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Incipit de La Princesse de Clèves : commentaire composé lecteur dans cet extrait de La Princesse de Clèvesauteur est Mme de La Fayette

est la suivante : Melle de Chartres, après avoir épousé le prince de Clèves tombe amoureuse du duc de Nemours.

Elle résiste à sa passion, mais son mari, rongé par la jalousie, périt de chagrin. Désespérée, la jeune femme se

retir : après

une galerie de portraits des membres prestigieux de la cour II, arrive à la cour une jeune inconnue vers

qui tous les regards convergent. En quoi ce texte mêle-t-il idéal et réalité ? Pour répondre à cette question, nous

montrerons dans un premier temps que le portrait de la future Princesse de Clèves est idéalisé, puis nous verrons

que ce texte propose une vision critique du monde de la cour. Melle de Chartres apparaît dès les premières lignes comme un être parfait.

lignes en effet sur une tournure impersonnelle (" Il parut »), et un adverbe de temps qui vise à

introduire un élément perturbateur (" alors »). En outre, réservé aux actions de premier plan, ne fait age qui fait son entrée à la cour. Celui-ci est

né par un adjectif indéfini " une », qui amplifie le mystère et une métonymie " beauté » . Son

entrée à la cour évoque personnage de conte de fées, car tous les regards convergent vers ce

personnage : " qui attira les yeux de tout le monde ». Le narrateur omniscient le

Fayette ne

la chronologie. Le récit marque auteur

procède alors à une analepse avec le passé de la jeune fille mystérieuse qui permet de résoudre le mystère. On

"elle était de la même maison que le vidame de Chartres » (ligne 3), dont il a été question au début

du roman, et son nom est révélé par celui de sa mère, Mme de Chartres. La fin du texte renvoie au début, et

essentiel, revient au premier plan : " elle arrive, le vidame de Chartres alla au- » (ligne 22). Ainsi, ce parent, comme les autres membres de la cour, exprime admiration et la

à la cour de Melle de Chartres, comme le montre le lexique du regard (" yeux », " regard », " voir ») important

dans cette société du paraître. Tous semblent en effet fascinés par cette beauté canonique, forcément blonde aux

teint blanc (ligne 23 : "

beauté, puisque le GN " une beauté » de la ligne 1 est repris dans la même phrase par " une beauté parfaite » et

le GN " belles personnes » (lignes 2 et 3). La régularité de ses traits est également soulignée dans la dernière

phrase (ligne 24) : " tous ses traits étaient réguliers tous " étaient pleins de grâce et de charme » : ces mots vagues suggême, on

insiste sur sa jeunesse : " dans sa seizième année ». Mais on ne trouve aucun détail pittoresque dans la

présentation qui est faicription stéréotypée.

Par ailleurs, l

" une des plus grandes héritières de France » (lignes 3 et 4), " un des grands partis » (ligne 19). Elle possède en

outre " » : la tournure restrictive " ne..que

exceptionnel de cette beauté. Elle est de plus " dans une extrême jeunesse ». Lexique mélioratif, superlatifs et

hyperboles contribuent à dépeindre un être extraordinaire. La jeune fille est présentée dans une sorte de

surenchère et parvient même à surprendre les courtisans : " elle donna de

accoutumé à voir de belles personnes » (lignes 2 et 3). Elle semble surpasser tous les autres membres de la cour

qui, elle même, est exceptionnelle. Le caractère extraordinaire du personnage concerne aussi son statut social :

" une des plus grandes héritières de France " (ligne 4), " un des grands pa ».

touche également sa mère, Mme de Chartres " dont le bien, la vertu et le mérite étaient

extraordinaires » idéalisation.

Melle de Chartres con et de la position sociale.

