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COLLECTION POUR L'ÉTUDE DES ANTIQUITÉS NATIONALES II LA.

LANGUE GAULOISE'

GRAMMAIRE, TESTES ET G1,OSSAIRE

PARIS

11, RUE DE LILLE, 11

' 1918

Tous tlroils 1.6sei.vés.

l

Copyright II!/ C. filinclisieclc, 1.91 S.

COLLECTION POUR L'ÉTUDE

'DES

ANTIQUITÉS NATIONALES

LA LANGUE GAULOISE

LA LANGUE (;AULOISE ,

Précédemment paru dans la même collection. G. ]>OTTII\', ],es nncierzs peuples (le l'Europe, in-8O relié, 6 fr.

Le livre de 81. Dottiii renferme tout ce que nous

savons de la langue gauloise, c'est-à-dire de la langue parlée dans la Gaule, il y a deux mille ans, par les peuples qui s'appelaient les Gaulois. Ce que nous savons de celte langue est malheureu- sement fort peu de chose : quelques mots, conservbs par les Anciens ; beaucoup de noms propres, dont le sens est souvent douteux ; un lot assez restreint d'in- scriptions, plus faciles

à déchiffrer qu'a traduire. Si

le vocabulaire ne nous est point inconiiu, la structure de la langue, qui est l'essentiel, nous échappe' B peu près complètement. Ce livre, si copieux soit-il, n'est donc qii'un monument d'attente en vue d'un avenir qu'on a le droit d'espérer. Je dis qu'on a le droit d'espérer un avenir qui nous fera connaître, de ln langue gauloise, beaucoup de ce que

3 nous ignorons. La manière dont nous avons appris ce

que nous savons d'elle est, en effet, une très sûre gat8an- tie que des faits nouveaux et importants viendront, à très bref délai, satisfaire no lre curiosité scientifique.

Regardez, dans le livre de

M. Dottin, l'igiiorance en

laquelle, au xvre siècle, on vivail de la langue gau- loise ; l'étonnement dans lequel, il y a moins d'un siècle, la découverte des premières inscriptions cel- tiques plongea nos-plus anciens maîtres; la surprise et la joie à moitié délirante où nous mit, il y a moins de vingt-cinq ans, le calendrier de Coligny ; la stu- peur avec laquelle on accueillit, quelques années après, la tablette magique de Hom, la première inscription renfermant quelques phrases en langue celtique. Si le livre de M. Dottin avait été composé en

4880, il n'eut pas eu vingt pages. Il en a plus de

deux cents, dont pas une n'est inutile. L'enrichisse- ment rapide de nos connaissances nous fait présager de très glorieux lendemains. On peut dire que ce livre travaille surtout pour annoncer et hâter l'avenir.

Voilà pourquoi nous avons été heureux

que M. Dottin consacrât ilne très longue partie de son livre à des études historiques sur l'érudition ès lettres celtiques. D'abord, l'histoire de cette érudition est un chapitre de l'humanisme, de l'esprit scientifique, ou, plutôt, de l'acheminement progressif de l'esprit vers des concliisions scientifiques, et rien de ce qui touche aux efforts intellectuels de nos ancêtres ne doit nous

être indifférent. Puis,

M. Dottin nous montre les

erreurs qu'on a commises dans la méthode ou dans les conclusions, et connaître des erreurs c'est se rappro- cher de la vérité. Enfin, il y a pour nous un encou- ragement

à constater tout ce que l'on ignorait il y a

cent ans,

à mettre en regard tout ce qu'on sait

aujourd'hui : il résulte beaucoup de réconfort de ces chapitres rétrospectifs, et, même eri matière scienti- fique, l'espérance est un gage de progrès.

Nous savons gré

à M. Dottin de n'avoir point été

méprisant

à l'endroit des modestes ou audacieux cher-

cheurs qui, dans les temps passés, ont émis sur la langue celtique tant d'étranges hppolhèses. Leurs besognes n'ont pas été inutiles ; elles ont attiré le monde savant vers les questions de nos origines linguis- tiques ; et à travers mille erreurs il reste toujours une part de vérité. Plus nous saurons sur la Gaule d'autrefois, plus nous serons indulgents pour les ini- tiateurs, depuis Ramus jusqu'à Le Brigant, et il n'est pas jusqu'au faussaire

Anniiis de Viterbe qu'il faille

se garder de négliger : je suis convaincu, pour ma part. qu'il a eu sous les yetis des doc~\inents, en par- ticulier des sclioliastes, qui nous nianqiient et qui auraient ilne valeur réelle. Raiiius, tout 'différent de lui, est la droiture, la conscience, la sécurité même ; et il n'allègue rien, sur les Gaulois, qui ne soit dans les testes ; celui-ci est un modèle, du genre de Tille- . mont, et dont l'exemple est toujours à méditer. Le

