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CONTES FANTASTIQUES LA MAIN D' 90 sous mon lit ; enfin, vers six heures du matin, comme je Cet être, que j'ai nommé le Horla, existe aussi Qui est-ce 



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CONTES FANTASTIQUES LA MAIN D' 90 sous mon lit ; enfin, vers six heures du matin, comme je Cet être, que j'ai nommé le Horla, existe aussi Qui est-ce 



[PDF] Le Horla - La Bibliothèque électronique du Québec

Guy de Maupassant Le Horla BeQ Le docteur Héraclius Gloss et autres contes Les dimanches d'un bourgeois de Paris flamboyant se dessinait le profil de ce fantastique 13 déjà douze degrés sous zéro à six heures du soir »



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6 juillet – Je deviens fou On a encore bu toute ma carafe cette nuit ; – ou plutôt, je l'ai bue Mais 



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Un être invisible hante un personnage qui ne peut lui échapper ; une jeune morte réapparaît dans un château gardé par un étrange jardinier ; une main s' anime 



[PDF] Guy de Maupassant – LA MAIN

puis dans Les Contes du Jour et de la Nuit en 1885 On faisait cercle vraiment semblait se mêler quelque chose de fantastique Il a fallu cinq ou six fois



[PDF] 1 APPARITION de Guy de Maupassant On parlait de séquestration à

- Moi aussi, je sais une chose étrange, tellement étrange, qu'elle a été l' obsession de ma vie Voici maintenant cinquante-six ans que cette aventure m' est arrivée, 



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Le cadre du récit fantastique est souvent inquiétant – le château isolé, un soir Guy de MAUPASSANT, La peur, in Le Horla et six contes fantastiques, éd



[PDF] Le Horla Et Autres Contes Fantastiques By Guy De Maupassant

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[PDF] Le trajet vers Le Horla — La «folie» dans les contes «fantastiques

Dans ce contexte, il semble que Maupassant lui-même n'a pas l'intention délibérée d'écrire des contes intitulés «fantastiques»6) Posons-nous donc une autre 



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Séquence 2 : dire, lire et écrire autour de nouvelles fantastiques Descriptif de la Lecture cursive : Le Horla et six contes fantastiques de Guy de Maupassant

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LA MAIN D'ÉCORCHÉ*

I l y a hui t moi s environ u n d e me s amis Loui s R...

,avait réuni, un soir, quelques camarades de collège;nous buvions du punch et nous fumions en causantlittérature, peinture, et en racontant, de temps à autre,5 quelques joyeusetés1, ainsi que cela se pratique dans lesréunions de jeunes gens. Tout à coup la porte s'ouvretoute grande et un de mes bons amis d'enfance entrecomme un ouragan. "Devinez d'où je viens, s'écrie-t-ilaussitôt. - Je parie pour Mabille2, répond l'un, - non, tu

1 0 e s tro p gai t u vien s d'emprunte r d e l'argent d'enterre

rton oncle, ou de mettre ta montre chez ma tante3,reprend un autre. - Tu viens de te griser4, riposte untroisième, et comme tu as senti le punch chez Louis, tues monté pour recommencer. - Vous n'y êtes point, je15 viens de P... en Normandie, où j'ai été passer huit jourset d'où je rapporte un grand criminel de mes amis que jevous demande la permission de vous présenter. » A cesmots, il tira de sa poche une main d'écorché, cette mainétait affreuse, noire, sèche, très longue et comme cris-20 pée, les muscles, d'une force extraordinaire, étaientretenus à l'intérieur et à l'extérieur par une lanière depeau parcheminée, les ongles jaunes, étroits, étaientrestés au bout des doigts; tout cela sentait le scélératd'une lieue*. " Figurez-vous, dit mon ami, qu'on vendait25 l'autre jour les défroques5 d'un vieux sorcier bien connudans toute la contrée ; il allait au sabbat6 tous les same-

1 joyeusetés plaisanterie s (familier) 2

Mabille

allusio n u n ba l cré pa r l e danseu r

Mabille

3 m a tante appellatio n populair e d u mont-de-piété

établissemen

t publi c auprè s duque l o n pouvai t emprunte r d e l'argen t e n mettan t e n gag e u n obje t d e l a valeu r correspondante

Aujourd'hui

ce t

établissemen

t s'appell e l e

Crédi

t

Municipal

4 griser enivrer 5 défroques meuble s e t vêtement s d e pe u d e valeu r qu e quelqu'u n laiss e e n mourant 6 sabbat assemblé e nocturn e d e sorcier s e t d e sorcière s sou s l a présidenc e d e Satan 1 1

