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mille). L"Inflation aujourd"hui, par André KÉRÉVER, 5e éd. revue et augmentée. Mécanismes du sous-développement et développements, par J.-M. ALBERTINI, assisté de F. LEROUGE et de J.B. MATHIEU 1983, 2" éd. revue (1). Initiation

à la vie des entreprises, par Lucien SCHERRER, 21 éd. La Vie

économique de l"entreprise, par T. SUAVET et R. THALVARD, 5e éd. revue. Dictionnaire français-anglais de l"économie monétaire, par Denis-Clair LAMBERT. Capitalismes

et socialismes à l"épreuve, par J.-M. ALBERTINI (25, mille en 1979). La Planification française en pratique, par ATREIZE. Chômage et capitalismes contemporains, par Hugues PuEL. Les Rouages de l"économie internationale, par A. KÉRÉVER et G. VIATTE, 4e éd. revue.

Progrès technique et stratégie

industrielle, par Jean-Michel TREILLE. Les Multinationales contre les Etats, par Pascal ORDONNEAU (épuisé).

Les Relations financières internationales, par D. DE LAUBIER. Qu"est-ce que

la monnaie ? par H. ROUDAIN. L"Essentiel sur l"agriculture française, par P. VIAU. L"Economie des soins médicaux, par Dr. H. PARET. La Bataille mondiale des matières premières, par P. ORDONNEAU. Du

nucléaire au solaire, par Marcel MACAIRE. Vocabulaire de l"énergie, par G. POLLET et J.-C. LA VIGNE.

Physionomies de

la ville, par A. BONNAFOUS et H. PUEL.

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Les Problèmes

fiscaux de l"entreprise, par Eugène SAGE. Initiation au contrôle comptable, par Jacky MAILLER. Les

Comptes de l"entreprise, par Maurice PARODI, avec la collaboration de Gilbert BARRE et André ROUGIER, 51 éd. revue.

Lire un bilan, c"est facile, par Henri ROUDAIN, 51 éd. revue. Finances

et développement de l"entreprise, par B. BAUDÉ et H. ROUDAIN. Initiation à l"informatique de gestion, par Jacky MAILLER.

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" Enseignement semi-programmé »

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pas en économie, par J.-M. ALBERTINI. Faites le VIe Plan vous-même, par J.-M. ALBERTINI. Initiation

au bilan, par Ch. MOMOT. (1) Cet ouvrage remplace Les Mécanismes du sous-développement. Retrouver ce titre sur Numilog.com commercialiser des produits ou des services. Les définitions de l"entreprise sont innombrables ; adoptons celle-là provisoirement. A l"heure actuelle, la structure des entreprises est devenue fort complexe. Aussi, afin d"en saisir les rouages essentiels, devrons-nous, dans cette première partie, examiner tout d"abord comment sont nées les premières entreprises ; puis nous verrons comment, peu à peu, la structure juridique et financière des entreprises s"est compliquée, et quels facteurs principaux ont provoqué ces changements.

Ensuite,

dans un second temps, nous examinerons comment le travail s"est progressivement organisé et réparti entre les membres du personnel. Nous serons à même, alors, de voir de plus près comment fonctionnent aujourd"hui, les entreprises de quelque importance. Retrouver ce titre sur Numilog.com 1

L"évolution des

structures de l"entreprise

L"ENTREPRISE

NAIT AVEC LE MARCHE

Nous avons peu conscience, actuellement, en Occident, de la nouveauté que fut, dans la civilisation, l"apparition des premières entreprises. Nous en voyons tellement, et de si diverses, autour de nous que nous n"imaginons pas un monde qui n"en comporterait pas. Il existe cependant, aujourd"hui encore, quelques coins reculés du monde où les gens produisent personnellement ou dans le cadre de leur famille ce qui est tout juste indispensable pour vivre (1). Les instruments dont ils se servent sont très rudimentaires ; le plus souvent, ils les fabriquent eux-mêmes. En tout cas, ils leur appartiennent, à eux ou à leur famille. Il leur arrive parfois d"échanger entre voisins une partie de leur production, de leur chasse ou de leur pêche contre ce qu"ils ne peuvent produire eux-mêmes, mais le but de leur activité n"est pas l"échange : c"est la subsistance. Les échanges sont très limités et se font le plus souvent sans l"intermédiaire de monnaie : c"est le régime du troc.

