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AFRICAN UNION

UNION AFRICAINE

UNIÃO AFRICANA

DIRECTION DES CITOYENS ET DE LA DIASPORA, CIDO

ATELIER DES POINTS FOCAUX DE LA DIASPORA (APFD)

13-15 décembre 2016, Le Caire, Égypte

Rapport final 2016, Atelier des Points Focaux de la Diaspora

Page 1

Table des Matières

ACRONYMES 3

INTRODUCTION 4

OBJECTIFS DE L'ATELIER DES POINTS FOCAUX DE LA DIASPORA (APFD) 4

RESULTATS DU L'ADPF 4

PRINCIPAUX DEFIS 8

ENSEIGNEMENTS TIRES 10

PARTENARIATS ET DURABILITE 11

PRINCIPALES RESOLUTIONS/VOIE A SUIVRE 12

ANNEXES 13

Rapport final 2016, Atelier des Points Focaux de la Diaspora

Page 2

ACRONYMES

ADEPT Plateforme de développement de la diaspora Afrique Europe

UA Union africaine

CUA Commission de l'Union africaine

CIDO Organisation des citoyens et de la diaspora

FAD Forum africain de la diaspora

APFD Atelier des Points Focaux de la Diaspora

IOM Organisation internationale pour les Migrations

CER Communautés économiques régionales

Rapport final 2016, Atelier des Points Focaux de la Diaspora

Page 3

1.0 INTRODUCTION

L'article 3(q) du Protocole d'amendement de l'Acte constitutif de l'Union africaine donne la primauté à la participation de la diaspora. Il invite et encourage la pleine implication de la diaspora africaine à la construction de l'Union africaine. Tirer pleinement parti de la migration et de la diaspora pour le développement du continent devient de plus en plus un pilier essentiel des politiques de développement dans les États membres de l'UA. Toutefois, la trajectoire ascendante de la participation de la diaspora continue de se heurter à un certain nombre d'obstacles, illustrés par le manque de capacités des États membres à élaborer des politiques efficaces qui leur permettent de tirer parti de cet engage ment pour le développement. Il e st important de no ter que le s différents États n'ont pas tous atteint le même niveau de réussite en ce qui concerne l'élaboration de cadres politiques visant à ancrer la participation de la diaspora. Pour mieux comprendre et combler les lacunes dans la participation de la diaspora, la division Diaspora de la Direction des Citoyens et de la Di aspora (CIDO ) de la Commission de l'Union africaine a organisé un atelier continental des points focaux de la diaspora (APFD) qui s'est tenu du 13 au 15 décembre 2016, au Caire, Égypte. Les parties prenantes présentes étaient des représentants des communautés économiques régionales, des organisations de la société civile, de la Commission de l'Union africaine, de la diaspora africaine, des experts sur la participation de la diaspora, des praticiens de programmes sur les questions de la diaspora, des décideurs politiques et des points focaux des unités de la diaspora dans les États membres de l'UA. L'objectif général de l'atelier était de renforcer la capacité des États memb res de l'UA à engag er efficacement la diaspora en établissant des relations avec les ressources techniques des parties prenantes participantes.

2.0 OBJECTIFS DE L'ATELIER DES POIN TS FOCA UX DE LA DIASPORA

(APFD) Les objecti fs de l'atelier étaient t riples : (1) fournir aux déci deurs poli tiques et aux représentants des unités et départements de la diaspora une plateforme pour se réunir,

interagir et établir des réseaux et des partenariats stratégiques viables ; (2) présenter et

partager des modèles de la participation de la diaspora qui ont fait leurs preuves dans

le but d'identifier les facteurs clés contribuant à une implication réussie de la diaspora ;

et (3) fourn ir une opportunité aux déci deurs politiqu es et aux praticiens des programmes au niveau na tional p our comprendre l'écosystème des politiques et programmes de migration et de développement au niveau des CER et de l'UA.