Brigant est, lui, le type de la

Iiardiesse, j'ose dire de

l'imprudence presque démesurée dans l'hypotlièse, le type de la demi-science appliquée aux plus déconcer- tanles visions ; et cependant, tout n'es1 point ridicule . chèz lui, par exemple dans sa prétention à voir en son nom de Le Brigant la survivance d'une pop.ulation , maîtresse de tout l'Occident : car, précisément, le radi- cal brig- est un des radicaux les plus universellement répandus dans cet Occident au troisième millénaire avant le temps actuel ; il est, ce radical, une des preuves les plus nettes qu'une seule et même langue &ait parlée entre les Sierras et le Danube, les Apen- nins et la mer d'Écosse, et il y a une intuition de l'avenir .scientifique dans les élucubrations de Le Bri- gaiit. Je cite à dessein ces trois noms comme repré- sentant chaciin une modalité de la vie scientifique d'autrefois : le pastiche, la conscience, l'imagination.

Malgré les

n~oissons qui nous altendent, il est cer- tain qüe la langue gaiiloise demeurera éternellement iine sacrifiée dalis la science des langiies d'autrefois. , If nous manquera toujours, pour la connaître, ce que noris savons des langues ses contemporaines, le lalin ou le grec, il nous manqirera la littérature, poétique ou en prose, c'est-à-dire ce qui nous aiderait le mieux a apprécier sa structiire profonde, sa valeur intellec- tiielle, son rôle comme instrument de l'esprit humain.

Les plus longs

docriments que nous pouvons espérer . d'elle ne seront jamais que des dociiments épigra- phiques, statistiques, testes jiiridiqries, graffiti popu- laires. 'Victime, la langue gauloise le restera donc. Sous serons tentés toujours de méconnaître les services - qu'elle 'a rendus à la civilisation.

Je dis services et civilisation, non

pas parce que j)dcris sur terre qui fut gauloise, non pas par chauvi- nisme rétrospectif, mais par conviction absolut?. C'est

être

maiivais savant et piètre historien que de juger les choses d'autrefois uniquement d'après ce qui nous reste d'elles, il faut voir aussi leur place dans le monde, il faut, si hardie que soit celte expression, il faut deviner ce qu'elles ont valu, je dis deviner par la réflexion. Voici une langue, la langue gauloise, dont 1 X le domaine a été presque aussi étendu que celui du laiin 011 que cehi di1 grec. Elle a été parlée du pied des monts Grampians jusqu'au sommet des'Apennins, des bords de 1'Eibe aux bords clu Dariirbe; on l'a comprise prés du Bosphore et sur l'Ida de Phrygie : et vous ne voulez pas croire que- cette langue a joué dans l'hisloire di1 monde un rôle à peine inférieur ail ,rôle du latin et du grec, elle qui n servi de lien et de communion aux pensbes et au commercede près de cent millions d7homnies? - Oui ; mais il ne nous reste rien d'elle. - Disant cela, voui dites une double injustice.

D'abord vous transformez en motif de condamnation

le résullat d'un, hasard. Et ensuite vous oubliez que si elle n'a rien laissé, ce n'est pas parce qu'elle n'a point produit. Je le répète avec tristesse et colere rniskrables sont les historiens qui ne comprcnnenl ,le passé que par les restes de ce passé : ils le tuent, si je peux dire, une seconde fois. La langue gauloise a eu le grand tort, qu'elle a partagé avec l'indo-européen primitif, - de ne pas être une langue &rite ; les Celtes trouvaient plus beau, plus noble, plus pieux, de parler, d'entendre et de se souvenir. Ce n'est pas à dire qii'ils ne parlassent pas fort bien. Les langues seiilemenl parlées ont parfois, me disait NI. Meillet, des beaulés supérieures qui manquent aux langues écrites. Toutes les formes de la littérature étaient représentées chez les Gaulois : la rhétorique, où excellaienl tous lkrs chefs de guerre ; les ep0p6es cosmogoniques, histo- riques ou éthiqiies, con~posées par les druides ; 'les poésies lyriques ou les chants satiriques des bardes: Je vous assure qu'il y avait chez eus l'équivalent de l'Iliade ou de la.Genése, des Atellanes ou des odes de

Pindare.

Je vous assure que celte littérature était aussi riclie, plus riclie même, que celle de Rome avant

Ennius. La langue

gaiiloise rendait beaucoup a ceux qui s'en, servaient. Tout cela a disparu pour toujours. Aucun historien de l'avenir n'en connaitra jamais rien.

Un des plus

nobles chapitres de l'esprit humain nous sera élernel- lement caché. Je ne pardonne point ii Rome el. a César d'avoir

été la cause de ce

meurtre intellectuel, venant après d'autres meurtres.

