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LE TRAVAIL ET LA TECHNIQUE

I. Travail et technique : 2 contraintes et 2

fatalités pour l'homme

1. Déifinition

Le travail vient du mot latin " tripalium » qui était un instrument de torture destiné à ferrer les

chevaux.

D'emblée, cette étymologie du travail suggère certains de ses aspects : pénibilité, fatigue, torture,

dureté. Travailler est dur physiquement et épuisant psychologiquement. On distingue 2 types de

travail : le travail manuel et le travail intellectuel. Les Grecs dépréciaient (dévalorisaient) le travail

manuel et le réservaient aux esclaves. Les hommes libres devaient exercer selon eux des métiers

intellectuels (avocats, philosophes, politiciens, etc.). On oppose au travail le repos, le loisir et le

chômage.

Dans sa déifinition, la technique est l'ensemble de procédés et de savoir-faire permettant la

fabrication d'un objet utile. La technique est aussi l'application de la science.

Quels liens y a-t-il entre travail et technique ?

2. Le travail comme contrainte et comme fatalité

Ici, nous tenterons de répondre à ces questions : " Qu'est ce qui pousse ou contraint l'homme à

travailler ? Pourquoi travaillons- nous ? » a) L'idée de la nécessité contraignante

Pour vivre, il faut manger, c'est-à-dire satisfaire un besoin primaire. Mais la satisfaction d'un tel

besoin primaire demande du travail. En efffet, le pain, la pizza et le riz ne se trouvent pas

gratuitement dans la nature. Il faut travailler pour en bénéificier, c'est-à-dire cultiver, chasser,

pêcher. C'est la nécessité naturelle (manger, dormir, s'habiller) qui contraint l'homme à travailler.

Pour rester en vie, l'homme est contraint à travailler. Le travail a donc une dimension biologique (il

permet à l'homme de rester en vie).

Hannah Arendt établit un parallèle entre le cycle de la vie et le cycle du travail : le travail reproduit

et entretient le cycle de la vie. Et dans le travail il y a le corps (mains, tête, pieds) qui travaille pour

le corps (ventre) et cela de manière cyclique. b) Le travail comme fatalité

La fatalité : c'est un destin prédit en avance et qui doit arriver ; c'est quelque chose auquel on ne

peut pas échapper ; c'est un fardeau, un poids que l'on doit supporter pour toujours.

Le travail est une réalité à laquelle l'homme ne peut pas échapper car c'est une punition, un

châtiment de la part de Dieu.

Le récit religieux montre en efffet qu'Adam, Eve et leur descendance ont été condamnés au travail

sur Terre, car ils ont désobéi à l'ordre divin.

La Bible écrit : " Tu gagneras ton pain à la sueur de ton front ». Cela veut dire que sur Terre

l'homme doit tirer de lui-même tout ce dont il a besoin.

3. La technique : une contrainte vitale

L'homme est obligé d'inventer et de fabriquer des objets parce que : i La nature ne lui a pas donné, d'emblée, tout ce dont il a besoin (lits, voitures).

i De plus, le milieu naturel est hostile à l'homme (froid, aridité, etc.). Et c'est cette hostilité

du milieu naturel qui oblige l'homme à se fabriquer des outils, des vêtements, c'est-à-dire des objets techniques. Et c'est seulement de cette manière qu'il pourra vivre et s'adapter à ce milieu. a) Le mythe de Prométhée (Platon)

L'animal, lui, est doté d'une protection contre cette hostilité du milieu naturel (ex : l'ours a une

peau forte et un pelage résistant et adapté contre le froid, le poisson dispose de nageoires et des

organes de respiration adaptés pour vivre dans le milieu aquatique...). i L'homme, lui, est obligé de fabriquer des radiateurs, des climatiseurs, des bouteilles de plongée pour respirer, etc. Dans la nature, l'homme se trouve dans un état d'impuissance

initiale ou de dénuement originel. Et c'est cela qui est à l'origine de l'activité technique.

Même la satisfaction d'un besoin primaire demande de la technique.

Ex : quelle diffférence y a-t-il entre manger de la viande chez l'homme et manger de la viande chez

l'animal ? L'animal peut manger la viande crue, car la nature lui a donné des crocs durs, tranchants. L'homme, lui, est obligé de la cuire. Et cela demande d'inventer et de fabriquer les outils de cuisson (casseroles, poêle, couteau, feu).

II. Le rôle de la technique dans le monde du

travail humain

1. La technique diffférencie travail humain et

travail animal

Homme et animal travaillent (l'oiseau dépense de l'énergie, fait des effforts et aboutit à la

construction d'un nid). Pour Marx, cette supériorité technique de l'homme sur l'animal se manifeste dans le travail. Marx écrit Le Capital : " Une araignée fait des opérations qui

ressemblent à celle du tisserand et l'abeille possède, par la structure de ses cellules de cire,

l'habileté de plus d'un architecte. Mais ce qui distingue le plus mauvais architecte de l'abeille la

plus experte, c'est qu'il a construit la cellule dans sa tête avant de la construire dans la ruche. »

Cela veut dire que dans le travail de l'homme pensée et intelligence interviennent. L'homme

imagine en avance la forme et le plan de la maison, ce qui n'est pas le cas chez l'animal. Ce dernier

travaille par instinct (rélflexe inné). Au-delà de Marx, lorsque l'homme travaille, il utilise des outils (scie, marteau) parce que justement il peut les créer grâce à son intelligence.

