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Rapport

de la

Commission

bancaire pour l'année 2004

Sommaire

Composition de la Commission bancaire......................................................... 4 Organigramme du Secrétariat général de la Commission bancaire................. 5 Liste des chefs de mission au Secrétariat général

de la Commission bancaire.............................................................................. 6

Rapport

Introduction au Rapport 2004 de la Commission bancaire : la situation

d'ensemble du système bancaire...................................................................... 7

Première partie

Le système bancaire et financier français en 2004 .......................................... 17

Seconde partie

L'activité de la Commission bancaire et de son Secrétariat général ............... 105

Études

Le rôle des superviseurs dans l'appréciation des systèmes

de notation interne du risque de crédit............................................................. 137

Quel traitement prudentiel pour les nouvelles normes comptables

internationales ?............................................................................................... 157

Les prêts à l'habitat.......................................................................................... 173

Récapitulation des études parues dans les Rapports annuels de la Commission bancaire depuis 1990........................................ 191 Table des matières.......................................................................... 195 4

Composition

de la Commission bancaire 1

1. MEMBRES DE DROIT

1) Le gouverneur de la Banque de France : M. Christian NOYER, président,

ou ses représentants : MM. Hervé HANNOUN et Jean-Paul REDOUIN, sous-gouverneurs de la Banque de France

2) Le directeur général du Trésor et de la politique économique au ministère de l'Économie,

des Finances et de l'Industrie : M. Xavier MUSCA ou ses représentants :

M. Thierry FRANCQ, chef de service,

Mme Marie-Anne BARBAT-LAYANI, sous-directeur,

Mme Maya ATIG

3) Le Président de la Commission de contrôle des assurances, des mutuelles et des institutions

de prévoyance : M. Philippe JURGENSEN ou son représentant :

Mme Rolande RUELLAN, vice-présidente

2. MEMBRES NOMMÉS PAR ARRÊTÉ DU MINISTRE DE L'ÉCONOMIE,

DES FINANCES ET DE L'INDUSTRIE

1) Au titre du Conseil d'État :

Titulaire : M. Robert TOUZERY, conseiller honoraire Suppléant : M. Jean FOURRÉ, conseiller honoraire

2) Au titre de la Cour de Cassation :

Titulaire : M. Jean LEONNET, conseiller honoraire

Suppléant : M. Bernard PEYRAT, conseiller

3) Personnalités choisies en raison de leur compétence

en matière bancaire et financière :

Titulaires : M. André ROBERT

M. Guy LAPOMME

Suppléants : M. Serge ALLAIN

M. Jean-Pierre MOUSSY

3. REPRÉSENTANTS DU GOUVERNEMENT MONÉGASQUE

POUR LES AFFAIRES INTÉRESSANT LA PRINCIPAUTÉ DE MONACO Titulaire : Mme Sophie THEVENOUX, directeur général du département des Finances et de l'Économie Suppléant : Mme Isabelle ROSABRUNETTO, directeur du Budget et du Trésor 1 Au 1 er avril 2005. 5

Organigramme

du Secrétariat général de la Commission bancaire 1

Secrétaire général Danièle NOUY

Secrétaires généraux adjoints Pierre-Yves THORAVAL Jacques FOURNIER

Chef du Cabinet Philippe GOYHÉNÈCHE

Prévention des risques Alain DEQUIER

Directeur du Contrôle des établissements

de crédit et des entreprises d'investissement Didier ELBAUM Directeurs adjoints du Contrôle des établissements de crédit et des entreprises d'investissement Frédéric VISNOVSKY Dominique LABOUREIX

Chef du service des Établissements

de crédit généraux Isabelle VAILLANT

Chef du service des Établissements

de crédit spécialisés Ivy-Stevan GUIHO

Chef du service des Réseaux

et des Banques de Province Henry de GANAY

Chef du service des Entreprises d'investissement

et des Établissements de marché Marc FASQUELLE

Directeur des Services et du Secrétariat

juridiques de la Commission bancaire Édouard FERNANDEZ-BOLLO

Chef du service des Affaires juridiques

et du Secrétariat de la Commission bancaire Laurent ETTORI Chef du service des Études juridiques Guillaume TABOURIN

Directeur de la Surveillance générale

du système bancaire Alain DUCHÂTEAU Directeurs adjoints de la Surveillance générale du système bancaire Jean-Luc MENDA Sylvie MATHERAT Chef du service des Études bancaires Olivier JAUDOIN Chef du service des Études comptables Patrick AMIS Chef du service des Affaires internationales Olivier PRATO

Chef du service Informatique de gestion

et de développement Sylviane DELARUE Délégué au Contrôle sur place François GOMEZ Délégué adjoint au Contrôle sur place Claudine LEFEVRE-LONGUET 1

Au 30 avril 2005.

6

Liste des chefs de mission

au Secrétariat général de la Commission bancaire 1 1

Au 13 avril 2005.