Hé quoi ! Cliarleiilagiie a eii la

pensée de noter les chants populaires des Frajics ; el persoiiiie dans 17Enlpire romairi n'a eii l'idke de trans- crire des poèmes cle druides ou des stroplies cle , bardes'? Comment était donc faite l'intelligence de ces rnaitres clu monde, s'ils n'ont pas vu la beaiité de ces oeuvres de vaincus, s'ils n'on1 pas compris le devoir de les conserver?

Rien ne fait inieus sentir I'in-

croyable peti Lesse morale du grand Empire romain, que le dédain des pensées et des lettres qui ne venaient pas d'eux-mêmes ou de la Grèce. 1)ébarrassons-nous, une fois pour toules,. de notre admiration convenue pour les fornies impériales du passé, somptueux

édifices

qui ne sont que des façades, enveloppant sur- tout des cadavres d'hcimmes et des souffrances de patries. Noire regrel, de la disparition Cie celte langue, est d'autant Plus grand qu'elle n'a pas été seulement une langue, c'est-à-dire l'instrument d'une civilisalion collective, mais qu'elle a été aussi, dans .l'histoire générale de l'Europe, une langue màîtresse et primor- diale. Ne cgoyez pas que je veuille, à la manière d'un Le Brigant ou d'un La Tour d'Auvergne, voir en elle la langue universelle de l'Ancien Monde, ancêtre ou aïeclle .de toutes les autres; mais cependant il faut regarder ce qui a été. Ce qiii a 5115, c'est, je le répète, que la moitié de l'Europe, au moins, entre

400 et 450 avant notre ère,

a parlé le gaulois. C'est, ensuite, que le gaulois se rattaclie étroitement.

à la forme la plus ancienne' de-

]:unité linguistique de l'Europe. Voici du moiris ce que, depuis près de trente ans, j'ai cominencé à penser de l'histoire du gaulois, et ce que j'en pense toujours. Lorsque l'unité indo-européenne, ou, ce qui vaut mieux, lorsque l'unité européenne fut brisée, il resta toujours, maîtresse de tout l'occident, l'unité ita!o- celtique, c'est-à-dire une langue parlée en Gaule, en

Italie, en Espagne, dans les

Iles Britanniques, dans la

vallée du Danube, même dans la Basse-Allemagne au moins jusqu'à l'Elbe. Et c'est cette unité dont les'

Anciens ont conservé un

vague souvenir en parlant des temps (( ligures 1) qui, ont-ils dit, embrassaient tout , l'Occident. Puis, un beau jour, et pas très loin de l'an mille avant notre ère, cette unit6 italo-celtique s'est décom- posée à son tour. Il y a eu d'un côté la langue italiote et III de l'autre la langue gauloise. Ii n'est guère de linguiste, aujourd'hui, qui n'admetk de profondes ressemblances enive le gaulois et ies langues de l'llalie, ressern bbnces qui dénotent une parenté originelie, tout ainsi que les similitudes entre les différentes langues romanes décèlent une commune origine latine. Ceib parenilé, ceüe ascendance unique expiiyne pourqiioi tant de mots celtiques, voire de formes grain- maticales, se retrouvent en latin et en osco-ombrien ; et M. Dottin, après avoir accepté hiiles les ana- logies qu'on avait autrefois signalées, a en le mérite, dans ce livre, d'en observer de nouvelies. d'ai étk. heureux en particulier de le voir noter, encore qu'avec une nécessaire timidité, mrlairnes correspondances dp celtique plus forles avec l'osco-ombrien qu'avec le kh : et cela est naturel, cap le latin, plus proche de la mer, plus en contact avec des allogènes, a dû évo- luer plus vite que l'ombrien des Apennins. Le gaulois de son côté a da$, dans as régions lointaines de l'Europe où arrivaient si peu de mar- chands, le gaulois ,a dii évoluer moins vite erilcore que bs langues italioks, demeurer beaumup plus voi- sin de l%alo-eeltique ou du ligure primitif, et, par- &nt, de lkwopéen originel. C'est du moins oe que je pense. Par comkquenk, entre la langue dite ligure et la langue gauloise, je n'admets pas plus de divergeme essen lielle qu'entre le latin de Gndgoire de Tours et le français des Serments de Strasbourg. Faire 'des Ligures l'opposé des Celtes est pour moi la négation Voilà pourquoi le livre de M. 'Dottin vient à son heure. Voilà pourquoi, si spécial qu'il paraisse, il touche à tous les problèmes de notre histoire primi- tive. Voilà pourquoi, du sol français où il a ses racines, il peut étendre son influence sur toutes 'les nations qui, aujourd'hui encore, se réclament du nom de l'Europe.

45 août 1918.

XVI A VAXT-PROPOS

Ces noms et ces niots ne sont pas, sans doute, tous d'origine cellique ; ils doivent être mélangés d'élé- iilents divers empruntés aux peuples qui ont pré-quotesdbs_dbs18.pdfusesText_24