorganes :

dilemmes Žthiques en contexte de pŽnurie COMMISSION DE L'ÉTHIQUE DE LA SCIENCE ET DE LA TECHNOLOGIE Intérieur_brochure_corrigé 12/11/2006 3:55 PM Page 5 COMMISSION DE L'ÉTHIQUE DE LA SCIENCE ET DE LA TECHNOLOGIE1200, route de l'Église3 e

étage, bureau 3.45

Québec (Québec)

G1V 4Z2

www.ethique.gouv.qc.ca En soutien à la réalisation du Supplément

Coordination et supervisionDiane Duquet

Secrétaire de réunionDavid Boucher

Recherche et rédactionDavid Boucher

Soutien technique

DocumentationMonique Blouin

Communication et supervision de l'éditionKaterine Hamel

Révision linguistiqueLe Graphe

Conception graphique de la couverture et mise en pagesCommunication Créativité Sylvain Vallières enr.

ImpressionTranscontinental Impression

Supplément adopté à la 26

e réunion de la Commission de l'éthique de la science et de la technologie le 6 octobre 2006.

© Gouvernement du Québec 2006

Dépôt légal : 4

e trimestre 2006

Bibliothèque nationale du Québec

Bibliothèque nationale du Canada

ISBN 2-550-48381-2

ISBN web 2-550-48382-0

Pour faciliter la lecture du texte, le genre masculin est utilisé sans aucune intention discriminatoire.

Intérieur_brochure_corrigé 12/11/2006 3:55 PM Page 6

FRANÇOIS POTHIER, PRÉSIDENTProfesseurFaculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation Université LavalMembre de la CEST

M E

ÉDITH DELEURY

Présidente de la CEST

Professeure

Faculté de Droit

Université Laval

D RE

DANA BARAN

Néphrologue

Directrice médicale, Québec-Transplant

Spécialiste en transplantation

Centre universitaire de santé McGill

DANIÈLE DROLETInfirmièreDirectrice du programme du don d'organeset de tissusFondation canadienne du rein

JACQUES T. GODBOUTSociologue Institut national de la recherche scientifique -Urbanisation, Culture et SociétéMembre de la CEST

MICHÈLE S. JEANCentre de recherche en droit publicUniversité de MontréalPrésidente de la Commission canadiennepour l'UNESCO Membre de la CESTD

RE

MICHÈLE MARCHAND

Présidente du Comité de l'éthique

Collège des médecins du Québec

JOCELYNE ST-ARNAUDPhilosopheProfesseureFaculté des sciences infirmièresUniversité de MontréalProfesseure associée à l'Universitédu Québec à Montréal

D R

JEAN-LUC WOLFF

Néphrologue

Spécialiste en transplantation rénale

Faculté de médecine

Université de Sherbrooke

LINDA WRIGHTBioéthicienne et présidente du Comiténational de don d'organes de la Fondationcanadienne du reinUniversity Health Network and JointCentre for BioethicsUniversité de Toronto

DU SECRETARIAT DE LA COMMISSION

Diane Duquet,coordonnatrice de la CEST

David Boucher,conseiller en éthique

Les membres du comité de travail

Intérieur_brochure_corrigé 12/11/2006 3:55 PM Page 7 Intérieur_brochure_corrigé 12/11/2006 3:55 PM Page 8

Table des matières

INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1

SECTION 1 - LES DIFFÉRENTES FORMES DU DON

ET DE LA TRANSPLANTATION D'ORGANES PAR ÉCHANGES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3

Les échanges entre des paires de donneurs vivants - receveurs (PDVR) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4

Les échanges entre une paire de donneur vivant - receveur, un patient sur la liste d'attente

et un donneur cadavérique (échange comprenant un donneur cadavérique) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5

Les échanges en chaîne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6

SECTION 2 - L'IMPACT POTENTIEL DU DON ET DE LA

TRANSPLANTATION D'ORGANES PAR ÉCHANGES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .9

Sur la pénurie d'organes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .10

Sur les coûts en matière de santé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12

Sur les donneurs vivants et les receveurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .12

SECTION 3 - DES CONSIDÉRATIONS ÉTHIQUES À EXAMINER . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15

Historique des prises de position . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .15

L'encadrement et la gestion d'un programme national d'échanges d'organes . . . . . . . . . . . . . . . . . . .16

L'anonymat du don . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .17

L'équité entre les patients en attente d'une transplantation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .20

L'équité entre les paires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .24

La liberté du consentement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26

Le consentement éclairé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .28

CONCLUSION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .29

BIBLIOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .31

LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Compatibilité sanguine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3

