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LA FIDELISATION DES CLIENTS

Auteur : Corinne Nardot

Professeur agrégée d'économie-gestion

Résumé : la fidélmisation des clients repose sur deux idées principales : le premier postulat est une

baisse de la fidélité des consommateurs. Ces derniers auraient profité de la crise pour remettre en

cause leurs habitudes, pour réutiliser leur " pouvoir d'achat » et ils seraient devenus pous " zappeurs » que jamais.

Reconnue comme objectif indispensable de toute stratégie de relation client, la fidélisation est trop

souvent associée à des programmes promotionnels aux effets douteux. Autre contresens, l'opposition

fréquemment exprimée entre acquisition et fidélisation : les deux sont bien complémentaires » (Les

Echos 14/03/2001).

La fidélisation des clients figure aujourd'hui au premier rang des préoccupations des entreprises. Cette

prise de conscience récente de l'importance de la fidélisation s'inscrit dans le contexte d'une

concurrence mondiale de plus en plus ouverte qui rend la conquête de nouveaux clients difficile et

coûteuse. Ce nouveau crédo repose sur deux idées principales : Le premier postulat est une baisse

de la fidélité des consommateurs . Ces derniers auraient profité de la crise pour remettre en cause

leurs habitudes, pour réutiliser leur " pouvoir d'achat » et ils seraient devenus plus " zappeurs » que

jamais.

En second lieu, la

fidélisation des clients existants coûterait beaucoup moins cher que le

recrutement de nouveaux clients et en conséquence les politiques de fidélisation amélioreraient

les résultats dans des proportions considérables : une augmentation de 5 % du taux de fidélisation de

la clientèle peut augmenter de 25 à 100 % la valeur du client moyen » (Revue Française de Gestion,

02/2000 - p52). L'entreprise qui parvient à faire de ses clients ses meilleurs alliés génère ainsi une partie des flux d'acheteurs potentiels par le rôle de prescription qu'ils pourront jouer auprès de leur entourage. Pour

concilier efficacement fidélisation et acquisition , l'entreprise doit réaliser un arbitrage subtil

prenant en compte des facteurs aussi variés que la maturité du marché sur lequel elle opère et son

niveau de pression concurrentielle ; l'existence de barrières à l'entrée ou à la sortie ; la nature plus ou

moins différenciée des offres de produits et de services ; le cycle de réachat plus ou moins court ; la

valeur potentielle des clients, la répartition des profits qu'ils génèrent ou encore le taux d'attrition

(perte de clients) de l'entreprise au regard de celui du secteur et des principaux concurrents. De plus

en plus d'industriels s'intéressent à la fidélisation et se sont engagés dans des processus de

connaissance de leurs clients finaux, de construction d'entrepôts de données concernant ces derniers,

de création de Numéro Vert de contacts consommateurs, d'édition de consumer magazines...sans

pour autant céder à la tentation de court-circuiter leurs distributeurs. Le foisonnement des technologies (Internet, messagers, CRM,...) représente une potentialité nouvelle de relation directe entre les industriels et le consommateur final. Bien qu'aucune de ces

technologies ne puisse avoir une position monopolistique - il devrait plutôt être question de " bouquet

de solutions ». Mais les risques d'un choix déjà obsolète ou créant un " enfermement marketing »

pourraient bien conduire à de sérieux désenchantements. Surtout si l'outil de la fidélisation n'est pas

solidement ancré dans la stratégie marketing et ne constitue pas un élément parmi d'autres du mix-

marketing » (Marketing Direct - N° 43). Si l'on examine les pratiques dites de fidélisation des

entreprises, deux stratégies apparaissent : les stratégies de récompense, les opérations offrant des avantages particuliers aux gros consommateurs (exemple des miles des compagnies aériennes) ;

les stratégies d'intensification visant à développer la consommation (ou les dépenses) des clients

actuels de l'entreprise (réduction supplémentaire sur une durée limitée dans le temps par exemple).

Mais il est possible que des offres trop fréquentes ou sans avantages spécifiques perçus irritent le

consommateur et l'incitent à essayer d'autres marques.

Divers facteurs sont susceptibles

d'expliquer le comportement de ce consommateur caméléon : les marchés sont plus ouverts et plus transparents (commerce électronique,...) ; une hypersegmentation des marchés (élargissement des gammes pour s'adapter aux besoins de micro-segments,...) ; des écarts de prix non justifiés (surtout sur les marques leaders, si les produits sont peu innovants,...) ; la recherche de variété (essayer de nouveaux produits, consommer des produits variés,...) ; recherche de stimulation (attirance pour la nouveauté, temps disponible, goût du risque,...) ;

saturation de la satisfaction (le réachat n'entraînera qu'une augmentation marginale de l'utilité,..),....

De ce fait, il semble nécessaire de dissocier la " fidélité comportementale, qui peut traduire une

attitude favorable envers la marque, acquise à travers un processus d'apprentissage positif, d'un client

qui peut développer une attitude favorable envers la marque (fidélité attitudinale) sans pour autant

acheter cette marque de façon répétée » (RFG 02/2000 - p53). Dès 1978," la fidélité à la marque est définie comme une réponse com portementale, partiale

(non aléatoire), exprimée à travers le temps, par une unité de prise de décision, par rapport à une ou

plusieurs marques alternatives et qui inclut une attitude fortement positive envers cette marque. »

Il apparaîtra ensuite la notion d'engagement - attachement psychologique émotionnel à une marque

à l'intérieur d'une classe de produit - et de sensibilité à la marque (Kapferer et Laurent, 1983).

Enfin, pour Mowen (1995), " la fidélité à la marque est le degré d'attitude positive du consommateur vis-à-vis d'une marque, l'engagement envers elle e t l'intention de continuer à l'acheter. » Cette définition est importante car le concept de fidélité se rapproche du sens commun des relations humaines en introduisant la notion d'engagement, donc de loyauté.

La confusion entre fidélité à la marque et fidélité à l'entreprise et à ses salariés met en évidence

une nouvelle problématique pour les entreprises : " il existerait une relation entre fidélité des

salariés et fidélité des clients

» (Reichheld, 1996).

Enfin, une

politique de fidélisation excessive peut présenter une véritable menace pour

l'entreprise, car elles peut conduire à un vieillissement de la clientèle et à un dépositionnment

de la marque.

Pour Elisabeth Tissier-Desbordes (RFG), " une politique de fidélisation de la clientèle qui a trop de

succès a un effet mécanique sur le vieillissement de la clientèle. A la limite, un taux de fidélité de 100

% sans apport de nouveaux clients se traduirait par une augmentation de l'âge moyen des clients d'un

an chaque année. A moyen terme, les attentes des clients fidèles se modifiera, l'image de marque

vieillira et il deviendra de plus en plus difficile de recruter de nouveaux clients attirés par des marques

plus jeunes. Ce vieillissement de la clientèle s'accompagnera parfois d'un vieillissement du personnel

dont la fidélité constituera alors un frein à l'évolution (Bally par exemple) ».

Par conséquent, on peut considérer que les actions de fidélisation sont défensives et non

offensives

. Elles ne peuvent être qu'un complément de stratégies de conquête permettant l'arrivée de

nouveaux clients face à l'attrition des anciens et améliorer la satisfaction des clients actuels. Mais elles ne peuvent permettre à elles seules le développement et la survie de l'entreprise.quotesdbs_dbs2.pdfusesText_2