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CHAPITRE Il'b

L'activité économique

par Philippe BOURCIER de CARBON

SOMMAIRE GENERAL

AVANT PROPOS..

. . . . . . . . . . . . . . . 5 INTRODUCTION ............................. .......................................... 7

A - LA COLLECTE REALISEE. . . . . .

. . . . . . . . . .. 9 B - LESCONCEPTS ..................................................................... 57

C - L'ANALYSE ET LES RESULTATS . . . . . . .

12 1 CONCLUSION ........................................................................ . 197

BIBLIOGRAPHIE

201

ANNEXES

.... 213 Le Groupe de Travail INED-INSEE-ORSTOM-MICOOP, ainsi que l'auteur du présent chapitre, tien-

nent à remercier les services du B.I.T. à Genève pour la documentation qu'ils ont bien voulu mettre à leur

disposition au cours de son élaboration.

Avant-propos

L'assimilation du processus de production économique à l'effet combiné de trois différents types

de facteurs

- la terre et les ressources naturelles, le capital et les investissements réalisés en matériel tech-

nique, et la main-d'oeuvre, est une tradition de la pensée économique qui remonte

à plus d'un siècle. L'ana-

lyse de ce dernier facteur de production est pourtant restée longtemps négligée. Ainsi l'observation des

structures de la main-d'oeuvre et la réflexion sur les concepts d'emploi et d'activité économique n'ont pas

même cinquante années d'histoire dans les pays aux économies aujourd'hui les plus avancées qui ont aussi

les plus anciennes traditions statistiques. Ce n'est en fait que depuis la dernière guerre que l'on s'accorde généralement

à reconnaître en la main-

d'oeuvre le moteur du progrès technique et le facteur déterminant de toute croissance économique. Les pays

africains qui pour la plupart ont tour à tour acquis leur indépendance politique à partir des années soixante, se sont trouvés brutalement confrontés aux exigences de la planification ; aussi voulant contrôler leur déve-

loppement ont-ils été souvent tentés, devant l'ampleur et l'urgence de leurs besoins, de transposer chez eux

sans précautions les concepts et méthodes des statistiques de main-d'oeuvre en usage dans leurs anciennes

métropoles.

Introduction

I1 n'est pas un gouvernement africain qui ne choisisse comme objectif prioritaire l'accroissement aussi

rapide que possible du revenu par tête du pays ; c'est le but poursuivi par toutes les politiques économiques mises en oeuvre dans les pays africains depuis leur indépendance. Pourquoi étudier la main-d'oeuvre en pays africains aujourd'hui

La planification demeure l'outil privilégié pour promouvoir rapidement le développement du potentiel

de production économique du pays ; elle permet d'agir sur les divers composants de cet appareil de produc- tion. Or dans les pays africains oÙ le plus souvent les biens de capital font cruellement défaut, force est de s'attacher

2 améliorer les capacités productives des deux autres types de facteurs de production que sont la

terre et les ressources naturelles d'une part, et la main-d'oeuvre d'autre part.

Dans la plupart des pays africains, ces deux facteurs demeurent aujourd'hui encore très étroitement

liés entre eux du fait de la prépondérance du rôle du monde agricole dans la vie économique et sociale de ces

pays encore au seuil du développement (du moins tel que nous le concevons selon le modèle fourni par

l'histoire des pays occidentaux). Ainsi - et c'est là une des caractéristiques fondamentales des pays aujour- d'hui en voie de développement - l'impact des changements de régime de faire valoir des terres aussi bien

que celui de l'évolution de la main-d'oeuvre, est d'abord de nature culturelle et sociale avant de porter des

fruits économiques clairement quantifiables.

Depuis les années 60, les pays africains connaissent une mutation sans exemples dans leur histoire,

dont un des phénomènes les plus spectaculaires est &vé16 par des rythmes d'urbanisation sans précédents.

En face des bouleversements géographiques, économiques, politiques, sociaux et culturels en cours,

les responsables africains ont été conduits pour éclairer quelque peu leurs décisions,

à tenter de les quantifier

et de les analyser. Ce sont les préoccupations de cet ordre qui ont présidé aux nombreuses études statistiques

portant sur tel

ou tel aspect de la main-d'oeuvre qui ici et là ont été réalisées en Afrique depuis 1960, d'autant

que depuis cette époque les. efforts entrepris en matière de développement ont suscité l'apparition de phéno-

mènes d'une ampleur nouvelle : le sous-emploi et le chômage, manifestes en particulier dans les nouvelles zones xbaines.

Rôle des organisations internationales

Parallèlement

à ces efforts, les organismes internationaux se sont depuis vingt-cinq ans attachés à pro- mouvoir le développement économique du tiers-monde ; ils se sont efforcés d'apporter une assistance tech-

nique aux gouvernements de ces pays tant en ce qui concerne la connaissance statistique des outils de la

croissance que le perfectionnement de ces outils eux-mêmes.

Ce fut le rôle

joué par les Nations Unies qui, consacrant la décennie "1960-1970" "decennie du dé-

veloppement" crékrent le Programme des Nations Unies pour le Développement (P.N.U.D.), conjugé avec

l'action de la F.A.O. qui développa le Programme Alimentaire Mondial (P.A.M.), avec celle de l'UNESCO

' dans sa lutte contre l'analphabétisme et pour la promotion des systèmes d'instruction, appuyé enfin par les

travaux du B.I.T. qui, devant la montée actuelle du chômage, a récemment organisé le Plan Mondial pour

l'Emploi (P.M.E.).

