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Ce chapitre examine l'importance du développement du capital humain et des compétences pour le développement du secteur privé en Afrique Il se concentre



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113Chapitre 5 : Développement du capital humain et des compétences

Chapitre 5 :

DÉVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN

ET DES COMPÉTENCES

Le capital humain et les compétences contribuent au développement du secteur privé via les idées, leur concrétisation en biens et en services et la création de des compétences pour le développement du secteur privé en Afrique. Il se concentre sur les diplômés et les établissements d'enseignement tertiaire, et cherche à déterminer si ces derniers répondent à l'évolution du savoir, des marchés du travail et du développement économique. Il examine également les raisons pour lesquelles le secteur privé souffre de pénuries de compétences alors que le chômage est élevé chez les diplômés, et étudie les politiques publiques susceptibles de remédier au du capital humain doit passer par la mise en place de cours pratiques, de courte durée, essentiellement axés sur la formation sur le tas destinés aux diplômés de l'enseignement secondaire et supérieur. À long terme, il est nécessaire de changer la formation des étudiants, notamment en recentrant les programmes sur la science, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques. Il convient également d'encourager la pensée critique, la résolution des problèmes, la découverte et la pédagogie expérientielle, plutôt que l'apprentissage par coeur. capacités humaines économiquement produc- tives»81 , englobe le savoir, la santé, les compé- tences, l'esprit d'entreprise, la détermination et d'autres caractéristiques qui permettent de réus- d'aptitudes innées et d'investissements dans les êtres humains. Le capital humain s'obtient via l'enseignement général et est transférable d'une entreprise/activité à l'autre. Les com- pétences forment un sous-ensemble du capital humain propre à une tâche, un travail ou une entreprise, et sont obtenues via un enseigne- ment ou une formation spécialisés, par exemple en menuiserie ou en médecine dentaire.Le capital humain et les compétences jouent des rôles différents mais complémentaires dans la croissance et le développement du secteur privé. Le capital humain général peut servir à générer des idées, à créer une entreprise ou à élaborer de nouveaux produits. Les compé- tences sont toutefois nécessaires pour produire chapitre se concentre sur le savoir et les compé- tences, en particulier sur leur acquisition, leur diffusion et leur application au développement du secteur privé en Afrique.

Le capital humain est indispensable si l'on veut

améliorer la productivité totale des facteurs et aider les pays à adopter les nouvelles techno- logies et à s'y adapter 82, 83 . Si jusqu'au début des années 1990, on pensait couramment que

81 McGraw Hill 2010.

82 Miller et Upadhyay 2002.

114Rapport sur le développement en Afrique 2011

l'enseignement primaire contribuait davantage à réduire la pauvreté que l'enseignement secon- daire et tertiaire, cette idée a depuis été remise en cause 84
. L'enseignement supérieur favorise le développement économique car il permet aux pays d'effectuer un rattrapage technologique. savoir actuelle, il faut mettre l'accent sur le rôle de l'enseignement tertiaire dans les stratégies de développement des pays africains.

Le savoir et les compétences sont essentiels

non seulement pour rendre le travail et le capi- tal plus productifs, mais aussi pour le progrès technique, principale source de développement du secteur privé et de croissance soutenue. Le renforcement des compétences techniques et professionnelles améliore la compétitivité des économies et contribue à l'inclusion sociale, à des emplois décents et à la réduction de la économique et social, et soutiennent le déve- loppement d'entreprises informelles. Elles peuvent aussi favoriser la réinsertion des tra vailleurs déplacés et des migrants, et aider les diplômés et ceux qui ont abandonné l'école à trouver du travail. Le développement chez les pauvres, les jeunes et les personnes vulnérables de compétences liées à l'emploi, qui sont im portantes pour le secteur privé, contribuera à une croissance inclusive et à la réduction de la pauvreté sur le continent. Le capital humain et les compétences concourent au développement du secteur privé de trois ma- tisation de ces idées en produits et services et par la création de valeur. Même si, sur le court terme, il est possible d'importer du capital hu- main, il est nécessaire de disposer de sources de développement économique du pays. Le capital humain et les compétences peuvent être déve- catif national (et en particulier grâce aux établis- sements d'enseignement tertiaire, technique et via l'ap- prentissage et la formation sur le tas. La qualité du capital humain détermine la pro- ductivité et, , la croissance et le dévelop- pement des entreprises. Les sociétés qui créent, diffusent et utilisent le savoir (c'est-à-dire celles qui s'appuient sur le capital humain) sont celles qui survivent et prospèrent, tandis que les autres disparaissent 85
. En raison de sa pénurie de capital humain et de compétences, l'Afrique pâtit d'un important désavantage compétitif.

