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METHODE HDA : Analyser une oeuvre pour l'oral

L'oral d'HDA doit durer au maximum dix minutes .

Il doit se découper de la manière suivante: une introduction courte , une analyse du document en deux ou trois

parties et une brève conclusion.

L'introduction (1' pour un candidat )

Présenter l'oeuvre au jury (texte à donner, photographie à montrer, musique à faire entendre......)

1. Fiche technique : Carte d'identité de l'oeuvre

J'ai choisi de vous présenter : ...................................................................................................... (titre)

photographie / film / chanson / musique / tableau ................................................. (genre)

composé / réalisé / écrit / peint / dessiné / sculpté ............................................................................... en ..................

par ............................................................................... (l'auteur ou les auteurs)

compositeur / photographe / peintre / poète / réalisateur / auteur-compositeur-interprète / sculpteur / architecte/écri-

vain.................................................................. (métier)................................... (nationalité) né en .................et mort en

2. Fiche technique : Contexte (= Que se passe-t-il au moment de la création de l'oeuvre ?) Thématique et Probléma-

tique

Cette oeuvre qui a été réalisée en ................(date) au moment où ............(contexte qui peut être politique, social

ou artistique politique et/ou social) appartient à la thématique et va nous permettre de réfléchir à la problématique suivante :

L'analyse ((5-6')

1.Analyse : Description (avec un vocabulaire précis et adapté selon la nature de l'oeuvre choisie)

Commencer par une présentation générale puis détailler ensuite, Pour cela, se servir des fiches d'analyse (cours, blog

HDA, recherches personnelles)

2.Analyse : Signification, message de l'oeuvre

Que signifie-cette oeuvre? Quel est son but? Pourquoi l'artiste l'a-t-il réalisée? (critique, dénonciation, propagande, mes-

sage politique, hommage, souvenir, témoignage....) Que provoque-t-elle sur le spectateur, l'auditeur... ? Quelle a été sa portée, comment a-t-elle été reçue?

La conclusion (1-2 ')

Elle doit être clairement annoncée : " En conclusion..." " Pour conclure..." Elle comporte deux parties :

1. Conclusion : Brève synthèse, bilan

- Rappel de vos idées les plus importantes en respectant le plan.

- Justification de votre choix (impressions, ressenti, opinions personnelles mais pas de jugement de valeur)

- Réponse à la problématique : L'artiste a-t-il réussi à transmettre son message? En quoi cette oeuvre est-elle inté-

ressante par rapport à la problématique? En quoi y répond-elle?

2. Conclusion : Ouverture, élargissement

L'ouverture, l'élargissement permet de relier le sujet, de l'ouvrir :

-à d'autres oeuvres artistiques du même artiste ou contemporaines ou abordant la même problématique ou

ayant inspiré cet artiste ou s'en inspirant....... (La culture n'est pas seulement une somme de connaissances mais aussi

la capacité à mettre en relation ces connaissances pour mieux comprendre le monde) - à des faits historiques, d'actualité.

Analyse comparative de deux photographies

Introduction :

Présentation d' une analyse comparative de deux photographies : " Raising the flag on Iwo-Jima » (Elévation

du drapeau sur Iwo Jima)prise par l' américain Joe Rosenthal et " Le drapeau rouge sur le Reichstag »prise par

le soviétique Evgueni Khaldei.

Les deux photographies ont été prises en 1945 dans la dernière année de la seconde guerre mondiale.

La première a été prise le 23 février 1945 alors que les troupes américaines font la conquête (extrêmement périlleuse et

difficile) de l'île japonaise d'Iwo-Jima.

La seconde photographie, qui " répond »à la première a été prise le 2 mai 1945 alors que les troupes soviétiques se sont

emparées de Berlin après plus de quinze jours de combat.

Ces deux photographies vont donc être analysées dans le domaine " Arts du visuel » et la thématique " Arts, états et pou-

voir ».Elles nous permettront de nous demander : En quoi une photographie peut servir un régime politique et plus largement une idéologie ?

Mais avant de répondre à cette problématique , il convient de décrire et d' analyser ces deux photographies.

Rosenthal a choisi d'opter pour un cadrage en plan général qui nous permet de mieux comprendre l'action de ces hommes dans leur environnement.Six militaires américains reconnaissables à leur uniforme plantent un drapeau américain au sommet du mont Suribachi. Au premier plan, des décombres et des gravats, té- moignent de la violence des combats face aux japonais. Au second plan six marines américains sont en train de planter le drapeau américain . Le troisième plan permet de percevoir les paysages arides de l'ile d'Iwo Jima. Enfin, en arrière plan le ciel voilé mais clair permet au drapeau américain de " ressortir ». Aussi, le regard s'élève vers ce ciel mais surtout vers ce drapeau. Le photographe a bénéficié d'une lumière parfaite qui permet de découper parfaitement les silhouettes des six soldats. Le fait que le cliché ait été pris en noir et blanc (alors que la couleur existe depuis 1936) accentue les contrastes et renforce l'intensité dramatique. Rosenthal ,qui a mis en scène cette photographie, joue sur l'horizontalité du premier et de l'arrière-plan et la verticalité des soldats en mouvement. Le drapeau forme l'axe principal avec une ligne oblique qui vient former une croix avec le premier soldat prêt à planter le drapeau. Cela donne l'im-

pression que cette photographie est une véritable sculpture.Document 1:Carte de la bataille du Pacifique

Portée de la photographie

Lorsque le rédacteur en chef de l'Associated Press reçoit la photographie de Rosenthal,il comprend très

vite l'enjeu iconique de cette dernière.