Ces organisnies ont été i l'origine de la constitution de classifications. de rapports et de manuels prri-

tiques destinés à servir de réference ct de guide d'emploi pour l'observation statistique et pour la concep-

tualisation des variables i observer. Un des buts primordiaux d'un tel effort répondait alors i un souci d'liori~ogénéisatiolIi permettant les comparaisons des données démographiques. sociales et économiques entre pays

du tiers-monde d'une part. entre pays c-iévcloppés et pays en voie de développement d'autre

pirt.

CJn tel but ne pouvait manquer do par sa nature meme - et c'est bien ce qui s'est passé jusqu'i une

dans les i1om:iines culturel. social et économique. rble qui jusque li avait éte celui des anciennes métro- poles occidentales vis-à-vis de leurs colonies. '4 n'en pas douter. les organismes internationaux. par suite de leur vocation à l'universalité. ont joue un rble actif dans le transfert NI reste du monde di. concepts 116-

rités de l'expérience du développement occidental. le plus souvent sans tenir compte des spécificités cul-

turelles et sociales de ces pays. Infliience des traditions statistiques anglaises et françaises

A quelques rares esceptions près. les pays d'Afrique étaient naguère soumis aus hégémonies de l'An-

gleterre et de

la France. Ces deux métropoles se sont forgées depuis le siècle dernier des appareils ci'obser-

vation statistique procedant de "pliilosophies" opposées. En Angleterre, l'histoire du développement des

études statistiques ;I été 6troitement lige ;itis initiatives individuelles ainsi qu'aux influences des sociétés

ssvdntes et

des universitis. Le système statistique franqais ;ILI contraire. imprégné d'une vocation centra-

lisatrice et universaliste. s'est rapidement coupe du monde universitaire ; t6t f(mctionnarisé, ce système

;i gag& en régularité et en possibilité de comparaisons ce qu'il perdait en souplesse et en richesse de con-

tenu cles concepts mis en cxuvre.

Les pays africains aujourd'hui indépendants sont en 1975 encore. fortenient marqués par cette di-

vergence de conception dans l'organisation de I'observation statistique : on peur y trouver uns illustration exemplaire en considérant l'importance du rble des universites d'Ife ou d'Ibadan au Nigeria ou de Nairobi

au Kenya, kins l'élaborution des opérations statistiques rkalisées 11;iiis ces pays. Et c'est peut-ètre Ia raison

pour laquelle. c'est semble-t-il en Afrique anglophone que se comptent les pays aujourd'hui les plus actifs dans la recherche et la mise au point de concepts socioeconnmiilues mieus :idaptis aux rkalités du nionde africain.

Plan du chapitre

L'histoire de I'ohsenation statistique de la niain-ct'oeuvre en pays africain est donc assez recente.

mais fort complexe et diversifi&. et c'est ce qui nous conduit i adopter une dkmarche pragmatique dans

I'etulle

de cette obscnation et des prohlemes qu'elle soulève depu¡\ 19h0.

.Aussi cnmmencerons-nous par aborder les aspects concrets les plus saillants des étildes statistiques

concernant la main-d'cxtuvre rialistks en Atrique depuis

I %O, dkniontrant ainsi l'importnnce des efforts

d'observations entrepris. et soulignant leurs :ilCds et leurs lacunes. Puis nous proposerons un esposé synthCtique des concepts traditionnels d'activite et d'emploi. et

décrirons la panoplie des outils classiques de l'analyse statistique en tentant d'illustrer leur inadéquation

et

leurs insuffisance3 : ce qui nous amènera i presenter quelques tendmces prisid:int aus tentatives ac-

tuelles visant 2 leur r6forrne.

Au long d'une troisiemt. et ciernière partie. nous divelopperons l'analyse classique de la main-~I"cxuvrc

qui prévaut aujuurd'hui encore en .Atrique en presentant quelques exemples et quelque3 résultats d'en-

sein ble.

A . La collecte réalisée

SOMMAIRE

I -Bref panorama des opérations de collecte de données relatives h la main-d'oeuvre en Afrique

depuislesannées1960 a)Panoramagénéral ............................................................ b)Paysde langueanglaise ....................................................... -La Libye ............................................................... -L'Ethiopie .............................................................. -LaSomalie ............................................................. -Le Nigeria .............................................................. -LeGhana ............................................................... -.La Sierra Leone .......................................................... -LeKenya ............................................................... - LeMalawi .............................................................. -LaTanzanie ............................................................. -LeBotswana ............................................................ C) Pays de langue française ........................................................ -LaCôted'Ivoire ......................................................... -LeCoiigo ............................................................... - La Répuplique Centrafricaine ............................................... -LeCameroun ............................................................ -L'Algérie ............................................................... - La Martinique et la Guadeloupe (*) ........................................... d) Projets actuels de développement des statistiques de main-d'oeuvre en pays d'Afrique francophone -LeTogo ................................................................ -LeMaroc ............................................................... - LaTunisie .............................................................. II . CaractCristiques des sources de statistiques de main-d'oeuvre en Afrique ..................... a) Les sources de caractères démographiques ......................................... . Les recensements ......................................................... . Les enquêtes démographiques par sondage auprès des ménages ...................... . Les enquêtes ménages "intégrées" (emploi, consommation, ressources) ............... b) Les sources de caractères spécifiques ............................................. . Les enquêtes sectorielles ................................................... Les enquêtes auprès des établissements .................................... Les enquêtes auprès des entreprises ....................................... Les enquêtes auprès des entreprises publiques et de la fonction publiques ......... Pages 11 11 12 12 13 14 14 15 16 16 17 17 18 18 19 20 20 20 24
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