Figure 2 : Exemple d'un échange entre paires de donneurs vivants - receveurs (PDVR)

lorsque seule l'incompatibilité sanguine joue un rôle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4

Figure 3 : Exemple d'un échange entre trois paires de donneurs vivants - receveurs (PDVR)

lorsque l'incompatibilité immunologique joue un rôle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .5

Figure 4 : Exemple d'un échange entre une paire de donneur vivant - receveur, un patient

sur la liste d'attente et un donneur cadavérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6

Intérieur_brochure_corrigé 12/11/2006 3:55 PM Page 9 Intérieur_brochure_corrigé 12/11/2006 3:55 PM Page 10

Introduction

1. Selon les statistiques de QUÉBEC-TRANSPLANT. [http://www.quebec-transplant.qc.ca/QuebecTransplant_fr/stats.htm]

2. Les expressions " don cadavérique » et " donneur cadavérique » sont synonymes de " don provenant d'un donneur

décédé » et de " donneur décédé ». La Commission a préféré conserver la terminologie utilisée dans son avis sur le don et

la transplantation pour préserver l'uniformité des deux textes.

3. Selon les statistiques du Registre canadien des insuffisances et des transplantations d'organes, Institut canadien

d'information sur la santé, 2006. [http://secure.cihi.ca/cihiweb/dispPage.jsp?cw_page=statistics_results_topic_

4. À titre d'exemple, en 2005, sur les 225 transplantations rénales effectuées au Québec, seulement 50 avaient été rendues

possibles par le don d'une personne vivante. Il faut cependant noter que les donneurs cadavériques sont susceptibles de

donner deux reins chacun, alors que ce n'est pas le cas des donneurs vivants. 1 Malgré des efforts considérables afin de pallier le manque d'organes pour fins de transplantation, l'écart entre le nombre d'organes disponibles et le nombre de patients en attente ne cesse de se creuser 1 . Des options complémentaires au don cadavérique 2 sur la base des critères du décès neurologique sont d'ores et déjà mises en place : don cadavérique sur la base des critères de la mort par arrêt cardiorespiratoire, don entre per- sonnes vivantes, organes artificiels. Parmi ces innovations, celle du don d'un rein entre person- nes vivantes se démarque par son ampleur et par la qualité des organes qui sont transplantés (qui est supérieure à celle des reins prélevés sur des donneurs cadavériques). Au Canada, le don d'un rein entre personnes vivantes représente depuis

2001 une pratique aussi (sinon plus) importante

que la transplantation de reins provenant de donneurs cadavériques 3 . Le Québec est la pro- vince canadienne qui comptait en 2005 le meil- leur taux de donneurs cadavériques par million d'habitants, mais il se classait bon dernier en matière de dons entre personnes vivantes 4 .L'un des obstacles au don d'un rein entre person- nes vivantes est l'incapacité de trouver un don- neur compatible dans l'entourage du receveur. Or, depuis près d'une décennie, une nouvelle option s'offre aux patients en attente d'une greffe de rein dans cette situation : le don et la trans- plantation d'organes par échanges. Ainsi, une paire constituée d'un donneur vivant et d'un receveur incompatibles sur le plan sanguin ou immunologique (human leukocyte antigenou HLA) peut être jumelée à un autre duo dans la même situation. Ces personnes peuvent procéder à un

échange dans lequel le rein d'un donneur

vivant va au receveur de l'autre paire (avec lequel il est compatible) et vice-versa. Dans un autre cas de figure, il est possible pour une personne de donner un rein à un patient inconnu (mais com- patible) sur la liste d'attente, en échange de quoi le patient en attente avec lequel cette personne est incompatible bénéficie d'une priorité sur la liste d'attente pour l'attribution d'un rein pro- venant d'un donneur cadavérique. Enfin, il est également possible de faire participer un donneur Intérieur_brochure_corrigé 12/11/2006 3:55 PM Page 11

5. COMMISSION DE L'ÉTHIQUE DE LA SCIENCE ET DE LA TECHNOLOGIE, Le don et la transplantation d'organes :

dilemmes éthiques en contexte de pénurie,Québec, 2004. Supplément 2006 de la Commission de l'éthique de la science et de la technologie altruiste (une personne qui donne un rein sans désigner un receveur en particulier), aussi appelé " bon samaritain », à un échange d'organes afin de multiplier les retombées de ce type de don.