Inscriptions dans l'enseignement

tertiaire Malgré les moyens considérables qui ont été investis dans l'enseignement tertiaire et profes- sionnel, l'Afrique souffre d'une pénurie handi- capante de capital humain et de compétences.

Sur ce continent, en 2010, seuls 1 pour cent

des adultes avaient achevé des études tertiaires, contre 3,9 pour cent pour la moyenne mondiale, la différence étant encore plus marquée en

Afrique subsaharienne (tableau 5.1). De même,

les Africains passent moins de temps dans l'en- seignement supérieur que les adultes des autres masquent des variations substantielles entre les régions et des inégalités de niveaux d'études de capital humain et, en particulier, de capital humain ayant fréquenté l'enseignement ter- tiaire, est par conséquent faible (tableau 5.2).

84 Bloom et autres 2006.

85 Nonaka et Takeuchi 1995.

115Chapitre 5 : Développement du capital humain et des compétences

Tableau 5.1 : Enseignement tertiaire en Afrique et dans le monde

Pays/RégionPourcentage de la popula-

tion adulte ayant achevé des études tertiairesNombre moyen d'années d'enseignement tertiaire

Monde3,90,20

Économies avancées7,10,79

Asie du Sud1,00,37

3,00,39

Moyen-Orient3,20,47

Europe et Asie centrale5,00,49

2,70,50

Afrique (subsaharienne et du Nord)1,00,12

Afrique subsaharienne0,80,08

Égypte1,20,31

Maurice0,90,09

Tunisie6,20,21

Afrique du Sud0,60,09

Kenya2,00,08

Éthiopie0,40,02

Botswana2,70,13

Source : Barro et Lee 2010.

Tableau 5.2 : Indicateurs du capital humain dans certains pays africains (2008, sauf indication contraire)

Indicateurster-

tiaires

GhanaMau-

riceNigériaSéné- galAfrique du SudTunisieAlgérieÉgypteMaroc

Espérance de vie à la nais-

sance, total (années)

Taux d'alphabétisation des

adultes (en %, 15 ans et plus)

69,6--65,887,560,141,9

d

89,078,072,6

d 66,4
d 56,4

Taux d'alphabétisation des

jeunes (en %, de 15 à 24 ans)

72,980,5

a

79,396,471,550,8

d

96,896,891,8

d

84,976,6

Inscriptions, dans le secon-

daire (en %, taux brut), 2007
--43,1 c

55,287,630,530,695,190,283,2

a 79,3
b 55,8

Inscriptions, dans le ter-

tiaire (en %, taux brut) 3,0 d 3,9 c 6,2 e

25,910,1

a

8,015,431,624,028,911,3

Articles de journaux scien-

3,220,9109,4

e 17,8 e

427,468,4

e

2 804,6757480,71 934,4378

a 2005,
b 2004,
c 2003,
d 2006,
e 2007.
Source : Base de données de la Banque mondiale.

116Rapport sur le développement en Afrique 2011

De 2003 à 2008, les inscriptions dans les uni

versités africaines ont progressé, passant de 2,34 millions à 4,14 millions, soit une hausse de 77 pour cent, contre 53 pour cent pour le monde cette augmentation, le taux brut de scolarisation de l'Afrique (TBS) n'était que de 6 pour cent en 2008, soit nettement inférieur à la moyenne mondiale, à 26 pour cent 86
. Le TBS dans l'en- seignement tertiaire en Afrique subsaharienne a progressé plus rapidement que dans les autres régions, avec des taux avoisinant 8,6 pour cent par an entre 1970 et 2008, contre une moyenne mon diale à 4,6 pour cent 87
. Les variations au sein de d'Afrique subsaharienne ont dépassé la moyenne régionale en 2009, 10 pays ont enregistré des TBS très faibles. En outre, la plupart des étudiants de l'enseignement tertiaire sont inscrits en lettres et sciences humaines ou en sciences sociales, et rares sont ceux qui étudient la science, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques. l'enseignement.