AGOUTIN Philippe

ANGRAND Christian

BANGRATZ Thierry

BAYLE Thierry

BERNARD Raymond

BOISSEAU Michel

BOUVIER Pascal

BRANGER Donat

CAILLOT Jean-Paul

CAZE BLANC Pierre

COTIER Jean-François

COURTINAT Daniel

CUZANGE Jean-Paul

DABADIE Michel

DE GALLE Arnaud

DE LAPARRE DE ST SERNIN Emeric

DÉNOUVEAUX Jean-Paul

DERANGERE Sabine

DUFOURNEAUD Françoise

ESTECAHANDY Bruno

GRANBOULAN Gérard

GUERANGER François HILLION Jean-Claude

JULLIEN Marc

JUNIEL Anne

KREBS Jean-Christophe

LE CLERC Patrick

LECLERC Hervé

LECLERE Jean-Philippe

MEIGNAN Odile

MERCIER BAUDRIER Florence

MEYER Jean

MOISSON Jean-Laurent

MONTAGNER Patrick

NGUYEN Georges

NORMAND Jean-Charles

PICAMOLES Olivier

PINZUTI Francine

POULAIN Sophie

QUINCEY Sylvio

REY Bernard

SCHMIDT Jérôme

TRAN Cong-Khanh

VEDRENNE LACOMBE Alain

GUILLABERT Etienne

7

Introduction au Rapport 2004

de la Commission bancaire : la situation d'ensemble du système bancaire

1. L'ACCROISSEMENT DES RÉSULTATS NETS

DES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT FRANÇAIS EN 2004 EST PRINCIPALEMENT DÛ À LA BAISSE PRONONCÉE

DU PROVISIONNEMENT

1.1. La conjoncture économique et financière

a été relativement favorable Un contexte mondial positif malgré une montée des incertitudes Le contexte économique a été favorable à l'activité des banques françaises en 2004. Selon les estimations du Fonds monétaire international, la croissance mondiale a atteint 5,1 %, plus haut niveau depuis vingt ans. Les taux de croissance élevés enregistrés aux États- Unis, en Chine et au Japon ont soutenu la demande internationale, qui a profité de la progression de l'activité économique dans les autres zones, en dépit d'un léger fléchissement de cette dynamique au second semestre. La croissance s'est ainsi confirmée dans la zone euro (2 %). La croissance française a été légèrement supérieure (2,3 %), toujours soutenue par la consommation des ménages, qui a en outre bénéficié en fin d'année de mesures d'incitation fiscale. La situation des grandes entreprises s'est améliorée des deux côtés de l'Atlantique comme en témoignent la baisse des défaillances d'entreprises, les rehaussements de notations et la baisse générale significative des primes de risques (spreads) sur les titres de dette et les dérivés de crédit. De même, l'amélioration de la situation économique conjoncturelle des principaux pays émergents s'est reflétée dans l'appréciation de leurs dettes. Les conditions macro- économiques et financières font toutefois apparaître une montée des incertitudes liée notamment à la hausse des matières premières et des prix du pétrole en 2004. Ainsi, le maintien de ces derniers à un niveau élevé constitue un facteur de détérioration de la situation financière de certains secteurs (transport aérien, tourisme, chimie).

Croissance économique mondiale

de 1998 à 2004 (en %)

Taux de défaillance des entreprises

mondiales de 1998 à 2004 Montant total des défaillancesTaux de défaillance (en %)

Source : Standard & Poor's

8

Des marchés financiers caractérisés

par une abondante liquidité et un niveau historiquement bas des primes de risque Les marchés boursiers ont modérément progressé en 2004, les indices américain, européen et français 1 enregistrant respectivement une hausse de 3,2 %, 4,3 % et 7,4 %. Les marchés financiers internationaux ont été marqués par la persistance du niveau très bas des taux d'intérêt, favorisé par une abondante liquidité sur la plupart des segments. Les primes de risque (spreads) sont apparues toutefois excessivement faibles et ne reflétant pas les risques sous-jacents qui peuvent se concrétiser à tout moment. La forte variation des prix de certains instruments financiers, due à des dégradations individuelles, observée au premier trimestre 2005 illustre l'extrême sensibilité des marchés à toute détérioration conjoncturelle. Dans ce contexte, les risques de correction brutale pouvant aboutir à un assèchement de la liquidité ne sont pas à exclure et pourraient entraîner des pertes significatives pour les intervenants ayant pris des positions importantes. L'essor des prix immobiliers en France depuis 1997 lié à la forte demande de logements et soutenu par le bas niveau des taux d'intérêt est à l'origine d'une exposition croissante des établissements de crédit sur le financement de l'habitat. Des difficultés pourraient apparaître si la croissance trop rapide des prix observée ces dernières années se poursuivait encore, surtout dans l'hypothèse d'une remontée des taux d'intérêt à long terme. 1

Indices Dow Jones, EuroStoxx 50 et CAC 40.

1.2. L'amélioration de la rentabilité nette des établissements

de crédit est surtout due à la baisse du provisionnement Les établissements de crédit français ont bénéficié comme leurs homologues européens de la forte croissance mondiale. Dans ce contexte, leur résultat net s'est accru de l'ordre de 30 % pour atteindre

22,5 milliards d'euros. L'évolution du résultat net des sept principaux

groupes bancaires a été comparable (+ 24 %).

