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La tragédie antique : un rituel sacré La tragédie naît à Athènes au Ve siècle av J -C A et en dansant l'histoire, de souligner le sort tragique des héros, de

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[PDF] La tragédie

La tragédie antique : un rituel sacré La tragédie naît à Athènes au Ve siècle av J -C A et en dansant l'histoire, de souligner le sort tragique des héros, de

[PDF] LA TRAGÉDIE GRECQUE

Le mot « tragédie » vient du grec tragoidia qui signifie « chant du bouc » L' acteur antique s'efface totalement derrière son rôle, même physiquement : le

[PDF] LA TRAGEDIE

La tragédie antique garde de nombreuses traces de son aspect religieux • Les Tragédies sont jouées à certaines périodes, pendant les fêtes consacrées à

Les mots de la tragédie - Érudit

Deux exemples de choeur antique : celui de la Médée d'Euripide, mise en scène par Jean-Pierre Ronfard au T N M en 1986 (photo : Robert Etcheverry) et celui d

[PDF] DE LA TRAGEDIE ANTIQUE AU THEATRE TRAGIQUE

LA TRAGEDIE GRECQUE La tragédie est née dans la Grèce Antique dans le cadre de cérémonies religieuses en l'honneur du dieu Dionysos Lors

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Les grands auteurs du théâtre antique sont Eschyle, Sophocle et Euripide, tous athéniens du V ème siècle avant JC Ils puisent leurs sujets dans la mythologie,

[PDF] Lévolution de la place et du sens de la mort dans la tragédie grecque

mettent la mort à l'origine même du théâtre tragique, et sur lesquelles de celui qui concerne la tragédie antique et nous n'en parlerons pas Alors que cette

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LA TRAGEDIE ET LE TRAGIQUE Les genres de la tragédie : • La tragédie est un genre théâtral remontant à l'Antiquité Née à Athènes au VIe siècle avant J C ,

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c) extrait d'Agamemnon de Sénèque : affrontement Clytemnestre – Égisthe – Électre, v 944 - 1000 On trouvera une brève introduction au théâtre antique dans

La tragédie

La tragédie antique : un rituel sacré

mettant en scène le problème de la responsabilité humaine La tragédie naît à Athènes au Ve siècle av. J.-C. A l'origine, elle célébrait le dieu Dionysos (dieu de la vigne, du vin et de ses excès) : un choeur dansait et chantait autour de son autel. Puis des acteurs et des dialogues furent introduits, notamment par ESCHYLE, un des premiers auteurs dramatiques. SOPHOCLE et EURIPIDE diversifèrent les sujets autour d'un héros. Le choeur, groupe de citoyens ou vieillards anonymes, avait alors pour rôle de commenter en chantant et en dansant l'histoire, de souligner le sort tragique des héros, de susciter la crainte et la pitié des spectateurs. Ainsi le sort atroce d'Astyanax, le fls d'Hector précipité du haut des murailles de Troie, horrife le spectateur dans Les Troyennes d'Euripide. Les représentations tragiques étaient de véritables cérémonies religieuses : le théâtre en demi-cercle, à ciel ouvert, contenait jusqu'à 20 000 places ; les acteurs déclamaient vêtus d'un lourd costume, de masques, en un jeu solennel et saisissant. Les histoires sont tirées des légendes de la Grèce. Les héros sont les jouets des dieux, écrasés par des malheurs qu'ils subissent ou provoquent : la tragédie montre l'Homme aux prises avec des forces qui le dépassent (la nature, les dieux, le pouvoir, l'amour, l'hérédité) et pose ainsi le problème de la responsabilité humaine. Oedipe, destiné à tuer son père et à épouser sa mère, est le prototype du héros tragique : à la fois coupabel et innocent, lucide et aveugle. Les Romains, tel SENEQUE (Ier siècle ap. J-C) transposent le modèle grec : le choeur perd de son importance au proft du héros à la monstruosité fascinante, victime de la démesure, l'hybris. La tragédie classique : un genre noble et très codifé mettant en scène le conlflit entre passions et devoir Au XVIIè siècle, les auteurs qu'on appelle " classiques » se donnent pour modèle la littérature antique : ses genres, ses thèmes et ses règles énoncées par ARISTOTE (IVè s. av. J-C). Ainsi la tragédie classique emprunte la plupart de ses sujets à l'histoire grecque Phèdre, Andromaque de Racine) ou romaine (Cinna, Horace de Corneille). Le théâtre est alors considéré comme un genre noble

dont la mission est de plaire mais aussi d'instruire les spectateurs. Le siècle classique interroge le thème de la révolte (

Horace), de la résistance

ou de la soumission à des forces supérieures : passions inspirées par un dieu vengeur ( Phèdre), raison d'Etat ou pouvoir d'un tyran (Andromaque, Bérénice). Il conserve aussi, de l'Antiquité, le caractère cérémonial : une action simple et noble qui, resserrée en un lieu et un jour, doit conduire inexorablement le héros à sa perte, et une langue poétique et majestueuse. Les règles classiques : la tragédie est strictement codifée à la suite de la querelle du

Cid (1637). Elle doit ainsi :

être écrite en vers

comporter cinq actes (acte I pour l'exposition, actes II à IV pour le déploiement de l'action jusqu'à la catastrophe, acte V pour le dénouement) se terminer par un dénouement malheureux, la mort, le meurtre mettre en scène des personnages doivent être illustres ou d'un statut social élevé (héros légendaires, rois, princes) l'action doit se situer à une époque passée (mythologie, Antiquité, Bible) obéir à la règle des trois unités qui renforce la tension dramatique : unité de temps, de lieu (un palais, une antichambre) et d'action. respecter la bienséance : ne pas montrer la violence (combats et meurtres sont rapportés sous la forme d'un récit) Les fonctions de la tragédie : selon Aristote la tragédie doit inspirer la terreur et la pitié de façon à purger le spectateur de ses propres passions, de ses propres excès : c'est la catharsis. Mais CORNEILLE ajoute l'admi- ration pour des héros incités à se dépasser par la force de leur volonté et l'adhésion à leur devoir. Au contraire RACINE donne une vision très pessimiste de la condition humaine, mettant en scène des héros prisonniers de leurs passions, lucides mais impuissants, ravagés par la soufffrance. L'évolution de la tragédie : un genre délaissé mais retour des thèmes tragiques au XXè siècle La tragédie survit au XVIIIè, par exemple avec Voltaire, mais ses pièces sont aujourd'hui oubliées. Au XIXè, les Romantiques, notamment Victor Hugo, rejettent les règles classiques jugées contraires à la vraisemblance, et impropres à rendre compte de la complexité humaine. AU XXè la tragédie n'existe plus en tant que telle, mais le tragique de notre condition est de nouveau questionné à travers la mise en scène de l'absurdité de l'existence, de nos choix, de nos discours (BECKETT, IONESCO). Des écrivains reprennent même certains mythes antiques, dont ils donnent une version désacralisée : les héros sont des individus ordinaires (Antigone chez ANOUILH, Oedipe chez COCTEAU, Électre chez GIRAUDOUX, Oreste chez SARTRE, Caligula chez CAMUS). Comme dans la tragédie antique, il est question de liberté, de révolte, de solitude humaine.quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46

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La tragédie

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Cid (1637). Elle doit ainsi :

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