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LICENCE AES 2007 - 2008

POLITIQUE MACROECONOMIQUE

Eléments de correction

TD n°7 :

Les avantages et les inconvénients d'une politique de change flexible ?

Introduction

Le taux de change est l'une des variables déterminantes qui, à travers la politique de change et

monétaire, conditionne la croissance économique, de l'emploi et du revenu du pays. En observant

l'évolution des systèmes de change, il est clair que le régime de change flottant domine celui du

change fixe en raison d'une profondeur des capitaux financiers et des avantages comparatifs de

l'autonomie monétaire. Les pays émergents dans lesquels l'importance des capitaux étrangers rend

tributaire de l'extérieur ont des difficultés pour pratiquer des politiques de change destinées à leur

faveur en termes de croissance et d'emploi. D'un autre côté, la relation de change entre l'euro et le

dollar, au sein d'un environnement incertain relatif à l'inflation et aux crises économiques et

financières actuelles, suscite un vif débat fondé sur leurs causes et leurs conséquences sur les variables

réelles. Il serait alors intéressant de s'interroger sur la validité d'un régime de change flottant, tout

particulièrement à ce moment de tension inflationniste et de ralentissement de l'économie mondiale. Il

est à savoir si un tel instrument conduit à une efficacité ou à des risques apportés susceptibles de

pénaliser les économies des pays où le change flexible paraît plus comme une norme obligatoire.

I. Gains espérés et contraintes croissantes de la politique de change flottant

1. Avantages d'un régime de change flottant

Le système monétaire international change au profit de régime de change flexible par plusieurs

raisons : tout d'abord, la plupart des pays privilège l'autonomie monétaire dans un contexte de la

globalisation financière croissante, ensuite les opérations de change sont très profondes, la profondeur

des échanges s'élève à près de 1880 milliards de dollars en 2004 (Blancheton, politiques

macroéconomiques). Contrairement au régime de change fixe où la monnaie est attachée à une parité

de référence (entre la monnaie du pays et une devise), le système de change flottant n'exige aucun

engagement des autorités monétaires (Banques centrales). L'offre et la demande sur les marchés des

changes (les opérateurs financiers, les intermédiaires financiers et les banques qui échangent leurs

actifs monétaires ou non) s'ajustent librement. Cela permet d'avoir un " vrai » taux de change par la

force de l'offre et la demande sur les marchés financiers. En régime de change flottant pur, les

marchés de changes ne sont pas contrôlés, donc totalement libres alors qu'en régime de change flottant

impur, les interventions s'opèrent par les Banques centrales à travers des ventes et des achats de

devises. Le choix d'une flexibilité de change dépend de plusieurs facteurs: taille de l'ouverture de

l'économie (stabilité de change donc change fixe sinon flexible), niveau d'inflation (plus il est fort,

plus le régime de change flottant est préférable), degré de mobilité de capitaux, degré de crédibilité des

autorités monétaires (plus la Banque centrale est crédible pour contrôler l'inflation, plus le change

flexible est demandé etc.)

La question de l'autonomie de politique monétaire est cruciale puisque, au lieu de se soucier de la

variation du taux de change, les Banques centrales visent à stimuler la croissance et l'emploi par la

politique monétaire. En fait, dans le change flottant, le triangle d'incompatibilité de Mundell (doc1

p.6) suggère que le pays aura l'indépendance de la politique économique tant qu'il adopte la flexibilité

du taux de change étant donné la parfaite mobilité des capitaux. Il s'agit ici d'un pouvoir de contrôler

la quantité monétaire en circulation et de préserver l'efficacité de la politique monétaire en question,

donc la priorité n'est plus de se soucier de quantité de réserves mais de mettre en place une politique

monétaire adéquate pour lutter contre le chômage et l'inflation. Toutefois, il est possible que dans un

régime de change flottant impur, les autorités soient amenées à intervenir afin de réaligner le taux de

change à la parité souhaitée ou à un taux de change d'équilibre (niveau de taux de change qui équilibre

le balan courant augmenté des investissements directs étrangers) ou encore à l'alignement de parité de

pouvoir d'achat (eP*/P, e = taux de change nominal, P* = prix des biens étrangers, P = prix des biens

exportés).