Une progression relativement soutenue du PNB

Le produit net bancaire (PNB) a enregistré une croissance soutenue mais moins forte qu'en 2003 pour les sept principaux groupes bancaires, à 4,6 % contre plus de 7 % l'année précédente. Il s'est accru dans les mêmes proportions pour l'ensemble des

établissements de crédit (+ 4,8 %).

Évolution des marchés boursiers

en 2004 - Base 100 sur la moyenne de décembre 2003 Paris (.FCHI)New-York (.DJI)Eurostoxx 50 (.STOXX50)

Évolution des prix (nominaux)

dans l'immobilier résidentiel ancien €/m²

France

2004

Soldes intermédiaires de gestion

pour l'ensemble des établissements de crédit en 2003 et 2004 (en milliards d'euros) 9 9 Le maintien de revenus élevés dans les activités de banque de détail, qui ont été à l'origine de plus de la moitié du PNB dans les principaux groupes, et les performances obtenues dans le domaine de la gestion d'actifs ont permis de compenser les fluctuations des activités de banque de financement et d'investissement dans un contexte boursier et de taux encore hésitant. Les frais généraux ont enregistré une hausse relativement modérée (2 % pour les sept principaux groupes, 3,9 % pour l'ensemble des établissements de crédit), comme dans la plupart des pays européens. Par conséquent, les coefficients nets d'exploitation se sont légèrement améliorés pour atteindre environ 64 %, la France demeurant toutefois au-dessus de la moyenne européenne à cet égard. L'effort de maîtrise de frais généraux doit donc être poursuivi. Un faible niveau général des marges bancaires Il apparaît que les marges se sont resserrées dans certaines activités, en raison d'une politique marquée par la recherche de parts de marché et d'un " effet volume ». La production de prêts s'est souvent accompagnée d'un fléchissement des marges d'intermédiation, notamment sur le financement de l'habitat, qui constitue toujours le pôle d'activité le plus dynamique dans les établissements de crédit français. De fait, les taux contractuels relevés sur les prêts à l'habitat se situent à des niveaux très bas si l'on considère qu'ils doivent couvrir, sur une longue période, outre le risque de crédit, l'ensemble des coûts de production et des risques de taux encourus par les établissements prêteurs 1 L'impact important de la baisse du provisionnement du risque de crédit L'évolution la plus notable concernant les coûts tient à la forte baisse de la charge immédiatement constatée du risque, commune à l'ensemble des établissements européens. L'amélioration relative de la situation économique, aux États-Unis, au Japon, mais également en France, reflétée notamment par le ralentissement de la hausse des défaillances d'entreprises, explique en partie la chute de l'effort de provisionnement qui est allée de pair avec l'amélioration de la qualité du portefeuille de crédit (avec des créances douteuses en baisse de

6,8 %). Ainsi, pour l'ensemble des établissements de crédit, les

dotations nettes aux provisions sur créances douteuses ont été réduites de plus de 40 % d'une année à l'autre et les provisions pour risques et charges ont donné lieu à des reprises nettes. Cependant, les évolutions du coût du risque ont été variables selon les métiers et la baisse a principalement concerné les activités de banque de financement et d'investissement. 1 Cf. l'étude annexée au présent rapport : Les prêts à l'habitat.

Coefficient net d'exploitation pour

l'ensemble des établissements de crédit de 1998 à 2004

Coûts et rendements moyens

des opérations avec la clientèle de 1998 à 2004 (en %) rendement moyen des créditscoût moyen des ressources

Effort de provisionnement

rapporté au PNB de 1998 à 2004 10 D'un point de vue plus structurel, il n'est pas souhaitable que l'application, à compter du 1 er janvier 2005, des nouvelles normes comptables internationales IAS/IFRS - sur les conséquences desquelles la Commission bancaire et la Banque de France ont de longue date attiré l'attention en matière de couverture du risque de crédit - entraîne une réduction supplémentaire de l'effort de provisionnement, en particulier des risques dits " collectifs » (sectoriels, géographiques, etc.).

2. L'INCERTITUDE SUR LES CONDITIONS FINANCIÈRES

ACTUELLES REQUIERT UNE TRÈS GRANDE RIGUEUR

DE GESTION ET LE RENFORCEMENT DES DISPOSITIFS

DE CONTRÔLE INTERNE

2.1. Les stratégies développées par les établissements ne doivent

pas donner lieu à des prises de risque non contrôlées

La baisse des marges d'intermédiation

s'accompagne d'un relâchement des sécurités liées aux opérations de crédit... Il apparaît que les opérations réalisées se caractérisent, notamment dans la banque de détail, par un allongement des durées d'engagement et un relâchement des conditions d'octroi qui constituent autant d'indices de moindre rigueur dans la gestion courante. Ainsi, même si les prêts à l'habitat présentent jusqu'à maintenant en moyenne un faible risque de crédit, compte tenu des volumes en jeu et de la durée des engagements, toute détériorationquotesdbs_dbs8.pdfusesText_14