3.0 RÉSULTATS DE L'APFD

3.1 Carte de l'engagement des États membres envers la diaspora

Un questionnaire a été distribué aux États membres pour permettre à CIDO d'évaluer le

niveau de participat ion de la dia spora dans l es différents pays afin d 'identifier les lacunes et d'adapter le programme en conséquence pour renforcer leurs capacités. La schéma 1 ci-dessous, sur la carte de la participation de la diaspora des États membres, donne un aperçu des informations recueillies. Pour plus d'informations, veuillez-vous référer à l'annexe 8.2. Rapport final 2016, Atelier des Points Focaux de la Diaspora

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Schéma.1 - Carte de l'engagement des États membres envers la diaspora

3.2 Analyse des besoins en matière de re nforcement des capac ités

institutionnelles dans les États membres et les CERs

Définir la diaspora : Il est nécessaire d'harmoniser la définition de la diaspora à partir

des définitions existantes de la CUA, des CER et des États membres. Des définitions contradictoires peuvent créer u n traitement différent de la dia spora à travers une application variée des politiques en fonction de la définition de la diaspora. Instaurer la confiance entre les autori tés de la diaspora et celles du pa ys d'origine: Le renforcement des capacités des institutions qui s'occupent de la diaspora pour mieux les se rvir et gagner leur confia nce, avec un accent pa rticulier sur les missions diplomatiqu es, est une priorité. Des propositions de méth odes pour é tablir cette confiance p euvent être tirées de s pratiques existan tes dans cert ains États membres. En Éthiopie, par e xemple, des programmes de sensibilisa tion cibla nt la diaspora sont organisés dans les missions diplomatiques, tandis que dans le cas du

Kenya, le gouvernement a délibérément travaillé à réduire/éliminer les tierces parties

lorsqu'il s'agit d'engager la diaspora dans des opportunités d'investissement. L'amélioration des moyens et de la fréquence de la communication avec la diaspora a

également été suggérée comme mécanisme pour améliorer la confiance des Africains

dans la diaspora. Recensement de la diaspora : Les États membres sont confrontés à un défi pour maintenir une base de données fiable des individus et des organisations au sein de la diaspora. Il est difficile pour les États membres de recenser et d'enregistrer la diaspora car ils n'ont pas la capacité de le faire. Le fait que la plupart des États membres de l'UA soient sous-représentés dans d'autres États aggrave ce problème, ce qui contribue aux difficultés de communication et de participation entre la diaspora et leur pays d'origine. Pour remédier à cette situation, les États membres sont invités à renf orcer leur présence diplomatique, not amment e n Rapport final 2016, Atelier des Points Focaux de la Diaspora

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explorant les possibilités d' avoir des con seillers honoraires là où il n 'existe pa s de missions diplomatiques à part entière. En outre, de nombreux États membres de l'UA n'ont pas la capacité de recueillir ou d'analyser des données sur leu r diaspora. Il est donc nécessaire de renforcer les

capacités à cet égard afin d'institutionnaliser la collecte, l'analyse et l'évaluation des

données. Ce manque de capacités est aggravé par le fait que la diaspora continue à avoir des difficultés à faire confiance, à communiquer ou à s'engager avec ses missions diplomatiques. Il faut remédier à cette situation pour améliorer les perspectives de collecte efficace des données sur la diaspora. Le fonction naire chargé de la diaspora dans l es missions diplomati ques ; les missions diplomatiques manquent de main-d'oeuvre qualifiée pour s'engager avec la diaspora. Le nombre de person nes spécifiq uement désignées pour répond re aux besoins de la diaspo ra est insu ffisant. L es solutions proposées compre nnent le recrutement de fonctionnaires chargés de la diaspora qui compléteraient les services sociaux et consulaires par une communication et une participation efficaces et dévoués avec la diaspora. Ces fonctionnaires devraient être davantage responsabilisés en leur fournissant un budget pour leur permettre d'effectuer le recensement et l'engagement nécessaires. Cadre politique : Un défi pressant dans la plupart des États membres de l'UA est le manque de politiqu es nationa les et de plans stra tégiques sur la participation de la diaspora. Il est donc urgent de les développer là où il n'y en a pas et d'harmoniser les politiques et plans existants avec l es cadres rég ionaux et contine ntaux sur la participation de la diaspora. Mobilisation des ressources : L'insuffisance des ressources dans certains États membres et les besoins nationaux concurrents, associés à l'absence de politiques et de programmes formels sur la participation de la diaspora, se sont traduits par l'allocation de budgets limités, voire inexistants, pour la participation de la diaspora et les services qui leur sont destinés. Le secteur privé, les orga nisations d e la diaspora et les partenaires au développement ont un rôle à jouer dans les efforts visant à combler ce manque de ressources.

