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Point Marché

- Novembre 2009 -

Le marché immobilier - novembre 2009

La note de conjoncture

des agences Laforêt

Contact Presse :

Carol Galivel / Pascale Pradère - 01 41 05 02 02 - galivel@galivel.com Patrick-Michel Khider Bernard de Crémiers

Co-Fondateurs

Sont heureux de vous présenter la note de conjoncture de novembre 200 9 du marché immobilier sur la France.

Sommaire

L'année 2009 : l'effet essuie-glace

La faiblesse des stocks à vendre enclenche une remontée des prix

La remontée des prix est-elle durable ?

La vraie fluidité du marché passe par une relance de l'économie

Analyse du marché sur la France

Synthèse des différents marchés à novembre 2009

Les statistiques Laforêt sur la France

o Evolution des prix sur Paris (Paris VII, Paris X, Paris XV, Paris XVII, Paris XIX, Paris XX) o Evolution des prix sur Boulogne-Billancourt (Nord et Sud) o Evolution des prix sur Levallois o Evolution des prix sur Montreuil o Evolution des prix sur Villejuif o Evolution des prix sur Saint-Denis o Evolution des prix sur Dijon o Evolution des prix sur Lyon o Evolution des prix sur Marseille (Marseille VI, Marseille IX, Marseille XII) o Evolution des prix sur Toulouse o Evolution des prix sur Bordeaux o Evolution des prix sur La Rochelle o Evolution des prix sur Lorient o Evolution des prix sur Rouen o Evolution des prix sur Dieppe o Evolution des prix sur Cabourg o Evolution des prix sur Blois o Evolution des prix sur Nancy o Evolution des prix sur Arras

Liste des points de vente Laforêt

L'année 2009 : l'effet essuie-glace

-10, -20, -30%... Le marché immobilier aura vu en 2009 se succéder les prévisions

d'effondrement des prix plus alarmistes les unes que les autres. Il est vrai que la fin de l'année

2008 avait de quoi inquiéter les vendeurs et fair

e sourire les acquéreurs : à cause du coup de

frein brutal donné par les banques à la délivrance de crédits, les souscripteurs d'un prêt relais se

sont vus contraints et forcés d'accepter des baisses significatives. Les acheteurs à l'affût de la

" bonne affaire » ont alors profité du mouvement de panique pour négocier à la hussarde. Panique certes, mais sans lendemain : jusqu'à fin mars 2009, les biens mis en vente depuis plusieurs mois ont trouvé preneur tandis que, simultanément, les propositions de vendeurs se

raréfiaient, entraînant de fait un assèchement des stocks des biens à vendre. Le mouvement de

baisse des prix s'est alors enrayé.

Puis, le mois d'avril a vu le marché repartir : les amendements à la loi Scellier, les taux d'intérêt

bas, la bonne volonté retrouvée des banques... la conjugaison de tous ces facteurs a permis aux

acheteurs de retrouver le chemin des agences. Là, une grande surprise les attendait : peu d'offres sur le marché pour satisfaire leur soif d'immobilier. Les vendeurs attendaient des jours meilleurs. Le curseur a commencé à s'inverser et les opportunistes, les pragmatiques, les calculateurs financiers à déchanter. La baisse se révélait beaucoup plus faible que prévu.

Force est donc de constater qu'elle s'est limitée à -3,5% sur la France à la fin du mois de juin,

puis, s'accélérant légèrement en juillet et août, pour terminer à -7,3% à la fin août, période à

laquelle l'essuie-glace est reparti dans l'autre sens, les prix amorçant une douce remontée entre +1 et +3%.

Le 31 décembre prochain, la baisse réellement enregistrée durant l'année 2009 s'établira aux

alentours de 4,4%, sur la France entière.

Nous sommes donc très loin des -20% ou -30% annoncés à la fin 2008. Ceux qui avaient formulé

ces prédictions avaient alors simplement oublié l'une des premières lois de l'économie : " les prix

se régularisent en fonction de l'offre et la demande ».