Comme cette voie semble prometteuse, qu'elle

commence à faire l'objet de discussions, qu'elle pourrait éventuellement s'étendre au don de lobes pulmonaires et hépatiques entre personnes vivantes et qu'elle soulève des questions d'éthi- que, la Commission de l'éthique de la science et de la technologie (CEST) a convenu d'y consacrer un supplément, dans la foulée de son avis sur le don et la transplantation d'organes publié en 2004
5 . D'ailleurs, la Commission y manifestait déjà son intérêt pour les enjeux éthiques soulevés par le don d'organes entre personnes vivantes. Après avoir expliqué en quoi consistent plus précisément les principaux types d'échanges d'organes possibles entre donneurs vivants et receveurs incompatibles, la Commission porte un regard sur l'impact que pourrait avoir cette nouvelle pratique sur la pénurie d'organes, sur les coûts en matière de santé et sur les donneurs et les receveurs. Un ensemble de considérations éthiques sont ensuite examinées, certaines faisant l'objet de recommandations aux acteurs con- cernés. L'encadrement et la gestion d'un programme national d'échanges d'organes, l'anonymat du don, l'équité et le consentement des participants à un échange font partie des questions d'ordre éthique abordées dans le présent supplément. 2 Le don et la transplantation dÕorganes par Žchanges : considŽrations Žthiques sur une nouvelle option Intérieur_brochure_corrigé 12/11/2006 3:55 PM Page 12

Section 1 - Les différentes formes du

don et de la transplantation d'organes par échanges 3 Les échanges d'organes constituent une nouvelle option qui permettrait à des patients en attente inscrits sur la liste unique de Québec-Transplant de recevoir un rein d'un donneur vivant. Des formes d'échanges possibles, la Commission a retenu les trois suivantes, qu'elle décrit som- mairement afin de mieux dégager le question- nement éthique qui les accompagne. Mais, avant d'aller plus loin, il convient de pré- senter sous forme de figures les différents groupes sanguins (A, B, AB et O) et leur compatibilité entre eux. Ces connaissances de base sont essen- tielles pour bien comprendre le fonctionnement du don et de la transplantation d'organes par

échanges et de certains enjeux éthiques s'y

rattachant. Il faut rappeler que la compatibilité sanguine est le premier critère à satisfaire dans l'attribution des reins. En cas de compatibilité sanguine, des tests visant à déterminer la com- patibilité sur le plan immunologique sont ensuite réalisés. Il se peut donc qu'un donneur et un receveur soient compatibles sur le plan sanguin, mais pas sur le plan immunologique, ce qui empêcherait le don d'un rein entre ces deux personnes.La figure 1 indique donc que : • chaque groupe sanguin est compatible avec lui-même ; • les donneurs du groupe O peuvent donner

à tous les groupes sanguins (donneurs uni-

versels), mais ne peuvent recevoir que de donneurs du groupe O ; • les donneurs du groupe AB peuvent recevoir de tous les groupes sanguins (receveurs univer- sels), mais ne peuvent donner qu'à des receveurs du groupe AB.

Figure 1

Compatibilité sanguine

Légende

peut donner du sang à O BA AB Intérieur_brochure_corrigé 12/11/2006 3:55 PM Page 13

6. Bien que cet exemple présente un échange à deux paires, les échanges entre PDRV peuvent aussi faire participer plus de

deux paires à la fois.

7. L'hyperimmunisation peut survenir lorsqu'une personne a déjà été exposée à des antigènes étrangers, comme c'est le

cas des personnes qui ont déjà été greffées, de celles qui ont reçu une transfusion sanguine ou qui ont été enceintes. Le

système immunitaire de ces personnes peut alors devenir plus sensible et il est donc plus susceptible de réagir négati-

vement à l'arrivée d'un corps étranger comme un organe provenant d'une autre personne. L'hyperimmunisation risque

d'augmenter considérablement les probabilités de rejet d'un organe greffé, à moins que des traitements spéciaux ne

soient entrepris afin d'affaiblir le système immunitaire. Supplément 2006 de la Commission de l'éthique de la science et de la technologie

Les échanges entre des

paires de donneurs vivants - receveurs (PDVR)

Un échange entre paires de donneurs vivants -

receveurs (PDVR) est possible lorsqu'au moins deux patients en attente d'une greffe rénale dis- posent chacun d'un donneur vivant qui, bien qu'il soit prêt à faire don d'un de ses reins, ne peut le faire pour des raisons d'incompatibilité.

L'incompatibilité peut être sanguine, comme

c'est le cas lorsqu'un patient en attente est du groupe A et que le donneur potentiel est du groupe B. Elle peut aussi être immunologique, c'est-à-dire que le receveur possède des anticorps qui pourraient entraîner le rejet de l'organe à greffer, une situation démontrée à la suite d'un test de compatibilité croisée (crossmatch).