Le lendemain ,de nombreux journaux la font figurer sur la Une. Elle devient alors un vrai enjeu de la pro-

pagande américaine. Malgré l'extrême violence de la bataille d'Iwo Jima, les autorités veulent mettre l'accent

sur une Amérique triomphante qui renait toujours de ses cendres. Le président Roosevelt décide d'utiliser

cette image, ainsi que celle des trois survivants, pour lancer le septième emprunt de guerre. Rapatriés aux

États-Unis,Hayes, Gagnon et Bradley parcourent tout le pays pour récolter près de 26 milliards de dollars.

Par son sens et son utilisation, l'oeuvre de Rosenthal est donc emblématique de la mobilisation totale que

fut la Seconde Guerre Mondiale: mobilisation mili- taire mais aussi économique et idéologique.

La photographie est alors reproduite sur trois

millions et demi d'affiches en faveur de l'emprunt américain, sur 137 millions de timbres et sur des millions de cartes postales. En 1945, elle est couronnée par le prestigieux prix Pulitzer du journalisme. Elle est la première photographie à remporter ce prix l'année même de sa prise. Elle sert aussi de modèle à Felix

DeWeldon pour deux monuments mémoriaux

d'Iwo Jima : celui du cimetière national d'Arlington en Virginie, et celui de Washington, inauguré en 1954. En octobre 2006, Clint

Eastwood utilise cette photographie pour l'af-

fiche de son film Mémoires de nos pères ; il y relate le destin des six marines.

Quelques mots sur le photographe

Joe Rosenthal Né le 9 octobre 1911 à Washington, il rejoint, en 1932, le San Francisco News comme rédac-

teur et photographe. En 1936, il commence à travailler pour AP à San Francisco. Après un bref passage dans

la marine marchande, AP lui fait couvrir le second conflit mondial à partir de 1944.Joe Rosenthal a pris son cli-

ché le 23 février 1945, quand il était photographe pour l'agence américaine Associated Press (AP).

"J'avais déjà beaucoup bourlingué avec les marines dans différents coins du Pacifique, a-t-il dit au Monde.

Nous étions sur Iwo Jima depuis cinq jours de durs combats. Je m'étais absenté sur un navire de la Navy pour

développer mes photos. De retour sur la plage, on m'annonce qu'une patrouille vient de partir pour le mont Su-

ribachi, le sommet de l'île. Cette journée était décisive. L'ascension fut rude. Les gars lançaient des grenades

pour se protéger des ennemis embusqués. Arrivé au sommet, j'ai vu les premiers soldats planter un petit dra-

peau. J'ai vu un marine qui tenait un drapeau beaucoup plus grand sous le bras. Le premier, c'est pour le sou-

venir, m'a-t-il dit. Celui-ci, c'est pour que les copains le voient de partout. Deux drapeaux, cela aurait annulé

tous les effets. J'ai attendu qu'il plante le grand drapeau. Je manquais de recul, la photo risquait d'être mal ca-

drée. J'ai bricolé une plate-forme de fortune avec des pierres. Il fallait faire vite. Je suis redescendu, le cliché

est parti pour New York sans que je puisse le voir. Cinq jours plus tard, j'ai reçu par radio des félicitations d'AP.

Ai-je eu le sentiment de réussir un cliché historique ? Pas vraiment. Je ne suis pas une vedette, juste un photographe qui a eu de la

chance, le temps d'un instantané."

Rosenthal reçoit le prix Pulitzer pour cette photo.Il quitte AP après la guerre pour rejoindre le journal San Francisco Chronicle, où il

travailla pendant trente-cinq ans jusqu'à sa retraite.Il meurt à 94 ans en 2006.

UNE PHOTO PREPAREE

Lorsqu'il entre à Berlin en mai 1945, Evgueni Khaldeï entend, de son propre aveu, transposer la photo prise par l'Américain Joe Rosenthal à Iwo Jima.Il veut donc faire un cliché qui montrera la victoire du commu- nisme et de l'URSS sur le nazisme et l'Allemagne. Comme les drapeaux sont plutôt rares, "il a demandé, quelques jours plus tôt, à Grisha Lioubinsky, l'économe de l'agence Tass, de lui offrir quelques-unes des belles nappes rouges qu'il utilise lors des réunions du

Parti"

Chargé de son butin, Khaldeï est rentré chez lui. Puis, à l'aide de son ami le tailleur Israël Kichitser, il a fabriqué dans la nuit trois drapeaux so- viétiques, la confection des emblèmes du marteau et de la faucille ayant

été les tâches les plus délicates."