La faiblesse des stocks à vendre

enclenche une remontée des prix

Dans notre précédente note de conjoncture, nous évoquions le niveau particulièrement bas du

nombre de biens à vendre par agence. En 2009, une agence Laforêt située en région ou en Ile-

de-France a en moyenne 110 biens en portefeuille, contre 250 dans les années 1991 et une agence Laforêt située à Paris, 20 contre 80 dans les années 1991.

Si l'acheteur se voit proposer un choix restreint, il ne peut pas faire jouer la concurrence et par là

même, faire baisser les prix. De fait, depuis le début de septembre 2009, les vendeurs retrouvent

une force de négociation qu'ils avaient perdue les 18 mois précédents.

Deux raisons principales à ce très

petit nombre de biens à vendre :

- Le marché de l'arbitrage (" vendre pour racheter ») a subi un sérieux coup d'arrêt. Le

vendeur potentiel n'ose plus s'engager dans l'acquisition d'un nouveau bien avant d'avoir vendu celui qu'il possède. La chaîne qui fonctionnait grâce aux prêts relais est donc bloquée : à cause des annonces alarmistes, les vendeurs sont majoritairement rétifs à prendre ce risque. Même si les banques constatent un léger mieux, le marché du prêt relais reste au point mort.

- Le coût d'un déménagement a toujours été élevé. Dans les périodes d'instabilité

que nous vivons, les ménages préfèrent attendre et épargner, plutôt que d'engager des dépenses considérées comme un luxe. Classiquement les projets naissent dans les cerveaux en l'absence d'inquiétude et de stress.

L'insécurité, réelle ou imaginée, ne favorise pas les rêves. En 2009, la principale caractéristique

des consommateurs est le pragmatisme. Ils recherchent l'opportunité, pas le coup de coeur.

Considérant, à juste raison d'ailleurs, que les risques de baisse significative de l'immobilier sont

faibles à court terme, ils préfèrent rester dans l'appartement ou la maison qu'ils occupent, en

attendant des jours meilleurs avant d'envisager l'achat d'un nouveau logement, plus grand ou plus confortable. Les seuls biens qui font aujourd'hui l'objet de transactions actives sont les appartements et les maisons de petite surface. Leurs acquéreurs se recrutent principalement parmi les primo- accédants, très motivés pour devenir propriétaires.

Construire des " maisons-verte »

Une tendance forte se dessine ces derniers mois : acheter un terrain pour construire une maison écologique. Les futurs acquéreurs, face à une offre de logements anciens compliqués à mettre aux normes, préfèrent dans certains cas, construire et choisir des matériaux écologiques. Cet état d'esprit est plus significatif parmi les jeunes générations sensibilisées au devenir de la planète.

La remontée des prix est-elle durable ?

Nous devons relativiser l'effort financier pour l'acquéreur de cette légère remontée des prix.

L'acheteur de novembre 2009 paiera le même prix que l'acheteur de mars 2009 pour une valeur moyenne de 200 000 €.

Le volume des ventes en 2009 reste à un niveau très faible : seules 480 000 ventes auront été

enregistrées à la fin de l'année dans l'ancien, alors que, dans les meilleures années, le volume

atteignait 650 000 ventes.

Si la pierre "valeur sûre» n'est pas remise en cause (au contraire elle représente pour les jeunes

générations le seul moyen de lutter contre la fragilité de nos économies), la crainte du chômage

et l'inquiétude des lendemains qui déchantent ne sont compensées que par l'attractivité - réelle -

des taux d'intérêt descendus en dessous de 4%.

L'année 2010 ne verra sans doute pas une forte amélioration de la situation en termes de volumes

de ventes - le chiffre de 520 000 ne sera probablement pas dépassé - et les prix resteront stables.

Certaines régions et certains biens enregistreront des mouvements de baisse et de hausse plus ou moins accentués en fonction de l'offre et de la demande.

