temps où les Bahamas appartenaient à la cou- Unique en son genre aux Bahamas, l'entreprise Bahamas Hand Prints Paradise Island: l'Hôtel Atlantis aussi à prévoir l'ensemble du séjour pour les futurs époux et leurs invités (hôtels,
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mariés pourront profiter davantage d'extras qui rendront leur séjour réellement magique and Atlantis pour profiter du soleil des Bahamas 54 Mariages à
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notamment le Ministère du Tourisme des Bahamas et tous les participants du On aperçoit l'hôtel Atlantis (1), le méga resort de Nassau, qui donne
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Edition spéciale
Le journal de
L'EVASION
BAHAMAS
Island hopping
très glamour!Itinéraire "chic,
charme et tendance» Destination glamour au large de la Floride et à moins de 10 heures de vol de l'Europe, les Ba- hamas forment un ensemble de 700 îles et de plus de 2000 îlots s'éparpillant en différents ar- chipels dans les lagons et eaux turquoise de l'Ocean Atlantique. Autrefois le repère de pirates, Nassau, capitale de cet état d'à peine 350.000 habitants, est installée sur l'île de New Providen- ce, qu'un pont relie à sa voisine Paradise Island. Sur ces deux îles, les plus beaux hôtels de luxe côtoient les bateaux de croisière et les yachts, les boutiques hors taxes de grandes marques, des galeries d'art et des "people» en goguette. Mais, au-delà des paillettes, Nassau révèle aussi temps où les Bahamas appartenaient à la cou- ronne d'Angleterre, ainsi que des traditions en- core bien ancrées, qu'entretiennent des Baha- méens accueillants, simples et chaleureux.Suite à notre premier reportage aux Bahamas,
nous vous emmenons cette fois suivre un itiné- raire "chic, charme et tendance» à Nassau et sur Paradise Island, mais aussi sur d'autres îles, comme Harbour Island et Andros. Nous nous en- volerons ensuite vers des groupes d'îles moins connus et moins touristiques, au cas où vous prendrait l'envie de continuer le voyage hors de sentiers battus...Sarah Visse
© The Islands of the Bahamas
Balade dans le centre
historique de Nassau Minuscule capitale, Nassau est la ville des Ba- ces coloniaux. Pour s'imprégner du charme que confèrent à la cité ces élégantes demeures co- vies, sur Bay Street, la rue principale, et ses jolies de luxe, des restaurants et des bars typiques ou branchés, et plusieurs lieux d'intérêt architectural ou historique, à commencer par Parliament Squa- re, qui héberge le Parlement, la Cour Suprême et la Maison du Gouverneur, dont on reconnaît les fonctions gouvernementales à la couleur rose des bâtiments...Plus loin, on passe devant Christ Church Cathe-
dral, à moins de se diriger vers l'Historical LibraryMuseum, qui occupe l'ancienne prison de la ca-
pitale ou encore vers le Balcony House Museum qui, installé dans la plus vieille maison de Nassau, permet de se rendre compte du décor des de- meures d'autrefois, grâce au mobilier d'époque qui y est exposé. Autres musées intéressants: le Musée des Pirates et le Pompey Museum. Le premier raconte, grâce à des mises en scènes spectaculaires, la passion- nante histoire de la piraterie aux Bahamas. Quand au second, il revient sur la période de l'esclavage, puis de l'émancipation des esclaves qui, au 18 e abrite aujourd'hui le musée. plusieurs forts (Forts Fincastle, Fort Montagu...), bâtis par les Britanniques pour repérer pirates et que sur la mer et la vieille ville en contrebas...4 • www.lejournaldelevasion.be
Photos
The Islands of the Bahamas
Shopping chic à Nassau!