Le premier de ses drapeaux fut planté à l'aéroport de Tempelhof où se dresse un aigle gigantesque, symbole du Reich hitlérien.Le deuxième sera érigé à la porte de Brandebourg, devant le quadrige de Johann Gottfried Schadow, sur lequel trône la déesse de la Victoire. Mais à chaque fois le photographe manque de recul. Impossible de montrer Berlin. Il ne lui reste plus qu'un drapeau, ce sera pour le toit du Reichstag. Un

drapeau soviétique y avait déjà été planté le 30 avril, à 22h40, alors que Berlin était encore en

proie aux combats. D'où l'absence de photographe sur place... De toute façon, la nuit n'aurait pas

permis de prendre le moindre cliché valable. Et, le lendemain, les Allemands avaient réussi à le

décrocher. La photo d'Evgueni Khaldeï ne sera donc prise que deux jours plus tard, le 2 mai, quand les photographes pourront enfin entrer dans la capitale allemande dévastée. •Une photo mise en scène Le 2 Mai 1945 Evgueni Khaldei, cherchant le meilleur cadrage possible pour son cliché, avec un arrière-plan impressionnant, raconte :

" J'ai sorti le drapeau que j'avais sur moi et j'ai dit à trois jeunes soldats : grimpons sur le toit et

hissons-y le drapeau. Nous montâmes jusqu'à la coupole. Sous nos pieds, l'incendie du Reichstag

n'était pas maitrisé et il était impossible de poursuivre notre ascension à cause des épaisses vo-

lutes de fumée. J'ai longtemps cherché le meilleur angle. Je voulais que la photographie montre quelque chose de Berlin. J'ai utilisé une pellicule entière, 36 clichés." Le photographe a opté pour un cadrage en plan large afin que la photographie montre Berlin en ruines et en flammes. Légèrement en plongée, Khaldei fait la netteté sur le soldat soviétique portant le drapeau au premier plan.Ce dernier, apeuré ,est tenu par les pieds par un autre soldat. Au second plan, sur les toits du Reichstag, deux silhouettes se dessinent: ce sont celles de deux statues épargnées par les bombardements.Au troisième plan, on peut apercevoir des im- meubles en ruines. Enfin, à l'arrière-plan ,on distingue à peine ,au milieu des fumées, la ville de Berlin. La hampe du drapeau forme l'axe principal de la photographie. Les deux écrans de fumée en arrière plan structurent parfaite- ment l'image.Mais ces derniers, comme d'autres détails , ne sont pas " naturels ». Une photo retouchée à des fins de propagande Lorsque Kaldeï montre ses clichés à son agence pour en faire la photo officielle de la prise de Berlin, il y a un problème: l'officier so- viétique qui soutient son camarade perché sur le pilier porte une montre à chaque bras. Ce qui est la preuve que l'Armée Rouge s'est livrée au pillage... Kaldeï est alors sommé de faire disparaitre l'une des montres. De plus, l'agence demande au photographe d'assombrir le cliché et de plus jouer sur les contrastes afin que d'accentuer l'atmosphère guerrière du cliché . Enfin Staline lui m^me légende cette photographie en affirmant que les soldats représentés sont : le Géorgien Meliton Kantaria, chargé par Staline lui-même d'aller placer un drapeau soviétique sur le Reichstag,et des Russes Mikhaïl Egorov et Alekseï Bérest. En fait il s'agit de soldats originaires d'Ukraine, province que Sta- line n'appréciait guère.

Ainsi, ce cliché qui est devenu une véri-

table icône a non seulement été soigneuse- ment mis en scène, mais a en plus retouché.

Comme le cliché de Rosenthal, il a fait la

Une de nombreux journaux et a fait l'objet de

nombreuses publications(sur des timbres par exemple).

Par contre, Kaldhei n'a pas eu la carrière et

la reconnaissance qu'a connu Rosenthal. Jugé trop " cosmopolite » par le régime so- viétique, il est licencié de son agence en

1972.Il survit alors tant bien que mal.

En 1995,il est l'invité d'honneur de Visa

pour l'Image, festival international du photojournalisme à Perpi- gnan.Cette année là, Rosenthal est aussi invité.

Les habtués du festival se souviennent avec émotion des deux hommes âgés tombant dans les

bras l'un de l'autre devant 2000 personnes.

Conclusion

Ces deux photos illustrent donc parfaitement la lutte idéologique et politique que vont se livrer les

États-Unis et l'URSS durant la guerre froide de 1945 à 1990. La photo de Kaldhei a servi le régime stalinien qui en a fait une oeuvre de propagande mais aussi

comme " arme » de négociation dans les grandes conférences internationales.Ainsi, Staline, photo à

l'appui, n'aura de cesse de répéter que c'est l'URSS qui a vaincu le nazisme en Europe et libéré Ber-

lin.La photo de Rosenthal sera aussi utilisé à des fins idéologiques et politiques et certains artistes du

pop-art critiqueront d'ailleurs le fait que cette photo soit devenue un simple objet de consommation.

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