[PDF] [PDF] Ludwig van Beethoven : une surdité auto-immune ? * - BIU Santé

qu'il persiste encore une faible audition du côté gauche en septembre 1825, Beethoven est "sourd comme la pierre" pendant la dernière année de sa vie Il n' est 



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[PDF] Beethoven - ArtsAliveca

Il a été rapidement happé par la vie artistique de la capitale culturelle de l'Europe , jouant même du piano devant Mozart en personne À cette occasion, Mozart lui  



[PDF] Vie de Beethoven - Maxence Caron

Ludwig van Beethoven naquit le 16 décembre 1770 à Bonn, près de Cologne, dans une misérable Ce fut le seul moment de la vie de Beethoven, où il semble



[PDF] Ludwig van BEETHOVEN (1770-1827)

Son père, Johann van Beethoven, un musicien médiocre, est brutal, Beethoven gagne déjà sa vie et aide financièrement sa famille (son père étant de moins 



[PDF] Ludwig Van Beethoven - Edimark

malheureux en amour, sa vie fut finalement synonyme de drame Dès l'âge de 26 ans, il subira la plus cruelle infirmité pour un compositeur : la surdité Apparue 



[PDF] Ludwig van Beethoven : une surdité auto-immune ? * - BIU Santé

qu'il persiste encore une faible audition du côté gauche en septembre 1825, Beethoven est "sourd comme la pierre" pendant la dernière année de sa vie Il n' est 



[PDF] Essai sur la surdité de Ludwig van Beethoven * - BIU Santé

— le témoignage de ses contemporains ; — le rapport d'autopsie, enfin, dont il n' existe qu'une copie incomplète La vie de Beethoven a été profondément 



[PDF] Beethoven N 110 - Ville de Wasselonne

Ludwig van BEETHOVEN Compositeur allemand Né à Bonn (Allemagne) en 1770 et mort à Vienne en 1827 Ludwig van BEETHOVEN___ sa vie la famille

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Ludwig van Beethoven :

un e surdit auto-immun e pa r Pete r J. DAVIES ** L a tragédi e d e l a surdit d e

Beethove

n es t presqu e uniqu e dan s l'histoir e d e l a musique E n octobr e 1802, deux mois avant son 32e anniversaire, le compositeur est réduit au désespoi r pa r s a surdit e t il rédige le fameux testament de Heiligenstadt : "O mes sem blables , vous qui me considérez ou me décrivez comme antipathique et grincheux, ou mêm e misanthrope, comme vous êtes injustes envers moi ! Tout d'abord, vous ignorez l a raiso n secrèt e pou r laquell e j e vou s apparai s ainsi. Depuis l'enfance, mon coeur et mo n âm e son t imprégné s d u sentimen t d e bienveillanc e et j'ai toujours été prêt à entre prendr e d e grande s actions. Imaginez vous que, depuis six ans, je suis atteint par un mal incurabl e qui d e plus, a été aggravé par des médecins incompétents. D'année en années , mes espoirs de guérison ont été progressivement anéantis et j'ai finalement été condui t accepte r l'idée d'une infirmité définitive, dont le traitement pourrait peut être dure r de s années, voire même s'avérer impossible . Cependant, je ne parviens pas à m e résoudr e dir e au x gen s : parlez plus fort, criez, car je suis sourd. Hélas, comment pourrais-j e m e référe r l a pert e d'u n sen s qu i devrai t

êtr

e beaucou p plu s développ che z mo i qu e che z le s autres, un sens que j'ai possédé, il fut un temps, avec la plus grand e perfection, avec un degré d e perfectio n qu'assurémen t pe u d e gen s dan s m a pro fessio n atteignen t o u ont jamais atteint (...). Mais quelle humiliation lorsque quelqu'un, prè s d e moi enten d a u loi n l e so n d'une flûte que je ne perçois pas, ou lorsque quelqu'u n

écout

e le chant d'un berger, que je n'entends pas non plus. D e tels incidents me conduisent au désespoir e t j'ai été sur le point de mettre fin à mes jours . Seul mon art m'en a empêché, car il me semblait réellement impossible de quitter c e mond e avan t d'avoi r produi t toute s le s oeuvre s qu e j'avais besoin de composer. Et c'es t ainsi que j'ai prolongé cette misérable existence". I l surmont e heureusemen t cett e pénibl e

épreuv

e pou r nou s offrir, au cour s de s 2

5 années qu'il vivra encore, une remarquable série de chefs d'oeuvre marqués du sceau de

s a personnalit e t d e so n styl e san s précédents Ludwi g va n

Beethove

n (1770-1827 es t n Bonn S a mèr e es t décédé e d e tubercu los e à l'âge de 40 ans. Son père, musicien à la cour de Prince Electeur, devenu alcoo- * Traduit, avec l'accord d e l'auteur, et présenté par le professeur agrégé Y.F. Cudennec. Comité de lecture d u 3

0 avril 1994 de la Société française d'Histoire de la Médecine.

22
0

Springval

e Road, Glen Waverley, Vie 3150. Australie.

HISTOIR

E DE S

SCIENCE

S

MÉDICALE

S - TOME XXIX - №3 - 1995 271

lique, meurt à 53 ans d'insuffisance cardiaque. Son jeune frère, Karl, dont le fils lui donner a plu s tar d bie n de s soucis, meurt de tuberculose enl815,à41 ans.

Beethove

n subi t l'installatio n progressiv e d e s a surdit dè s s a 27
e année

Localisé

e initialemen t l'oreill e gauche pui s progressivemen t bilatéralisée, l'hypoacousie inté ress e le s fréquence s aiguë s e t s'accompagn e d'acouphènes d'abor d intermittents, puis permanents . Les troubles gastro-intestinaux associés (douleurs abdominales et diarrhée récidivante s'amenden t temporairement, mais l'hypoacousie progresse malgré diverses tentative s thérapeutique s (stimulation s galvaniques goutte s auriculaire s diverses, infu sions...) . Beethoven décrit très précisément ses symptômes à son ami, le docteur Franz

Wegeler

dan s un e lettr e daté e d u 2 9 jui n 180

1 (il a 31 ans) : "...mais ce démon jaloux,

m a misérabl e santé, m'a mis un méchant bâton dans les roues, et c'est ainsi que, depuis

3 ans, mon audition s'affaiblit de plus en plus. On suppose que cela est en relation avec

mo n

éta

t digestif, qui, comme vous le savez, était déjà altéré avant mon départ de Bonn, e

t s'est aggravé à Vienne, où j'ai constamment souffert de diarrhée et, en conséquence,

d'un e extraordinaire faiblesse... Mes oreilles continuent à siffler et à bourdonner jour et nuit.. . Pour vous donner une idée de cette étrange surdité, figurez vous que, au théâtre, j e doi s m e place r tou t contr e l'orchestr e pou r comprendr e c e qu e disen t le s acteurs, et que , à quelque distance, je n'entends pas les sons aigus des instruments ou des voix. En c e qu i concern e l a voi x parlée, il est étonnant que personne encore n'ait remarqué ma surdit d u fai t qu e j'a i toujour squotesdbs_dbs13.pdfusesText_19