Des acquéreurs peu nombreux mais volontaires

Les acquéreurs sont de retour mais leur nombre n'est pas encore revenu à son niveau moyen de

la décennie précédente. Il est toutefois supérieur de 40% par rapport au niveau le plus bas d'il y

a un an. 38% de ces acquéreurs sont des primo-accédants qui ont plus de facilités pour obtenir

des crédits ; leur budget moyen est de 160 000 €. Les familles n'hésitent pas à mettre la main au portefeuille pour aider à ce premier achat.

La vraie fluidité du marché passe

par une relance de l'économie

L'attrait pour l'immobilier reste intact mais la vraie relance se fera en douceur, avec un cycle lent.

Si, pour la plupart des générations, l'avenir passe par acheter son " chez-soi », s'endetter sur 20 ou 25 ans suppose une capacité de confiance en l'avenir. Dans les esprits, la reprise économique est encore trop incertaine pour que l'accélération des transactions se produise immédiatement.

Les mesures fiscales d'aide à la pierre, comme la loi Scellier, le taux à prêt zéro ou le pass-

foncier, sont des artifices. Comme la prime à la casse, elles viennent en aide aux " professionnels de la profession », en comblant des moments de baisse d'un marché mais leur effet de courroie d'entraînement du marché est limité. Il faudra attendre 2011, voire 2012, pour que l'économie retrouve un rythme de croissance acceptable. Il est donc peu pr obable que le marché immobilier revienne lui aussi à la normale

avant cette échéance. Pour qu'il reparte vraiment, des mesures concrètes doivent soutenir la

primo-accession, notamment la mise en place de taux bonifiés plus attractifs. Le gouvernement

serait également inspiré d'intervenir pour dégeler la " seconde-accession » en cherchant les

moyens de sécuriser le crédit relais.

Analyse du marché sur la France

La chute des prix à laquelle nous avons assisté depuis l'été 2008 s'est ralentie subitement à

partir de septembre 2009. Au plus fort de l'année 2009, la baisse moyenne n'aura pas dépassé -

7,5%. La légère remontée des prix, surtout de ces dernières semaines, bénéficie à certains types

de biens, notamment les deux-pièces qui représentent la surface type du primo-accédant.

Les grandes surfaces (cinq-pièces et +) ont été les plus affectées, enregistrant -9.9% sur un an,

les vendeurs étant, dans la plupart des cas, contraints par le temps et obligés de revoir à la

baisse leurs prétentions. Les investisseurs, que les soubresauts de la Bourse inquiétaient, sont revenus fortement vers les

studios au cours des 6 premiers mois puis, la forte remontée des valeurs boursières des mois de

juillet, août et septembre a laissé la place à des investisseurs immobiliers plus enclins à la

négociation et à la recherche de bonnes affaires. Enfin, les investisseurs " bon père de famille »

sont de retour depuis la fin septembre. Toutes les régions de France ne sont pas sur le même registre.

L'Ile-de-France voit son activité relancée depuis trois mois. Dans de grandes villes telles que

Lyon, Toulouse et Bordeaux, la baisse se stabilise notamment grâce aux primo-accédants.

Marseille, par contre, continue de baisser (-10% en un an). Une correction était nécessaire dans

la cité phocéenne qui avait connu dans les années 2004 à 2007 une hausse vertigineuse. La

baisse se révèle donc salutaire pour que la ville retrouve son attrait d'investissement.

Les villes côtières voient leur prix continuer à se dégrader, notamment les maisons. Le marché

de la résidence secondaire tourne au ralenti. Les étrangers restent encore très peu présents et la

clientèle de cadres a d'autres préoccupations que d'investir dans une résidence secondaire.

La Normandie, très prisée par les anglais il y a deux ans encore, subit le contrecoup de la forte

baisse de la Livre. L'achat des résidences secondaires reste encore bloqué.

Analyse des régions

Midi Pyrénées

Le marché est actif avec beaucoup d'acquéreurs qui souhaitent devenir propriétaires. Des primo-

accédants sont présents ainsi que d'autres acquéreurs plus expérimentés. Le budget moyen se

situe autour des 200 000 €. Le stock est très faible dans cette fourchette de prix, les vendeurs

restent sur leur position. Les financements sont plus faciles, quelques prêts relais font leur retour

sur le marché.