3.3 Plan d'action pour le soutien au renfor cement des capa cités

institutionnelles des États membres et des CER Il est conseillé à la Commission de l'Union africaine et aux autres parties prenantes de concevoir des stratégies pour sensibi liser les États membres aux décisio ns, déclarations et autres instruments existants relatifs à la participation de la diaspora ainsi qu'au partage des mei lleures pratiques existant es. A cet égard, il est proposé d'impliquer les parlements et de renforcer leur capacité à internaliser les normes et le consensus continentaux par le biais de la législation nationale, ainsi que de fournir un financement pour mettre en oeuvre les politiques relatives à la diaspora. Compte tenu de la ré alité du manque de ressources dans les i nitiatives et les programmes de participation de la diaspora, les États membres ont été encouragés à Rapport final 2016, Atelier des Points Focaux de la Diaspora

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formuler des politiques qui permettent et inci tent le secteu r privé à s'associer aux gouvernements sur les programmes pour la diaspora.

3.4 Mécanisme opérationnel pour l'harmonisation des stratégies

nationales, régionales et continentales relatives à la diaspora Il a été proposé que les États membres mettent e n oeuvre et internalisent les dispositions de la Déclaration de 2012 du Sommet mondial sur la diaspora africaine, ratifient le Protocole d'amende ment de l 'Acte constitutif de l'U nion africaine et fournissent un cadre juridique favorable à la parti cipatio n de la dia spora, tel qu'une législation autorisant la double citoyenneté.

Au niveau continental, le CIDO a été invité à élaborer une stratégie de communication,

en particulier pour relayer l'information aux États membres sur l'existence d'initiatives de la diaspora pour le développement et veiller à ce que l'e ngagement avec les États membres dans leur ensemble sur les questions relatives à la diaspora ne soit pas basé sur des é vénements spé cifiques mais soit régulier. Cela permettrait non seulement d'accroître la visibilité du CIDO et de son mandat, mais aussi d'améliorer les chances d'obtenir un soutien et une coopération accrus de la part des États membres. Le CIDO a été invité à coordonner le développement d'une plateforme qui servirait de point de référence et de moyen de partage des meilleures pratiques et des réussites dans les différents aspects de la participation de la diaspora. Une telle plateforme peut être basée en ligne afin de minimiser les coûts, facteur qui entrave souvent les efforts déployés aux niveaux national et continental pour organiser et soutenir la diaspora. Une telle plate-forme présenterait d'autres avantages, notamment la possibilité d'échanger des informations sur les possibilités de financement des initiatives et programmes de la diaspora.

Les États membres de l'UA ont été invités à entreprendre des réformes juridiques afin

d'éliminer les obstacles de procédures auxquels se heurtent les experts africains dans d'autres pays africains. La pratique montre que les professionnels africains rencontrent plus de diffi cultés dan s leurs efforts pour fournir des services d ans d'autres p ays africains comparativement à leurs homologues provenant en dehors du continent. Des conféren ces consultatives régionales pé riodiques ont été proposées afin d e renforcer les effort s de parti cipation de la dia spora et d 'autres initiatives ainsi que d'améliorer les efforts de suivi et d'évaluation de divers projets de la diaspora dans les