Pour faire du shopping chic à Nassau, on ne doit pas aller chercher très loin. Le centre historique et en particulier son artère principale, Bay Street, sont remplis des boutiques des plus grands parfumeurs, maro- quiniers, couturiers et joailliers internationaux, dont les produits, îles free tax obligent, sont ici vendus à des prix plus intéressants qu'ailleurs! Mais pour des achats tendance arborant les couleurs locales, direction l'atelier de Bahamas Hand Prints, sur Ernest Street... Tissus et vêtements signés Bahamas Hand Prints Unique en son genre aux Bahamas, l'entreprise Bahamas Hand Prints fabrique des tissus aux motifs tropicaux qu'on retrouve un peu partout dans le pays. On en fait bien sûr des vêtements, des sacs et autres accessoires sympas, mais on les voit aussi dans de nombreux hôtels, sous forme de rideaux, couvre-lits ou uniformes. Ici, tout est fait main, à commencer par le design des motifs réalisé par le jeune Dylan Rapillard, un Suisso-Bahaméen très créatif qui s'inspire de la nature environnante pour créer chaque année ses nouvelles collections. Dylan est également maître imprimeur; impression qui se fait encore à l'ancienne sur des ma- chines manuelles. L'atelier est ouvert à la visite pour découvrir toutes les étapes de la fabrication des tissus tandis que, dans la boutique, on ne sait plus où donner de la tête parmi toutes les robes, chemises, paréos et autres modèles, qui nous offrent le parfait look des îles, version chic!Plus d'infos: www.bahamahandprints.com
Un bond dans le passé
au Graycliff Le Graycliff est une adresse à la fois exceptionnelle et insolite, située en plein centre de Nassau. Ce magnifique manoir colo- nial construit au 18e siècle pour le célèbre pirate John Howard Graysmith fut transformé en auberge dès 1844. Aujourd'hui, les lieux, qui comptent aussi avec un vaste jardin planté d'une pis- cine et des extensions, servent à la fois d'hôtel de luxe (nuitée àpd 325 dollars) et de restaurant chic, avec une cave à vins impressionnante dont la plus vieille bouteille date de 1727! On y trouve également une fabrique artisanale de cigares, une co- gnathèque, un salon lounge où boire un verre et fumer au son du piano jazz. Ici, on est plongé dans un autre temps, dans une ambiance très intime: le personnel est en costume d'époque et le décor feutré ne semble pas avoir changé depuis un siècle. Même si on ne loge pas sur place, on peut se plonger dans cette atmosphère d'antan le temps d'un somptueux dîner, en partici- pant à un stage à l'atelier de cigares ou encore en suivant un cours de cuisine, le samedi, proposé par le chef du restaurant.Plus d'infos: www.graycliff.com
6 www.lejournaldelevasion.be
The Islands of the Bahamas
Photos
Graycliff
ART & Galeries
La National Art Gallery
Inaugurée en 2003, la National Art Gallery
est installée à Nassau dans une belle de- meure coloniale qui fut la propriété du haut magistrat William Doyle. La mission de ce mu- sée est de montrer, grâce à la conservation de l'art bahaméen, qu'il existe bien une "his- toire de l'art» dans ce pays que l'on prétend parfois pauvre culturellement. On y découvre ainsi des collections très éclectiques, du plus classique ou plus contemporain, ainsi que des toiles et des vieilles photographies éga- lement intéressantes au niveau historique, puisqu'elles dépeignent des scènes de la vie quotidienne ou des paysages des Bahamasà différentes époques. Une photo d'Henry
Jackson y montre par exemple Bay Street en
1901, alors foulée par des carrioles tirées
par des chevaux et des femmes noires en robes longues et coiffures à l'anglaise.Plus d'infos: www.nagb.org.bs
Popop Studios
Créés par l'artiste John Cox, 38 ans, en souvenir de son grand-père que tout le monde surnommait Popop, les "Popop Studios»
constituent une initiative inédite aux Bahamas. Son but? Encourager les artistes locaux en rupture avec l'art bahaméen traditionnel
et ainsi développer et promouvoir un art bahaméen 100% contemporain. Pour cela, il a transformé l'ancienne maison d'hôtes de
Popop en un ensemble d'ateliers loués à petit prix à 12 artistes, dont certains vivent d'ailleurs sur place. Parmi eux, on trouve des