Aristote a dit que l'outil fait le même travail que la main, mais il la complète (ex : un couteau pour

éplucher les pommes de terre). Les animaux ne peuvent pas inventer des outils. Mais ils peuvent les utiliser (cas du singe qui utilise un outil pour capturer les fourmis). Quelle diffférence y a t-il entre l'utilisation de l'outil chez l'homme et chez l'animal ? i L'homme perfectionne son outil (ex : rendre un couteau plus tranchant, un marteau plus lourd). L'animal ne connaît pas d'évolution dans son outil, il n'y ajoute rien. i Chez l'homme, il y a une plurifonctionnalité de l'outil : un même outil sert à plusieurs choses, remplit plusieurs fonctions.

2. La technique facilite le travail humain

La technique facilite le travail humain en le rendant moins pénible, avec moins d'effforts.

Travailler comme agriculteur au 5ème siècle était plus pénible, plus fatigant et moins agréable que

travailler comme agriculteur aujourd'hui. La technique semblerait réaliser un vieux rêve de l'humanité qui est le suivant : " Comment

échapper au travail ? »

Déjà au 4ème siècle avant J-C, Aristote dans La Politique écrivait : " Si les plectres tissaient d'elles-

mêmes, nous n'aurions pas besoin de travailler. » En efffet, dans un monde où des robots feraient tout pour nous, alors nous n'aurions plus besoin

de travailler et nous passerions notre temps à nous divertir. Mais un tel rêve est illusoire, car

l'homme est condamné par Dieu à travailler. De plus, les robots demanderaient de l'entretien, de

la réparation, donc ifinalement du travail.

Si la technique facilite le travail, elle permet de gagner du temps, un temps où l'on serait libre, un

temps que l'on utiliserait pour les loisirs. Dans ce cas, la liberté peut-elle être réalisée par la

technique et par le travail ? III. La liberté humaine à la lumière du travail et de la technique

1. Le travail : réalisation de la liberté

a) Hegel, Le travail libérateur : la dialectique du maître et de l'esclave

Hegel va montrer à travers la dialectique du maître et de l'esclave comment le travail libère

l'homme vis à vis de la nature et vis à vis du maître. Il y a eu, tout d'abord pour Hegel, un combat entre 2 individus libres au départ. L'un va aller jusqu'au bout du combat, n'aura pas peur de mourir pour prouver son attachement à la liberté

(c'est le maître). L'autre va abandonner et renoncer à sa liberté au proifit de la vie (c'est l'esclave

qui va être au service de son vainqueur et travailler pour lui). Au début de la dialectique, c'est le

maître qui va gagner. Mais la dialectique va se renverser pour les raisons suivantes :

i l'esclave en travaillant maîtrise ses désirs (ce qui est déjà une 1ère forme de liberté), alors

que le maître ne fait que jouir (dépendance face aux désirs et donc pas de liberté) ; i en travaillant, l'esclave transforme la nature et l'adapte aux besoins de l'homme (le bois satisfait le besoin d'armoire, de chaise). Pour Hegel, il est la source du progrès ; i la technique (il invente des techniques de culture des champs, des savoir-faire pour l'agriculture, la construction, etc.).

Par conséquent il est le véritable moteur de l'histoire de l'humanité. Si la terre n'était peuplée que

de maîtres (des jouisseurs paresseux et inessentiels), l'histoire de l'humanité serait nulle et stérile.

Ces arguments montrent que l'esclave a plus de valeur que le maître. Hegel va continuer et

montrer que l'esclave va devenir le maître de son maître et devenir quelqu'un de libre (qui a un

statut important par rapport au maître).

En efffet, le maître est dépendant du travail de l'esclave. Sans l'esclave, le maître n'est rien. Et la

dépendance va changer de côté (le maître va devenir dépendant et soumis à l'existence de

l'esclave).

A partir de cela, l'esclave va devenir un être indépendant et un être dont on est dépendant.

Pour Hegel, grâce à son travail, l'esclave devient libre, c'est-à-dire un être ayant un statut aussi

important que celui du maître. Au-delà de Hegel, on peut dire que le travail nous donne une liberté et une indépendance

ifinancière à l'égard de l'autre et de la société. Avec mon travail, je suis libre de désirer des choses,

de réaliser mes projets, au lieu de rester sous la dépendance et la merci de l'autre. b) Le travail comme libre réalisation et accomplissement de soi Tout d'abord, le travail est une interaction entre l'homme et la nature. L'homme prouve son intelligence en agissant librement sur la nature (il en fait ce qu'il veut). En travaillant, l'homme montre son courage, il surmonte la peur de la fatigue, la paresse et veut prouver qu'il va s'accomplir et se réaliser dans son travail.

