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La vie littéraire et culturelle au XVIIIème siècle

à Paris.

Historiquement, on considère souvent que le XVIIIème siècle commence en

1715 avec la mort de Louis XIV et se termine en 1815 avec la chute de Napoléon

Ier. . Avant 1715, la France vivait sous une Monarchie Absolue très stricte. Le XVIII se coupe principalement en deux grandes parties. L'une parle des progrès de l'esprit philosophique et du goût pour le classique. Cette période se trouve entre

1715-1750. L'autre est dirigée sur les conquêtes de l'esprit philosophique et de la

sensibilité pour le romantisme. Cette deuxième partie commence à partir de 1750 et se termine vers 1795. Quels sont les changements littéraires et culturels entre ses deux périodes ? Quels sont les auteurs de ces changements ? Nous verrons tout d'abord le renouveau de l'Esprit Philosophique. Pour voir ensuite l'éclosion de la sensibilité. I) 1715-1750: Le renouveau de l'Esprit Philosophique. Par bien des aspects, la France des années 1715-1750 marque sa différence vis-à-vis du précédent règne. a) L'évolution de la vie sociale et culturelle. Avant la mort de louis XIV, toutes les formes de spectacles avaient été

fermées, les fêtes étaient très rares, la noblesse restait à Versailles sans sorties ni

spectacles. A partir d'octobre 1715 (après la mort du roi), c'est une frénésie de fêtes qui s'empare de la société parisienne. En effet, ce n'est plus à la cour de Versailles que la grande aristocratie vient "se montrer» mais à Paris. A Paris, des grands événements culturels ont lieu : Bal de l'opéra, nuits de sceaux, retour de la comédie italienne, concert spirituel, fêtes nocturnes et feux d'artifices. Le goût du

plaisir et de la découverte s'étend à tous les domaines. Il n'y a rien de négligé, que

se soit dans la décoration, la peinture, la musique ou la gastronomie. Les Français aiment le luxe malgré que l'Etat soit en manque considérable d'argent. Le Régent, toute la grande noblesse donnent tour à tour des grandes représentations, des bals, des feux d'artifices, etc. Comme si l'on voulait rattraper le temps perdu à l'époque de Louis XIV. En 1717, le bal de l'opéra est ré ouvert, le sol est transformé en piste de danse, tout Paris accourut à cette nouvelle invention; l'opéra devient le centre de fête parisien. La comédie italienne était elle aussi un

endroit très fréquenté à cette époque. Les comédiens rappelés par le régent en

1716 connurent un véritable succès. De 1715 à 1750, il y aura eu 266 créations

théâtrales, un record. En plus des spectacles, à Paris apparaissent les salons, les cafés et les clubs. Les salons sont des endroits où se retrouvent les mondains et la société parisienne. Les salons sont l'endroit de la conversation, ils font et défont les réputations. C'est un bon endroit pour les écrivains qui veulent se faire connaître. C'était un endroit de politesse comme le disait Richelieu:"le premier talent dans une société, c'est d'être sociable». Avec les salons, Paris apparaît alors comme la capitale du goût et de la conversation et le XVIIIème, le siècle français par définition. Apparus pendant la seconde moitié du XVIIème siècle, les cafés se multiplient. On y échange des nouvelles, des idées et on y aborde les questions à l'ordre du jour. Ils sont aussi pour d'autres le rendez-vous des écrivains et des philosophes. Diderot rendu célèbre le Café de la Régence et seront aussi connus le Café Gradot et le Café Laurent. Pour les clubs, ils réunissent des gens sérieux et hardis qui parlent des problèmes politiques comme le Club de l'Entresol. On trouve aussi des cabinets de lecture (bibliothèques) où se retrouvent hommes et femmes pour s'informer avec les journaux ou les récits de voyages (car les français voyagent de plus en plus). Les récits de voyages se multiplient, ils racontent les voyages de Tavernier en Turquie, de Bernier en Chine, de Charbin en

Inde, etc.

Tableau d'un homme et de

femmes dans un cabinet de lecture b) La littérature et la presse. Pendant la première moitié du XVIIIème siècle, les grands écrivains ont le même registre d'écriture : le classique et les genres traditionnels tels que la tragédie, la comédie, le roman... sont en vogue. Mais chacun de leur façon, ils

évoluent.

Les genres théâtraux évoluent et se multiplient. La tragédie change de sujet, dans les pièces on a maintenant des sujets modernes mais pour l'écriture on garde la même structure (classique avec alexandrins). Malgré la censure qui existe toujours, ces pièces connaissent un véritable succès. On retrouve la Comédie Italienne avec ces personnages de la commedia dell'arte comme Arlequin, Colombine. Marivaux associe les sentiments amoureux et problèmes de société dans ses comédies comme Les Fausses Confidences (1737), le Jeu de l'amour et du hasard (1730), ou l'Île des Esclaves (1725). De nouveaux genres théâtraux font leur apparition, on découvre la comédie larmoyante et le drame bourgeois qui mettent en scène des situations pathétiques dans un contexte réaliste et dramatique. L'opéra comique fait aussi son apparition comme pièce de théâtre avec de la musique et des textes.