céramistes, des peintres, des photographes et des sculpteurs, choisis non pas selon des critères d'âge ou de discipline, mais admis
par l'ensemble de la communauté sur base de leur travail, qui doit correspondre à la philosophie "maison». Dans la bicoque, durant
la visite, on croise ainsi du monde et des uvres dans tous les coins, créant une atmosphère sympathique et stimulante pour les
locataires. Les artistes partagent les charges et la cuisine, montent ensemble des expos, organisent des ventes et accueillent aussi
en résidence des créateurs étrangers. A découvrir absolument!Plus d'infos: www.popopstudios.com
NATIONAL ART GALLERY
www.lejournaldelevasion.be9Couleurs locales
Dans le centre historique de Nassau, on est plongés de plain-pied dans la culture bahaméenne, mêlant sou- venirs coloniaux et culture créole, vestige de l'esclava- gisme dont est issue la majeure partie de la popula- tion. Pour une tranche de vie locale, direction le Straw Market, sur Bay Street, le seul endroit des Bahamas où l'on marchande et où, parmi de nombreux souvenirs à ramener dans ses valises, les femmes vendent des articles de vannerie (l'un des plus vieux "commerces» des Bahamas), comme des paniers, des sacs ou des poupées, dans un brouhaha haut en couleurs.A la découverte du Junkanoo
Toujours dans le centre de Nassau, on visite aussi, dans une toute petite maison, le Centre Educulture, entièrement dédié à l'histoire du Junkanoo, le carnaval bahaméen, dont les origines remontent à l'esclavage et qui, aujourd'hui encore, est célébré le 26 décembre et le 1 er janvier avec une profusion de couleurs, de costu- mes, de danses et de musiques. Il existe également une version estivale de ce carnaval qui, sur les principales îles, a lieu tous les week-ends de juin à août. Au Centre Educulture, c'est une historienne qui nous fait la visite, au cours de laquelle on voit des costumes de Junkanoo de toutes les époques (pendant l'esclavage, ils étaient faits avec les moyens du bord, en papier ou même en éponge!) et assister - voire participer - à des démons- trations musicales ou à la confection de masques.Une "conch salad» sur Potter's Cay
Mais le lieu le plus sympa, pour prendre part aux habi- tudes locales, reste Potter's Cay. Il s'agit d'un îlot situé sous le pont qui relie New Providence et Paradise Is- land. C'est d'ici que partent les ferrys vers les autres îles et que les bateaux de pêche débarquent la spécia- lité culinaire des Bahamas, la "conque» (ou "lambi»), ce gros coquillage rose préparé cru en salade ou en beignet au bord des quais dans d'innombrables petites baraques colorées. Les Bahaméens adorent venir man- ger une "conch salad» sur le pouce à Potter's Cay, assis sur des bancs en bois, face au marché aux légumes et aux joueurs de dominos, qui contribuent aussi à égayer ce charmant endroit.10 • www.lejournaldelevasion.be
Sur Paradise Island:
des adresses pas comme les autres...Le One&Only Ocean Club,
l'hôtel de James Bond Fondé dans les années 60 par le milliardaire amé- ricain Huntington Hartford II, l'Ocean Club fut le premier hôtel 5 étoiles de Paradise Island, l'île voi- sine de New Providence, que l'on rejoint par un pont. Agrandi et modernisé depuis lors, cet éta- blissement demeure néanmoins une institution du luxe et un symbole du glamour, à tel point qu'il fut choisi comme décor pour "Casino Royale», l'un ainsi parfaitement la merveilleuse plage de l'hôtel, le style colonial des bâtiments et les villas que l'on peut y louer pour environ 6000 euros la nuit, avec3 chambres, piscine à débordement, cuisine et
cuisinier à demeure, femmes de chambre et ma- jordome privés. L'hôtel fait également l'objet de légendes et de petites histoires, contribuant à entretenir le mythe, à propos notamment des jardins à la française (le "Jardin de Versailles») qui s'offrent à la vue depuis la piscine principale et qui donnent accès à un authentique cloître du 13 e siècle, démonté pierre par pierre de France pour être remonté ici, face à la marina de Paradise Island. Ces installations plutôt insolites, pour les tropiques, ont été ima- ginées par le fondateur de l'hôtel qui, amoureux d'une française, aurait ainsi souhaité qu'elle se sente chez elle aux Bahamas. Si l'on raconte que la belle renonça malgré tout au milliardaire, ce dé- cor enchante aujourd'hui de nombreux amoureux qui choisissent de s'y unir pour la vie, puisque l'Ocean Club propose des "weddings packages» et autres possibilités de mariages.12 • www.lejournaldelevasion.be
