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Balzac utilise le noir qui représente la mort, le malheur et la tristesse Enfin, le colonel Chabert est un personnage dégradé mentalement Le gros plan sur son cou 



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nde 8 2013-2014La première vision que Derville a de son futur client est celle d'un personnage dégradé.

Tout d'abord Chabert est un personnage dégradé physiquement. L'auteur fait le portrait physique du

personnage avec "était" l'imparfait de description. C'est un "vieillard" avec des "rides", ce champ lexical de

la vieillesse rend le personnage encore plus vieux et la périphrase "vieille tête" accentue encore cela. Son

visage est comme "une lame de couteau" c'est une métaphore pour exprimer un visage mince allongé et

maigre dû à son âge. L'auteur utilise aussi des adjectifs de caractérisation qui donnent une vision péjorative

d'un homme âgé, usé, affaibli avec les adjectifs "vieux", "sec" et "maigre".

C'est aussi un personnage dégradé socialement par la vie. Il est passé d'un milieu bourgeois à un

milieu pauvre. On peut le voir par ses vêtements "une mauvaise cravate de soie noire", ""haillon", Balzac

utilise le champ lexical de la couleur et des vêtements bourgeois, ainsi que les termes péjoratifs. Balzac

utilise le noir qui représente la mort, le malheur et la tristesse.

Enfin, le colonel Chabert est un personnage dégradé mentalement. Le gros plan sur son cou " le cou

serré" montre l'impression d'étouffement du personnage. L'auteur insiste sur la description de son visage qui

exprime de la tristesse à travers son regard "terne" et la pâleur de son visage due à un malaise ou de la

souffrance. En précisant que Chabert est "détruit" moralement, l'auteur montre qu'il est donc atteint par la

" folie et l'idiotisme ». Enfin l'auteur écrit que Chabert est "pâle, livide" il utilise des adjectifs de description

du visage pour insister. Ainsi, l'apparence physique du personnage n'est pas à son avantage. Elle ne laisse cependant pas deviner qui il est réellement. Le personnage tel que le découvre Derville semble être plutôt mystérieux.

En effet, Derville semble surpris tant le colonel Chabert paraît étrange comme en témoigne le champ

lexical de la surprise : "stupéfait" , "singulier" et "sujet d'étonnement". De même, le colonel semble difficile

à définir, avec l'emploi du conditionnel présent et passé "n'aurait été ... n'eut été" .

Par ailleurs, l'ambiance nocturne contribue au mystère qui entoure le personnage .Le narrateur utilise

l'oxymore "clair-obsur" pour mettre en avant l'ambiance inquiétante. Puis il emploie le champ lexical de la

lumière faible avec les mots "reflets...chatoyaient...lueur des bougies" pour créer une ambiance semi-

obscure et lugubre qui ne permet pas d'identifier clairement le personnage.

Enfin, ce personnage semble mystérieux, car il est caché d'une part par le fait qu'il fasse nuit, donc

sombre avec "l'ombre cachait si bien..."; mais aussi par ses vêtements: "les bords de son chapeau couvraient

le front". L'auteur insiste sur la description et le champ lexical de la dissimulation avec "volontairement

caché... mystérieux", ce qui donne l'impression que le personnage est timide ou discret.

Ce personnage mystérieux attire la curiosité de Derville au point qu'il se demande s'il a à faire à un

personnage réel ou imaginaire. Il faut dire que ce personnage présente presque une apparence de créature fantastique. Tout d'abord le Colonel Chabert est un personnage statique. Le narrateur utilise le champ lexical de

l'immobilité, Chabert reste figé dans une attente ; il est "parfaitement immobile comme si c'était une statue.

Balzac décrit aussi le personnage comme une "une figure de cire" telle que celle qui étaient représentées

dans un musée où les célébrités ont leur représentation en cire : " le cabinet de Curtius ».'L'immobilité du

Colonel est tellement parfaite sans le moindre mouvement, qu'on a vraiment l'impression que ce n'est pas

une personne vivante car le narrateur le compare à " une figure de cire" L'auteur insiste sur l'immobilité du

personnage comme s'il était mort avec un parallélisme de construction "absence de tout mouvement, de toute

chaleur".

Ensuite, le narrateur nous présente un personnage irréel. En effet, en introduisant le fantastique dans le

récit, comme avec l'hyperbole "spectacle surnaturel", il influence notre vision sur le personnage, lui

attribuant un côté inhumain. Plus tard, cette vision fantastique est renforcée par le commentaire du narrateur

omniscient avec la référence à l'"homme d'imagination". Il nous donne l'image d'un personnage fictif, nous

ramenant donc à son irréalité. De plus, le Colonel Chabert est présenté, avec le champ lexical de la peinture

"silhouette ... ligne brune ... portrait de Rembrandt sans cadre", comme un personnage peint hors-cadre,

donc fantastique et bien irréel.

Enfin, le Colonel Chabert donne l'impression d'un mort vivant. En effet, le narrateur décrit le Colonel

comme étant une personne non-humaine voire un cadavre, en insistant sur le physique du personnage. Ce

dernier, porte sur son visage, des marques de maigreur ou de faiblesse, qui donnent l'impression qu'il est

presque mort : le champ lexical de la mort : " pâle, livide... en lame de couteau...semblait mort »souligne son

physique dégradé à cause de sa faiblesse et de son manque d'hygiène. Ensuite le narrateur utilise le champ

lexical de la couleur plus précisément du clair-obscur pour nous redonner l'impression que Chabert est mort.

En jouant sur le champ lexical des couleurs, des contrastes apparaissent sur le personnage pour le vieillir et

l'enlaidir encore plus : " sillon noir...rides blanches... décoloré ». Pour finir, le Colonel est décrit

explicitement comme un cadavre : " blanches...froides...décoloré...cadavéreuse » pour nous donner

l'impression d'un personnage froid, inquiétant, une sorte de mort-vivant, donc un personnage fantastique.

L'intervention du narrateur omniscient " aucune parole humaine ne pourrait exprimer » introduit nettement

l'idée d'un personnage qui ne semble pas faire partie des humains. Ainsi, le client qui attend Derville intrigue non seulement Derville, mais aussi le lecteur pas son apparence tellement étrange qu'elle en devient fantastique.quotesdbs_dbs2.pdfusesText_2