Marivaux (1688-1763).

Dans le genre romanesque, on ne trouve pas beaucoup de changements, quelques nouveaux romans font leur apparition comme le roman philosophique (ou conte philosophique), ou le roman libertin mais ils se développeront dans la deuxième moitié du XVIIIème. On trouve aussi des changements dans la presse. Au XVIIIème siècle, la presse a une assez mauvaise réputation. Les journalistes sont considérés comme des écrivains ratés. A cause de la censure royale, les journaux sont limités. On ne trouve que des journaux où l'on trouve des critiques et des prises de positions sur les idées et les querelles de la vie à cette époque. On dit que les philosophes ne s'intéressent pas à la presse. Mais on trouvera plus tard dans l'Encyclopédie des articles sur la presse. Dans ces articles, on y précise le rôle du journaliste: publier des extraits et des jugements des ouvrages de littérature, des sciences et des arts. C'est d'ailleurs les philosophes qui défendent les premiers la liberté de presse et d'expression. Vers 1720, de nouvelles conditions favorisent le développement de la presse, l'imprimerie évolue de plus en plus avec la machine à imprimer. La diffusion s'améliore car il y a plus de tirage à un coût moins important. Le changement de la vie social favorise ce développement. Dans les cabinets de lectures (bibliothèques), les cafés et les clubs les journaux circulent. La presse évolue, de nouveaux journaux apparaissent (Les Mémoires de Trévoux, La Correspondance Littéraire de Grimm, L'Année Littéraire), parallèlement aux journaux officiels (La Gazette de France, Le Journal des Savants, Le Mercure de

France).

II) 1750-1795: éclosion de la sensibilité.

a) Une représentation réaliste de la vie sociale. La peinture et la littérature au XVIII°s, témoignent d'une réalité sociale et culturelle en mutation et des métamorphoses du goût. Diderot justement, associe magnifiquement bien sa sensibilité d'écrivain avec la peinture. Cette représentation de la vie réelle dans la littérature et la peinture évolue selon la situation dans le monde. Watteau traduit par exemple la guerre et le poids de cette violence par des couleurs sombres dans ses oeuvres. Voltaire lui aussi exprime la guerre de façon littéraire dans Candide.

La peinture révèle aussi l'importance et l'extraordinaire vivacité du théâtre au

XVIIIe siècle. On y retrouve des personnages traditionnels comme Pierro, Arlequin et Colombine qui évoluent dans des décors à mi-chemin entre le rêve et la réalité. La vie quotidienne prend aussi une grande place dans les tableaux et autres peintures. Les peintres essayent de montrer de la beauté dans ces années de guerres. Watteau dans Les Plaisirs du bal illumine son oeuvre malgré ses contrastes très sombres.

Parce qu'elles reflètent l'une et l'autre

l'évolution des mentalités et des moeurs ainsi que celles des aspirations et des rêves, la peinture et la littérature se rejoignent tout au long du XVIIIes, elles représentent la réalité sociale et la vie quotidienne.

Les Plaisirs du bal de Watteau 1715-1717.

La musique et l'Opéra sont aussi très présents dans cette deuxième moitié du XVIIIe siècle. De façon plus générale, la musique prend place dans une vaste réflexion sur les sciences (l'acoustique, la physique des sons), sur les techniques (la fabrication des instruments) dont témoignent de très nombreux articles que l'Encyclopédie y consacre. La musique perçue comme langage (du corps, de la sensibilité, du coeur) commun aux hommes. Avec le clavecin, elle pénètre les intérieurs aristocrates et bourgeois. On la retrouve dans les motifs décoratifs, les boîtes à musique, les automates... Celle-ci est omniprésente au XVIII que ce soit dans les campagnes avec les chansons et les danses ou à la Cour avec les divertissements, la musique sacrée ou les fanfares militaires. L'Opéra est alors un genre florissant. L'Opéra passionne car c'est un art complet, il lie la poésie, la musique des instruments et du chant, la décoration, et la danse. Il fait appel à la sensibilité de l'auditoire que ce soit par l'ouïe, la vue ou même l'esprit. L'Opéra met en scène des pièces de théâtre comme Le Barbier de Séville ou Le Mariage de Figaro de Beaumarchais par Rossini et Mozart. Beaumarchais enseigna même la harpe aux filles de Louis XV. L'Opéra italien arrive en France en 1645, mais il faudra attendre 1671 pour voir le premier Opéra

réellement français. Même si celui-ci est très apprécié au XVIIIe siècle, il ne sera