États membres

Les États memb res ont été e ncouragés à ado pter des plan s de financemen t transfrontaliers visant à favoriser le ressourcement de la diaspora, tels que l'accès aux prêts aux entre prises, les su bventions aux entreprises sociales, les formules de financement complémentaire visant à re nforcer les capacités et à aider les État s membres aux diffé rentes éta pes de la mise en oeuvre de la poli tique relative à la diaspora, les taux d'intérêt subventionnés pour les investissements et le financement des fonds propres des PME visant à encourager la participation des femmes et des jeunes aux activités de la diaspora. Rapport final 2016, Atelier des Points Focaux de la Diaspora

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Le département du commerce et de l'industrie de la CUA, qui gère actuellement un programme visant à accélérer le développement industriel sur le continent, a donné l'occasion de renforcer la participation de la diaspora grâce à l'objectif du programme qui consiste à plaider en faveur de politiques d'investissement attractives dans toute l'Afrique en tirant parti des ressources de la diaspora.

3.5 Initiatives de la diaspora pour le développement : Recommandations

de meilleures pratiques La signature d'accords bilatéraux entre les pays d'origine et de destination, comme c'est le cas à l'Ile Maurice, constitue un modèle qui pourrait être transposé au reste d u continent. Ces accords visent à faciliter la migration des citoyens dans le but d'acquérir de l'expéri ence, d'épargner et d'investir, avec pou r objectif ultime de soutenir le développement dans leur pays d'origine (c'est-à-dire de promouvo ir la migration circulaire par opposition à la fuite des cerveaux). Le CIDO a été invité à co ordonne r le partage d es meilleures pratique s des Éta ts membres. Un domaine potentiel d'apprentissage croisé est le vote de la diaspora dans

des États comme l'Algérie où les Algériens de la diaspora ont voté lors des élections

au cours de s 20 derniè res années et ont un e représentation parlemen taire pour la communauté de la diaspora. Le recensement de la diaspora reste un défi majeur dans la plupart des États membres, car la plupart des membres de la diaspora ne s'inscrivent pas dans les pays d'accueil. Les leçons tirées des tentatives réussies de recensement de la diaspora, comme c'est le cas au Kenya, sont utiles aux autres États membres, notamment le partenariat avec l'OIM dans l'exercice de recensement. Des leçons cl és peuvent être t irées du Programme des experts de retour par le Centre pour la migration internationale et le développement qui soutient les experts non européens qui se forment, étudient et acquièrent de l'expérience en Allemagne et qui voudraient utiliser leurs expériences et leurs connaissances pour développer leurs pays d'origine. Le soutien à ces experts comprend des compléments de salaire, des subventions pour l'équipement du lieu d e travail, la fo urniture d' informations sur le marché du travail et la transmission d'offres d'emploi appropriées, ainsi que la prise en charge des frais de voyage et d'assurance. Ces interventions et d'autres pourraient être reproduites ou améliorées par les États membres.

Bien qu'il fa ille apprécier les di fférents niveaux de progrè s dans les différents État s

membres de l'UA en termes de politiques, de programmes et d'autres interventions, on constate une améliora tion de la participation de la diaspora là où il e xiste des structures administratives sol ides. En Inde, par e xemple, il existe un ministère exclusivement consacré à la diaspora, ce qui signifie que l e financeme nt de la participation de la diaspora est budgétisé et soutenu de manière plus structurée. Un nombre considérable de membres de la diaspora africaine se rendent dans leur pays d'origine pendant les grandes vacances et le recours à des stratégies telles que la mise en place de kiosques dans les aérop orts peuvent être employées car ces derniers ont été utilisées par des institutions comme le Forum de la diaspora africaine. Rapport final 2016, Atelier des Points Focaux de la Diaspora

