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d'origineęanglaiseęissusę duędictionnaireęle

Petit Robert

RadkaMudrochováPlzeČ

RÉSUMÉ

L'objectif de cee étude est d'analyser les mots qui se terminent par le suxe - ing . Une présentation

générale du phénomène en question et sa dé nition sont ?suivies par une analyse d'un corpus formé

par des lexèmes approuvés dans le dictionnaire français de langue générale le

Petit Robert

(version pu

bliée en 2016). L'analyse porte sur des questions concernant la morphologie, l'orthographe, l'introduc

tion des lexèmes dans le dictionnaire, la prononciation. L'article aborde également la problématique

des faux anglicismes, des équivalents et des recommandations ocielles des auteurs du dictionnaire.

MOTSęCLÉSę

suxe - ing , anglicisme,

Petit Robert

, faux anglicisme, emprunt

ABSTRACT

e article addresses the question of words ending in - ing whose frequency in the French language gradually increased in the 20 th century, aracting the aention of several linguists. However, no study has been done of the words in - ing as part of a?metalinguistic corpus, the dictionary

Le Petit

Robert

. A?general presentation of the phenomenon from the theoretical point of view and a?de ni tion of the analysed phenomenon are followed by an analysis of the word corpus created with ref erence to lexemes approved in the general French language dictionary

Le Petit Robert

(version 2016). e analysis concerns the problems of morphology, orthography, and introduction of the lexemes into the dictionary in question. Other issues examined include the problems of the - ing ending pro nunciation, equivalents, false Anglicisms and ocial recommendations from the dictionary authors for replacement of certain words.

KEYWORDS

sux - ing , Anglicism, Petit Robert, false Anglicism, loanword ffůČINTRODUCTION Au cours de ces dernières années, nous remarquons une forte présence des mots qui se terminent par le suxe -ing 1 , originairement empruntés à l'anglais, mais au jourd'hui traités par certains linguistes comme un suxe du français que les Français ont adopté. (Spence, 1991, 189).

En anglais, le suxe

-ing s'emploie "?très fréquemment pour faire un substantif d"un verbe ?; ou ce qui revient au même, le participe présent s"emploie substantivement?» (Robert-

1 L'origine de cette terminaison en anglais n'est pas certaine, selon la Société d'archéologie

(1869-1872, 411) "?il est probable que ce n'est qu'une transcription particulière de la nasalisation and, ang ? LINGUISTICA?PRAGENSIA??/???? son, 1857, 80). Nymansson (1996, 68) met l'accent sur la distinction du suxe -ing et de la terminaison -ing ?: "?la terminaison -ing du participe présent est à distinguer du su?xe -ing servant à former des noms. Celui-ci a son origine dans l'ancien anglais -ung/-ing qui a évolué indépendamment de la forme -ing du participe présent [...] ?». Cependant,

Oxford

English Dictionairy [en ligne]

distingue quatre suxes -ing di€érents?; les deux pre- miers déjà cités, le suivant qui sert à former des noms masculins dans le sens "?ap- partenir à ?» et le dernier utilisé pour la formation des adverbes, lequel n'est plus pro ductif en anglais contemporain.

En ce qui concerne le suxe

-ing en français, il exprime "?une action, son résultat ou le lieu où se déroule ce?e action ?» (Dubois, 1962, 14) et sert surtout à nominaliser des verbes. Alors que la fonction de -ing français est presque toujours nominale, en an glais, le mot incorporant le suxe -ing peut être participial, adjectival, du gérondif ou un nom concret. ( cf . Picone, 1996, 356). Néanmoins, l'emploi du suxe s'est étendu au-delà du nominal déverbal pour être utilisé dans les dérivations nom > nom ( food fooding). Tournier (1998, 575) souligne que le suxe -ing peut également avoir la fonc- tion de participe présent, cependant, ces exemples sont plutôt rares ( rose shocking shocking pink ) comme l'explique J. C. Lewis (2003, 52). Paul Bogaards (2008, 46-47) arme que ce nouveau suxe donne lieu à deux observations?: premièrement, le -ing se xe sur une racine d'origine anglaise avec un seul contre-exemple étant, selon Bogaards, couponning ?; deuxièmement, ces mots formés à l'aide de suxe -ing sont empruntés à l'anglais, soit sous la forme et le sens d'origine, soit avec une altération de la forme ou du sens faisant de -ing " un pseu do-su?xe ?». Ainsi, le français a?donné naissance à un nouveau sens des mots anglais existants, voici des exemples cités par Hagège (1987, 32) dancing (en anglais, le fait de danser, en français, le lieu où l'on danse), pressing (en anglais, il s'agit d'une opération technique, tandis qu'en français, on parle de la boutique dans laquelle elle s'e€ectue).

