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D'ailleurs il y a mille marques qui font juger qu'il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous, mis sans aperception et sans réflexion, c'est-‐à-‐dire 



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D'ailleurs il y a mille marques qui font juger qu'il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous, mis sans aperception et sans réflexion, c'est-‐à-‐dire 



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Leibniz, Nouveaux essais sur l'entendement humain (1704) 1 Leibniz, Nouveaux essais sur l'entendement humain (1704) Gottfried Wilhelm, éd. Garnier-Flammarion, 1966, pp. 38-39. "D'ailleursilyamillemarquesquifontjugerqu'ilyaàtoutmomentuneinfinitédeperceptionsennous,missansaperceptionetsansréflexion,c'est-à-diredeschangementsdansl'âmemêmedontnousnenousapercevonspas,parcequelesimpressionssontoutroppetitesetentropgrandnombreoutropunies,ensortequ'ellesn'ontriend'assezdistinguantàpart,maisjointesàd'autres,ellesnelaissentpasdefaireleureffetetdesefairesentiraumoinsconfusémentdansl'assemblage.C'estainsiquel'accoutumancefaitquenousneprenonspasgardeaumouvementd'unmoulinoud'unechuted'eau,quandnousavonshabitétoutauprèsdepuisquelquetemps.Cen'estpasquecemouvementnefrappetoujoursnosorganes,etqu'ilnesepasseencorequelquechosedansl'âmequiyréponde,àcausedel'harmoniedel'âmeetducorps,maiscesimpressionsquisontdansl'âmeetdans lecorps,destituéesdesattraitsdelanouveauté,nesontpassuffisammentfortespours'attirernotreattentionetnotremémoire,attachéesàdesobjetsplusoccupants.Cartouteattentiondemandedelamémoire,etsouventquandnousnesommespasadmonestéspourainsidireetavertisdeprendregardeàquelques-unesdenospropresperceptionsprésentes,nousleslaissonspassersansréflexionetmêmesansêtreremarquées;maissiquelqu'unnousenavertitincontinentaprèsetnousfait remarque rparexemple quelquebruit qu'onvientd'entendre,nou snousensouvenonsetnousnousapercevonsd'enavoireutantôtquelquesentiment.Ainsic'étaientdesperceptionsdontnousnenousétionspasaperçusincontinent,l'aperceptionnevenantdanscecasquedel'avertissementaprèsquelqueintervalle,toutpetitqu'ilsoit.Etpourjugerencoremieuxdespetitesperceptionsquenousnesaurionsdistinguerdanslafoule,j'aicoutumedemeservirdel'exempledumugissementoudubruitdelamerdontonestfrappéquandonestaurivage.Pourentendrecebruitcommel'onfait,ilfautbienqu'onentendelespartiesquicomposentcetout,c'est-à-direlesbruitsdechaquevague,quoiquechacundecespetitsbruitsnesefasseconnaîtrequedansl'assemblageconfusdetouslesautresensemble,c'est-à-diredanscemugissementmême,etneseremarqueraitpassicettevaguequilefaitétaitseule.Carilfautqu'onensoitaffectéunpeuparlemouvementdecettevagueetqu'onaitquelqueperceptiondechacundecesbruits,quelquepetitsqu'ilssoient;autre mentonn'auraitp ascel ledecentmillevagues,pui sque centmilleriennesauraientfairequelquechose.Onnedortjamaissiprofondémentqu'onn'aitquelquesentimentfaibleetconfus,etonneseraitjamaiséveilléparleplusgrandbruitdumonde,sionn'avaitquelqueperceptiondesoncommencementquiestpetit,commeonnerompraitjamaisunecordeparleplusgrandeffetdumonde,siellen'étaittendueetallongéepardesmoindresefforts,quoiquecettepetiteextensionqu'ilsfontneparaissepas»

Leibniz, Nouveaux essais sur l'entendement humain (1704) 2 Thème : Inconscient, conscience, perception et liberté. Thèse : Des petites perceptions inconscientes affectent en permanence l'âme des individus et produisent des effets sur ses actions. Question : Ne perc evons nous que ce dont nous a vons conscienc e ? No s actions sont-elles le fruit de notr e délibération consciente ? Antithèse : Le perçu est équivalent au conscient et nos actions résultent de nos délibérations conscientes. Problématique : Comment comprendre que les perceptions affectent toutes notre âme et que pourtant il semble que nous n'ayons conscience que d'une partie seulement de celles-ci ? Comment comprendre que l'on affirme traditionnellement que la perception est équivalente à la conscience et que en conséquence nos actions sont le fruit des données conscientes alors que la conscience reçoit en permanence une infinité d'informations sensorielles qu'elle ne peut intégrer en totalité et que souvent nous nous rendons compte que l'on ne sait pas ce qui nous a motivé à faire tel mouvement ou telle action ? Enjeux : définition de la conscience et de la perception, suis-je conscient de la totalité de ce que je perçois comme je suis porté à le croire ou bien faut-il distinguer le perçu de l'aperçu et donc revoir à la baisse le rôle et la puissance de la conscience ? question de la liberté : mes actions délibérées sont-elles le résultat de ma décision consciente ou bien entrent-ils en elles un facteur inconscient ? Plan : Leibniz dans un premier temps tente de répondre à la question de savoir si j'ai conscience de toutes les informations sensorielles que je reçois. Il affirme ainsi (1) que la situation de fait est celle d'une arrivée continue d'informations sensorielles qui affectent l'âme sans que nous en ayons totalement conscience. La cause de cet état de fait (2) tient pour lui au fait que la conscience est douée d'une capacité limité d'attention et ainsi n'est consciente que des informations sensorielles qui franchissent un certain seuil de perception. Il peut alors (3) comparer la situation d'inattention ou de simple perception à un s ommeil localisé à l'égard d'un certain groupe d'informations sensorielles. Il exam ine ensuite dans une se conde partie quels sont l es effets d'un tel état de fait. Il distingue ainsi (1) l'inconscience que je peux avoir de ces petites perceptions avec la réalité de leur effet notamment en ce qui concerne la caus e de certains mouve ments. Il mo ntre ensuite (2) que ce s petites perceptions n'ont pas qu' un eff et périphériques et secondaires mais qu'elles entrent en ligne de compte dans les facteurs qui me font choisir de faire certaines actions plutôt que d'autres et qu'elles sont même conditions de possibilité de nos coutumes, habitudes et passions. Il conclut pour finir (3) sur la distinction nécessaire à faire entre perception et aperception dénonçant ainsi la fausseté de la thèse adverse identifiant perception et conscience.

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