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Les aéroports sont les points de passage pour la plupart des membres de la diaspora et donc les points stratégiques pour collecter des informations sur la diaspora et les mettre à disposition en vue d'initiatives pour la diaspora. L'amélioration de la communication avec la di aspora ne d oit pas né cessairement

entraîner des coûts importants pour les États membres s'ils sont prêts à exploiter les

technologies de l'information et de l'inf ormatique. Les suggest ions à cet égard comprennent l'utilisation de la chaîne YouTube pour atteindre la diaspora. Le modèle de l'initiative "Une diaspora, un touriste" au Kenya pourrait être reproduit sur le reste du continent. La raison en est que les membres de la diaspora peuvent jouer un rôle important pour stimuler le tourisme dans les pays d'origine en encourageant les personnes avec lesquelles ils ont interagi dans les pays d'accueil à visiter leur pays d'origine. L'identification et la sensibilisat ion à certaines périodes de l'a nnée pour les événements de retour au pays de la diaspora par les États membres, comme le fait avec succès le Rwanda sur une base annuelle, est une bonne pratique à imiter, en particulier dans les efforts pour stimuler le tourisme de la diaspora.

4.0 PRINCIPAUX DÉFIS

Il existe toujours un manque d'implication des États membres dans la participation de la diaspora, illustré par le fa it qu'un seul des cinq projets rela tifs au p atrimoine de la diaspora a été mis en oe uvre, ce qui indiq ue le manque d'engagement des États membres à l'égard de ces projets. Contrairement à la déclaration du Sommet mondial de la diaspora africaine de 2012, les États membres n'ont pas fourni de ressources pour la mise en oeuvre des p rojets relatifs au patrimoine de la dia spora et d es autres initiatives contenues dans le plan d'action du Sommet. Bien que les États membres de l'UA aient atteint des niveaux de réussite différents en matière de renforcement de l'eng agement avec la diaspora et que l' UA ait fait d es progrès importants dans ses efforts pour coordonner une approche continentale de la participation avec la diaspora, le lien entre les États membres de l'UA et la diaspora reste généralement faible. En outre, les niveaux de contribution de la diaspora dans le continent ne sont pas assortis, dans la plupart des États, de facilitation structurées des contributions dans les pays d'origine. Dans un nombre considérable d'États membres de l'UA, il existe encore des tensions entre les organisations de citoyens, y compris les organisations de la diaspora, et les gouvernements. Les organisations de citoyens ont longtemps eu l'impression qu'elles étaient essentiellement opposées aux gouvernements et les gouvernements africains continuent de percevoir et de traiter les organisations de citoyens comme des intrus. Ce fossé a affecté les organisations de la diaspora autant que les autres organisations de citoyens. Il existe t oujours un manque d'information préoccupan t sur ce que l'UA fait pour engager les Africains da ns la diasp ora. Cette lacune e xiste même au sei n de la Commission de l'Union africaine, où les principaux acteurs de l'institution comprennent Rapport final 2016, Atelier des Points Focaux de la Diaspora

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mal et/ou remettent en question le rôle du CIDO. Il est donc évident que le défi pour le CIDO dans l'accomplissement de son mandat est externe (comme le montre le manque de soutien significatif des États me mbres) et interne (comme le montre le manque d'information au sein de la CUA). Alors que les transferts de fonds de la diaspora ont stimulé la consommation intérieure dans les États membres de l'UA, une conséquence connexe a été le déclin de certains secteurs comme l'agricu lture. Le Mali est un exemple à cet égard. Une mesure

proposée pour remédier à cette situation est la sensibilisation de la diaspora africaine à

l'utilisation des ressources (au-delà des dépenses de consommation) et l'optimisation de l'impact des transferts de fonds sur le développement. L'expulsion des Africains de la diaspora se produit sur le continent et il est nécessaire de déployer des efforts concertés, sous la direction de l'UA, pour mettre un terme à cette situation. Par exemple, environ 80 % des Maliens qui sont expulsés de l'étranger le sont à partir d'autres États africains. Le manque de fiabilité et de disponibilité des données sur les transferts de fonds reste un défi majeur pour les États membres, car la plupart d'entre eux ne conservent que des données sur les transferts de fonds effectués par des canaux officiels. Les données sur les envois de fonds effectués par des moyens informels sont difficiles à vérifier pour

trois raisons : (1) le coût élevé associé aux canaux formels d'envoi de fonds a fait qu'un

