D'après la théorie de la transition démographique, les diverses populations du globe passent Un allongement de la vie qui n'est pas sans conséquences La baisse retraites, si la limite entre activité et retraite n'est pas remise en cause
Previous PDF | Next PDF |
[PDF] Les conséquences économiques de la croissance démographique
conséquences de la forte croissance démographique seront négatives, positives, variables ou non problématique Abstract This paper Transition démographique et optimisme historique Cette remise en cause par les faits de la théorie
Introduction Conclusions - OECD
La transition démographique et le financement des retraites publiques 68 en plus l'attention des gouvernements, qui se préoccupent des causes et des demi-siècle (section l), aux conséquences du vieillissement pour les finances publi-
[PDF] LA TRANSITION DEMOGRAPHIQUE - ULB
La transition démographique s'inscrit comme conséquence inévitable Théorie universelle : Une même transition causée par des forces communes à chaque
Après la transition démographique : léquilibre ou les turbulences ?
D'après la théorie de la transition démographique, les diverses populations du globe passent Un allongement de la vie qui n'est pas sans conséquences La baisse retraites, si la limite entre activité et retraite n'est pas remise en cause
[PDF] La transition démographique de lAfrique - Open Knowledge
Le rapport démographique et économique entre la fécondité et l'éducation signi- fie qu'une fécondité plus faible est à la fois une cause et une conséquence de
[PDF] la transition démographique cours seconde
[PDF] La Transition Démographique en France et en Angleterre
[PDF] La transition énergétique
[PDF] la translation DM
[PDF] La translation et les vecteurs
[PDF] la translation qui transforme a en b transforme c en d
[PDF] LA transmission de l albinisme
[PDF] la transmission de l'information génétique
[PDF] La transmission de l'information génétique de génération en génération
[PDF] La transmission de l'information héréditaire
[PDF] la transmission de l'information génétique 3ème controle
[PDF] La transmission de la couleur des yeux de génération en génération
[PDF] La transmission de la mucoviscidose
[PDF] la transmission des caractères héréditaires 4eme pdf
Colloque international de Byblos-Jbeil
(Liban, 10 - 13 octobre 2000) ASSOCIATION INTERNATIONALE DES DÉMOGRAPHES DE LANGUE FRANÇAIS EA I D E L F
Après la transition démographique : l'équilibre ou le s turbulence s Alfre d ',77*(1Institu
t d eDémographie de l'Université Paris I, France
Introductio
n Cett e communicatio n est une réflexion sur les évolutions démographiques futures possible s dans les pays du Nord, en particulier dans les pays européens. Elle ne donne pas dans l a science fiction, mais suppose simplement la poursuite des tendances démographiques actuelle s en matière de mortalité, de fécondité et de formation des couples.D'aprè
s la théorie de la transition démographique, les diverses populations du globe passent d'un équilibre de mortalité et de natalité fortes à un équilibre de mortalité et de natalité
faibles ave c u n décalage entre la baisse de la mortalité et celle de la fécondité, qui conduit à de s croissances auxquelles beaucoup de ces populations ont du mal à faire face. Mais comme la baiss e de la fécondité, débutée depuis longtemps dans les pays du Nord, atteint maintenant ceu x du Sud, et même ceux du continent le plus rétif à ce changement, l'Afrique, on devrait s'acheminer vers une " fin de l'histoire démographique », pour paraphraser Fukuyama, ou, un autr e bie n connu, vers des " lendemains qui chantent ». Orles évolutions démographiques du siècle à venir des pays développés, où mortalité et
fécondité sont à des niveaux très bas, risquent d'être très troublées, parce que le vieillissement
y es t loin d'être terminé et, surtout, parce que les aléas de la natalité ne peuvent que conduire à
de sstructures par âge très " chahutées », et la faiblesse de cette natalité, à des immigrations
massives qu i n e pourron t pas ne pas avoir de conséquences sur les identités de ces populations. I l ne s'agit pas ici à remettre en cause la théorie de la transition démographique, paradigm e incontournable pour comprendre l'histoire des populations, mais de voir que l'équilibr
e qu i suivr a cett e transitio n risqu e d'êtr e trè s relatif l'insta r d e celu i d'avant qu i n e l'était qu'à long terme, alors que l'histoire démographique réelle était faite de périodes de