Languedoc Provence

Les acheteurs se décident à c

ondition d'avoir l'impression de faire " une bonne affaire ». La demande actuelle porte essentiellement sur des petites surfaces sur les secteurs urbains

(Marseille, Montpellier), sinon peu de transactions dépassent les 400 000 €. Tous les biens font

désormais l'objet d'une négociation forte, entre 5 à 10%.

Sud-Ouest

Bordeaux retrouve des couleurs ; les prix se sont particulièrement bien tenus depuis déjà plusieurs

mois. La ville a su retrouver toute son attractivité. Par exemple, les studios ont progressé de 5%

(preuve que la ville intéresse les investisseurs). Les trois-pièces, particulièrement mal traités au

premier semestre (-6%), ont retrouvé des acquéreurs qui profitent de cette baisse, mais la marge

de négociation étant désormais moindre, les prix remontent petit à petit.

Toulouse avait enregistré une nette baisse en 2008 (-10%), baisse qui s'était poursuivie au cours

du premier semestre 2009 (-5%), avec une forte chute pour les appartements des années 1960 : -19% en 18 mois. Aujourd'hui, grâce aux primo-accédants, la ville rose retrouve son dynamisme

immobilier. Le niveau actuel des prix de vente redevient réellement attractif pour les investisseurs

et les familles avec enfants. Le marché du neuf, en revanche, continue à fonctionner au ralenti. Les constructeurs vendent des lots en loi Scellier mais s ont très réticents à lancer de nouveaux programmes. A contrario, la demande en logements neufs se redresse dans les villes ou les constructions ne sont pas envisageables (coeur de village, gr andes agglomérations, etc.).

La demande dans l'investissement locatif existe sur des opérations à faible risque. Les acquéreurs

sont inquiets de la situation économique et ne croient pas à une sortie de crise proche.

Région Centre

Beaucoup de primo-accédants, disposant de petits budgets, achètent tout de suite. On assiste à

un timide retour des acheteurs de résidence secondaire (Olivet, Loches, Amboise). Le type de biens vendus : petite maison (2/3 chambres) ou petit appartement (F1 ou F2).

Le mois de novembre a vu réapparaître des ventes de biens comprises entre 290 000 et 350 000 €.

Les prix se négocient entre -10 et 20% du prix en fonction de l'ancienneté. Synthèse des différents marchés à novembre 2009

Grand Lyon

Le marché immobilier à Lyon est assez disparate avec des quartiers qui résistent b ien et d'autres qui

souffrent davantage de la désaffection des acheteurs. Les prix se sont stabilisés en moyenne depuis

le printemps 2009. Les studios marquent une pause ces dernières semaines. Les stocks de biens neufs viennent concurrencer l'ancien, des offres de -10% sont courantes sur ce type d'appartements. Les biens de prestige, bien situés, trouvent preneur. Ainsi les beaux quartiers du centre-ville gard

ent des prix stables. Le prix au m² dépasse souvent les 3 000 €/m² pour les biens de premier

choix avec de belles pre stations. Parmi les quartiers très recherchés figurent Bellecour, Croix-

Rousse ou la Tête d'Or.

Les primo-accédants réapparaissent mais les ventes s'effectuent avec difficulté, en raison notamment des difficultés financières des acheteurs potentiels. Certains secteurs plus populaires (Villeurbanne, Part-Dieu) séduisent de nombreux investisseurs en raison de la bonne rentabilité locative du quartier, à la fois proche de la gare et bien desservi par le métro et le tramway. Les prix plus attractifs attirent également les primo-accédants.