Cette description fait penser à celle des romans de chevalerie du Moyen-âge, où les nobles étaient toujours beaux

et le peuple laid. que Melle de Chartres a atteint cette perfection : la mère occupe une place ne bonne éducation. La narratrice glisse du portrait à une réflexion de moraliste sur les , et le texte prend une tournure didactique parler jamais de galanterie devant les jeunes personnes pour les en éloigner » (ligne

8) la plupart

me Elle semble refuser le silence -courant des principes " cultiver son esprit et sa beauté » (lignes 7 et

t-à-dire apprendre à se mettre en valeur physiquement et moralement en société, sans rien lui apprendre

: " jamais parler de galanterie » (ligne 9). : en effet, comme sa fille, la

s pour ses qualités morales supérieures : " le bien, la vertu et le mérite étaient

mot " vertu » qui occupe la place

confère son statut de veuve (ligne 4 : " Son père était mort jeune »), dégagée de la tutelle des hommes, décide de

elle-même : " sous la conduite de madame de Chartres » (ligne 5), " avait s filles étaient éduquées soit au

couvent soit par des précepteurs même pas. Il est fait aussi allusion à une retraite dans le

passage qui constitue un retour en arrière -que-parfait : " elle avait passé

plusieurs années sans revenir à la cour » (ligne 6).. Cette retraite a pour objectif de préserver sa fille de toute

influence néfaste et va être mise à profit pour la persuader

ligne 10 à un mélange de discours narrativisé (récit de paroles) et de discours indirect, dans une accumulation de

propositions indépendantes : " » (ligne 11) ; " elle lui contait le peu

de sincérité des hommes » (ligne 12). La valeur itérative des imparfaits de ce passage et le recours adverbe de

temps " souvent » indiquent que Mme de Chartres essaie de persuader, et non de contraindre sa fille que, pour se

réserver existe ligne de conduite : la vertu " » (ligne 14), idéal du classicisme. Elle se livre même à un éloge étonnant du ma

domestiques, " dangereux », " peu de sincérité des hommes », " tromperies », " infidélité ») est beaucoup plus

" calme », " éclat » et de Melle de Chartres livre une image de la cour dévalorisée. Les

hommes apparaissent dans ce discours moralisateur comme des êtres peu fiables et sont sources des malheurs

domestiques : " le peu de sincérité des hommes, leurs

tromperies et leur infidélité ». En outre, le monde des courtisans, qui ne sont jamais clairement nommés, apparaît

: le lexique de la vue est utilisé à

plusieurs reprises dans ce texte ligne 1 (" Il parut », " les yeux de tout les monde », verbe " voir » répété). De

plus, la réaction du vidame de Chartres est à ce titre éloquente : surpris et admiratif de la beauté de Melle de

Chartres : " -devant

; il fut surpris de la grande beauté de mademoiselle de Chartres et il en fut surpris avec raison » (ligne 22).

Par ailleurs, cette cour semble constituer un microcosme qui exprime les mêmes avis on doit croire

prime sur la vertu. La future princesse attire donc les prétendants par son apparence physique mais elle est

surtout convoitée pour le prestige de sa naissance et de sa fortune (ligne 15 : " de la beauté et de la naissance » ;

ligne 4 :" une des plus grandes héritières »). Elle se retrouve dans un milieu de dangers, convoitée par des

prédateurs, et le vidame emblée comme un protecteur mais comme un admirateur au même titre que les autres membres de la cour.

monde du paraître, bien éloigné de la ligne de conduite fondée sur la vertu que la mère entend bien inculquer à sa

fille.

Melle de Chartres apparaît comme une héroïne idéalisée : elle se distingue des autres femmes par sa

beauté, sa vertu, son éducation, sa jeunesse exceptionnelleessentiel : ce portrait laisse transparaître en filigrane une vision du monde propre auteursociété des hommes peu flatteur. Cet incipit : malgré la mort

prématurée de sa mère, la Princesse de Clèves suivra ses conseils en écoutant sa raison et non sa passion pour le

duc de Nemours et en restant fidèle à son mari. Ce portrait de personnage vertueux a peut-être inspiré le

personnage de la marquise de Tourvel dans les liaisons dangereuses, roman épistolaire écrit par Choderlos de

Laclos, qui, très pieuse, mourra de remords dans un couvent après avoir cédé aux avances du redoutable

Valmont.

Consigne : Vous repérerez les différentes étapes de ce commentaire et vous soulignerez les connecteurs

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