nombre considérable de membres de la diaspora optent pour des canaux informels, (2) les variations des taux de change et le fait que les taux de change bancaires sont inférieurs à ceux d'autres points de change signifient que les membres de la diaspora préfèrent les canaux informels d'envoi de fonds et (3) la présence d'immigrants illégaux qui envoient encore de l'argent dans leur pays d'origine et qui optent pour des canaux informels d'envoi de fonds en raison de leur statut illégal. Les États memb res ont contrib ué aux difficu ltés rencontrée s pour obtenir des informations sur la diaspora car les méthodes de recherche d'informations auprès des membres de la diaspora ne sont pas faciles à utiliser et se caractérisent souvent par un trop grand nombre de formalités et une documentation laborieuse. Les lois et les droits en matière de protection de la vie privée dans les pays d'accueil compliquent encore l'effort de connaissance de la diaspora et l'UA/CIDO est mise au défi, à cet égard, de tenter des participations formelles avec les gouvernements d'accueil pour faciliter de tels exercices de recensement. Les quelques opérateurs de transfert d'argent sur le continent sont souvent à capitaux étrangers et orientés vers le profit. L'absence d'investissements locaux dans ce secteur a contri bué à créer un quasi-monopole sur le marché des ent reprises à capitaux

étrangers. Il est donc nécessaire de procéder à des réformes juridiques sur ce marché

afin non seuleme nt d'uniformise r les règles du jeu dans ce se cteur, mais aussi

d'accroître les efforts visant à réduire le s coûts des transferts de fonds grâce à un

marché plus libéralisé. Rapport final 2016, Atelier des Points Focaux de la Diaspora

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5.0 ENSEIGNEMENTS TIRÉS

Il y a de bons exemples à imiter dans tout le continent pour ce qui est d'engager la diaspora. Par exemple, au Kenya, le gouvernement a mis en place des programmes de pré-départ pour ceux qui quittent le pays afin de les informer sur ce à quoi ils peuvent s'attendre dans les pays de desti nation. Il y a égaleme nt des prog rammes de

réintégration pour les rapatriés afin de les aider à mieux s'intégrer dans la communauté

kenyane. Alors que le s États membres dé veloppent des politiques et des programmes pou r faciliter l'engagement de la diaspora, ils ne doivent pas perdre de vue l'existence des immigrants de deuxième et troisième générations qui n'ont aucun lien juridique direct avec un pays africain et qui sont toujours désireux de s'affilier au continent, notamment par le biais d'investissements. Ces programmes et politiques devraient délibérément tenir compte de cet te catégorie de la diaspora africaine et s'e fforcer d'éliminer les obstacles supplémentaires a uxquels ils sont confrontés en raison de le ur statut d e migrants de deuxième et troisième générations. On ne peu t pas nier la nécessité de ra ssembler des d onnées sur la diaspora, notamment sur le nombre de pe rsonnes e t d'organ isations et sur les montants d es envois de fonds. Les Ét ats membres so nt donc encoura gés à entrepre ndre des recherches à cet égard dans le but ultime d'interventions et d'engagements plus ciblés avec la dia spora et q ui répondent aux besoin s du contin ent. Un des avantages suggérés pour cet exercice est la format ion de conseils de profession nels de la diaspora, tels que les médecins, pour apporter des réponses coordonnées dans leurs domaines d'expertise aux défis socio-économiques particuliers du continent. Les aspects financiers et d'investissement des projets de patrimoine ne devraient pas définir uniquement la participation et le soutien de la diaspora par les États membres, comme c'est actuellement le cas dans un certain nombre d'États membres de l'UA. Il est nécessaire d'accorder la même importance et le même soutien à tous les projets de patrimoine, y compris le Corps des volontaires de la diaspora et le lancement prévu de l'Encyclopédie africaine dans le cadre de l'Agenda 2063. Des organismes régionaux, comme c'est le cas de l'IGAD, ont fourni des exemples pratiques de cette diversification par le soutien apporté par la diaspora aux réponses humanitaires dans les pays de l'IGAD. Les États membres et d'autres parties prenantes telle que la Commission de l'Union africaine, ont trop mis l'accent sur la contribution de la population de la diaspora dans les États membres, sans se soucier, ou très peu, de ce que les États membres peuvent faire pour souteni r les membres de la diaspora qui sont sou vent confron tés à une myriade de défis da ns les pays d'accueil. Il est donc nécessai re d'opére r un changement pour refléter une participation équilibrée et mutuelle. Bien que l'élaboration de politiques nationales sur la participation de la diaspora soit importante, il est rappelé aux États membres qu'il est crucial d'impliquer les individus et les organisa tions de la diaspora dans la formulati on des po litiques, afin qu'ils s'approprient ces politiques et qu'el les soie nt adaptées aux réalités de la di aspora. Rapport final 2016, Atelier des Points Focaux de la Diaspora