CONTES FANTASTIQUESLA MAIN D'ECORCHE

di s su r u n manch e balai pratiquai t l a magi e blanch e e

tnoire1, donnait aux vaches du lait bleu et leur faisaitporter la queue comme celle du compagnon de saint30 Antoine2. Toujours est-il que ce vieux gredin avait unegrande affection pour cette main, qui, disait-il, était celled'un célèbre criminel supplicié en 1736, pour avoir jeté,la tête la première, dans un puits sa femme légitime, cequoi faisant je trouve qu'il n'avait pas tort, puis pendu au35 clocher de l'église le curé qui l'avait marié. Après cedouble exploit, il était allé courir le monde et dans sacarrière aussi courte que bien remplie, il avait détroussédouze voyageurs, enfumé une vingtaine de moines dansleur couvent et fait un sérail3 d'un monastère de reli-

4 0 gieuses Mai s qu e vas-t u fair e d e cett e horreur nou

sécriâmes-nous. - Eh parbleu, j'en ferai mon bouton desonnette pour effrayer mes créanciers. - Mon ami, ditHenri Smith, un grand Anglais très flegmatique, je croisque cette main est tout simplement de la viande45 indienne conservée par le procédé nouveau, je teconseille d'en faire du bouillon. - Ne raillez4 pas, mes-sieurs, reprit avec le plus grand sang-froid un étudianten médecine aux trois quarts gris, et toi, Pierre, si j'ai unconseil à te donner, fais enterrer chrétiennement ce50 débris humain, de crainte que son propriétaire nevienne te le redemander ; et puis, elle a peut-être pris demauvaises habitudes cette main, car tu sais le proverbe :"Qui a tué tuera." - Et qui a bu boira», reprit l'amphi-tryon5. Là-dessus il versa à l'étudiant un grand verre de55 punch, l'autre l'avala d'un seul trait et tomba ivre-mortsous la table. Cette sortie fut accueillie par des riresformidables, et Pierre élevant son verre et saluant lamain : "Je bois, dit-il, à la prochaine visite de ton

1 l a magie blanche e t noire l a magi e cherch e provoque r de s effet s bénéfique s (magi e blanche o u maléfique s (magi e noire) 2 compagnon d e saint

Antoine

périphras e pou r désigne r l e cochon d u no m d u sain t qu i vécu t seu l dan s l e déser t e n résistan t toute s le s tentations 3 u n sérail un e parti e d'u n lie u o le s femme s son t enfermée s (syn harem). 4 n e raillez pas n e vou s moque z pas 5 l'amphitryon l a personn e qu i offr e dîner 1

2maître », puis on parla d'autre chose et chacun rentra6o chez soi.Le lendemain, comme je passais devant sa porte, j'en-trai chez lui, il était environ deux heures, je le trouvailisant et fumant. " Eh bien, comment vas-tu? lui dis-je. -Très bien, me répondit-il. - Et ta main ? - Ma main, tu65 as dû la voir à ma sonnette où je l'ai mise hier soir enrentrant, mais à ce propos figure-toi qu'un imbécilequelconque, sans doute pour me faire une mauvaisefarce, est venu carillonner à ma porte vers minuit; j'aidemandé qui était là, mais comme personne ne me70 répondait, je me suis recouché et rendormi. »En ce moment, on sonna, c'était le propriétaire, per-sonnage grossier et fort impertinent. Il entra sans saluer."Monsieur, dit-il à mon ami, je vous prie d'enleverimmédiatement la charogne que vous avez pendue à75 votre cordon de sonnette, sans quoi je me verrai forcéde vous donner congé. - Monsieur, reprit Pierre avecbeaucoup de gravité, vous insultez une main qui ne lemérite pas, sachez qu'elle a appartenu à un homme fortbien élevé. » Le propriétaire tourna les talons et sortit80 comme il était entré. Pierre le suivit, décrocha sa mainet l'attacha à la sonnette pendue dans son alcôve*." Cela vaut mieux, dit-il, cette main, comme le "Frère, ilfaut mourir" des Trappistes1, me donnera des penséessérieuses tous les soirs en m'endormant. » Au bout d'une85 heure je le quittai et je rentrai à mon domicile.Je dormis mal la nuit suivante, j'étais agité, nerveux;plusieurs fois je me réveillai en sursaut, un momentmême je me figurai qu'un homme s'était introduit chezmoi et je me levai pour regarder dans mes armoires et90 sous mon lit ; enfin, vers six heures du matin, comme jecommençais à m'assoupir, un coup violent frappé à maporte, me fit sauter du lit; c'était le domestique de monami, à peine vêtu, pâle et tremblant. "Ah monsieur!s'écria-t-il en sanglotant, mon pauvre maître qu'on a

1

Trappistes

moine s cistercien s d e l'ordr e d e l a

Trappe

ordr e célèbr e pou r l a sévérit d e s a règle 1 3

CONTES FANTASTIQUES

9 5 assassiné J e m'habilla i l a hât e equotesdbs_dbs46.pdfusesText_46