One&Only,OceanClub
©One&Only,OceanClub
Couru par les stars depuis sa création, l'Ocean Club est aussi une adresse prisée pour son restaurant gastrono-
mique, que fréquenterait régulièrement Sean Connery, qui possède une villa à Nassau. Le "Dune» est commandé
par un Alsacien, le chef étoilé Jean-Georges Vongerichten, qui dirige également des tables réputées en Europe,
en Asie et surtout aux Etats-Unis.son spa, qui offre lui aussi des services dignes d'un palace. On peut notamment y réserver une "villa de spa», une
privatives, une salle de massage dans le style balinais, ainsi qu'un jardin planté d'un jacuzzi extérieur et d'un grand
lit ombragé où se reposer après ou entre les soins.Autres services et infrastructures proposés par l'hôtel: le seul golf de l'île bordé sur 3 côtés par l'océan, 3 restau-
rants en plus du "Dune», des cours de yoga sur la page pour un réveil tout en douceur, une piscine "adults only»
et une autre réservée aux enfants, un mini-club, une salle de sport, le prêt de bicyclettes, des courts de tennis...
Côté logement, il n'y a pas que les villas. On peut en effet opter pour des chambres et suites "classiques», dont
les prix démarrent alors aux environs de 400 euros la nuit, room service et majordome compris 24h/24. Et puisque
l'Ocean Club appartient désormais au groupe du milliardaire sud-africain Sol Kerzner, au même titre que la quasi-
totalité de l'île et que le délirant complexe de l'Atlantis (voir plus bas), ce dernier et ses folles infrastructures sont
accessibles gratuitement aux clients de l'Ocean Club, qui peuvent le rejoindre en navette. Pour plus d'infos et voir les éventuelles promotions: http://oceanclub.oneandonlyresorts.comLa folie des grandeurs sur
Paradise Island: l'Hôtel Atlantis
A deux pas de l'Ocean Club, sur Paradise Island,
l'Atlantis n'a rien à envier aux hôtels de Las Ve- gas. On voit de loin ses hautes tours roses; c'est d'ailleurs la première image que l'on a des Ba- hamas en atterrissant à Nassau. Avec 6000 em- ployés, l'Atlantis est le principal employeur de NewProvidence et Paradise Island, et une demi-jour-
née ne permet pas de visiter tous les recoins du en réalité, le domaine ne compte non pas un, mais cinq hôtels, totalisant 3500 chambres, comprend un gigantesque casino avec plus de 1000 machi- nes à sous, une boite de nuit où se réunit le week- end la jeunesse dorée de Miami, un shopping cen- tre de boutiques de luxe, une agence immobilière (parce qu'il y a aussi des appartements à acheter à l'Atlantis), une marina, un immense aquarium et un parc aquatique, 15 bars et 20 restaurants, dont3 sont dirigés par des chefs étoilés au Michelin.
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One & Only, Ocean Club
© Atlantis
© Atlantis
Son nom, le lieu le doit au mythe de l'Atlantide, cette cité engloutie qui, selon la légende imaginée par les concepteurs de l'Atlantis, aurait été retrouvée au lar- ge de Paradise Island. C'est pourquoi, ici, tout a été décoré sur ce thème, avec une profusion de détails plus kitsch et excentriques les uns que les autres. Le prix pour dormir ici? Entre 250 et 500 dollars la nuit, selon l'hôtel choisi. Et si l'on est milliardaire, on peut opter pour la Bridge Suite (installée dans une sorte de reproduction du Pont des Soupirs reliant les deux tours de l'hôtel Royal Towers), qui vaut à elle seule 25.000 dollars... On peut néanmoins passer la journée à l'Atlantis sans y séjourner. Avec des enfants, c'est le succès garanti, d'autant qu'à l'aquarium, on peut visiter les coulisses de l' "hôpital des dauphins» et même s'offrir un stage pour devenir soi-même soi- gneur de dauphins ou de lions de mer...Petits jeux entre adultes...