Les réussites et les problèmes

dans le secteur de l'enseignement sont mis en lumière ci-après, en particulier pour ce qui concerne les inscriptions dans l'enseignement tertiaire dans certains pays africains. L'accès à l'enseignement dans ce pays, le taux de scolarisation a progressé de 139 pour cent, passant de 20 011 inscrits en

2003/04 à 47 889 en 2008/09. Les inscriptions

se sont fortement accrues en 2007/08 à la suite la scolarité des étudiants dans des établissements d'enseignement tertiaire privés locaux agréés par Maurice dépasse nettement les indicateurs régio- naux pour l'éducation. Le taux de scolarisation dans le tertiaire y est de 26 pour cent, contre 6 pour cent en Afrique subsaharienne 88
. Le princi devenir une plateforme de savoir pour la région 89
Maurice est parvenu à l'éducation primaire pour tous et son système éducatif est solide selon les critères de la région. En 2008, le taux d'alphabé tisation et le taux net de scolarisation ressortaient respectivement à 87 pour cent et à 97 pour cent. L'indice de parité des sexes s'établit à 1,0 pour le cycle primaire. Le taux de scolarisation brut dans le cycle tertiaire était de 41 pour cent en 2008. A Maurice, l'enseignement tertiaire est dispensé par 7 universités/instituts publics, 55 établisse- dont les programmes sont axés sur les techno- logies de l'information, le droit, la gestion, la

En Namibie, le taux de scolarisation dans l'ensei

gnement tertiaire s'établit à 9 pour cent, par rap port à une moyenne de 6 pour cent pour l'Afrique subsaharienne. Le taux d'alphabétisation des jeunes ressort à 93 pour cent, contre 71,2 pour cent pour l'Afrique subsaharienne 90
. Au Nigéria, même si le taux de scolarisation dans le secon- daire et le ratio d'alphabétisation sont inférieurs à la moyenne régionale, le ratio de scolarisation dans le tertiaire est nettement plus élevé que la moyenne de l'Afrique subsaharienne, même s'il reste faible selon des critères internationaux (gra ment par l'accumulation, chaque année, des étu- diants qui doivent attendre pour entrer dans les établissements tertiaires, par l'explosion récente du nombre d'universités privées et par une im- portante population d'étudiants étrangers venus d'autres pays d'Afrique. Au Nigéria, les femmes représentent environ 40 pour cent des inscriptions dans le tertiaire, ce qui permet à ce pays de sur- passer bon nombre de pays africains en termes de parité des sexes. Bien que les ratios de scolarisation dans l'ensei- gnement tertiaire soient relativement faibles en Afrique du Sud par rapport aux critères interna- tionaux, ils sont supérieurs à la moyenne pour l'Afrique subsaharienne, le Sénégal et le Ghana (graphique 5.2). 87

89 BAD 2009.

117Chapitre 5 : Développement du capital humain et des compétences

Graphique 5.1 : Taux moyens de scolarisation et d'alphabétisation des adultes dans certains pays d'Afrique, 2001-2009 *

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

Nigéria Angola Congo Afrique du Sud Togo Afrique subsaharienne

Taux de scolarisation dans le secondaire Taux de scolarisation dans le tertiaire Taux d'alphabétisation des adultes

Source : Institut de statistiques de l'UNESCO 2010 (a). Graphique 5.2 : Sénégal, Ghana et Afrique du Sud : scolarisation (2001/09) et alphabétisation des adultes (2005/08)

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

Sénégal Ghana Afrique du Sud Afrique subsaharienne

Taux de scolarisation dans le secondaire (en %, brut) Taux de scolarisation dans le tertiaire (en %, brut)

Taux d'alphabétisation des adultes

Source : Institut de statistiques de l'UNESCO, 2010 (a).

En Afrique du Sud, le secteur de l'enseignement

supérieur a subi de profondes mutations au cours de la dernière décennie en conséquence des fu sions entre établissements et de la création d'ins-

23 établissements publics, dont 11 universités, six

universités polyvalentes et six instituts de tech nologie. Selon les estimations, en 2007, quelque

118Rapport sur le développement en Afrique 2011

761 090 étudiants étaient inscrits dans un établis-

sement d'enseignement supérieur public, soit 1,6 pour cent de la population 91
En Afrique du Sud, le TBS s'établit à 15,4 pour cent dans l'enseignement tertiaire, contre 43,5 pour cent pour les pays à revenu intermédiaire légèrement plus de fonds à l'enseignement pu- blic (5 pour cent du PIB) que d'autres écono- mies présentant un niveau de revenu analogue.