que réellement connu au XIX pendant l'époque du romantisme. La vie quotidienne et la réalité vont aussi être beaucoup plus dans la littérature, on va donc assister à de nouveaux genres littéraires et de nouveaux thèmes. b) Une littérature nouvelle. Le genre romanesque se trouve de plus en plus répandu avec des nouveaux types d'oeuvres. Dans tous les types d'oeuvres, on développe la sensibilité et on veut de plus en plus représenter la réalité. Le roman moderne est une oeuvre de fiction qui raconte les aventures et l'évolution d'un ou de plusieurs personnages. Il y a ensuite le roman philosophique (appelé aujourd'hui conte philosophique) où

l'on multiplie les péripéties peu crédibles, sans vraiment de réalité et où c'est au

lecteur de décoder l'ironie et les allusions. Dans L'Ingénu, Voltaire s'éloigne du merveilleux en introduissant beaucoup de réalisme au niveau des personnages et des situations tout en critiquant les moeurs et la société (ex : la religion comme au moment du baptême de l'Ingénu "Montrez-moi, lui dit-il, dans le livre que m'a donné mon oncle, un seul homme qui n'ait pas été baptisé dans la rivière, et je ferai tout ce que vous voudrez ». Dans le roman réaliste, il y a une association du réalisme et du parcours amoureux. (La Vie de Marianne ou Le Paysan parvenu de Marivaux en sont des exemples) On trouve aussi d'autres types comme le roman d'imagination (anticipation, fantastique), le roman libertin (grivoiserie, manipulation), le roman du sentiment et éclaté. Un autre genre qui reste à l'époque à la mode est la poésie. Celle-ci garde toujours son influence classique et prépare le romantisme en cultivant une certaine sensibilité à la nature et au temps qui passe. Quel que soit le genre littéraire, les écrivains expriment leur personnalité et leurs sentiments. Les écrivains racontent de plus en plus leur vie mais c'est l'apport essentiel de Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) qui fonde l'autobiographie moderne avec les Confessions (1782-1789). Le roman épistolaire fait lui aussi son apparition. C'est un récit qui raconte la correspondance fictive entre un ou plusieurs personnages. Ce genre de récit est né au XVII mais sera plus utilisé au XVIII. Il renforce l'effet du réel en donnant au lecteur le sentiment de s'introduire dans l'intimité des personnages. Le roman épistolaire amène avec lui le romantisme. Le XVIIIème siècle est aussi le siècle des Lumières. Les Lumières sont des philosophes qui dénoncent au nom de la Raison et des valeurs morales les problèmes qui demeurent à leur époque: la monarchie absolue (Montesquieu, Diderot, Rousseau), les abus du pouvoir -censure, lettre de cachet, l'Église- (Voltaire) et les trois ordres (noblesse, clergé, tiers-état) ils veulent la liberté et l'égalité. Ils vont regrouper toutes leurs idées dans un même ouvrage de 35 volumes : l'Encyclopédie appelée aussi Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers. Elle fût publiée de 1751 à 1772 par André Le Breton. Quelques oeuvres importantes des Lumières : - le conte philosophique avec Voltaire, Candide (1759), Zadig (1747) - la satire avec Montesquieu, Lettres persanes (1721), De l'esprit des lois (1748); avec Voltaire, Lettres anglaises (1734), le Traité sur la tolérance (1763); avec Diderot, le Supplément au voyage de Bougainville; avec Rousseau, le

Contrat social (1762) ou É m i l e o u De

l'éducation (1762). Le XVIIIème siècle est un siècle de profonds changements au niveau culturel et littéraire. Il est appelé aussi siècle des Lumières. De nouveaux genres apparaissent et grâce aux réflexions des philosophes les idées et les pensées de la population évoluent. Les auteurs jouent plus sur la sensibilité du lecteur. C'est en partie grâce à cela que le classique est remplacé par le romantique. La situation des écrivains a beaucoup changé, autrefois mal vu, ils sont à la fin du siècle plus

respectés et écoutés. Aujourd'hui la littérature est moins importante qu'à l'époque

et la culture a beaucoup changé du fait des nouvelles technologies.

Bibliographie :

Livres :

XVIII Lagarde & Michard

Manuel des Etudes littéraires françaises (XVIII) P-G Captex, P Super. Histoire de la littérature française (XVIII) H Sabbah, M-C Carlier, C

Eterstein, D Giovacchini, A Lesot.

Mille ans de la littérature française C Bouthier, C Desaintghislain, C

Morisset, P Wald Laswski.

Histoire de France à travers les journaux du temps passé (Lumière et lueurs du XVIIIème siècle 1715-1789) Jean Sgard. L'Ingénu, Histoire véritable tirée des manuscrits du P. Quesnel de Voltaire Le Magazine littéraire n°450 février 2006 r Art : Les enjeux de la mondanité par Antoine Lilti.

Sites internet :

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Et Encarta 2006.

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