Les deux derniers lieux d'hébergement à être sor- tis de terre à l'Atlantis sont The Cove et The Reef, deux nouvelles tours roses assorties au reste du complexe, totalisant pour la première 600 cham- bres et suites et, pour la seconde, 497 suites et appartements. Mais, à l'intérieur, cette fois, on a oublié le mythe de l'Atlantide et le côté kitsch, et on a privilégié l'ambiance lounge et le luxe discret. Pour se retrouver entre adultes branchés, il faut fréquenter "The Cain at the Cove», un espace de piscine en bord de mer entièrement réservé aux 21 ans et plus, où un DJ assure l'ambiance tout au long de la journée. Ici, les clients, puisqu'ils sont majeurs, peuvent tenter leur chance au pavillon de casino extérieur ou louer à la journée l'une des 20 "cabanas», autrement dit des cabines de plage... en très amélioré. Ces maisonnettes privées offrent tout le confort pour un moment de farniente inou- bliable, face à un décor de carte postale. Sont à disposition: salon avec vue sur la mer, musique, télévision et DVD, salle de douche, wc séparé, ves- tiaire, chaises longues à installer côté piscine ou côté plage, ainsi qu'un majordome, évidemment.Plus d'infos: www.atlantis.com
www.lejournaldelevasion.be • 17© The Cove, Atlantis
© The Islands of the Bahamas
© Atlantis
Harbour Island,
l'île glamour par excellence Située au nord de l'archipel d'Eleuthera, Harbour Island est accessible, depuis Nassau, en environ 3 heures de ferry. Le voyage est spectaculaire. Entre lagons et îlots inhabités, on croise de véritables décors de cartes postales. Harbour Island est une île à deux visages. D'abord, il y a celui des strasses et des paillettes, celui des villas de stars et des hôtels de luxe, établis pour certains au bord de Pink Sand, une fantastique plage de sable rose longue de 5 km, clas- sée parmi les 10 plus belles plages du monde. Parmi les habitués de l'île, on trouve Emma Thomson, Richard Gere, Lenny Kravitz ou encore Julia Roberts. Si, intimité oblige, les tes viennent chercher à Harbour Island la même chose que tout le monde: l'exotisme, la tranquillité et le charme, le se- cond visage de l'île. Car Harbour Island héberge la premiè- re capitale des Bahamas, Dunmore Town, dont les ruelles pittoresques sont ponctuées de multiples e siècle de styles co- lonial, créole et loyaliste et de nombreuseséglises. Ici, pas de stress. On se déplace
presque uniquement en voiturette de golf (environ 50 dollars les 24h de location), ce qui ajoute un petit côté insolite aux bala- des sur l'île. Pour faire une pause, on s'ar- rête par exemple au Sip Sip, un café-res- taurant plein de couleurs dont la terrasse en bois donne sur la plage de sable rose.Les "cheese cakes» et les "carrot cakes»
y sont fabuleux! Autre escale gourmandeà ne pas manquer: les baraques installées
le long de l'eau à Dunmore Town, où l'on sert du poisson grillé et des beignets de conques à déguster sur de petites tables face à la lagune.© The Islands of the Bahamas
© The Islands of the Bahamas
Deux hôtels de rêve le long
de la plage de Pink SandLe Pink Sands Resort et le Coral Sands Resort,
qui tous deux mêlent le style colonial au charme créole, appartiennent aux mêmes propriétaires, qui ont eu l'excellente idée d'installer leurs cham- bres, suites, cottages et villas de rêve le long de la superbe plage de sable rose de Harbour Island.Le Pink Sands Resort propose 25 cottages de
1 à 2 chambres et l'équivalent en salles de bain,
