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LECTURE ANALYTIQUE N°2 – LA SCENE DE BAL DANS LA PRINCESSE DE Le passage relate la rencontre des 2 protagonistes du roman, la princesse de la princesse respecte les bienséances : elle ne se tourne vers Nemours que

La Princesse de Clèves est paru en 1678 sans nom d'auteur car le roman est un genre le premier roman d'analyse psychologique Le récit s'est ouvert faudra attendre une trentaine de lignes et la rencontre de l'héroïne avec le vidame de

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D'après votre lecture de La Princesse de Clèves et des autres textes du parcours A travers ce roman, Mme de Lafayette poursuit une analyse C'est la rencontre avec Nemours, peu de temps après, qui va ouvrir le cœur de la tourmente ainsi René, en orientant ses désirs vers une quête d'absolu succède ainsi la

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Thème : Dire l'amour Quel rôle le portrait joue-t-il dans le récit de la scène de première rencontre ? 7) La Princesse de Clèves, Mme Visionnage et analyse de la scène à partir d'un questionnaire qui reprend la méthode vue dans la réalité Ni les vers du poète ni la palette du peintre n'en peuvent donner une idée

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Lectures analytiques : Mme de la Fayette, La Princesse de Clèves Extrait 1 : Le Extrait 2 : Une rencontre extraordinaire « Elle passa tout commença et, comme elle dansait avec M de Guise, il se fit un assez grand bruit vers la porte de la

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La reine, sa belle-‐mère, et Madame, soeur du roi, aimaient aussi les vers, la comédie et la musique Le goût que le roi François premier avait eu pour la poésie et

INTRODUCTION

ΎPrĠsenter briğǀement l'auteur. Insister sur son appartenance au classicisme. *[Présentation et situation du passage]

- Le passage relate la rencontre des 2 protagonistes du roman, la princesse de Clèves et le duc de Nemours, qui ont

été présentés dans les pages qui précèdent comme des figures exceptionnelles de la Cour (Nemours : personnage

sociale). Cette rencontre a lieu dans le cadre d'un bal organisĠ ă la Cour des Valois ă l'occasion des fianĕailles du duc

de Lorraine avec Claude de France, fille du roi. *[Projet de lecture retenu] : En quoi ce passage est-il ambigu ?

1) Par les conditions matérielles (=le cadre spatio-temporel)

* un temps exceptionnel : des fiançailles

* un cadre prestigieux ͗ un grand bal donnĠ au Louǀre (le bal renǀoie ă l'uniǀers du conte merǀeilleuǆ). Dans la 1ère

le faste de la cérémonie.

2) Par la beauté exceptionnelle des personnages (beauté physique et beauté de leur parure).

*Les portraits sont très laudatifs, mais conventionnels et peu concrets comme en témoignent, par exemple, les

*Leur beautĠ Ġtant indicible, la narratrice (cf. le portrait de Mlle de Chartres, lect. anal. nΣ1) prĠfğre montrer l'effet

produit par cette beauté sur le partenaire. L'effet produit est le mġme chez les 2 personnages comme le souligne la

vu/il était difficile aussi de voir Mme de Clèves pour la première fois sans avoir un grand étonnement » avec reprise

de la tournure impersonnelle " il était difficile de » (intervention discrète de la narratrice qui comprend et justifie la

immĠdiatement sous le charme l'un de l'autre (AEcoup de foudre). Il s'agit donc d'emblĠe [un attrait purement

sensuel liĠ ă la ǀue de la beautĠ de l'ġtre aimĠ (Ġcho auǆ thĠories nĠo-platoniciennes de la Renaissance sur la

naissance du sentiment amoureux).

*Noter que cet attrait réciproque trouve immédiatement un Ġcho dans la danse (mĠtaphore de l'union amoureuse)

se connaître ».

3) Une rencontre prédestinée

* les nombreux parallélismes montrent que tout, en apparence, les destine l'un ă l'autre :

- tous les deux ont accordé le même soin à leur apparence (beauté, parure) pour ce bal : " elle passa tout le

- ils se reconnaissent tous les deux immédiatement par un simple regard (N.B. Mġme s'ils ne se sont jamais

vus, ils se connaissent tous les deux à travers les portraits que les gens de Cour - la dauphine notamment [cf. 1er §] -

leur ont faits l'un de l'autre) : . Nemours, ă la fin de l'extrait, donne le nom de sa cavalière

que M. de Nemours ». La narratrice, qui souligne dans le 1er§ la " curiosité ͩ et l' ͨ impatience » qu'elle a de

*la fatalité est incarnée ici par le roi qui, par son attitude (" le roi lui cria de prendre celui qui arrivait »), favorise

l'amour entre les deuǆ ġtres en les mettant d'emblĠe en contact l'un et l'autre. Il apparaŠt comme une sorte d'agent,

de personnification du destin.

Mais à y regarder de plus près, le roi et la cour jouent peut-être un rôle plus pervers dans la naissance de cette

relation.

1)Le rôle perfide de la Cour par son attitude et ses commentaires

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