L"économie se

modifie radicalement à partir du moment où l" échange devient pratique courante, non plus seulement entre voisins, mais entre gens qui ne se connaissent pas. On entreprend de grands voyages pour aller acheter, par exemple, des épices dans les pays lointains et les revendre sur les marchés de nos pays occidentaux. L"économie de subsistance fait place à l"économie marchande : les premières entre- (1) Voir, dans la même collection, J.-M. ALBERTINI : Les Mécanismes du sous- développement et développements. Retrouver ce titre sur Numilog.com prises sont essentiellement des maisons de commerce. L"entrepreneur achète au bon endroit, au bon moment, et revend aux endroits et aux moments opportuns, réalisant un profit égal à la différence entre ses recettes et ses dépenses, fruit de son habileté de commerçant. Il a fallu les découvertes scientifiques et techniques du siècle dernier pour qu"apparaisse l"économie industrielle. Désormais, on ne se contentera plus d"échanger des marchandises plus ou moins rares, on produira pour un marché le plus large possible des biens en quantités les plus grandes possibles (des quantités dites " industrielles »). Il ne s"agira plus seulement de réaliser l"écart le -plus grand possible entre le prix d"achat et le prix de vente, mais de produire au moindre coût ce que l"on cherchera à vendre le plus massivement possible. Le profit ne sera pas seulement la rémunération du commerçant mais celle de l"entrepreneur industriel qui réalise les combinaisons les plus avantageuses de la production. Rien d"étonnant, donc, à ce que l"industriel cherche à tirer de son activité le profit maximal. Le capitalisme industriel est né sous le signe du profit, moteur et régulateur de l"économie. Ce fut, certes, la cause de belles fortunes d"entrepreneurs, mais aussi d"une affreuse misère ouvrière.

Ce profit,

ou plus-value, ne servit pas seulement à assurer à certaines catégories de confortables revenus, mais aussi à financer de nouvelles usines. D"une façon très générale, quel que soit le régime politico-é- conomique, l"industrialisation (qui nécessite un effort très important d"investissement) s"accompagne au départ de l"écrasement des revenus de larges couches de population (à qui la charge de l"investissement se trouve ainsi imposée) et de l"émergence d"une nouvelle classe sociale dirigeante, favorisée à tous égards : on l"a bien vu aussi, par exemple, dans la Russie stalinienne.

L"industrie naissante ne

pouvait s"accomoder de la vieille réglementa- tion du travail. En abolissant en 1791 les corporations de métiers, la loi

Le Chapelier permit la

naissance d"une nouvelle classe sociale : celle des bourgeois. L"économie se trouvait libérée d"institutions sclérosées, mais, du même coup, le monde ouvrier se trouvait livré sans protection au pouvoir absolu de la classe dominante. Il a fallu attendre 1841 pour que la loi interdise le travail des enfants de moins de huit ans (et beaucoup plus longtemps pour qu"elle soit appliquée), 1864 pour que le droit de grève soit reconnu, 1919 pour voir la journée de travail ramenée théoriquement à"huit heures et les conventions collectives recevoir un statut légal. Ces institutions sont nées de l"action persévérante du mouvement

ouvrier qu"avaient déclenchée les injustices graves causées Retrouver ce titre sur Numilog.com

par les sacrifices imposés à ceux qui se trouvaient en bas de l"échelle sociale.

L"entreprise

privée n"a cessé de se développer, en particulier sous l"influence du progrès technique. Dans une économie peu développée, la plupart des entreprises sont personnelles. Mais, lorsque l"économie prend son essor, une partie d"entre elles deviennent sociétaires.

Aujourd"hui,

dans l"économie occidentale, nombre d"entreprises sont fondées directement sous forme sociétaire. La plupart, même, sont fondées par d"autres sociétés.

L"ENTREPRISE PERSONNELLE,

PREMIÈRE

FORME DE L"ENTREPRISE CAPITALISTE

Lorsque

la production pour le marché prend une certaine ampleur, elle exige le rassemblement d"un assez grand nombre de moyens : des hommes pour faire le travail, un outillage pour faciliter et augmenter la capacité productive des matières premières, des moyens de commerciali- sation, etc. 1.

La combinaison productive

Celui qui

rassemble ces facteurs de production et de distribution et les combine au mieux, c"est, nous l"avons dit, l"entrepreneur. Mais pour acheter du matériel, des matières premières, pour payer les ouvriers, il faut de l"argent, des capitaux. Au début, ceux-ci sont apportés par l"entrepreneur lui-même. L"entreprise est " son affaire » ; elle fait partie de son patrimoine. Souvent même, lorsque la comptabili- té est encore rudimentaire, on distingue mal, dans le patrimoine, entre ce qui relève du ménage et ce qui relève de l"entreprise.quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46

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