chacun disposant d'une terrasse privée avec meubles en teck donnant soit sur un jardin luxu- riant soit directement sur l'Océan Atlantique, avec accès direct à la plage. Pour un cottage vue mer d'une chambre, il faut compter entre 750 et 900 dollars la nuit. Mais, si vous êtes séduit par les lieux, sachez qu'il est aussi possible d'acheter une parcelle sur le terrain du Pink Sands Resort, où vous pourrez vous faire construire la villa de vos rêves, décorée exactement comme vous le sou- femmes de chambre, room service, concierge... Lorsque les heureux propriétaires ne sont pas en vacances, le Pink Sands Resort s'occupe de louer leur villa à d'autres, pour des tarifs entre 1900 et4500 dollars la nuit, selon la demeure choisie et
la saison. Deux maisons sont ainsi proposées à la location (la "Banyan Tree» et la "Mer Azure») et il est clair que le concept fait plutôt envie...Tout aussi luxueux, le Coral Sands Resort propo-
se des suites, des cottages et des villas indépen- plus "simples», à des tarifs donc plus accessibles qu'au Pink Sands (à partir de 250 dollars la nuit). Nous y avons testé le restaurant, dont le chef, Lu- dovic Jarland, a quitté le Sud-Ouest de la France pour venir s'installer aux Bahamas. Sa cuisine mêle ainsi traditions françaises et bahaméen-Pink Sands Resort
Pink Sands Resort
Pink Sands ResortPink Sands Resort
Coral Sands Resort
Coral Sands Resort
Coral Sands Resort
Coral Sands Resort
20 • www.lejournaldelevasion.be
insolites, comme une bouillabaisseà la sauce locale, utilisant la recette
de Marseille mais avec des produits des Bahamas (langoustes, crevettes, mérou...). Ludovic a quelques anec- dotes à raconter sur sa vie à l'hôtel: un soir, il s'est entretenu de la pluie et du beau temps pendant plusieurs minutes avec un client sur la plage, dont il n'a appris que le lendemain l'identité. C'était Johnny Depp! infos: www.pinksandsresort.com et www.coralsands.comSe dire "oui» aux Bahamas!
Chaque année, de nombreux couples atterrissent aux Bahamas pour un voyage de noce idyllique, renouveler
leurs vux, demander la main de l'autre ou, tout simplement, pour se dire oui dans un cadre paradisiaque,
prestigieux, insolite ou le tout à la fois. Les mariages, d'ailleurs, forment une part non négligeable du tourisme
local, à tel point que le Ministère du Tourisme a créé un département spécial pour les mariages et autres
séjours romantiques (le "Département Mariages et Lunes de Miel aux Bahamas»). Ce dernier met au service
des amoureux ses propres "wedding planners» (organisateurs de mariages) qui les aident à mettre sur pied
la cérémonie de leurs rêves et à régler toutes les formalités avec l'administration de leur pays d'origine, mais
aussi à prévoir l'ensemble du séjour pour les futurs époux et leurs invités (hôtels, vols...).
Des mariages classiques aux folles unions!
Le Ministère du Tourisme édite une brochure entièrement dédiée aux mariages, où sont proposés différents
types de cérémonies qui nous prouvent que, en la matière, tout est possible aux Bahamas. En effet, outre les
mariages "classiques» à l'église, à l'hôtel, sur une plage de rêve ou carrément les pieds dans l'eau façon Ro-
binson, on peut aussi s'unir pour la vie puis faire la fête sur un îlot désert, sur un bateau privé, dans un jardin
botanique tropical, dans un cloître français (à l'Ocean Club, su Paradise Island), sur les ruines d'un ancien
monastère (Cat Island), ou encore dans des ambiances typiques, par exemple au son d'un groupe gospel ou
dans un décor coloré de junkanoo, le fameux carnaval bahaméen!Pour plus d'infos: cliquez ici
Pour une wedding planner francophone basée à Paris, voici également une bonne adresse: www.bahamour.fr