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3e Histoire des Arts Domaine : Arts du visuel → Thème : Arts, Etat, pouvoirs Autobiographie et guerre d'anéantissement à travers le Pianiste Axe d'analyse

Le pianiste (2002) de Roman Polanski : survivre et exister par la

Mots clés : Chopin ; Le pianiste ; musique de film ; Roman Polanski ; Shoah achève ainsi de mettre en opposition le raffinement de l'art et la barbarie seule nécessité de manger, en dehors de toute action, hors de l'Histoire en train de

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Séance II- Le pianiste dicte de l'Histoire au film historique : étude du fondu sonore entre Cinéma = art audiovisuel, littérature = art sensitif et imaginatif

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HISTOIRE DES ARTS Le 2 octobre 1940, le ghetto est créé Entre le 12 octobre et le 31 novembre 1940, 113 000 non- Juifs quittent le quartier juif et 138 000

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Synopsis: Le film raconte l'histoire du pianiste juif polonais Wladyslaw SZPILMAN L'histoire se déroule à Varsovie pendant laSeconde Guerre Mondiale Lorsque

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spectateur est plongé dans l'histoire dès les premières images sans que le titre n' apparaisse En effet, ces images Une musique de piano, douce, accompagne cette entrée, ce qui entre dans une école de Beaux Arts En 1962, il signe son

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Art Spiegelman , Maus (extrait): tome 1, Mon père saigne l'histoire, pages 88-91, Flammarion, 1987 2 Roman Polanski, Le Pianiste (film)2002: La séquence de

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Classeur d'histoire des Arts L'œuvre Titre Etude n°12 gauche au pianiste, et du tempo allegro con fuoco (soit vite et ardent) Chopin composa cette étude

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Son art n'est pas «réaliste», mais il est éminem- ment concret Dans l'un des appartements où il se ca- che, le pianiste se nourrit de pommes de terre que l'

Affiche française du film

Termes à connaître :

dramePrésenter l'oeuvre

SynopsisLe Pianiste (The Pianist) est un

drame historique franco-polono- germano-britannique réalisé par

Roman Polanski, sorti en 2002.

Ce film est tiré d'une histoire

vraie ; il est adapté du roman autobiographique éponyme de

Wladislaw Szpilman. Le film

obtient notamment sept Césars et trois Oscars en 2003.

Wladyslaw Szpilman, brillant

pianiste juif polonais, échappe par miracle à la déportation.

Enfermé dans le ghetto de

Varsovie, il en partage les

souffrances, les humiliations et les luttes. Il parvient à s'échapper et trouve refuge dans différents appartements de la ville, aidé , dans un premier temps,par des résistants polonais, puis par un officier allemand mélomane, Wilm

Hosenfeld.

Ghetto de Varsovie en 1943Présenter le contexteGhetto de Varsovie, lois de

Nuremberg, condition juive sous

le régime nazi

Étape 2 : Analyse détaillée de l'oeuvre

Vocabulaire à maîtriser

Celui de la Première Guerre

MondialeDescription technique

Il s'agit d'un extrait d'une

minute montrant la déportation des Juifs du Ghetto de Varsovie

Vocabulaire technique

pour parler de l'oeuvreObservations

1) Image en sépia montrant des

êtres humains parqués dans uneThématique :

L'Art engagé contre le racisme et les

discriminationsDomaine

Arts du visuelSiècle

XXème

cours cernée de murs et de militaires. L'image se met à bouger et la couleur revient. La milice ( reconnaissable au bandeau sur le bras) fait avancer, à l'aide de matraque, les

Juifs vers un train à bestiaux qui

arrive. Les regards sont perdus, les Juifs sont épuisés.Soudain, un membre de la milice attrape violemment un homme, Wladislaw le pianiste, et le dissimule. Celui- ci tente de rejoindre sa famille.

Son père lui fait signe,

probablement conscient de la chance qu'il a car il ne sera pas déporté. Les autres grimpent dans le train de la mort, ils hurlent lorsque les portes se referment : ils sont traités comme des animaux.

2) Image en noir et blanc, la

même cours qu'au début apparaît, mais vide. Seuls restent les bagages des Juifs qui y ont été parqués. Le pianiste se cache. Que va-t-il lui arrivé ? Étape 3 (la plus personnelle) : analyse de l'oeuvre

Expliquer le sens

dichotomie Penser à commenter aussi la dernière remarque de la bande-annonce

1) La couleur sépia donne une valeur réelle à

l'image. En effet, le spectateur a l'impression de regarder une vieille photo tirée d'un album de famille. Pourtant, lorsque l'on regarde l'image de plus prêt et lorsqu'elle s'anime, on comprend toute l'horreur de la situation : les êtres humains sont des Juifs, parqués dans une cours fermée par de haut mur et solidement gardés par des militaires nazis, reconnaissables à leurs uniformes.

Le spectateur sait ce que les attend : la

déportation. L'apparition de la couleur rend ce souvenir réel et l'on voit la milice entraîner les Juifs vers le train à bestiaux qui arrive. Épuisés par des heures passées en plein soleil, abrutis par la chaleur et la douleur de voir déjà certains d'entre eux morts, les Juifs avancent, sans résistance vers leur sort. A la vue du train, on peut se douter qu'ils savent ce qui les attend. Cet homme de la milice, ami du héro, lui sauve la vie. Pourtant, notre héro ne souhaite pas être sauvé ( dans un premier temps). Il lutte pour revenir dans les rangs, auprès des siens qui sont toute sa vie. Il appelle son père ( ce sont les seules paroles que l'on arrive à lire sur ses lèvres), mais celui-ci se contente de lui faire un signe d'adieu. Ils savent tous deux qu'ils ne se reverront pas.

2) La même cours revient, en noir et blanc, car il

n'y a plus aucune vie. C'est la mort et le désespoir qui règnent sur cette image. Seuls vestiges de vie, les valises éventrées nous rappellent qu'il y a eu des hommes ici. Restes de vies brisées, éventrées par l'histoire et l'horreur de la condition juive sous le régime nazi. Seul rescapé de cette déportation, le pianiste, le regard tourné vers le spectateur et l'avenir, se terre dans l'espoir de survivre. Mais y a -t-il un avenir possible ? Le soupir qu'il pousse peut être interprété comme une assertion ou une négation.

Exprimer ses émotions et donner son avis

Comparer/élargir

A développer !Le début de la bande-annonce

De fines mains blanches courent sur les touches

d'un piano et une belle musique, calme et apaisante retentit. C'est la nocturne n°20 de Chopin. L'image remonte vers le visage du pianiste. Il est très bien habillé et il se concentre sur son morceau. On sent que la musique est toute sa vie, qu'elle l'entoure et que rien ne peut l'empêcher de jouer, pas même les explosions à l'extérieur.

Une bombe qui explose dans la salle

d'enregistrement va pourtant mettre fin à la beauté du moment. Les mains blanches se lèvent dans un geste de protection, la guerre pénètre violemment dans la vie du pianiste qui va être rattrapé par les événements de son époque. Il porte les mêmes vêtements, mais son assurance a disparu dans le Ghetto.quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46

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