La figure 2 montre un exemple d'échange entre

deux PDVR 6 . Un donneur X désire faire don d'un de ses reins à un receveur X, mais les deux per- sonnes ne sont pas compatibles sur le plan san- guin. Un donneur Y veut faire de même pour un receveur Y, mais ces personnes sont dans la même situation que la première paire. Cepen- dant, le rein du donneur X pourrait être greffé au receveur Y et celui du donneur Y pourrait être greffé au receveur X.Les échanges entre PDVR peuvent aussi inclure des individus qui montrent une incompatibilité à la fois sanguine et immunologique ou une in- compatibilité sur le plan immunologique seule- ment. Ce type d'échange peut avoir un plus grand impact, notamment parce qu'il permet non seulement à une plus grande variété de patients d'y participer (aux donneurs et aux receveurs des groupes A et B s'ajoutent les don- neurs et les receveurs des groupes O et AB), mais aussi à des patients hyperimmunisés 7 de trouver un appariement avec un donneur compatible. 4 Le don et la transplantation dÕorganes par Žchanges : considŽrations Žthiques sur une nouvelle option

Figure 2

Exemple d'un échange entre paires de

donneurs vivants - receveurs (PDVR) lorsque seule l'incompatibilité sanguine joue un rôle

Légende

compatibilité incompatibilité

Donneur X

(groupe sanguin A)

Receveur X

(groupe sanguin B)

Donneur Y

(groupe sanguin B)

Receveur Y

(groupe sanguin A) Intérieur_brochure_corrigé 12/11/2006 3:55 PM Page 14

8. Selon les statistiques du UNITED NETWORK FOR ORGAN SHARING (UNOS), Transplant : Donor Relation by Transplant

Year,données consultées le 14 juillet 2006. [http://www.unos.org]

9. " Paired Kidney Exchange Offers Kidney Failure Patients a New Option », [en ligne], 31 mars 2006, Toronto, com-

muniqué de presse. [www.uhn.ca/media/releases/2006/mar/paired_kidney_exchange.pdf] 5 Section 1 - Les diffŽrentes formes du don et de la transplantation dÕorganes par Žchanges SupplŽment 2006 de la Commission de lÕŽthique de la science et de la technologie La figure 3 illustre un échange entre trois PDVR où l'incompatibilité immunologique joue un rôle. Un donneur X désire faire don d'un de ses reins à un receveur X, mais leurs groupes san- guins ne sont pas compatibles. Un donneur Y et un receveur Y, quant à eux, sont incompatibles sur le plan immunologique. Un donneur Z est prêt à faire don d'un de ses reins à un receveur Z, mais ils sont immunologiquement incompa- tibles. Toutefois, le donneur X et le receveur Z peuvent être appariés car ils sont tous deux du groupe AB et immunologiquement compatibles.

Le donneur Y est compatible sur le plan im-

munologique avec le receveur X. Enfin, le don- neur Z et le receveur Y sont compatibles. Jusqu'ici, une centaine d'échanges entre PDVR ont eu lieu aux États-Unis 8 , alors qu'au Canada ces échanges sont plutôt rares 9 . Toutefois, cette pratique fait de plus en plus l'objet de discus- sions. Le Conseil canadien pour le don et la trans- plantation (CCDT) a publié un document de consultation sur le sujet en octobre 2005, docu- ment soumis au congrès annuel de la Société canadienne de transplantation en mars 2006. Il y est avant tout question des critères d'admissibi- lité à un programme de don et de transplantation d'organes par échanges entre PDVR et des lignes directrices concernant ce type d'échange. La

Commission fait référence au contenu de ce

document à la section 3 portant sur les considé- rations éthiques.

Les échanges entre une paire de

donneur vivant - receveur, un patient sur la liste d'attente et un donneur cadavérique (échange comprenant un donneur cadavérique)

Le don et la transplantation d'organes par

échanges peuvent aussi inclure des donneurs

cadavériques et un autre patient sur la liste d'at- tente. Dans cet autre type d'échange, un donneur vivant qui souhaite faire don d'un de ses reins à une autre personne, mais qui en est empêché faute de compatibilité, donne son rein au pre- mier patient compatible sur la liste d'attente. En retour, le receveur incompatible avec le donneur vivant reçoit une priorité sur la liste d'attente et augmente ainsi ses chances de se voir attribuer un organe provenant d'un donneur cadavérique.

Figure 3

Exemple d'un échange entre trois paires de

donneurs vivants - receveurs (PDVR) lorsque l'incompatibilité immunologique joue un rôle

Légende

compatibilité incompatibilité sanguine incompatibilité immunologiquequotesdbs_dbs15.pdfusesText_21