Se réaliser et s'accomplir dans un travail, c'est devenir celui que l'on voulait être (journaliste,

grand mécanicien, technicien) tout en prenant plaisir et en proifitant du bonheur à l'exercer.

En choisissant librement un travail (par vocation et non par contrainte existentielle, sociale,

familiale), le travail nous rend libres et fait de nous quelqu'un qui a réalisé librement ses projets et

ses rêves professionnels.

2. Le travail : aliénation de la liberté

a) La dépendance par rapport au travail

Il faut travailler pour vivre et non pas vivre pour travailler. Pour Hannah Arendt, le problème du

monde moderne, c'est que l'homme vit pour travailler. Cela veut dire que la vie de l'homme est

consacrée uniquement au travail et le reste (relations amicales, familiales, loisirs, etc.) est négligé

ou oublié. Une telle vie est infrahumaine, inférieure à l'animal. Une telle situation montre à quel

point le travail nous vole notre liberté, nous prend notre temps libre consacré à la famille, aux

loisirs et nous rend dépendants, drogués du travail. Ici le travail est l'ennemi de la liberté.

b) Karl Marx : Le travail comme aliénation et comme exploitation

Pour Karl Marx, le travail tel qu'il est organisé dans la société capitaliste conduit à l'exploitation et

à l'aliénation de l'ouvrier. Comment Marx va-t-il montrer cela ? i Tout d'abord, il subsiste la rencontre normale entre l'offfre de travail (l'ouvrier, le travailleur) et la demande de travail (le patron, l'entreprise). Pour Marx, cette rencontre va aboutir à l'exploitation du travailleur.

i l'ouvrier va être rémunéré d'une manière misérable par rapport à la valeur ajoutée

qu'il crée dans l'entreprise (Marx parle d'un salaire qui est un minimum vital). i il y a un écart lflagrant entre le prix auquel le patron échange, achète la force de travail de l'ouvrier (valeur d'échange de la force de travail) et le prix auquel il utilise cette même force de travail (valeur d'usage de la force de travail). Pour Marx, cela s'appelle de l'exploitation.

i grâce au travail de l'ouvrier, le patron va avoir du bénéifice (proifit). Mais ce proifit va

directement aller dans la poche du patron capitaliste, au lieu de revenir aux ouvriers qui ont permis de créer cette richesse et ce proifit. A côté de l'exploitation, il y a l'aliénation.

Aliénation : c'est devenir étranger à soi-même, à ce qu'on a produit, fait, c'est ne pas se

reconnaître dans ce que l'on fait, produit.

Une fois que le produit est ifini, l'ouvrier ne va pas se reconnaître dans ce produit, à cause de la

division ou parcellisation des tâches (un artiste ou artisan se reconnaît parfaitement dans son

produit ou objet fait).

Au système capitaliste qui est néfaste pour le travailleur, Marx va proposer une alternative : le

système communiste. - il n'y aurait pas de propriété privée, tout serait pour l'Etat ou serait commun, - chacun serait patron et ouvrier et gagnerait le même salaire que les autres.

Un tel système est illusoire car il est contraire à la nature de l'homme (avoir une propriété privée,

quelque chose de propre à moi).

3. La technique : libération ou asservissement de

l'homme ? a) La technique libératrice

La technique libère l'homme:

i Comme elle facilite le travail, elle permet de gagner du temps. Ce temps gagné sera un temps libre consacré aux loisirs et au repos. i Elle permet à l'homme de se libérer et de se débarrasser partiellement du vieux fardeau qu'est le travail. i Elle permet à l'homme de se libérer des contraintes naturelles : en efffet, grâce à la technique, à ses outils, l'homme surmonte les lois de la nature, les contraintes du milieu naturel et montre qu'il n'est pas soumis à ces lois du milieu naturel. b) La technique aliénante, déshumanisante et destructrice :

La technique aliène l'homme au sens où :

i L'homme devient dépendant des objets techniques qu'il a inventés. i Avec le progrès technique, le machinisme, l'homme devient soumis à la cadence de la machine et ne devient qu'un simple exécutant. L'OST a séparé dans le travail la conception

(c'est le rôle des ingénieurs qui pensent et planiifient les tâches) et l'exécution (c'est le rôle

des ouvriers qui sont des simples exécutants). Une telle division du travail a entraîné chez les ouvriers des mutilations psychologiques

(abrutissement, soufffrance, ennui, sentiment d'être méprisés). Avec l'OST et le machinisme,

travailler est devenu, pour l'ouvrier moderne, un cauchemar diiÌifiÌicile à supporter psychologiquement. Ici la technique nous déshumanise et nous détruit moralement et psychologiquement. Avec le clonage et les armes biologiques et chimiques, la technique a montré comment elle pouvait se retourner contre l'homme au point de l'anéantir.quotesdbs_dbs6.pdfusesText_12