Constat

: la demande s'élargit vers la grande couronne, en particulier vers l'Arbresle, Belleville- sur-Saône, Neuville, Vienne, Miribel... où les biens s'affichent à des prix beaucoup plus attrayants qu'à Lyon intra muros. Dijon

L'offre est très différente selon les secteurs de la ville. Certains quartiers présentent un niveau

d'offre satisfaisant mais le centre ville est en déficit important d'offres de qualité, en particulier

pour les petites et grandes surfaces (le stock moyen pour une agence est de 80 affaires contre

110 au niveau national). Les programmes neufs sont peu nombreux et les stocks au plus bas.

La demande immobilière reste soutenue. Depuis six mois, nous voyons beaucoup de primo-

accédants à la recherche de petites surfaces (les prix remontent très vite sur cette catégorie de

biens, soit +1,5% par mois sur 6 mois) ainsi que par la demande des cadres moyens et supérieurs pour des appartements de 4/5 pièces en centre-ville. Le marché des maisons individuelles est faible en raison d'un renouvellement peu soutenu.

Grenoble

A cause du contexte économique difficile de la ville, à fort tissu industriel et tertiaire, l'activité

immobilière de l'agglomération grenobloise est toujours réduite : les transactions peinent à

décoller et les acquéreurs sont très hésitants à investir. Le nombre d'acquéreurs franchissant la

porte des agences est faible même s'il est supérieur à fin 2008 par rapport au début 2009 : 10 à

15 nouveaux acquéreurs par semaine.

La demande se concentre essentiellement sur des surfaces d'appartements de 40 à 70 m² (type

2 et type 3). L'offre demeure d'un niveau élevé tant à la location qu'à la vente. Toutefois, il existe

de réelles disparités entre les secteurs de la ville. La raréfaction des produits s'accentue au fur et

à mesure que l'on se rapproche du coeur de la ville. Nice Les prix de l'immobilier sur Nice n'échappent pas à la tendance nationale de baisse des prix.

Après dix an

nées de hausse vertigineuse (+150% entre 1997 et 2007 !), les prix des log e ments niçois retrouvent un niveau plus raisonnable. Au cun quartier, même les plus cotés, n'est épargné par le recul des prix. En moyenne, la baisse atteint -10%, parfois davantage.

Selon les quartiers, les prix dans l'ancien varient de 2 000 à plus de 8 000 €/m². La ville de Nice reste

marquée, par

des écarts de prix au m² très importants (quartier centre nord à 2 500/3 000 €/m² et

Montboron/Cimiez jusqu'à 7 000/8 000 €/m²). La chute des prix de l'immobilier sur Nice fait revenir les acheteurs. Même si le marché des transactions immobilières est encore fragile, les clients sont de retour (entre 20 et 30 nouveaux acquéreurs/semaine dans les agences). Les primo-accédants, notamment, jusqu'alors exclus de l'achat immobilier sur Nice faute de budget, reviennent (forte demande en T2 et T3) et cherchent la bonne affaire. Ils profitent du recul des prix mais aussi des taux d'intérêt immobiliers très bas et des aides fiscales à l'achat.

Marseille

La cité phocéenne, composée d'une succession de villages, a connu ses heures de gloire

immobilière entre 2003 et 2007. Les prix, particulièrement bas ont attiré une clientèle désireuse de se

loger à bon prix. L'effet a été immédiat sur les prix et la ville a largement suivi les hausses nationales.

La correction est d'autant plus douloureuse : -16,6% de baisse moyenne sur le 6 e arrondissement. Dans ce quartier les studios baissent de -20,7% et les 5 pièces de -22,2%. Le 9 e arrondissement

subit une correction générale des prix de -9,3%, même les maisons diminuent de 11%. Seul le 12

e arrondissement, village par excellence, sauve sa marge et ne baisse que de 3,4%. Blois Située à 180 km de Paris, Blois est un bon indicateur des villes moyennes de province. Le premier semestre se caractérise par une baisse d'environ -7%, avec des acquéreurs très attentistes et proposant des négociations de l'ordre de -10%. A partir de juin la tendance s'adoucit et la baisse moyenne n'est plus que de -3,5% avec une stabilisation à partir du mois d'octobre. Les maisons sont les plus touchées avec une baisse moyenne de 10% sur l'année.