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L'élaboration de politiques nationales sans de telles consultations peut aboutir à une simple proliférati on de politiques qui ne facilitent pa s de maniè re significative la participation de la diaspora. La mobilisa tion des compétences, des connaissances et de l'expe rtise de la communauté de la diaspora pour soutenir les pays d'origine ne se limite pas au retour effectif des membres qualifié s de la di aspora, mais pe ut également se faire virtuellement par le biais d'un soutie n en lign e. Les ap plications de médi as sociaux telles que whatsapp ont également facilité la communication et la mobilisation dans des pays comme le Kenya. Les tendances montrent que les immigrants de la première génération sont intéressés par les modèles qui soutiennent les retours sur le continent, tandis que la deuxième génération et les suivantes tendent à s'orienter davantage vers des mo dèles qui défendent l'investissement et l'esprit d'entreprise. Toutefois, les États membres et les autres parties prenantes doivent accorder une attention particulière aux membres de la troisième génération de la diaspora dont les liens avec le continent sont faibles et qui sont pleinement intégrés dans leur pays d'accueil.

Il est nécessaire de poursuivre les recherches afin d'établir les raisons de la prolifération

des canaux informels d'envoi de fonds vers les pays d'origine, car la plupart des raisons avancées ne sont pas é tayées par d es recherches et des donnée s. Il est essentiel d'établir les causes profondes de ce phénomène, notamment en se demandant si les causes résident dans des lois inhibitrices, des coûts élevés, des raisons culturelles ou la proximité. Un autre aspect critique nécessitant des recherches est le taux d'échec des créations d'entreprises par des membres de la dia spora dans les pays d'o rigine. Il e st particulièrement nécessaire de comprendre les raisons de ces échecs et d'établir si ces entreprises auraient de meilleures chances de réussite si elles étaient gérées par des personnes de retour au pays.

6.0 PARTENARIATS ET DURABILITÉ

Les parties prenantes autres que les États membres, telles que les parten aires au développement, ont un rôle important à jouer pour combler le manque de capacités dans les efforts visant à améliorer la participation de la diaspora. Parmi les exemples de soutien que ces partenai res pourraient a pporte r, citons la formation et d'autres interventions de renforcement des capacités des points focaux de la diaspora au niveau national.

Il a été proposé au cours de l'atelier que la Commission de l'Union africaine joue un rôle

de premier plan en aidant les États membres de l'UA à mettre en place un groupe de réflexion continental sur la participation de la diaspora.

Il a également été suggéré que la CUA envisage d'organiser des sessions régulières

avec les points focaux de la diaspora des États membres de l'UA, par opposition aux interventions importantes mais irrégulières telles que les ateliers. Rapport final 2016, Atelier des Points Focaux de la Diaspora

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7.0 PRINCIPALES RÉSOLUTIONS/VOIE A SUIVRE