Le système de change flottant apporte une souplesse aux marchés de changes permettant d'amortir le

choc macroéconomique : la flexibilité du taux de change permet un ajustement rapide des prix relatifs

(prix des biens exportés ou taux d'intérêt, parité de change) à la suite de chocs asymétriques par

présence de rigidités nominales. De plus, les entrées ou les sorties massives des capitaux étrangers (en

fonction de différentiel des taux d'intérêt) fragilise le système en change fixe dans la mesure où les

opérations par les achats ou les ventes de devises sont limitées et le coût de transaction est élevé. Le

risque de change est très présent, comme dans le cas de la crise financière en Asie (cible de confiance).

Enfin, les changes flottants permettent d'éliminer l'éventuelle asymétrie du système en change fixe.

On peut s'attendre à ce que la balance commerciale soit rééquilibrée dans le cas d'une dépréciation

de la monnaie nationale, donc la croissance économique. En fait, la relance monétaire a pour

conséquence une dépréciation (baisse du taux d'intérêt). Sans intervention des autorités monétaires

pour rétablir la parité, elle contribue dans une première phrase à la vente moins chère des biens

domestiques car le terme d'échange se dégrade (valeur des exportations/valeur des importations). Dans

une deuxième phrase, l'effet de volume l'emporte sur l'effet de valeur (forte compétitivité = la vente

est moins chère par rapport aux autres pays). Puisque les ventes sont moins chères, la demande

extérieure augmente. Cette variation est exprimée sous le nom de la courbe en J inversée. Cependant,

les effets positifs dépendent largement de l'élasticité de la demande extérieure aux prix d'exportation

et l'offre des biens ne devrait pas être limitée, sinon le risque inflationniste stimulé par la demande

interne excédentaire peut entraîner un effet contrasté (dans ce cas, une politique d'accompagnement

est recommandée : politique de contrôle des prix pour restreindre la consommation, ou politique

d'austérité). En d'autres termes, la dévaluation en change flexible est d'autant plus efficace que les

élasticités prix aux volumes d'importations et d'exportations sont élevées. La courbe en J inversée est

très prononcée en France mais cela dépend du type de produits.

En cas d'une appréciation de la monnaie, la stratégie du change flottant accompagne la désinflation,

les restructurations et le prélèvement sur l'extérieur. Non seulement, l'appréciation limite l'inflation

importée mais la pression de la concurrence extérieure oblige également les firmes nationales à

adopter une plus grand discipline sur les prix et les salaires. Les gains de productivité proviennent

d'une concurrence intense avec l'extérieur, l'introduction des nouvelles technologies induit un

ensemble de productivité. L'appréciation permet de prélever sur l'extérieur par le biais de

l'amélioration des termes de l'échange.

2. Limites des politiques de change liées à l'extérieur et à l'économie nationale

Contrairement au régime de change fixe, le système de change flottant fait face à diverses contraintes.

La détermination du taux de change par l'ajustement de l'offre et la demande rend incertain le cours

de change, c'est-à-dire que les origines de fluctuation sont plus ou moins inconnues. De manière

générale, une monnaie est appelée à se déprécier lorsque les fondamentaux de l'économie (indicateurs

macro) se présentent mal.