Les deux-pièces retrouvent un engouement grâce aux primo-accédants et remontent légèrement

de +1,3% à partir de juin, après avoir subi une perte de 14% sur les 6 premiers mois de l'année.

Nancy La ville a connu sur l'ensemble de l'année, une demande soutenue notamment dans le centre

ville. Après un léger tassement des prix au premier semestre (-0,6%), le deuxième semestre voit

une légère remontée des prix (+2%). Les investisseurs, les primo-accédants sont présents et

animent le marché des petites surfaces (+5,7%) d'augmentation sur un an pour les deux pièces. Seules les copropriétés des années 1970 sont moins recherchées car elles ont souvent des charges élevées et leur environnement est moins favorable. Paris

Après 10 mois de baisse entre nove

mbre 2008 et août 2009, les prix parisiens se stabilisent voire

remontent très légèrement. La chute des prix aura été de -5 à -10% suivant les arrondissements

et le type de biens. Les appartements au-delà de 70 m² ont été les plus touchés. L'explication :

sur ce type de surface, l'acquéreur doit avoir revendu son bien avant de pouvoir racheter.

Depuis le mois de juin, les acquéreurs sont de retour et la clientèle étrangère a réapparu à la

rentrée. Un certain nombre de vendeurs ont retiré leur bien de la vente. Les acquéreurs ont compris qu'il ne faut plus attendre de baisse de prix significative. Les stocks moyens pour une agence sur Paris ne sont que d'une vingtaine de biens, l'acheteur a donc une marge de manoeuvre très limitée pour mettre le vendeur en concurrence.

Zoom sur quelques arrondissements

Paris 7

Dans le 7

e arrondissement de Paris, la demande est soutenue. Elle provient de deux sources : la recherche de petites surfaces à vocation locative et la recherche d'appartements familiaux. L'offre de biens est faible, voire insuffisante, ce qui permet aux prix de se maintenir. Les acheteurs sont prudents et prennent plus de temps avant de se positionner et faire des offres.

Les étrangers reviennent : la demande en provenance d'Américains renaît après une période

marquée par une absence quasi-complète de demande.

Paris 10

Une offre faible, une demande très forte sur les petites surfaces et une remontée des prix sur les

appartements donnant sur le canal pour les biens de qualité.

Paris 15

Investisseurs et primo-accédants s

ont présents. Les studios, 2 et 3 pièces se vendent rapidement sauf s'ils ont des défauts.

Paris 19

Les stocks ont considérablement

diminué, les vendeurs souhaitant différer leur projet. Les vrais

vendeurs sont ceux qui ont un réel projet motivé par des événements familiaux. Le marché est

redevenu très actif depuis octobre, les acquéreurs sont très réactifs car les produits sont rares.

Les bonnes affaires : autour des quais de la Villette ou vers le périphérique Très demandés : Laumière, Botzaris et les Buttes Chaumont.

Paris 20

Les acheteurs sont essentiellement des primo-accédants et des investisseurs.

Les prix ont légèrement baissé depuis le début de l'année ; la baisse ne se voit pas sur les prix

affichés mais sur les prix vendus parfois jusqu'à 10% de négociation. Depuis septembre, il y a peu de

biens à vendre mais beaucoup d'acquéreurs très actifs qui ne sont pas disposés à se lancer à

n'importe quel prix. Les biens qui sortent de l'ordinaire se vendent encore chers : proche de

Gambetta, un duplex de 45 m² dans une copropriété avec petit jardin a été ainsi acheté 332 000 €.

Première couronne parisienne

La première couronne parisienne bénéficie pleinement depuis le mois de septembre du nouveau dynamisme du marché. La tension semble avoir duré 14 mois. Les acheteurs sont présents, les

prix se maintiennent, la baisse ayant rarement dépassé -2 à -3%. Seul point noir au tableau,

l'explosion des taxes foncières. Levallois a vu sa taxe foncière augmenter de 15% en 2008 et de

0% en 2009 soit 35% en 2 ans.