Pour tracer la voie à suivre, l'atelier s' est conclu par un consensus sur les p oints suivants : a) Souligner que le CIDO, en tant que département focal au sein de la CUA sur les q uestions de la participation de la dia spora, a b esoin du plein soutien des États membres afin de lui permettre de remplir son mandat. La réunion a rappelé plusieurs décisions du Conseil exécutif demandant que le CIDO soit renforcé et doté de capacités e n termes de ressources financières et humaines afin de lui permettre de mener efficacement son mandat ; et a vivement encouragé le soutien actif des États membres pour assurer la mise en oeuvre des dites décisions. Il a en outre été recommandé qu'une campagne de promotion et de stratégie institutionnelle soit lancée pour sensibiliser à l'importance et à la pertinence du CIDO dans le domaine de la participation de la diaspora et de la société civile dans le cadre de l'Agenda 2063 de l'UA. Il est également de la responsabilité du CIDO de faire régulièrement rapport aux États membres sur ses réalisations. b) L'atelier a affirmé la nécessité de crée r un groupe de ré flexion sur la participation de la dia spora qui se rvira de groupe central avec des représentants des États membres, des CER, des organisa tions internationales, des organisations de la diaspora e t du secteu r privé ; y compris des organi sations te lles que l'OIM, le FAD, TEAM, ADEPT et PACSDA. Le groupe de réfle xion s'efforcera de faci liter l'é change d'informations et le partage d'expériences sur la nature des défis politiques et institutionnels qui empêchent les gouvernements des États membres de l'UA de bénéficier de manière adéquate du potentiel de développement de la diaspora ; et de f ournir u ne assistance techniqu e adaptée aux États membres dans l'él aboration et la mise en oeuvre de politiques et de programmes de la participation de la diaspora. c) L'atelier a recommandé la formati on d'u n réseau de points focau x de la diaspora de tous l es États memb res, y compris ceux q ui n'étai ent pas présents au Caire. A cette fin, il a été convenu que le CIDO compilerait les informations individuelles et institutionnelles des participants à la réunion sous la forme d'une ba se de donnée s continentale grâce à laquelle les différentes parties prenantes, y compris le CIDO, pourront maintenir leur engagement dans les actions de suivi convenues au Caire. d) Il a été recommand é qu'un souti en approprié au renforceme nt des capacités soit fourni, avec l'aide du CIDO, à tous les États membres sur la base des résult ats de l'é valuation du renforcement des capacit és institutionnelles réalisée au cours de la réunion. Il a également été recommandé que le CIDO utilise son pouvoir de mobilisation pour réunir les États membres et les partenaires internationaux concernés qui seraient en mesure de fournir une formation ciblée et un développement des capacités techniques dans le domaine de l'élaboration des politiques relatives à la diaspora et a participation de la diaspora. Rapport final 2016, Atelier des Points Focaux de la Diaspora

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e) Les États memb res ont forteme nt recommandé qu e l'atelier des points focaux sur la diaspora soit institué en tant que forum annuel pour faire le point sur les progrès réalisés dans la participatio n de la dia spora sur le continent et renforcer, de ma nière dura ble, les partenariats stratégiques entre les parties prenantes co ncernées. À cet égard, il a également été recommandé que les États membres, en particulier par l'intermédiaire du comité des représent ants permane nts (COREP) et du Conseil exécutif, apportent le soutien nécessaire en approuvant les demandes budgétaires du CIDO lors du processus d'examen du budget à la Commission de l'UA.

f) Il a été décidé d'établir un comité composé de représentants du Liberia, de

l'Algérie, de la Zambie, de l'Égypte, du Soudan et du Burundi, qui dirigera le processus de suivi des propositions identifiées et des décisions politiques suggérées par l'atelier, p ar l'inte rmédiaire de leurs ministères respectifs. Des représentants du FAD et de l'ADEPT feraient partie de ce comité. Le comité requerrait également le soutien des organes politiques de l'UA tels que le COREP et le Conseil exécutif sur les questions d'engagement de la diaspora. Les termes de référence du comité et la durée de son mandat devraient être définis.

8.0 ANNEXES

Annexe 8. 1 : Discours d'ouverture du directeur du CIDO par intérim Excellence M. l'Ambassadeur Amgad Abdel Ghafar, Vice-ministre aux organisations et communautés africaines, ministère des affaires étrangères, gouvernement égyptien) Excellences les représentants des ministères, unités, bureaux et ambassades des États membres de l'UA

Honorables invités, et collègues de la CUA

Toutes règles protocolaires observées

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