Plusieurs facteurs peuvent conduire à une crise de change en cas de flottement libre : lorsqu'un pays

est déclaré insolvable ou incapable de rembourser leur dette (publique ou privé), la crise de confiance

perdure ; l'inflation de long terme élevée limite la compétitivité prix (théorie de parité de pouvoir

d'achat) ; le balan commercial déficitaire est un signe de dépréciation de la monnaie ; l'incrédibilité

des Banques centrales est susceptible d'influencer le cours de change. Ces facteurs mènent à une crise

éventuelle de change tel quel dans les pays émergents : les sorties massives des capitaux due à des

comportements moutonniers ou mimétiques (vendre des actifs ou annulation des prêts de la part des

banques étrangères etc.) (doc2 p.9).

L'un des problèmes fondamentaux de l'adoption du système de change flottant est l'instabilité du taux

de change. La variation du taux de change dépend des décisions des agents économiques (offre et

demande) qui dépendent, quant à elles, des fondamentaux et d'autres variables. Afin d'éviter des

risques liés à l'incertitude, les anticipations pessimistes des agents économiques ont des répercussions

négatives sur l'économie réelle.

Un régime de change fixe peut être adopté en raison de la discipline anti-inflationniste qu'il suppose.

La fixité du taux de change sera utilisée pour parvenir à la désinflation. Ainsi, l'adoption d'un

currency board est considérée comme le dernier moyen de préserver la monnaie et de limiter

l'inflation durant des années 80. A l'inverse, la dépréciation de la monnaie en change flexible

entrainera une inflation importée d'autant plus vite que l'économie est ouverte. De plus, les salariés

peuvent être amenés à anticiper cette hausse en demandant un niveau de salaire élevé, ce qui s'ajoute à

l'inflation. Cela est à l'encontre des objectifs de stabilité des prix des banques centrales.

Si la dépréciation en change flottant perdure, la crise de sous-évaluation (parité de pouvoir d'achat est

faible par rapport aux concurrents) peut provoquer un problème structurel des échanges avec

l'extérieur : le risque de détérioration des positions commerciales du pays.

En cas d'appréciation de la monnaie, ce système de change flexible a aussi des inconvénients. Il

introduit directement une perte de compétitive-prix qui freine les exportations et augmente les

importations, ce qui dégrade la balance commerciale en volume. Cela se répercute directement sur les

activités de production, l'emploi et salaires etc. En général, le système de change fixe entraîne une

croissance du PIB supérieur.(doc1)

II. Impact de l'appréciation de l'euro sur la stabilité des prix et la compétitivité

internationale

1. Déterminants de l'euro fort et du dollar faible

La politique de change dans la zone euro est très conflictuelle. Elle relève de la compétence du Conseil

des ministres de l'Economie et des finances des Etats membres (le Conseil Ecofin). Toutefois, il existe

une certaine ambiguïté en matière de mettre en oeuvre une politique de change dans la mesure où la

BCE possède avec la Commission l'initiative des recommandations en matière de change. Les

orientations de change ne doivent pas rentrer en conflit avec l'objectif de stabilité des prix.

Depuis 1 janvier 1999, l'euro par rapport au dollar était de 1,17. Depuis la relation est transformée en

courbe U. L'euro s'est fortement déprécie entre 1999 et 2000, stabilisé entre 2000-2002 et a

commencé à rehausser entre 2003 et 2005 et s'apprécie jusqu'à présent. Plusieurs raisons ont été

avancées afin d'expliquer ces mouvements malgré les difficultés de la prévision par les théories.

L'instabilité de change entre l'euro et le dollar n'est guère surprenante lorsqu'on se situe en change

flexible.

La dépréciation est difficilement prévue par les fondamentaux entre deux zones (les fondamentaux :

écart de productivité [+ élevé dans le pays, + attire les investissements], différentiel d'inflation [+

inflation, - termes de change, + dépréciation], de taux d'intérêt [+taux d'intérêt, + les capitaux, +

appréciation], situation économique, balance de paiement, déficit budgétaire [+ déficitaire, + demande

interne, + taux d'intérêt donc appréciation du taux de change (politique budgétaire de relance)],

anticipation du taux de change [+ à la baisse, + spéculation, +dépréciation]).

