[PDF] l'organisation des JO antiques



Previous PDF Next PDF






















[PDF] london exposé en anglais

[PDF] exposé sur l'angleterre wikipédia

[PDF] conception bioclimatique pdf

[PDF] mps cosmétologie

[PDF] pompier avantage

[PDF] avantage pompier professionnel

[PDF] exposé sur les pompiers

[PDF] avantage sapeur pompier professionnel

[PDF] salaire pompier

[PDF] horaire d'un pompier professionnel

[PDF] la classe des farfadets mythologie

[PDF] lecture mythologie cycle 3

[PDF] fiches mythologie

[PDF] comment présenter un rapport de stage ? l'oral

[PDF] comment présenter un rapport de stage ? l'oral exe

l"organisation des JO antiques

1. L"entraînement des athlètes

Les athlètes qui voulaient participer aux Jeux devaient s"entraîner 10 mois dans leur ville natale. A la suite de cette période, il leur fallait venir s"entraîner Elis un mois, juste avant le début des Jeux. La séance d"entraînement suivait tout un rituel : on prenait un bain, on s"enduisait le corps d"huile, puis on s"aspergeait de fine terre rouge ; après la séance, on se nettoyait avec les strigiles, puis on prenait un bain. Sur les représentations figurées, on remarque bien souvent la présence de l"entraîneur avec son long bâton. A Olympie ce sont les hellanodices qui surveillaient rigoureusement cet entraînement ; normalement tous les athlètes devaient manger la même nourriture, et dormir sur des peaux de bêtes à même le sol. Les infractions étaient punies par des peines allant de la réprimande au fouet. Les entraîneurs particuliers devaient se soumettre à l"avis des hellanodices. De nombreux athlètes ne passaient pas l"épreuve de cette "sélection". Puis c"était la procession de 57 km qui conduisait en deux jours les athlètes de la cité d"Elis jusqu"à Olympie. Petit à petit une foule immense se rassemblait dans les environs d" Olympie et de nombreux marchands accouraient pour profiter de cet afflux de population. carte de la région d"Elis et Olympie, avec l"itinéraire de la voie sacrée.

2. Le déroulement de la fête et des épreuves

La fête s"ouvrait par une grande procession qui pénétrait dans l"Altis. On sacrifiait aux dieux , puis on prêtait le serment Olympique. - Le premier jour avait lieu le dromos (= la course à pied sur les 192,27 mètres du stade). - En 724, on créa le diaulos ou double stade. - En 720, on introduisit le "dolichos", la course de fond d"abord de 8, puis de

10, de 12 et de 24 stades (24 x 192,27m = 4,614 km). Cette course était très

dure si l"on considère les conditions climatiques de la Grèce au mois de Juillet. Les coureurs étaient entièrement nus. Les athlètes couraient par séries de quatre et par élimination progressive. - Le second jour était ordinairement consacré à la lutte, à la boxe et au pancrace. - Le troisième jour était réservé aux courses de chevaux. - Le quatrième jour était celui du pentathlon : course, saut, lancer du disque, du javelot et lutte. - Le dernier jour des compétitions était réservé aux enfants.

3. Le public , les couronnes , les fêtes

Le public venait de toutes les régions de la Grèce. Les esclaves ne pouvaient assister aux Jeux. Les femmes mariées étaient exclues du territoire sacré ; mais les jeunes filles pouvaient circuler dans l" Altis, sans pour autant assister aux Jeux. Pausanias rapporte comment la mère d"un athlète s"introduisit, déguisée, pour voir gagner son fils. Elle ne dut son salut qu"au fait que son père, ses frères et son fils avaient été vainqueurs aux jeux. C"est à partir de cette date qu"il fut décidé que les entraîneurs ne pourraient paraître aux Jeux que nus. C"est une couronne d"olivier sauvage qui récompensait les vainqueurs. On la leur remettait le dernier jour. On proclamait le nom, le patronyme et la ville natale du vainqueur. Les noms des vainqueurs étaient soigneusement inscrits dans des registres. Puis on sacrifiait aux dieux avant le banquet offert dans le

Prytanée.

Au retour dans la patrie, les honneurs redoublaient. On pouvait faire composer un hymne par un grand poète (Pindare, par exemple). Cet hymne était ensuite chanté lors de fêtes nationales. On pouvait dresser une statue du champion. Les fêtes olympiques étaient l"occasion d"un immense rassemblement (50 000 personnes parfois). Les poètes et les écrivains venaient y lire leurs oeuvres, Alexandre le Grand y fit proclamer des décrets. Enfin les sculpteurs étaient attirés par les commandes qui pouvaient leur être faites.

4. Quelques règles

"- Ne peuvent participer aux Jeux que les citoyens Grecs libres ; sont donc exclus les Barbares et les esclaves, mais aussi ceux qui ont subi une condamnation. - Les concurrents doivent se faire inscrire dans des délais prévus et passer un examen préparatoire. - Pendant les Jeux, il est interdit de tuer son adversaire, volontairement ou involontairement, sous peine de perdre le prix et d"être astreint à une amende. - Si l"on essaie de corrompre les juges en leur donnant de l"argent, on est passible du fouet. - Il est interdit de protester contre la décision des Juges en public, mais l"on peut faire appel devant la boulè Olympique."

5. Un poète grec moderne évoque Olympie :

" J"ai joué dans le stade antique, sur la terre foulée par les dieux et les héros. J"ai entendu les pierres raconter au vent les mythes et les légendes. Sous la lumière pâle et reposante du soleil couchant ou dans l"éclat du soleil de l"été, Mes yeux innocents considéraient comme naturelle la beauté sublime des statues et des monuments, comme sont naturels le mouvement de la mer et l"odeur des pins. L"Hermès de Praxitèle. La Victoire de Paionios. Le Temple d"Héra. L"Autel de Zeus. Et dans mes rêves j"ai vu la Victoire me couronner d"un rameau d"olivier sauvage.

Georges Séféris

source : http://www.educnet.education.fr/musagora/jeux/jeuxfr/organisation.htmquotesdbs_dbs15.pdfusesText_21