Toutes ces villes ont fait beaucoup d'effort pour accueillir les familles avec 2 ou 3 enfants. Le

projet du grand Paris élimine petit à petit la frontière du périphérique. Les Vélib installés dans

certaines villes de première ceinture sont un premier pas significatif. Levallois, Boulogne, Clichy, Issy les Moulineaux et Montreuil voient leur prix résister à la baisse. Ces villes se caractérisent par un stock de biens à vendre relativement tendu, 50 par agences. Les acheteurs ont un choix limité, ils peuvent difficilement jouer la concurrence, les vendeurs restent fermes sur leur position.

Exemple de Montreuil (93)

Les prix sont stables depuis décembre 2008, les acquéreurs sont revenus en nombre depuis le mois de mai (surtout les primo-accédants). Les acquéreurs sont plus exigeants, chaque

transaction ou presque fait l'objet de négociations, les biens à proximité du métro et du centre se

vendent bien. Dès qu'on s'éloigne du centre ville, les biens ont beaucoup de mal à trouver

preneur, il y a peu d'offres, les vendeurs se méfiant du crédit relais. La tension sur les prix

s'explique donc par la rareté de l'offre.

Deuxième couronne parisienne

Les villes de la deuxième couronne parisienne ont vu leur prix fortement diminuer entre juin 2008

et mars 2009, entre -8 et -12%. Cette baisse a redonné une attractivité aux différentes villes

permettant au marché de se stabiliser.

Les petites surfaces sont à nouveau très demandées par les investisseurs. Les studios sur Saint-

Denis, après avoir connu une période de désintérêt au premier semestre avec une baisse des prix

de -6,4%, remontent très fortement depuis août à +9,6% soit une augmentation annuelle de 3%.

Ce phénomène de légère remontée des prix ces dernières semaines se retrouve sur des villes

telles que Villejuif, Rueil-Malmaison, Antony ou Meudon.

Seuls les appartements des années 1960 mal construits et bruyants tirent le marché vers le bas.

Exemple de Saint-Denis (93)

Retour des investisseurs : les petites surfaces sont très demandées ainsi que l'hyper centre. Les

surfaces atypiques sont très tendances et beaucoup d'écart de prix pour des biens similaires

selon le quartier. De belles affaires dans les très grandes surfaces dépassant les 390 000 €.

Méthode de calcul des prix.

Le calcul des prix, présenté par Laforêt, s'appuie sur deux sources issues du terrain. La première provient des ventes réalisées par le réseau, soit 25.000 en

2009 sur la France.

La seconde a pour origine les biens pour lesquelles les agences Laforêt se sont vues confier un mandat, mais

vendus par une autre voie.

Dans ce cas, le vendeur a en effet l'obligation contractuelle de communiquer son prix de vente. S'il l'oublie,

l'agence le lui rappelle par téléphone.

Cette deuxième source multiplie par trois les informations dont nous disposons et rend notre méthode très fiable.

Sommaire

-les chiffres Laforêt -caractéristiques du marché 2009 -l'évolution des stocks -Le marché immobilier en France -Le marché immobilier à Paris et en région

Laforêt :

nos chiffres Point

Marché

novembre 2009

Le marché immobilier

en France La note de conjoncture des agences

Laforêt

Laforêt : novembre 2009

780 points de vente France

39 points de vente hors France

6 implantations Dom-Tom

Point

Marché

novembre 2009

Le marché immobilier

en France La note de conjoncture des agences

Laforêt

Laforêt est implantée en :

-France (

La Réunion, Guyanne, Guadeloupe, Corse)

-Portugal -Luxembourg -Maroc -Roumanie - Belgique Point

Marché

novembre 2009

Caractéristiques du marché 2009 :

l'effet essuie-glace Janvier-novembre 2009-20% en volume de transactions par rapport à 2008 Trois périodes très distinctes :Janvier - mars : les soldes se poursuivent

Avril - août

: les prix baissent mais le curseur commence à s'inverser

Septembre - novembre

: la faiblesse de l'offre provoque une remontée des prix Point

Marché

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