Evolution de l'euro par rapport au dollar : la première phrase de dépréciation est due à un manque de

crédibilité du projet européen d'intégration. L'appréciation à partir de 2002 résulte non plus des écarts

de taux d'inflation ni d'intérêt mais d'un envoi de signaux d'un creusement du déficit courant

américain sur le marché. La dépréciation de l'euro en 2005 et 2006 provient, selon les observateurs,

des écarts de taux d'intérêt entre deux zones (fort aux USA et faible dans la zone euro) : des

anticipations d'un assouplissement de la politique monétaire européenne, d'un resserrement aux USA

(taux d'intérêt élevé attire des capitaux). Aujourd'hui, l'un des facteurs de l'appréciation de l'euro est

la remise en cause de la confiance en l'économie américaine et sa monnaie. En particulier, lorsque les

Banques centrales asiatique, la Chine et la Corée, mettent en garde le déficit budgétaire et courant des

USA, elles son amenés à vendre les fonds et les bons de Trésors américains, le cours des dollars

commence à chuter.

2. Effets néfastes sur l'économie réelle et les avantages conditionnés de l'appréciation de

l'euro

L'euro joue un rôle plutôt pro cyclique dans la mesure où celui-ci se déprécie au moment où la reprise

est prévue entre 1999 et 2000 et il s'apprécie lors d'une phrase de récession. La dépréciation a favorisé

la croissance économique et l'emploi. Toutefois, elle ne facilite guère la tâche de la BCE dans la

mesure où il devient difficile de contrôler l'inflation en présence d'une telle dépréciation durant 1999

et 2000. La dépréciation a fait pression sur les prix lorsque les capacités de production sont limitées, la

BCE a du intervenir à plusieurs reprises durant ces périodes. Lorsque l'euro s'apprécie au cours de

l'année 2003, la conjoncture est défavorable, l'appréciation nominale a fait perdre la compétitivité-

prix des entreprises européennes, notamment en Allemagne et en Italie. Au total, l'impact de

l'appréciation de l'euro en 2002 sur la croissance est positif en 2002 dans la zone euro mais une perte

de 0,7 pour cent de PIB en 2003 (doc3 p.18). Les perspectives de croissance en 2007 se montrent peu

favorables et les commerces extérieurs souffrent d'une appréciation très forte de l'euro (1 euro=1,476,

30/11/2007). La faiblesse de compétitivité-prix a un impact négatif sur les exportations, notamment

dans les industries aéronautiques et de défense en France.

A l'heure actuelle, l'impact de la hausse de l'euro sur l'inflation est amoindri par la hausse du prix du

pétrole. Malgré une hausse continue de ce dernier, l'appréciation de l'euro n'empêche pas totalement

la tension inflationniste qui pèse sur les activités économiques. La principale question d'actualité

concerne la compétitivité-prix mais aussi les stratégies industrielles qui doivent conduire le commerce

extérieur français à se redresser. Le principal enjeu en matière d'orientation géographique des

échanges et de spécialisation des appareils productifs est au centre de préoccupation. L'Allemagne se

distingue par une plus grande ouverture vers la chine alors que la France reste fondamentalement dans

la zone intra européenne (tableau 3, doc3, p.23). La politique d'ajustement du taux de change est utile en cas de conflit entre objectifs internes et

externes : dépréciation face à un déficit extérieur avec sous-emploi ; appréciation face à un excédent

externe avec surchauffe interne. Le choix efficace du régime de change paraît ambigu. Toutefois, il est

inimaginable de voir les pays émergents avec un système de change fixe dans un contexte de la

globalisation financière accrue. Entre les Etats-Unis et la zone euro, la recherche du taux de change

d'équilibre qui reflète les fondamentaux paraît nécessaire afin de maintenir un niveau de croissance

plus stable à moyen terme.quotesdbs_dbs46.pdfusesText_46