croissance ponctuée s par des crises, des catastrophes et des cataclysmes. 1 U n allongement de la vie qui n'est pas sans conséquences L a baisse des risques de décès est évidemment une bénédiction pour les personnes qui, san s cela, seraient mortes prématurément et pour leur entourage. Mais, pour l'ensemble de la société ce t allongement de la vie, qui se traduit par une augmentation de la proportion des personne sâgées
entraîn e quelque s problèmes 1. 1 Un e vie de plus en plus menée à son terme normal E n France - il en est peu ou prou de même dans les autres pays du Nord - on est passé d'une espérance de vie de 64 ans au sortir de la Guerre (1947) à une durée de 78 ans à l'heure
actuell e (e n 1999). Cette augmentation de plus d'un quart ne résulte pas d'un allongement de la longévit
é de l'espèce, laquelle n'a a priori pas changé, mais d'une baisse de la mortalité à tous
le sâges
L e nombr e moyen d'années qui reste à vivre aux personnes arrivées à 90 ans était d'u n peu moins de 3 ans après la Guerre ; il est d'un peu plus de 3 ans et demi aujourd'hui. Par contre la probabilité d'arriver à cet âge a triplé, passant de 4% à 12%. Cel aétant
7 8 ans n'est qu'une moyenne. Dans la réalité, certains, de plus en plus nombreuxmeurent à des âges bien plus élevés, et d'autres, prématurément. Cette espérance de
548 9,95( 3/86 /21 GT(036, $92,5 02,16 D'(1F$1T6 : Q8(//(6 ,03/,C$T,216 ?
vie peut donc continuer à croître sans découverte médicale majeure. Il " suffit», après avoir
évit
é les morts précoces des bébés, des jeunes et des adultes, d'éviter ceux des "jeunes vieillard s Il n'est pas nécessaire pour cela de modifier la nature humaine, encore que l'on assister a sûremen t des progrès en ce domaine1 ; les centenaires et plus que centenaires existen t ce ne sont pas des extraterrestres. Nous avons sûrement toujours été programmés pou r vivre longtemps ; si Jeanne Calment a vécu jusqu'à 122 ans, d'autres peuvent y prétendre. 1.2 Au profit de la seule retraite ?
U n journaliste du Sunday Telegraph, dans un article sur le 99ème anniversaire de la QueenMother
2, se désolait de ce que, compte tenu de la longévité des membres de cette famille, le
princ eWilliam
alors âgé de 17 ans, n'accéderait au trône qu'à 60 ou 70 ans, c'est-à-dire, à l'âge
o d'autre s son t e n retraite . Cette conséquence un peu particulière de l'allongement de la vie illustr e bien que celle-ci ne peut pas ne pas avoir de répercussion sur la répartition entre formation activité et retraite, alors que pour la plupart des gens ces années en plus, que l'on espèr e en bonne santé, devraient simplement s'ajouter à celles de la troisième période. C'es t qu e cet allongement, contrairement au passé, conduit à l'augmentation de la proportio n des " vieux », En effet, aussi longtemps que l'espérance de vie n'atteignait pas 60 o u 6 5 ans son augmentation ne modifiait pas sensiblement la pyramide, car les années gagnées l'étaien t tou t âg e (Dittgen 1992)En Occident, depuis la seconde guerre en général, cette baiss
e de mortalité se fait au profit des " vieux », d'où le vieillissement de la pyramide " par le
haut », qui s'ajoute à celui dû à la faible natalité, le vieillissement " par le bas »"\ Ceci signifie
que, quand les effets de la faible fécondité, à supposer que celle-ci se stabilise, auront fini de
joue r sur les pyramides, ceux de la baisse de la mortalité continueront à agir. C e vieillissement n'implique pas forcément une population moins dynamique comme le pensai t Sauv y e n son temps, mais rend problématique la prise en charge des pensions de retraites, si la limite entre activité et retraite n'est pas remise en cause. Pou r cel a les projections sont tout à fait éclairantes. Le tableau suivant reprend quelques résultat s des dernières en date de l'INSEE (Dinh, 1994). Ces calculs, outre trois hypothèses de fécondit ave c de s descendance s de 1,8, 2,1 et 1,5 enfants, supposent un solde migratoire annue l de 50 000 personnes et un accroissement de l'espérance de vie jusqu'à 86 ans et demi e n 2050, hypothèse tout à fait plausible à cet horizon. O n voit que le groupe des 60 ans et plus, le plus pertinent ici, pour les questions de retraite croît considérablement : de 56% jusqu'au doublement. Quant à son " poids » sur les 20-5 9 ans pris ici pour les actifs, il augmente de 80% à 140% !