Les emprunts en

-ing se sont, dans la plupart des cas, intégrés au système du français donnant des champs lexicaux tels que kidnapping/kidnappage , doping/doper,

"?dans la mesure où la base n'était pas trop étrangère su système morphologique français?»

(Dubois, 1962, 73). Même si son utilisation est de plus en plus fréquente dans les dernières décennies, l'existence du suxe -ing en français est connu depuis des siècles, d'abord unique ment dans le domaine de la monnaie (XVI e siècle), ensuite avec d'autres aestations provenant du XVIII e siècle (Walter, 2000). Parmi les premiers mots aestés se classent drawing-room (1725) et meeting (1764) (Walter, 1983, 18). Il faut également noter que l'apparition de cee terminaison anglaise (avec une adaptation orthographique) dans mentionne le mot anglais bowling green devenu en français poulingrin (1663) et plus tard boulingrin (1680) dont les datations remontent au XVII e siècle. Or, les datations et les exemples présentés par Mackenzie (1939) sont encore plus lointains?: hopping, hobbing > aubin (fr.) (1478). Néanmoins, en consultant ce lexème dans le Petit Robert 2016
(PR), les données ne renvoyaient pas à la même étymologie. De plus, le

Trésor de

la langue française (TLF, atilf.atilf.fr) ajoute que "?l'hypothèse d'un emprunt à l'anglais n'est pas recevable ?». Un autre exemple cité par Mackenzie trouve une note positive dans le TLF, mais il n'est toujours pas présent dans le PR?: farthing > fardin (fr.) (1558).

RADKA?MUDROCHOVá ?

Un vocable classé parmi les plus anciens et cité par les deux dictionn?aires est celui de

shilling > chelin (fr.) (1558). On le retrouve également dans notre corpus qui a?été créé

suite à une recherche dans le dictionnaire le

Petit Robert 2016

(PR).

L'objectif principal de cee recherche

2 , ainsi que de cet article, était d'élaborer un corpus de mots issus du PR qui se terminent par le suxe -ing ayant une liaison à l'anglais (il s'agit des emprunts à l'anglais, des faux anglicismes ou des mots dont la formation a?été inspirée par l'anglais) pour ensuite les commenter et se prononcer sur leur caractéristique, leur nature et leurs points communs. Nous avons exclu de ce corpus les onomatopées tels que dring, ding, bing et des mots qui ne sont pas formés par le suxe -ing proprement dit ( king, swing, bling-bling, string ), des mots d'origine latine ( poing, coing, seing, oing, etc. ) et des mots d'origine scandinave ou germanique (lemming, stakning, riesling). En revanche, nous avons gardé les mots formés suite au suxe -ling, car ce dernier est construit par l'adaptation du suxe -ing (Oxford

English Dictionairy [en ligne]

) et des éponymes browning , darjeeling (leur étymologie renvoie à l'anglais) Après ce tri, nous avons obtenu 122 entrées qui feront l'objet d'une analyse plus détaillée, appuyée par les données de notre dictionnaire arbitraire, donc le Petit Robert. ???DATATION?DES?LEXÈMES?EN? ?ING?ISSUS?DU?PR?

Tout d'abord, nous avons classé les mots en

-ing par la date de leur aestation. Les ré sultats de ce classement sont présentés dans le tableau nƒ 1.

SiècleNombre d'entrées

XVII e ffi XVIII e XIX e fl?

Première moitié du XX

e ffifi

Milieu XX

e ffi

Seconde moitié du XX

e XXI e fl

La datation des mots en

-ing dans le PR D'après le tableau, nous pouvons con rmer que "?le nombre des emprunts en -ing est enquotesdbs_dbs35.pdfusesText_40