Le taux de participation, mesuré par le nombre

total d'inscrits en pourcentage de la popula- tion totale âgée de 20 à 24 ans, ressort à 15,9 gré la croissance du nombre d'inscriptions dans l'ensemble du système (de 744 489 en 2004 à partie par le manque de personnel et d'infras- tructure qui limite la capacité des établisse- ments d'enseignement supérieur publics, par le

recul des inscriptions dans certaines disciplines, comme l'informatique, et par la diminution de l'enveloppe budgétaire accordée à l'enseigne-

ment supérieur. L'accès est fortement biaisé en relativement élevé pour les individus classés dans les catégories " Blancs » et " Indiens » et relativement faible pour les " Africains » et " Personnes de couleur ».

La Tunisie a fait de l'investissement dans le

capital humain une partie intégrante de sa poli- tique économique et sociale 92
, et, depuis plu- sieurs décennies, l'enseignement supérieur est une priorité des stratégies nationales de déve- loppement et de croissance. Si, sur la période

1980-2008, les inscriptions dans le tertiaire se

sont accrues dans les quatre pays d'Afrique du

Nord, sur 1990-2008, l'augmentation en Tuni-

sie a été plus prononcée que dans les autres a été multiplié par plus de deux entre 1990 et

2000, et a augmenté de 75 pour cent sur 2000-

2008.
Graphique 5.3 : Inscriptions dans le tertiaire en Afrique du Nord * (En pourcentage, taux brut)

0 5 10 15 20 25 30 35 40

Tunisie Algérie Égypte Maroc

1980 1990 2000 2008

* Pour l'Égypte : 1980, 1990, 1999 et 2008 ; pour l'Algérie : 1980, 1990, 2001 et 2007.

Source : BAD 2011.

91 Conseil de l'enseignement supérieur (Council on Higher Educati

on, CHE) 2009.

92 Baliamoune-Lutz 2009a.

119Chapitre 5 : Développement du capital humain et des compétences

Dépenses pour l'enseignement tertiaire

Par comparaison avec les autres régions, les dé- penses de l'Afrique pour l'enseignement tertiaire et professionnel sont substantielles. En 2006, ce continent y a alloué 0,8 pour cent de son PIB, contre 0,7 pour cent pour les autres économies en développement, 1,2 pour cent à l'échelle mondiale 93
. Le ratio des dépenses par étudiant sur le PIB par habi-

tant était plus élevé en Afrique (2,9 en 2007) que dans le reste du monde (1,2) et dans les pays de

94

Les dépenses du Botswana pour l'enseignement

public (8,1 pour cent du PIB) font partie des plus élevées du continent (tableau 5.3). L'essentiel des dépenses consacrées à l'enseignement public sont absorbées par l'enseignement secondaire et ter- tiaire, respectivement 48 et 32 pour cent, contrai- rement à ce que l'on observe dans la plupart des pays d'Afrique subsaharienne, où le biais s'opère en faveur de l'enseignement primaire. Tableau 5.3 : Dépenses pour l'enseignement public dans certains pays africains, 2008 *

BotswanaMauriceNamibieAfr. du

SudTunisieAlgérieÉgypteMaroc

En % du PIB8,15,16,55,17,24,33,85,7

En % des dépenses

publiques 200821,012,722,416,222,420,311,925,7 Source : Banque mondiale, base de données des Indicateurs du dével oppement dans le monde.

Qualité et pertinence de l'enseignement

tertiaire Les dépenses importantes que l'Afrique consacre à l'enseignement tertiaire et professionnel sont l'Afrique est à la traîne par rapport aux économies à forte croissance des autres régions en dévelop- pement. Les systèmes d'enseignement tertiaire ne semblent pas produire les diplômés et la recherche appliquée nécessaires pour soutenir le développe ment du secteur privé et pour renforcer la compé- titivité de l'Afrique. Si les entreprises africaines beaucoup de diplômés restent sans emploi pen dant de longues périodes ou se trouvent contraints

de travailler dans le secteur informel. faibles au monde concernant l'offre de formation formelle en entreprise (graphique 5.4). Ainsi, les entreprises européennes et japonaises consacrent respectivement 6 et 10 pour cent de leur masse sa-lariale à la formation, contre 0,5 pour cent

95
seule ment pour les entreprises sud-africaines. Selon les rapports reposant sur les indicateurs de souffre d'un désavantage compétitif au niveau de tous les indicateurs mesurant la performance dans l'enseignement supérieur et la formation, la santé et l'enseignement primaire, ainsi que la maturité technologique. Les tableaux 5.4a et 5.4b présentent les scores moyens (sur une échelle de

1 à 7)

96
pour l'enseignement supérieur et la for-quotesdbs_dbs8.pdfusesText_14